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Commentaire de Scual

sur Traître et blasphémateur...


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Scual 28 novembre 2011 11:55

Il n’y a pas que chez les économistes...

Chez les gens simple aussi il y a les réalistes et... les croyants. Oui c’est comme ça qu’on doit les appeler.

Et ceux qui disent l’évidence sont aussi affublé de noms barbares tous plus dénigrant les uns que les autres, et ils finissent par être rejetés du débat. Ils mettent mal à l’aise, il paraissent tout simplement fous. Ils sont paranoïaques ou alors ils se sont fait embrigadé par les idées d’un groupe.

Ils ne seront jamais réintégrés... Un an ou deux après, ce qu’ils avaient dit arrive, mais les croyants eux, ne se souviennent même plus des raisons exactes pour lesquelles ils ont banni. Ils avaient chassé ces élucubrations impies de leur mémoire vu qu’ils les jugeaient sans importance.

De toute façon si on les lui rappelait, le croyant ne le croirait pas ou alors penserait que le réaliste disant tout et n’importe quoi tout le temps, forcément des fois ça correspond. Comme il ne se rappelle de rien, le croyant ne pourra jamais savoir qu’en réalité ça correspond quasiment toujours... Quand on y ajoute que le temps ayant passé, le réaliste tient à nouveau un autre discours incroyable. Il est décidément vraiment incorrigible !

Les gens « simples » ne détournent le regard de leur autel télévisuel que quand on leur pique directement leurs emplois ou leurs acquis. Si on leur pique au compte goute et en les divisant, il n’y a jamais assez de monde dans les rues... et puis ils retournent au saint-autel et apprennent à pardonner et à comprendre grâce aux prêches quotidiennes du clergé cathodique.

Je pense faire partie des réalistes. La seule chose que m’ont apporté mes prévisions de la crise de 2008, des affaires de l’UMP, de la crise de l’Euro, que Sarkozy serait le président des guerres néo-coloniales en Afrique, et j’en passe sont d’avoir été catalogué comme un type qui dit n’importe quoi. Et personne ne se souvient que je n’ai pratiquement jamais dit de trucs qui ne sont pas arrivé, ni que j’avais effectivement prédit ce qui s’est passé. Je reste celui qui dit n’importe quoi, et je le resterais probablement toujours.

Je ne suis pas un traitre, mais le simple fait d’être blasphémateur est déjà très grave. Vous perdez la confiance et le crédit de la société. Vous cessez d’être un individu et êtes traité comme un enfant qui ne doit pas participer aux conversations des grandes personnes... qui croient au père noël.


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