Ouais bof, j’ai décroché après le premier paragraphe.

J’ai vu le débat à l’envers, je suis rentré à 22h30, et découvert un Hollande qui menait le président sortant dans les débats. Surprise, celui qu’on annonçait comme flamby, capitaine de pédalo et autres, s’en tirait bien. Sarkozy était bas et vil, il a atteint le comble avec les insinuations sur DSK. Je me suis rappelé illico, le même, se félicitant sous les rires gras de sa majorité, se vantant d’être le meilleur DRH de la gauche.

« Kouchner, avec moi. Dsk, à New York »...Traitant Hollande de Ponce Pilate, surréaliste.

J’ai ensuite vu le début du débat, par la rediif de france 3, et l’ascendance m’est apparu nettement, entre un départ à fleuret mouchés, et une fin, où le présidentiel n’était pas celui prévu. Voilà pour le débat.

Où j’ai décroché, c’est dès que ça parle du bildelbeg, du NOM, et tutti quantti. Pour une fois, j’ai presque envie de beugler avec les joeletaxi, marco et autres. Faut mettre de la distance avec ça, chère Ariane.

Je conviens avec vous, que le discours est le même, L’un m’a semblé plus rassembleur, l’autre clivant, that’s all.

Pour l’humanisme, on repassera. De toutes façons, 95% des gens au moins, ne sont pas prêt pour changer de paradigme. Pourtant les faits sont là. De plus en plus de terriens, de plus en plus de travail fait par les machines, un monde fini, bref la libération de l’homme de la contrainte du labeur obligatoire. Eh non, le slogan qui marche c’est : « travailler plus pour gagner plus », « plus de croissance ». Qui emmènes quelque années plus tard à refuser l’assistanat. Désigner ce coupable qu’il faut identifier, même si on est soi même le créateur de ce que l’on fustige.

Je ne saurai vous conseiller « l’horreur économique » de Vivianne Forrester, essai paru en 1996 qui décrit exactement ce changement de société nécessaire que nous devons accomplir. Rien ne sert de dénoncer, ou les barbus, ou le NOM comme les responsables, selon que l’on partage les vues pro ou anti capitalistes. Les résistances sont autant du coté des dominants que des dominés.