Belle entrée en matière !

L’humanité n’a jamais cessée d’être en guerre. Le niveau de conscience endormie qui règne collectivement laisse s’imposer la peur de ne pas recevoir ce qui peut nous soulager (à défaut de nous rendre libre, car de quelle liberté peut-on parler tant que l’on n’est pas réveillé ?). Dans ce niveau d’être, l’autre est soit un participant au soulagement des tensions et des contradictions, soit un obstacle ou un ennemi.
Tout progrès technologique déplace simplement cette guerre sur le plan des moyens (armement, finance etc.)

Celà ne cessera que lorsqu’une portion suffisante de personnes aura pris le chemin de la liberté intérieure. Il y a un potentiel évolutif pour les êtres humains dans cette direction... Chacun peut l’expérimenter : observer ses mécanismes, ses propres contradictions, pratiquer la détente et la présence pour laisser émerger une autre qualité de rapport à soi-même et aux autres.

C’est un potentiel, et chacun définit implicitement d’ailleurs la notion d’humanité en fonction de ce potentiel, mais le traduit en des termes idéologiques qui ne correspondent jamais, car ils reflètent toujours les conflits intérieurs présents ou enregistrés dans la mémoire. Il y donc juste un potentiel d’humanité.

Il y a d’autres directions évolutives bien sûr mais elles aboutiront à l’explosion du genre humain et à sa différenciation dans une pérpétuation de la violence. La voie du réveil est la plus étroite et la plus inconfortable, mais elle produit une expérience qui est la moins illusoire et la plus complète. La violence cesse d’y être une nécessité. Car elle fait cesser la souffrance, et la nécessité de son soulagement dans des compensations externes (sexe, pouvoir, argent, ou leurs contraires et diverses svariantes) qui génèrent la compétition et les conflits.

Il n’y a aucun besoin de convaincre d’autres personnes et ce chemin de dépend pas de celui que prennent les autres. Tout au plus la proposition de l’expérience permet-elle de se la rappeler à soi-même et de se clarifer. En témoigner permet donc d’avancer.

Merci de votre lecture.