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Commentaire de epapel

sur La valse des menteurs


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epapel epapel 8 juin 2012 14:41

Jean Oudot, professeur au Muséum national d’histoire naturelle va dans le même sens, avec plus de nuances en déclarant : « aucun de ces articles ne permet d’estimer le taux de biodégradation du pétrole  ».  ». lien

Manque la fin de la phrase : « C’est un peu surprenant car en principe la composition du pétrole donne déjà de bonnes indications. »

Quit par ailleurs Mr Oudot : »Les plus légers s’évaporent ou se dissolvent, et l’estimation avancée de 25 pour cent semble raisonnable pour un pétrole brut léger. Les composés de masse moyenne sont dégradés par photooxydation et par les microorganismes. Mais cette dégradation ne représente au mieux que 50 à 60 pour cent du volume.La catastrophe de l’Amoco-Cadiz a bien montré que les 20 à 30 pour cent restants, les fractions lourdes (résines, asphaltènes, vraisemblablement non toxiques, et HAP, composés toxiques), sont non dégradables et sédimentent au fond de la mer, où elles demeurent indéfiniment."

Sédimentent, c’est à dire qu’elles finissent par être totalement recouvertes par les autres débris et deviennent donc inoffensives pour l’environnement.

En résumé selon Mr Oudot, il y a trois catégories de composés :
- ceux qui s’évaporent
- ceux qui sont dégradés par les micro organismes
- ceux qui tombent au fond et finissent par être recouverts.

Conclusion : le problème disparaît de lui-même à terme.


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