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Commentaire de Laurent Simon

sur Réchauffement climatique : enfin le dégel ?


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Laurent Simon 29 juillet 2012 13:36

@Nicopol,

1. Merci pour cet article. "Comme scientifique, je ne peux pas admettre qu’on essaye de faire passer pour vraie une théorie que beaucoup de faits viennent aujourd’hui remettre en question« ou en tout cas »que beaucoup de faits questionnent« .
 »Je dirais même qu’il est indispensable de dénoncer l’escroquerie du réchauffement climatique précisément pour pouvoir enfin appliquer de véritables politiques de réduction des GES." Le pour en gras est de trop, les deux sont indispensables (voir ce que je dis plus bas), mais non liés.

2. Merci pour cette explication balancée (Ces 2 positions ne sont pas incompatibles, bien au contraire), qui peut être trop complexe pour beaucoup (et notamment pour les personnes qui suivent aveuglément donc à tort certains arguments du GIEC ; mais aussi pour les idéologues des deux camps, car oui, il y en a aussi du côté des climato-sceptiques, contrairement à ce que vous dites dans une réponse un peu plus bas).

Je suis pour ma part très partagé :
a) je ne suis pas convaincu que le CO2 joue actuellement un rôle important dans le climat (mais je crains que le méthane joue un rôle sous-estimé)

b) il est possible que la baisse actuelle et régulière du champ magnétique terrestre joue un rôle important, via la variation de la protection par rapport aux rayons cosmiques et donc l’augmentation de l’effet de serre dû aux nuages (de basse altitude, si je me souviens bien). Voir effectivement les expériences Cloud (CERN), mais qui à ma connaissance ne donnent pas encore des résultats décisifs.

c) si, comme je le crois très probable, l’augmentation du CO2 ne joue pas pour le moment de rôle majeur sur le climat, ce n’est probablement pas la peine de prendre le risque de rajouter des causes de réchauffement (qu’elles soient avérées pour le moment ou non)

d) Last but not least, l’augmentation rapide du CO2 dans l’atmosphère, et donc dans les ocans, représente en revanche des risques considérables au niveau de l’acidification des océans, et des conséquences très graves qui s’ajouteraient au probable dérèglement climatique actuel (et notamment les énormes trombes d’eau qui tombent de plus en plus régulièrement, ce qui à ma connaissance n’existait pas avant),
qu’il soit dû à des causes naturelles (champ magnétique terrestre, activité solaire, cycles divers), ou à des causes humaines (expériences de type Haarp aux Etats Unis ou en Russie, gaz à effets de serre CO2, méthane, etc)

3. Je ne suis malheureusement pas persuadé que "si on appuyait les politiques environnementales sur des éléments véritablement scientifiques, on aurait une vraie légitimité pour mettre en œuvre des politiques contraignantes.".
Par exemple, a t on besoin de preuves scientifiques (et de légitimité) :
- pour se convaincre de l’importance de mener des actions contre la faim dans le monde ? NON.
- pour prendre des décisions et mener quelques actions (par exemple réduire dans les pays développés les subventions qui aident à l’exportation de produits agricoles, pour ne pas décourager par des prix bas le développement local de cultures vivrières). Non, et on ne le fait pas.

Voilà, mon message n’est pas non plus simpliste, mais il aboutit à une sévère mise en garde contre les conséquences des évolutions extrêmement rapides causées par l’homme sur son milieu. Et non pour « protéger la planète » comme il est souvent dit, mais pour protéger l’humanité contre l’impact à moyen terme de ses excès et dérives, qui pourrait bien être désastreux.


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