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Commentaire de easy

sur Littérature et gens du voyage


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easy easy 10 août 2012 16:12

Quelle horreur pour nous qui n’avons jamais fait ça !

Les Français, quand ils colonisaient, ils ne chiaient pas dans les champs des indigènes, mais toujours proprement, sur leur tête.



Plus concrètement. Sans ouvrir ici l’énorme dossier des ultimes ethnies de l’Europe, observons ce qui se passe dans ce genre de situation.
Et laissons même de côté les aspects numériques ainsi que d’identification puisque des cacas sauvages, il y en a partout sauf qu’on ne sait jamais d’où ils viennent, même en haute montagne où les Gitans ne vont jamais.


Ce qui se passe donc, de manière très concrète, c’est qu’on a une bande de Gitans qui occupent pendant quelques jours un pré, que les proprios savent que ça va durer, qu’ils ont les boules et qu’ils font alors tout pour les emmerder en leur bloquant tous les accès possibles à bloquer.

Le résultat c’est que les proprios se retrouvent emmerdés jusqu’au cou.


Alors que si, une fois bien niqué par cette invasion qui dénie la propriété, les proprios avaient fait le deuil de leur autorité de proprios pour considérer qu’il serait plus intelligent d’offrir aux envahisseurs provisoires un accès à leurs chiottes, ils auraient certainement eu du ménage à faire mais sur seulement 4 m² et tout serait resté sous leur contrôle qualitatif.

Un paysan se retrouve à devoir gérer énormément de problématiques météo. Mais il ne gère que très peu les problématiques commerciales, les foules. Résultat, ils font les têtus et se retrouvent humiliés.




J’ai eu des CHR en stations et je considérais que j’étais largement gagnant à offrir l’accès libre à nos chiottes et d’une manière générale à tout ce qui pouvait aider les touristes à rester propres. Même concernant les chiens, je plaçais d’office à boire en devanture. Les proprios appréciaient et évitaient que leur chien me souillent le trottoir. C’est donc mes voisins qui n’en faisaient pas autant qui se retrouvaient dans la merde.

Quand j’acceptais d’organiser des mariages dans mes CHR, je pouvais tomber sur des Gitans sans m’en douter. Le jour J, je réalisais le problème et je courais alors dans tous les sens pour adapter ma logistique. Entre autres détails, je décorais vite fait les toilettes d’un max de fleurs des champs. Je me retrouvais, à 4 h du mat à nettoyer mes pièces, j’étais parfois aidé par les derniers fêtards et une heure après, tout était redevenu nickel. C’est le pragmatisme adaptatif.


Ce problème avait été celui de Woodstock et seuls ceux qui ont pris le parti de ne plus s’y opposer s’en sont sortis gagnants.


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