• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de louphi

sur HOLLANDE convaincant. PROLOS cons vaincus


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

louphi 18 novembre 2012 14:57

NOJ71

"Vous vous abêtissez. Vous abandonnez la gauche réformiste pour la gauche radicale. Vous allez donc dépenser votre énergie pour faciliter le retour de la droite au pouvoir. « 

Il faut être aveugle-né pour considérer que »la gauche réformiste" serait différente ou meilleure que la droite. Quand on par le de « la gauche réformiste », de quoi parle on parle ?

Historiquement, la gauche « réformiste », c’est cette frange de l’aristocratie politique qui regroupe essentiellement des individus représentant la petite et la moyenne propriété des moyens de production, d’échange et du savoir. Cette caractérisation de la « gauche réformiste » demeure plus que vraie sous l’impérialisme, le capitalisme mondialisé. La gauche « réformiste » est donc ainsi, l’avant-garde de la petite et moyenne bourgeoisie qui sécrète le petit et moyen capitalisme. Or, surtout à l’époque actuelle, l’époque du capitalisme mondialisé, le petit et moyen capitalisme est tributaire des grands groupes et monopoles du grand capitalisme mondialisé. Ces grands groupes et monopoles mondialisés sont la mamelle qui lui apporte des commandes et le commis-voyageur qui écoule ses produits sur le marché mondial, en commençant par le marché national. La sous-traitance du grand capitalisme est ainsi le monopole du petit et moyen capitalisme qui en est l’exécutant et le gestionnaire. La gauche «  réformiste » marche donc la main dans la main avec le grand capitalisme, avec l’ensemble du système capitaliste. La gauche « réformiste », expression et représentant politique du petit et moyen capitalisme, est ainsi, non seulement l’agent-porteur des doléances du petit et moyen capital, mais aussi et surtout le réparateur, le mécanicien le plus compétent en cas de panne de l’articulation entre le petit et moyen capital d’un côté, et de l’autre, le grand capital. Cette panne s’appelle « crise ». La compétence à la réparer pour assurer les profits des deux côtés s’appelle «  réformisme ».

Quant à « la gauche radicale », « la gauche de la gauche », celle-ci regroupe des individus ruinés ou menacés de ruine par la concurrence, « la guerre de tous contre tous qui fait rage dans la société bourgeoise » (Engels), individus qui flirtent avec le prolétariat, mais sont déroutés et corrompus par la propagande assourdissante anti-communiste capitaliste. Cette fraction groupusculaire et contestataire de la gauche, « la gauche révolutionnaire de la gauche » s’illustre en tant qu’épigone des vieilles icônes de l’opportunisme dans le mouvement ouvrier : l’anarchisme, le trotskisme, le maoïsme, le guévarisme,… Elle rejette, de diverses manières, la doctrine de Marx, Engels, Lénine et Staline. De concert avec l’impérialisme, elle dénigre l’expérience combien héroïque de la révolution d’Octobre 1917 en Russie et de l’URSS de Lénine et Staline. Elle entend sauter au communisme sans le Parti communiste de type bolchevik, sans la dictature soviétique du prolétariat. Ce faisant, « la gauche radicale  » se situe pleinement elle aussi dans la voie du réformisme bourgeois de la « gauche réformiste ». La « gauche radicale » est ainsi condamnée à végéter dans les sables mouvants de l’opportunisme, ne jouant, dans le mouvement révolutionnaire ouvrier, que son rôle historique de tête de pont de la bourgeoisie contre-révolutionnaire.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès