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Commentaire de Jason

sur Compétitivité et petits mensonges


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Jason Jason 27 novembre 2012 14:13

Compétitivité et lavage de cerveau

On tire à boulets rouges sur les salaires. Le poids de la rentabilité de l’économie repose entièrement sur les salaires (et les charges, toujours trop élevées) et jamais sur les autres coûts hors salaires. Ni sur les bénéfices de ce qui correspond à la charge imposée sur les revenus des salariés pour se maintenir à un niveau socio-économique acceptable, dans une société donnée.

Pour contenir les pression salariales depuis 30 ans, l’OMC a donné l’alibi idéal aux Etats se prostituant au patronat et à la finance en instituant les frontières (quasi)-ouvertes. Produits de consommation moins chers, donc pouvoir d’achat accru, belles valeurs ajoutées, et belle TVA.
Tout le monde y trouve son compte, même les salariés. Mais seulement pour un certain temps. Les dégâts socio-économiques ? Disparus dans une logique purement arithmétique et sous la main bienveillante et invisible (et sans une once d’éthique) du marché.

Les dépenses des ménages ? Foutaises, quand on nous ressort avec l’INSEE que les ménages ne consacrent que 18% de leurs revenus aux loyers. Alors qu’en fait pour les revenus les plus faibles ce chiffre atteint près de 60%. Et, bien sûr on ne parlera jamais en France des 4 enseignes qui se partagent le marché de l’alimentation et engrangent des milliards permettant aux patrons de centres Leclerc (et des autres) d’être multimillionnaires et de parader à la télé.

Ne parlons pas du reste, qui constitue la base des dépenses contraintes des ménages : énergie, téléphone, assurances, etc...

Haro sur le baudet, la productivité, c’est d’abord les salaires, pas les milliards de toutes ces castes qui prolifèrent bien à l’abri sous le ragard paternel d’un Etat et donc d’hommes politiques se revendiquant d’une démocratie qui sert d’alibi au pillage très discret mais très efficace de tous par quelques-uns.

Mais, nous sommes en démocratie, mon cher Monsieur, c’est les avantages de quelques-uns sous le couvert du bonheur pour tous. 

Moi, je vais voter pour mon chien, j’ai plus de chances d’être entendu.


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