Propositions pour une solution :
On ne fera pas marche arrière, on ne se retrouvera pas par miracle 30 années plus tôt, ce n’est ni possible, ni souhaitable. la question est :
Comment concilier un enseignement de masse avec des filières de qualité par discipline ?
Une solution pourrait être dans un enseignement à la carte.
Le cursus serait organisé comme à présent en années scolaires.
Mais pour chaque année on propose deux niveaux par discipline d’enseignement général.
- Un niveau basique (simple, élémentaire)
- Un niveau (plus poussé, élitiste).
On impose aux collégiens et aux lycéens chaque année un minimum de 5 cours basiques pour un total de 15 heures :
- Français (expression écrite et orale)
- Sciences (maths-physique-chimie-SVT)
- Histoire-Géo
- Langue étrangère
- Education Physique
Pour le reste on demande à chacun de compléter son cursus avec un nombre minimum d’ options pour un horaire équivalent :
Ces options peuvent concerner des enseignements théoriques
- Maths renforcées
- Français renforcé etc...
- Première langue renforcée
- Seconde langue
- Physique
- Chimie
- Biologie
ou bien des options pratiques, techniques ou artistiques
Dessin, musique, mécanique, cuisine, couture, électricité, etc...
Les élèves pourraient alors se constituer un cursus adapté à leur niveau et à leur possibilités. On peut décider attribuer le bac sur dossier en fin de cycle à tous les élèves ayant fait preuve d’assiduité et d’un minimum de bonne volonté (comme c’est le cas en France actuellement avec un examen complètement truqué).
Les cours de spécialité ne seraient plus perturbés par des individus totalement largués et non motivés, puisque fréquentés uniquement par des volontaires. Les professeurs de spécialités gardant la possibilité d’exclure de leurs cours les éléments perturbateurs.
Par contre, pour l’admission dans l’enseignement supérieur (scientifique par exemple), on ferait une présélection sur dossier en refusant systématiquement l’entrée dans une fac scientifique à des élèves n’ayant pas pris les options maths-physique renforcée pendant les 3 dernières années, et en faisant passer un examen d’entrée à ces candidats présélectionnés pour en finir avec ces pseudo-étudiants totalement ignares.