Lionel
« …j’ai le souvenir de cette responsable
d’ONG… ». « …mes beaux parents Peuls… ». « J’ai le
souvenir de ce garde civil Touaregh… ».
Moi je ! Moi je ! Moi je, Moi je ! Moi, je !
Moi aussi j’ai le souvenir des discours vantant les avantages et les
bienfaits de la colonisation. Nicolas Sarkozy, ex-khalife enturbanné de la
république (1), avait même envisagé la question du « …recours à un
référendum sur les aspects positifs de la colonisation, comme celle de savoir si elle n’a pas,
"malgré tout, permis de construire des écoles,
des hôpitaux, des autoroutes"… » (1). Sur ce lien, le portrait enturbanné de
Sarkozy correspond bien à Lionel
, avocat défenseur des
conquistadors mahométans Tamacheks.
Le discours
de Lionel reprend
les plaidoyers panégyriques de Jules Ferry, l’un des khalifes enturbannés du
colonialisme français :
« Est-ce que vous pouvez nier, est-ce
que quelqu’un peut nier qu’il y a plus de justice, plus d’ordre matériel et
moral, plus d’équité, plus de vertus sociales dans l’Afrique du Nord depuis que
la France a
fait sa conquête ? Quand nous sommes allés à Alger pour détruire la piraterie,
et assurer la liberté du commerce dans la Méditerranée, est-ce
que nous faisions œuvre de forbans, de conquérants, de dévastateurs ? Est-il
possible de nier que, dans l’Inde, et malgré les épisodes douloureux qui se
rencontrent dans l’histoire de cette conquête, il y a aujourd’hui infiniment
plus de justice, plus de lumière, d’ordre, de vertus publiques et privées
depuis la conquête anglaise qu’auparavant ? » (2)
Comme Jules
Ferry, Lionel aussi plaide :
« Est-que vous pouvez nier que les Tamacheks au Mali
ne font pas œuvre de civilisation ? Est-ce qu’ils font œuvre de piraterie,
de conquérants, de démolisseurs de monuments, de coupeurs de bras, de dévastateurs ?
Est-il possible de nier que, malgré la guerre de conquête multiséculaire, il
n’y a pas quelques vertus publiques et privées depuis la conquête telle que
l’assiduité aux occupations quotidiennes, le métissage, le recrutement des « tirailleurs sénégalais » ? ». Voilà
le sens de l’engagement de Lionel aux côtés
des « civilisateurs »Touaregs au Mali.
Ainsi donc, le colonialisme coranique,
colporté au Mali par les Touaregs (Tamacheks), conquistadors mahométans du
Sahara, avec leurs « tirailleurs
sénégalais », ne serait en Afrique que pour faire œuvre de civilisation,
garder les banques aux coins des rues, se faire aduler les jours du marché,
rester fidèle au Mali, rester en faction, vaquer aux activités même pendant la
conquête, faire beaucoup de métissage, etc. Cette idéologie est celle de la
malédiction de Cham par laquelle, Yahvé, alias Allah, alias Jésus-Christ,
funeste créature du gangster Mahomet, condamne le Nègre à être l’esclave
éternel de l’Homme Blanc.
« Lorsque l’on connaît le Nord Mali, la société
Tamachek, on connaît ces visage noirs de Nobles guerriers. ». « L’esclavage est
une constante de ces régions, chez les noirs comme chez les berbères. ». « On
peut aussi remarquer beaucoup de métissage entre des Tamacheks, des Songhais,
des Peuls, des Arabes nomades ou citadins… ». « Chez les Bambaras aussi il y
avait des esclave... ». « L’esclavage est une constante de ces régions, chez les
noirs comme chez les berbères. ».
Les sottises sont comme des virus. Plus on les tranche croyant s’en
débarrasser, plus ils se multiplient. Les sottises sont des virus intellectuels
colportés par des gens malhonnêtes. On croit lire le rapport d’un mercenaire à
sa hiérarchie coloniale, ou celui d’un éclaireur type explorateur colonial à la Savorgnan de Brazza.
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(1) http://seenthis.net/messages/56227
(2) Jules
Ferry - Assemblée nationale