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Commentaire de njama

sur Syrie : L'exaspération russe


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njama njama 15 mars 2013 17:53

On peut tout à fait comprendre l’exaspération russe après cette dernière surenchère de vouloir armer les rebelles.
La ligne politique russe est claire, les discours de Lavrov sont d’une remarquable constance diplomatique depuis des mois. Il est admirable de patience.
On ne peut pas en dire autant de ceux qui constituent la Coalition après feu le CNS, comme de ceux qui la soutiennent ! Une Coalition de gens incapables de s’entendre entre eux, à un tel point cacophonique qu’ils se décrédibilisent eux-mêmes, et tant, qu’on se demande quelle pourrait être leur représentativité dans des négociations politiques !
 
Des Accords sur les principes d’une transition en Syrie avaient été formulés à Genève le 30 juin 2012. Les Coalisés, le Qatar, la Ligue Arabe, l’Europe, les US n’ont fait que les repousser ... chacun suivant ses propres intérêts, ses propres exigences dont une très inacceptable au plan diplomatique, celle d’exiger le départ de Bachar El-Assad, devenu du jour au lendemain dans le paysage de ces revendications persona non grata.
Le président Bachar El-Assad est également immensément patient, et reste très modéré face à ces hordes d’étrangers armés qui déferlent sur la Syrie depuis bientôt deux ans, avec la complicité de la Turquie particulièrement ... une complicité qu’il n’est plus utile de démontrer tant les preuves s’accumulent.

Les médias n’ont de cesse de tenter discréditer le président syrien, de chercher à le « salir » alors qu’il bénéficie d’un soutien populaire extrêmement important en Syrie.
Non, cette rébellion n’est pas une « révolution » comme on tente de nous le faire accroire.

De plus, contraire à ce que nous servent ces pythies médiatiques, il n’est pas « accroché » au Pouvoir, comme il l’avait précisé ouvertement et sans aucune ambiguïté début juillet 2012.

 L’interview du président al-Assad au journal turc Cumhurriyet
(extraits pour les citations, voir la fin de l’article)

À cette Conférence ont été abordées les questions de la transition du pouvoir avec ou sans le Président Al-Assad et celles des exigences régionales et internationales pour achever le processus de réforme… quelle est votre position à ce sujet ?

Les réformes n’ont rien à voir avec le régional ou l’international. Nous n’acceptons aucun diktat imposé de l’extérieur et tout se décide en interne. Si j’avais été personnellement intéressé par un poste, j’aurais exécuté les diktats des Etats-Unis et les exigences des pétrodollars… j’aurais vendu mes positions et mes principes au pétro-dollar… et surtout, j’aurais accepté la mise en place d’un bouclier anti-missiles en Syrie.

Si les circonstances exigeaient que vous abandonniez votre poste pour sauver votre peuple et la Syrie… le feriez-vous ?

Si le départ d’un Président réalise l’intérêt de son pays, il est naturel qu’il parte… c’est évident. Il n’est pas concevable de rester un seul jour de plus si telle n’est pas la volonté du peuple et c’est les élections qui en décident.

Devons-nous comprendre que vous ne pensez pas rester en poste ad vitam aeternam ?

Je vous ai déjà dit que ce qui m’intéresse est ce que je construis, non le poste que j’occupe. Pour moi, l’important est de construire !

Dr Bachar al-Assad
Président de la République Arabe Syrienne

03/07/2012

 


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