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Commentaire de bakerstreet

sur Les trous noirs du bonheur


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bakerstreet bakerstreet 4 avril 2013 18:04

Le bonheur est une figure de rhétorique, un mythe insaisissable, ou peut être un titre de roman, une promesse politique.....
Le malheur lui par contre est beaucoup plus évident.
A défaut d’être heureux, tachons de ne pas être malheureux.
Peut-être pas très enthousiasmant, comme slogan, du moins au prime abord.

Mais il nous dit de nous tenir à distance des marchands de bonheur, cette lessive que les escrocs tentent de vous convaincre qu’elle lave plus blanc que blanc, et qui nous laisse au petit matin gros Jean comme devant.
La littérature est pleine d’exemple et d’illustrations, depuis le mythe de Don Juan, au portrait de Dorian Gray.

Je me souviens des contes des mille et une nuits, et de tous ces pauvres gens, se retrouvant au beau matin en plein désert, cherchant le palais doré qu’ils habitaient la veille
De Pinocchio et de la foire aux imbéciles, avec des escrocs enlevant les enfants après leur avoir donné rendez vous le soir, à un cirque soi disant magique

Derrière tout ça, le mythe de l’instantanéité, en quelque sorte du ticket gagnant qui transfigure votre vie.

Bien se connaitre, n’être pas dupe de ses possibilités, et de ce qu’on peut gagner au change de ce qu’on abandonne, pour quelque chose de clinquant et d’aimable, en quelque sorte faire preuve de modération, d’humilité, tout en gardant son émerveillement d’enfant pour les choses fondamentales, et si facilement accessibles : Le bonheur de rester tranquille, de regarder la nature, une rivière qui coule, un enfant qui dort, voilà pour moi les plus grandes sources de bonheur.


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