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Commentaire de asterix

sur Cannabis : Légalisation ou... Nationalisation ?


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asterix asterix 21 novembre 2013 15:29

En préambule, je ne suis pas contre le cannabis.
Mais certainement pas pour dans les circonstances actuelles. Ni dans les différents essais de libéralisation américaine, uruguyenne, hollandaise ou autre. Dans quelque sphère de la drogue que ce soit , la qualité du produit est sujette à caution, le passage à l’interdit qui va forcément se trouver plus loin jamais abordé, lui qui présuppose la possibilité d’en passer d’autres. L’auteur n’aborde pas l’essentiel : le taux de THC extrêmement variable de ce que l’on trouve « sur le marché », que l’on retrouvera sur un « marché légalisé ». Si un bon petit joint issu de la culture personnelle excède rarement le taux d’1,1 que dire des différentes ganjas OGM qui frisent ou dépassent le 1,4.
Cheese, Amnesia... que l’on trouve en vente libre - libre et chère - dans les coffee shops hollandais.
Kif de première tamisation, huile et confiture de cannabis pour ce qui vient du Magreb
Je pèse mes mots : c’est de la drogue dure !!!
De l’alcool pur à 80% par rapport au petit blanc de comptoir.
Ceci sans compter les plastifiants dont on les enduit pour augmenter le poids. Plastifiants, Coca-Cola, Henné, huile de vidange.
Pire qu’une pomme poussée dans un bocal de pesticide.

L’humain est ainsi fait qu’il a besoin d’agrandir son champ d’expérimentation, fixer sa dose de plaisir tolérable. Ou il s’autorèglemente ( filles impubères, petits garçons ) ou la société doit lui fixer des limites ( incision, masochisme, prostitution forcée )
C’est dans cette nouvelle règlementation nécessaire que doit porter l’attenion du législateur. Si on vend dans n’importe quel magasin de l’alcool à 35%, le système ne tolère pas, avec raison, des tord-boyaux plus aptes à désinfecter qu’à l’ivresse. Une ivresse alcoolique qui, soit dit en passant, s’adresse aux mêmes circuits cérébraux et de dépendance que l’héroïne.
Le Temesta et autres... hein !

De tous les auteurs qui ont pris la plume pour changer la loi sur l’utilisation du chanvre, aucun ne s’occupe de cette approche comparative. Il y a autant de shitts différents qu’il n’y a de grands crûs, mais le taux alcoolique d’un Chateau-Lafitte ou de la vinasse reste sensiblement le même.
Bref, l’Etat régule plutôt bien ses alcolos, ses fumeurs de clopes et se fout du reste...  

Autre question en parallèle, j’ai même entendu dire que la coke à 100% n’est pas addictive. Moins que tous les speed qu’on y joint au gré du processus de distribution. Je n’en crois rien, n’en sais rien car je refuse de l’essayer. Mais bon : il parait que l’on est tous entourés de cocaïnomanes dont rien ne laisse supposer qu’ils le sont. En revanche, six mois de métemphétamines vous zigouillent près de la moitié de vos circuits cérébraux. Là, je sais, j’ai vu, je connais, n’ai évidemment jamais essayé non plus, cela va de soi.
Silence radio également... Enfin, silence plus de la musique house

Preuve que si le phénomène drogue est plutôt bien étudié dans son aspect scientifique, il ne l’est nullement sur le plan philosophique et encore moins politique. Normal : en démocratie le peuple n’a rien à dire, il peut juste voter pour ceux qui ont tout à dire et qui se diviseront encore en majorité/minorité. De quoi voulez-vous qu’ils débattent sinon de leurs privilèges ? De leus propres drugs connections.
A ce salaud d’Etat, faudrait dire qu’il y a beaucoup d’argent à prendre dans le commerce de la came. Et qu’il serait temps qu’il s’occupe de la santé des consommateurs, d’au moins 20 % du monde total des consommateurs, dégustateurs de fraises des bois et GSM troisième génération compris. La drogue coûte très cher en soins médicaux et dans le domaine, si prisé aujourd’hui, de la sécurité des biens ( collectifs ou non ) et des personnes.

L’auteur a raison dans son approche sur l’emploi, mais pas plus loin.


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