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Commentaire de taktak

sur Lordon, Gastaud : Europe, Nation, refuser le stigmate et le pillage du FN


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taktak 13 janvier 2014 15:32

Arnaud 69 ou la réécriture de l’histoire.

1) Hitler a toujours été ultra capitaliste.
Il n’a jamais gagné les élections mais a été appelé par les capitalistes et la bourgeoisie allemande pour écraser les travailleurs. Ce qu’il a fait.
Le fascisme, c’est cela.
Et le FN aujourd’hui dans la lignée des partis fascistes fait ce que toutes les extrèmes droites ont toujours fait, la politique du coucou, reprenant des thématiques, du vocabulaire de la gauche pour donner un accent favorable aux travailleurs à leurs discours qui dans les faits ne visent qu’à renforcer leur exploitation

2)Sur marcel cachin, c’est bien de recopier Wikipedia, mais votre interpretation tendancieuse est fondamentalement pourrie.
Cachin comme tous les communistes est interdit par votre ami Pétain et le pouvoir collabo de Vichy. Le contexte de cette lettre de Cachin (agé alors de 70 ans...) est bien plus trouble que ce que vous voulez bien l’écrire :

Tenez par exemple, vous qui vous interessez à Cachin, une simple recherche de google permet de lire cela :

Reconstitué au cours du premier semestre 1941, le PCF clandestin des Côtes-du-Nord avait été rapidement victime d’une première vague d’arrestations dans l’ouest bretonnant du département, là où l’agitation communiste est déjà la plus active. Freiné un temps par cette première rafle de la police de Vichy, la Résistance communiste dans le département est réactivée par la décision de la direction nationale du parti de se lancer désormais à fond dans la lutte armée en créant, en avril 1942, les Francs Tireurs et Partisans français (FTPF) commandés par le Breton Charles Tillon.

"L’enlèvement de Marcel Cachin (juillet 1942)

La question du passage des communistes à la lutte armée avait soulevé des oppositions internes comme en témoigne l’arrestation à Plourivo par la Gestapo l’année précédente du vieux leader Marcel Cachin. Emprisonné à Paris jusqu’en octobre, il avait accepté dans un premier temps de signer une déclaration désavouant les attentats largement utilisée par la propagande allemande et vichyste par la voie d’affiches. Il s’agissait de montrer que Cachin était en désaccord avec la ligne du PCF favorable à la lutte armée, favorisant ainsi le trouble de nombreux militants communistes.

Ce n’est qu’en juillet 1942, lorsque toute sa famille a été mise à l’abri, que Marcel Cachin accepte son « enlèvement » par l’un des premiers groupes FTP des Côtes-du-Nord, celui de Saint-Brieuc-Lanvollon. Pierre Le Queinec, chef départemental du PCF, confie l’organisation de cet enlèvement à André Cavelan de Châtelaudren. Il s’agit d’extraire Cachin du département pour le mettre à l’abri en région parisienne où il serait en contact avec la direction nationale du Parti. La réussite de l’opération, à la barbe des gendarmes français, prouve les capacités d’initiative et d’audace des militants communistes départementaux, pourtant peu nombreux.« 
http://almrd22.fr/-Enlevement-de-Marcel-Cachin-

ou encore par exemple sur le site de l’assemblée nationale
 »

Déchu de son mandat de sénateur en application de la loi du 20 janvier 1940, Marcel Cachin, alors âgé de 70 ans se retire dans sa maison de Lancerf-en-Plourivo près de Paimpol. Bien que toujours membre statutaire du Bureau politique, il ne participe pas à la direction clandestine du Parti communiste. Arrêté à Lancerf, le 5 septembre 1941 par des membres du S.D. (police allemande) de Saint-Brieuc, il est transféré à Rennes puis à la prison de la Santé de Paris, interrogé par la Gestapo, rue des Saussaies puis mystérieusement libéré le 17 octobre 1941. Cependant, le 21 octobre 1941, il remet à Boemelburg, chef de la Gestapo à Paris, une lettre dans laquelle il dénonce les attentats individuels contre les occupants. En mai 1942, un passage de ce document sera reproduit sur une affiche, conçue par le Parti ouvrier et paysans français et financée par les Allemands.

Ceux-ci et leurs alliés français parvinrent ainsi à utiliser le témoignage d’un des dirigeants communistes les plus prestigieux pour combattre la politique de lutte armée alors préconisée par la direction du PCF Marcel Cachin subira la conséquence de son acte : dès novembre 1941, son nom disparaît de la couverture du bulletin interne communiste La Vie du Parti et en juillet 1942 paraît un faux numéro de La Vie ouvrière l’accusant d’avoir trahi ses camarades : " la classe ouvrière vomira ce vieillard sénile". Plus tard, en août 1944, sur quelques éditions, son nom disparaît de la manchette de l’Humanité. Après guerre, en octobre 1945, le journal l’Epoque lance la polémique qui rebondira en 1951 dans Le Populaire .

En fait, du témoignage de Boemelburg et de la correspondance échangée entre le SD et les autorités militaires allemandes à propos de la libération de Marcel Cachin, à l’initiative de la seule Gestapo, il ressort que ce dernier a été utilisé par Abetz et la police allemande qui prévoyaient et craignaient que le Parti communiste, jusque là hostile aux attentats, changeât d’attitude après l’entrée en guerre de l’Allemagne contre l’Union soviétique.

En août 1942, Marcel Cachin quitte Lancerf-en-Plourivo et entre dans la clandestinité. Il rencontre Benoît Frachon et Jacques Duclos à Bourg-la-Reine en décembre et reprend sa collaboration à l’Humanité à partir de janvier 1943."


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