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Commentaire de asterix

sur A l'attention des partisans de la censure : Quelques remarques générales sur la liberté d'expression


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asterix asterix 6 mai 2014 15:01

Bonjour à tous,

Je ne partage pas l’avis de ceux qui estiment nécessaire de refuser le droit de s’exprimer à des imbéciles nuls à chier du genre Laurent Louis, Soral, Dieudonné et toute leur clique. Empêcher, de par la loi encore bien, la possibilité de critiquer le message ( vide ) de fond victimise ses propagandistes.
Debout les Belges ou coucouche panier les bouffeurs de frites ?
Réponse légale : interdit d’en débattre, on pense pour vous...
Comment s’opposer en petit lutin à ce qu’on ne permet pas ? Pourquoi ne pas avoir laissé le flop faire par lui-même son effet ? Sont-ce vraiment 300 imbéciles réunis dans la même profession de foi stupide qui mettent la démocratie en danger ? Mais ce serait leur faire trop d’honneur ! Qui fait encore confiance en ceux qui, sous prétexte d’avoir été élus, obligent le troisième pouvoir à différencier ce qui est recevable de ce qui ne l’est pas, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit ? Position complémentaire : n’y a t’il vraiment que l’infâme Laurent Louis que la société dite de libre expression est en devoir de baillonner ? Pire encore : de quelle manière répondre de berger à la bergère à tous les frustrés qui vous rétorquent : et pourquoi ne prive t’on pas du droit à leur position publique les exégèses du sionisme à outrance par exemple puisqu’on prohibe l’inverse ? N’est-ce pas prendre fait et cause pour tout ce qui est « anti » entendu que l’anti est de plus en plus le seul message recevable dans une société qui n’a plus de repères ?
Le clan des victimes a encore fait quelques adeptes de plus...
Et personne ne s’est intéressé à l’inanité vomitive du soi-disant message de fond puisqu’il n’a pas eu le droit d’être émis. Sauf et c’est un comble face aux autopompes.
Débattre, donc critiquer ne nous est plus permis au nom de la bienpensance, une bienpensance qu’il ne nous est plus permis de discuter. Allons même plus loin, une bienpensance qui réduit la notion de génocide à un seul.

Quel méli-mélo !
En fait, c’est nous prendre tous pour des demeurés incapables d’avoir une pensée propre, d’évoluer, de tirer par nous-mêmes les leçons du passé. pas si lointain. La liberté n’a rien de dirigiste. Si on n’y prend garde, c’est vers l’inverse qu’on tend.
Au nom de quoi, je vous prie ?


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