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Commentaire de Indépendance des Chercheurs

sur Grève et délocalisation… en Chine


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Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 16 mai 2014 02:29

La course, par les capitalistes, aux plus bas salaires et standards sociaux est un phénomène à l’échelle planétaire. En France, nous en faisons depuis longtemps les frais. Et à présent on veut censurer l’internet pour mieux nous faire taire.

Notre article du 1er Mai :
 
 
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/05/01/un-triste-1er-mai-pour-les-secteurs-populaires-49873.html


Un triste 1er Mai pour les secteurs populaires


Ce 1er Mai 2014 sera, pour l’ensemble des milieux populaires français, le pire de toute l’après-guerre. Qui, par exemple, protégera vraiment les patients contre les risques d’infections ou d’accidents survenus à leur domicile dans le cadre de la chirurgie ambulatoire prévue dans le programme de François Hollande et Manuel Valls ? Et dans de nombreux cas, qui pourra apporter aux patients opérés l’aide nécessaire pendant toute la journée, y compris dans le domaine de la prévention des risques ? Ou se bornera-t-on à rejeter sur le malade la responsabilité des problèmes apparus ? Et à combien monteront dans la pratique les frais complémentaires à charge du patient ? L’hôpital et la clinique deviendront-ils à terme un luxe réservé aux riches ? Ce n’est qu’une illustration ponctuelle de ce que représentent vraiment les « cinquante milliards d’économies », même dans des domaines où un prétendu progrès technique est évoqué pour justifier les mesures annoncées. Et après ces cinquante milliards « d’économies », combien d’autres cinquantaines, centaines... de « milliards d’économies » seront exigées des Français ? La réalité est que dans le contexte du « marché européen de la main d’oeuvre » imposé par l’Union Européenne, et de son équivalent planétaire véhiculé par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), il n’y a pas de limite à la dégringolade. Pendant que la pression sociale et budgétaire s’abat sur la population, les capitaux continuent à émigrer à la recherche des plus bas salaires et standards sociaux. Nos articles « OMC : le vingtième anniversaire (I) » et « Non à un SMIC européen ! » ont encore rappelé cette situation de plus en plus grave et menaçante, alors que la mise en place d’un SMIC au niveau de l’Union Européenne figure ouvertement dans le programme PS-PRG (« socialistes » et «  radicaux de gauche ») pour les élections de ce mois de mai au Parlement Européen. Chômeurs, retraités, salariés, « petits » fonctionnaires, petits épargnants, petits propriétaires... tous les secteurs populaires se retrouvent dans le collimateur de la politique à laquelle l’Assemblée Nationale a accordé son soutien le 29 avril. Le Monde écrit « Pacte de stabilité : Hollande désavoué, Valls entravé », alors que Le Parisien souligne « Rachat d’Alstom : le gouvernement tente de sauver la face, l’opposition très critique ». Mais qui, concrètement, est prêt à faire le nécessaire pour mettre fin à ce cycle infernal, qu’il s’agisse du rôle de l’Union Européenne ou de celui de l’OMC ? La situation actuelle n’est que le résultat prévisible de trois décennies d’une politique consensuelle (privatisations, délocalisations...) appliquée par tous les gouvernements français, de « droite » comme de « gauche ». Un bien triste 1er Mai, avec ce constat qui s’impose et la menace du nivellement par le bas que comporterait inévitablement un SMIC européen.


[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/05/01/un-triste-1er-mai-pour-les-secteurs-populaires-49873.html ]

 

Cordialement

Le Collectif Indépendance des Chercheurs

http://science21.blogs.courrierinternational.com/

http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


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