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Commentaire de Monolecte

sur La rançon du mépris


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Monolecte Monolecte 27 mai 2014 15:18

Perso j’aime bien l’idée que l’on puisse être juste ce que l’on a envie d’être. Conchita Wurst ne dit pas : soyez tous des femmes à barbe !. Elle n’impose pas de normes indépassables, de modèles, de jugements de valeur. 

Qu’un homme s’habille en femme ou l’inverse ne me pose aucun problème, d’autant qu’on ne m’impose rien dans mes choix vestimentaires. Qu’un homme aime s’habiller en femme, mais n’a pas envie de raser sa barbe pour autant comme une sous-norme le voudrait... je ne vois vraiment pas où est le problème. Il pourrait aussi bien avoir les cheveux bleus... je pense qu’il est totalement libre de vivre à sa façon dans la mesure où ça ne limite les libertés des autres en aucun cas.
Au contraire, il ouvre le champ des possibles.

Par contre, une société qui me dit que je dois faire certains métiers et pas d’autres en fonction de mon sexe, qui j’ai le droit de fréquenter ou pas, qui je dois aimer ou pas, où des gens ont des choix de vie qui ne sont pas les miens, mais estiment que les leurs sont meilleurs que les miens et doivent m’être imposés, ça, ça me fait chier. Des gens qui ont des croyances religieuses et exigent que toute la société subisse les mêmes limitations que celles que leur impose leur foi, ça me fait chier grave. Des gens qui se sentent détenteurs de la seule vérité et veulent contrôler mes choix en fonction de leurs critères... et donc, qui décident tous seuls entre eux que Conchita Wurst n’a pas le droit d’exister.

Ça, ça m’emmerde gravement.

D’ailleurs, ça porte un nom : le totalitarisme !


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