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e te passe les détails, mais le fait est qu’une fois isolé
et après avoir mangé du cactus, le temps que celui-ci commence à faire son
effet dans mon ventre (toujours à jeun !) je me suis retrouvé à lutter
contre la montée des effets de toute mes forces. La lutte à bien durée 1h30 à
2heures, je n’avais pas de montre, mais vu la course du soleil c’est le temps
que j’estime la lutte. Mais à un moment donné, la force du cactus dans mon
ventre à fini par gagner et alors que je commençais par être submergé par l’émotion
et pleureur, j’ai senti une force qui me transperçait au niveau du nombril et
ouvrait toutes les portes que j’avais mis entre mes émotions d’enfance et toute
ma vie d’après, c’est-à-dire, de l’adolescence jusqu’à l’âge de 42 ans. Quand
je t’écris « porte », ce fut exactement comme des sas qui s’ouvrent
les uns après les autres pour entrer dans le saint des saints. Ce fut quelque
chose de très fort, car j’ai éprouvé à ce moment là, exactement les mêmes
émotions, le même état d’esprit qui les
nourrissaient, mais avec la conscience du moment présent. C’est-à-dire que l’enfant
que je fus, rouvrit son cœur à l’adulte que je suis. A cet instant là, j’ai
compris que mes émotions venaient de là, sans même connaître l’existence d’un
second cerveau situé dans le ventre. Sans penser à quoi que ce soit d’autre que de
ressentir mes émotions passés d’une force intacte, identique, comme si j’avais
remonté le temps émotionnel sans perdre la réalité présente. C’est quelque
chose de saisissant !
J’avais déjà perçu la force de mes émotions d’enfances et de
leur importance, mais je l’avais refoulé et le fuyait depuis lors, faisant
passer ma dépression (qui avait succédé à une névrose !) en apathie et me
menaçait de psychopathie. Bref, peyotl m’a
montré la voie à suivre pour me soigner et depuis lors, j’essaie de suivre
cette voie, mais le mal est si profond que la lutte dure encore. Mais cela m’a
permis d’apprendre beaucoup sur le fonctionnement de mon être.
Je crois bien que c’est la première fois que je raconte une
histoire de vécu personnel sur agoravox, surtout que pour la plupart des gens d’agoravox,
cela tient non pas de la raison, mais d’une forme de mysticisme hallucinatoire.
Sauf, que je n’ai jamais consommé un produit chamanique comme une drogue, mais
comme une expérience lié à mon propre questionnement intérieur. Certaines
expériences furent positives comme ici, mais d’autres furent négative, voir
dangereuse.
Question, connais tu les quatre accords toltèques rapportés par Miguel Ruiz ? Difficiles à suivre, mais celui qui y arrive et en fait une discipline de vie intérieure se dote d’une force intérieure exceptionnelle, mais encore faut il y arriver !!!