@JL.Bonjour et merci pour votre observation que je partage.
Une nuance, toutefois :
Le crime économique est une réalité, même si sa définition est protéiforme, comme indiqué en introduction du texte que je vous remercie d’avoir lu.
Tout le droit pénal économique et financier tourne autour de la question.
Prenez l’exemple des « fonds vautours » et de leurs agissements en Argentine. cf. l’analyse qu’en M. Aglietta ci-après (intéressante) :
Voyez ici :
Ou encore ici :
Car il s’agit bien de cela et de rien d’autre lorsque l’on joue contre les intérêts de son pays, la distinction entre infraction d’ordre purement politique (ce qu’était la haute trahison, au point même que la nouvelle rédaction de l’Art. 68 de la Constitution du 4 octobre 1958 l’a soigneusement écarté) et économique disparaît.
On peut être investi d’un mandat politique, outrepasser ses fonctions, être un homme ou une femme politique et commettre une infraction économique, d’ordre correctionnel ou d’ordre criminel.
C’est le cas lorsque, comme dans l’affaire de l’aéroport de Toulousr Blagnac.
Comme le déclare M. Aglietta précité « C’est l’argent qui fait de l’argent qui a gagné face à l’argent qui a une utilité économique et sociale. »
Je fais mienne votre conclusion :
« Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi, la société n’est qu’un rêve de prédateur. » Daniel Pennac
Il ne faut pas attendre de la ridicule théorie du ruissellement les retombées collectives du bonheur des capitalistes : c’est l’impôt et seulement l’impôt qui fera de la société capitaliste autre chose qu’un cauchemar sans fin."
Bien à vous,
Renaud Bouchard