«  »Personnellement je vois une correspondance entre le niveau de grossièretés, la violence des propos et l’anonymat permis par la généralisation des pseudos. L’anonymat désinhibe.«  »« 

L’anonymat permet...la liberté de parole en théorie du moins.
La grossièreté (rien à voir) n’est que le témoin de l’indigence intellectuelle (l’archétype étant le momo qui va vous traiter aussitôt, par défaut et en gras, de nazi, simplement parce qu’il ne comprend rien à ce que vous dites et qu’il croit qu’il s ’agit de l’insulte suprême).

Pour qui professe des »opinions« conformes = qui est Charlie, mouton, pour les pédés et même contre l’homophobie, pour la (très fausse) »parité« , contre l’antisémitisme, contre le nazisme, pour le communisme, contre les méchants Nationalistes, pour les gentils Républicains, contre tout ce qui est mâle, blanc, catholique, européen, instruit, cultivé, travailleur, pour tout ce qui est féminin, coloré, assisté, mal venu....
il n’y a PAS de problème et ceux-là peuvent publier, commenter sous leur propre nom

Pour d’autres comme moi (qui ai plus de doctorats que vous, en plus dans des sciences dures - cela valait mieux !) ce serait dangereux vu le niveau toujours croissant de répression des pseudo-délits d’opinion (cf les multiples déclaration de Popek et Jumbo sur les opinions qui sont des délits et seront impitoyablement traquées) Je ne vais pas expliquer pourquoi un gouvernement cosmopolite doit nécessairement se comporter ainsi (trop long).

A propos pseudo-anonymat, encore ne faut-il pas être assez stupide pour accéder sous sa propre IP (encore une fois, un mouton Charlie, un pèlerin du choa-unique, ou un momo de Tourcoing ne risquent rien, eux !)

J’ai déjà vu tous mes articles rayés d’un clic par le maître des lieux = je ne vais pas m’embêter à en proposer d’autres. D’autant qu’il y déjà la barrière de la »modération« = censure par cooptation

Donc restent des commentaires épisodiques (que j’auto-censure d’ailleurs au préalable pour éviter de heurter les esprits fragiles).

Emerge pour moi d’Agoravox (hors le fatras d’opinions communes et confuses, vomies dans un français abominable) peut-être 1% de matériel intéressant = des auteurs vivant à l’étranger, pouvant témoigner en première main, des commentaires »décalés« . Pour qui connait, comme moi, le rapport des forces, la nécessaire course à l’abîme, que reste-t-il à part l’humour, l’exil intérieur et la certitude que j’ai déjà vécu la part la plus longue et belle de ma vie ?

Une chose est sûre, je n’aimerais pas être »jeune" en ce moment = devoir vivre toute ma vie dans une époque toujours plus répugnante.