@Slipenfer

Votre remarque est très pertinente, et je me dois de répondre, même si c’est un peu tard. Quand je dis « il y aurait », c’est que l’interprétation des défauts métallurgiques par les experts (il n’existe aucun alliage sans défaut, même neuf) peut s’avérer subjective, quand tout est contrôlé par le politique, en particulier par l’ASN, qui est une machine de guerre anti-nucléaire, composée d’énarques arrivistes.
Dans un alliage, il y a toujours des micro-fissures. Le vieillissement est lié à la taille, à la concentration et à la vitesse de croissance de ces défauts. Pour garantir la tenue mécanique, il y a donc des critères. C’est là que la subjectivité et la politique interviennent. Dans le cas présent, on parle de concentration anormale de carbone qui d’après Cabanel lui même, « entaînerait une résilience mécanique plus faible que prévu ». La encore, quelles sont les normes et les critères ?
En l’absence d’une commission scientifique indépendante de la politique, il est difficile d’avoir un avis.
C’est pourquoi j’ai écrit « il y aurait ». Contrairement à ce que vous affirmez avec mauvaise foi, ma position est donc scientifique : ne pas ouvrir sa grande gueule cabanélienne quand on ne sait pas.

J’attire votre attention sur le point suivant : la cuve d’un réacteur est l’élément le plus cher qu’on ne peut pas remplacer. Elle est donc soumise à des inspections très sévères. Vous imaginez un seul instant qu’on ait pu mettre en place la cuve de l’EPR sans de multiples contrôles, et que des défauts aient échappé à ces contrôles ? Pour un réacteur en construction, il y a en moyenne cinq visites par an du chantier. Sur le chantier de l’EPR, l’ASN a fait 18 inspections en 2014 !
Et ils n’auraient rien vu ?
Non, la « découverte » intervient au bon moment. Les deux EPR Chinois sont en passe d’être terminés, et l’un deux devait démarrer prochainement, ce qui aurait discrédité l’ASN, qui a donc porté son coup de poignard dans le dos au bon moment : en attendant que la cuve et le couvercle de cuve de Flamanville soient montés, ce qui rend toute opération ultérieure beaucoup plus chère, et en empêchant in extremis le démarrage des réacteurs chinois, cette manoeuvre ayant pour but de causer des dommages irréversibles à AREVA.
Coup de poignard dans le dos salué avec enthousiasme par tous les traîtres de service, Cabanel, Victor et autres.

Donc, si ces défauts sont réellement en dehors des normes acceptables, soit l’ASN ne les avait pas vus, et ça montre son incompétence, soit l’ASN était au courant et préparait de manière machiavélique ce mauvais coup tordu. Soit il y a une querelle politico-politicienne sur les normes en question.