@Plus robert que Redford
Effectivement jamais les capitalistes et les banquiers qui gouvernent
ne se laisseront déposséder de leur pouvoir sans réagir violemment
contre ceux qui s’y opposeront. En ce sens la sortie de l’UE par la voie
électorale ne se fera pas... ou plutôt ne se fera que lorsque la
fraction « nationale » du Capital le souhaitera et sera en position de
l’imposer. Alors, dans ces conditions, l’article 50 retrouverait toute
son utilité pour les ploutocrates. Ce qui ne serait d’ailleurs qu’un
simple repli nationaliste ne changeant rien à la situation de soumission
des travailleurs à des capitalistes redevenus Bleus, blancs, rouges...
et continuant de les exploiter tout comme auparavant...
Mais cette sortie « pacifique » de l’UE, si elle gagne du terrain
dans certains pays n’est encore pas d’actualité et Asselineau ou le FN
devront encore attendre le feu vert des élites...
La seule voie pour réellement changer la donne en système capitaliste
c’est bien évidemment l’anticapitalisme et donc se battre pour abolir
la propriété privée des moyens de production et d’échange, annuler la
dette (ce qui est possible en s’assurant du contrôle des capitaux et du
monopole du Crédit par la socialisation de toutes les banques, sans
aucune exception).
Et ce quelle que soit l’échelle où ce sera possible : un pays, un ensemble de pays, l’Europe entière, et au delà....
Il est évident qu’après cette rupture avec le capitalisme les lois
nationales, comme les Traités européens, ne seront plus que chiffons de
papier...L’union des peuples ne peut se faire que contre le capitalisme
qui doit être exproprié et ses représentants politiques qui doivent être
destitués pour laisser la place aux nouvelles institutions où la
démocratie ne s’arrêtera plus à la porte des entreprises....
Rappelons qu’être anti-système, en système capitaliste, c’est d’être
anticapitaliste ! Tout le reste n’est qu’enfumage de politiciens
professionnels !