formulation intéressante  :
« matraquage idéologique permanent, fondé sur l’inversion des valeurs et la promotion de la servitude volontaire ».

 Par contre, tout mettre sur le dos des seules ’élites occidentales’ est un raccourci un peu court.
 Tant qu’à faire d’intellectualiser les faits, pourquoi ne pas prolonger ?

• J. Robert Oppenheimer - Si ... on s’abuse aujourd’hui, c’est en espérant trop de connaissances de l’individu et trop de synthèse de la société.

 Il semblerait que les ’exécutants’ (uniquement des marionnettes ?) des inacceptables méfaits soient des ’jeunes’ de moins de 30 ans.
 On sait parfois penser au rôle des drogues (ou ’remontants’ infligés aux poilus avant la bataille) pour se figurer l’enchaînement de dérives inconcevables dans les situations communes. On sait sans doute moins se figurer les changements de paradigmes qui peuvent éclore dans les nouvelles générations ... qui redécouvrent le jeu ; à leur façon !

cf la conclusion de cet ouvrage= https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00801205/document :
 « Dans le cas qui nous intéresse, celui des sociétés contemporaines, on voit disparaître l’individualisme, origine de l’ennui,au profit de multiples communions bovaryques, mnémoniques ou aventureuses »

Pour schématiser le propos :
 face à une perte de repères dans le monde moderne : jeu et prise de risque, pour recréer du sens ...

• « Dans une société où les repères collectifs sont remis en question, la bande, le groupe, la tribu sont les moyens de retrouver un lien social fondateur.
  Ainsi, « s’« éclater », c’est aussi exploser, voler en éclat, déchirer son enveloppe » »

• « L’individu est au centre du politique,
  il défend ses droits et ses intérêts et, dans le même temps, il se retrouve isolé de ses
  racines, du groupe dans lequel il est né. On voit alors une atomisation sociale et une
  solitude grandissante apparaître dans les villes. C’est la deuxième caractéristique de
  la forme de l’ennui moderne : un individualisme politique et un isolement des
  individus les uns par rapport aux autres. »
  

 
(notes perso :

• sans nier bien sûr les aspects nouveaux, il ne faudrait pas perdre de vue toutefois que les anciens étaient plutôt conscients du « panem est circenses » ; eux, tout au moins, n’avaient pas négligé le panem !
• attention à ce qu’on pourrait évoquer par le terme « solipsisme de groupe » :
  l’illusion d’être dans La Vérité dès qu’on est en groupe ( Dans un groupe de nazi, celui qui ne suit pas est un « prétentieux » !).
•  Noter, dans le texte pointé par le lien précédent, certaines évocations du suicide
  

)