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Commentaire de Hervé Hum

sur Nouveau paradigme (3) Une société de joie, ludique et libertine


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Hervé Hum Hervé Hum 30 novembre 2015 18:28

@hervepasgrave !

Je ne tourne pas en rond avec le principe d’équilibre entre droits et devoirs. Pour cela, il vous faudrait avoir lu déjà tous les articles que j’ai publié et nombre de mes commentaires.

Je vois surtout des gens si fortement conditionnés, manipulés, qu’ils sont incapable d’imaginer autre chose. Ce que j’écris ne se départie pas de la réalité, mais au contraire, y est tellement ancré que pour l’instant, je ne connais qu’une seule autre personne qui comprend cela.

Ce sera mon dernier commentaire, parce qu’avec vous, on tourne maintenant en rond.

dans un paradigme, tout est lié, interdépendant, on dira même intriqué. Je vous recopie un passage d’un article que je vous avais mis en lien et qui traite la problématique du pouvoir par rapport aux notion de droits et devoirs.

Si nous nous intéressons à la colonisation de la terre, celle ci s’est faite exclusivement par l’utilisation de la force physique, autant que la terre est une chose matérielle. Le pouvoir fut donc de manière naturelle détenu par celui qui détenait la supériorité de la force. Cependant, s’il s’était agit de n’utiliser que sa propre force physique, la colonisation de la terre serait resté du même ordre que la nature sauvage et n’aurait jamais pu avoir lieu telle que nous la connaissons, c’est-à-dire, sa capitalisation spatiale et sécularisation temporelle. Or, pour capitaliser et séculariser la terre, il fallait impérativement s’associer entre humains pour pouvoir imposer cette appropriation aux autres, spatialement et temporellement, avec comme conséquence première la nécessité d’établir des règlement des litiges entres associés d’abord, puis pour les soumis ensuite.

Etablir une hiérarchie selon des rapports de forces suivant l’apport de chacun à la structure sociale. toujours dans un besoin de compromis pour stabiliser les rapports sociaux. De fait, la bourgeoisie, maitresse du temps par le savoir faire artisanal, occupait une place supérieure aux prolétaires, qui depuis toujours représentent la frange humaine ne possédant ni la maîtrise de l’espace, ni celle du temps. Dont l’utilité repose dans l’usage de son propre temps de vie par ceux qui disposent de la propriété, maitrise de l’espace et du temps, autrement dit, de la noblesse et de la bourgeoisie. (développer ce point, nécessiterait presque un livre)

. De là découlait l’édification d’une éthique et morale où chacun ou à défaut la majorité, reconnaissait sa place et acceptait l’ordre établi et les jugements des litiges. D’une certaine manière, on peut résumer ce système, toujours en cours aujourd’hui, selon cet aphorisme « la loi est la philosophie du plus fort et le droit, les concessions ou compromis faites par le plus fort au plus faible en échange de sa soumission ».

La suite de l’article fait une analyse sommaire, simple mais très solide sur l’évolution du pouvoir au regard du principe d’équilibre entre droits et devoirs et personne ne s’est vraiment aventuré à la réfuter.

Vous même, n’argumentez pas, vous restez simplement figé sur votre idée que tout est vain.

Vous ne voyez pas de porte de sortie, mais en voulez vous vraiment une ? J’en doute !

Aucun système n’est parfait, sauf précisément si celui ci est fermé sur lui même et donc, n’admet aucune porte de sortie. c’est la théorie pour défendre le système actuel !

bonne continuation...


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