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Commentaire de VICTOR

sur Trump, Marion, Zemmour, BHL et les autres : Haro sur les Musulmans des temps morts


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VICTOR Ayoli VICTOR 22 décembre 2015 16:21

Saleem Farrukh dit : « Pourquoi les musulmans (sont-ils) si impuissants ? On estime à 1 476 233,470 musulmans sur la surface du globe. Un cinquième du genre humain est musulman. Pour chaque juif il y a cent musulmans. (...) : Il y a 57 pays musulmans et tous ont mis en place près de 500 universités ; une université pour 3 millions de musulmans. Les États-Unis ont 5758 universités (1 pour 57 000 Américains). En 2004, dans le classement Shanghai Jiao Tong University pas une université d’un pays musulman ne se trouve dans le top 500. L’alphabétisation dans le monde chrétien se situe à près de 90 %. Un État à majorité musulmane, a en moyenne un taux d’alphabétisation d’environ 40 %. Les pays à majorité musulmane ont 230 scientifiques par million de musulmans. Les États-Unis ont 4000 scientifiques par million et le Japon a 5000 par million d’habitants ».

« Le monde musulman ne parvient pas à la diffusion du savoir(...) Et, l’avenir appartient aux sociétés du savoir. Fait intéressant, le PIB combiné annuel de 57 pays de l’OCI (http://www.oic-oci.org/oicv2/home/?lan=en) est de moins de 2000 milliards de dollars. L’Amérique, juste à elle-seule, produit des biens et services d’une valeur de 12.000 milliards de $, la Chine 8000 milliards de dollars, Les pays riches en pétrole [du Golfe] produisent des biens et services (surtout en pétrole) pour une valeur de 500 milliards de dollars, alors que l’Espagne produit des biens et services d’une valeur de plus de 1000 milliards (..) Le manque d’éducation. Tout ce que nous faisons c’est prier Dieu toute la journée et blâmer tout le monde pour nos défaillances multiples. »

Dans le même ordre d’idée, une autre grande voix – qui s’est, hélas, définitivement tue récemment – celle du très regretté Abdelwahab Meddeb disait : «  L’Islamisme est la maladie de l’islam, mais les germes sont dans le texte. A partir de là, ce n’est pas à l’Europe de s’adapter à l’islam ; c’est à l’islam de s’adapter à l’Europe. A l’islam d’apprendre à subir la critique, même la plus offensante, sans en venir au crime de sang pour se défendre. A l’islam d’admettre que les critiques les plus virulentes qui lui sont adressées peuvent se justifier au vu de la contradiction qui s’exacerbe entre l’évolution du monde et la fixité de ses mœurs. »

Il a publié une vingtaine de livres dont les plus marquants sont entre autres «  la maladie de l’Islam » (Point, 01/2005) et « l’exil occidental » (Albin Michel, 03/2005). Pour Meddeb, l’Islam militant serait la manifestation du problème endémique de la religion. Il le compare au fanatisme du catholicisme et à l’extrémisme du nazisme allemand. Des effets de « la maladie de l’Islam », il regrette surtout le manque de créativité scientifique, d’aisance culturelle et de sensualité. Et j’ajouterai d ’humour  ! Personnage controversé pour certains, il n’en était pas moins extrêmement cultivé. Stoïque et se sachant « en marge », il a longtemps livré une guerre intellectuelle ouverte à un Islam qu’il juge rétrograde car refusant de sortir de son carcan théologique.


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