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Commentaire de Loatse

sur Le Capitalisme n'est ni moral ni immoral, mais foncièrement amoral


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Loatse Loatse 6 mars 2016 11:20

Si à mon humble avis nos sociétés oscillent entre capitalisme et communisme, c’est parce qu’elles se sont affranchies de la dimension morale (pour ma part je dirai de la dimension spirituelle) des échanges... L’un et l’autre ne mènent donc qu’aux excès...et ne sont pas viables dans la durée.

Sans la dimension spirituelle, la compréhension de ce que j’appele la fonction « vases communiquants », (soit plus on donne, plus on s’enrichit.).. on produit des déséquilibres qui mènent vers des crises, lesquelles mènent inévitablement à la chûte du système..

Le capitalisme a donc produit in fine, la dérégulation des marchés, les emprunts toxiques, les spéculations sur les matières premières au détriment des producteurs, de la main d’oeuvre et même des populations locales, la concurrence déloyale (tous les coups sont permis ou presque, telle grosse entreprise n’hésitera pas à casser ses prix pour se faire une nouvelle clientèle au détriment des pme existantes) et in fine, la cerise sur le gateau : le salarié réduit à une variable d’ajustement (coupes dans « la masse salariale » pour satisfaire les actionnaires et donc accroitre les profits)

Le communisme et son collectivisme, sa confiscation des biens pour une théorique répartition de ceux ci, a produit des sociétés réduites majoritairement au strict minimum vital (hormis une élite bien entendu), ce qui ne peut se faire sans que cette société devienne totalitaire et les libertés réduites donc à peau de chagrin)

Reste un système, celui du prêt sans intérêt (exit l’usure), de la remise de dettes tous les 7 ans, du partage volontaire (de 10 à 25% de ses revenus).. Ce système ne condamne pas celui qui s’enrichit mais lui fait comprendre que cela implique des responsabilités vis à vis d’autrui, en vue non pas de la maintenir dans l’assistanat mais de l’autonomiser. . Donner (quelque soit ses revenus) est vue comme source de bénédiction. ëtre juste également... (ce qui induit ne pas payer ses employés des clopinettes, ne pas chercher à couler le concurrent, prendre conscience des conséquences de ses actes)

On dit « pas de science sans conscience », j’étendrai cette maxime à l’économie..." ce qui englobe aussi nos modes de consommation (toujours plus et toujours moins cher..). Nous sommes co-responsables de ce marasme économique... n’en déplaise aux communistes qui ne veulent voir que la face visible de l’iceberg..

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