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Commentaire de JMBerniolles

sur Ça va bien finir par péter !


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JMBerniolles 8 mars 2016 14:37
Dans cette campagne orchestrée contre notre électronucléaire, avec la participation de l’étranger, il était logique de revoir ici, sur le sujet, ce serviteur zélé, bien que très approximatif, de la cause anti nucléaire qu’est monsieur Cabanel.

Délaissant le sud-est asiatique, où il semble que du côté de l’atome, il faille plus craindre une escalade à coups de bombes atomiques que le « monstre » Fukushima (Fukushima Daiichi en fait), qu’il a décrit de multiples fois avec son l’imagination débordante, monsieur Cabanel, à sa manière habituelle, nous interprète les faits pour relancer la complainte de la fermeture de Fessenheim.

Pour une fois, il n’a pas besoin de dénaturer un incident, puisque cela vient de responsables d’Outre Rhin, qui devant la servilité de nos gouvernants vis à vis des intérêts extérieurs, se permettent de nous intimer l’ordre de fermer Fessenheim.
En fait ces responsables allemands veulent détourner l’attention du formidable échec qu’ est leur « energiewende ». Les centrales nucléaires qu’ils ne peuvent fermer chez eux, malgré l’usage du charbon et de la lignite, doivent être compensées par la fermeture de Fessenheim.

Pour cela, ces incompétents (c’est une généralité d’avoir des incompétents au pouvoir dans l’eurozone) dénaturent un incident survenu à Fessenheim en 2014. (Pourquoi maintenant ? parce qu’il faut absolument trouver des arguments contre Fessenheim que visiblement notre gouvernement ne peut fermer).

Une petite fuite d’eau a entrainé l’arrêt du réacteur. Dans le cadre d’une procédure normale, sans qu’il y ait le risque de voir dégénérer le problème. C’est pourquoi l’incident a été classé au niveau 1.

Pourquoi utiliser le circuit d’injection de bore ? Celui-ci est un circuit normal. L’arrêt de la réaction en chaine avec l’injection de bore, permet d’éviter l’arrêt d’urgence.

L’arrêt d’urgence est un transitoire dur pour les structures. Dans la vie du réacteur nucléaire, il y a un nombre maximum d’arrêts d’urgence autorisés.

Donc si l’on veut prolonger la vie du réacteur, comme l’examen de sûreté en laisse imaginer la possibilité pour les deux réacteurs de Fessenheim, il faut éviter les arrêts d’urgence si on le peut.

En ce qui concerne la fermeture de Fessenheim, il faut se référer à la LTE. Dans celle-ci le pouvoir politique s’est défaussé sur l’EDF pour la question de la fermeture des centrales nucléaires. La seule contrainte se trouve au niveau de la puissance électronucléaire installée qui est plafonnée à 63 Gigawatts électriques.

En conséquence Ségolène Royal vient de déclarer qu’il appartenait à l’EDF de proposer d’engager la procédure de fermeture de Fessenheim à son conseil d’administration.

Concrètement, elle évoque apparemment la date de juin 2016.

Etant donné le temps nécessaire à la réalisation de toute la procédure, cela veut dire que Fessenheim ne peut être fermée avant la fin du mandat de Hollande.











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