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Commentaire de Renaud Bouchard

sur Démocrature française et petites magouilles entre amis


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 avril 2016 17:38

@Fergus
Cher Fergus, bonjour.
"Pourquoi s’élever contre les primaires, de droite comme de fausse gauche ? Avec ou sans elles, ce n’est pas des candidats issus de ces consultations que sortira une politique alternative à la ligne libérale suivie depuis des décennies.« , écrivez-vous.
Il n’en sortira rien, effectivement, ce qui d’une certaine manière est rassurant dans la mesure où la place est désormais libre pour voir apparaître autre chose.

Mon propos ne vise simplement en effet que le rejet de cette mécanique simpliste d’auto-cooptation effectuée par des machines politiques qui tournent en rond en évitant soigneusement de voir surgir en leur sein comme à l’extérieur des candidatures qui seraient susceptibles de menacer les caciques habituels qui se sont déjà distribués es places et les rôles.

Il n’y a rien d’anormal à ce qu’une formation politique décide de choisir lequel de ses membres pourra utilement la représenter comme candidat à une consultation électorale, même si un observateur extérieur pourra s’étonner des conditions draconiennes qui font qu’aucun membre ou sympathisant de ces partis ne peut sérieusement prétendre, sauf adoubement et cooptation, envisager de devenir candidat à la primaire du mouvement politique auquel il appartient.Démocrats, mais pas trop...

En revanche, qu’à l’échelle nationale plusieurs formations politiques, a fortiori des partis dits de gouvernement qui »tiennent le crachoir« depuis des années en organisant des simulacres d’alternance politique, s’avisent une fois encore de »baliser" le terrain en empêchant, je dirais même en truquant la course, multipliant les obstacles pour biaiser une expression démocratique à l’occasion de la seule véritable élection majeure qui intéresse les Français, est insupportable.

On ne voit pas en effet pour quelle raison tout un corps électoral n’aurait à choisir qu’entre un groupe sélectionné de candidats au travers d’un système qui - hors partis institutionnels, point de salut !- s’apparente à un système de grands électeurs et à un système censitaire.

D’où l’idée et surtout le rappel d’une constatation fondamentale - d’ordre constitutionnel, qui plus est - que l’élection du président de la république a lieu au suffrage universel direct.
Si pour une fois les 20 millions d’abstentionnistes pouvaient se réveiller...


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