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Commentaire de Hervé Hum

sur La croissance de la classe prolétarienne


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Hervé Hum Hervé Hum 23 mai 2016 16:39

né@Robert Bibeau

Je commencerai par ton point 4,

non, la vie n’est pas imposée, elle procède du choix, sinon, on ne pourrait pas se suicider ou simplement, choisir d’accomplir une action qui conduit à la mort. La vie procède du choix entre donner sens et ne pas donner sens à l’existence. Seulement, le choix initial est bien antérieur à la seule existence humaine. Ainsi, il y a des gens qui respirent et pourtant, qui sont déjà mort, parce que leur vie n’a plus de sens, sinon un réflexe mécanique.

Ainsi, ton exemple du pudding, on le mange pour différente raison, soit par réflexe conditionné (quand on a très faim ou par habitude), soit par envie qui fait qu’on peut aussi ne pas le manger et cela procède de la conscience de soi., des ses goûts Sinon, tout le monde mangerait du pudding de la même façon sans se poser de questions. Mais on entre là dans des considérations philosophiques, alors que tu prétend ne pas en faire cas. Cherchez l’erreur !

Pour ce qui est d’Hegel, en dehors du nom, je ne sais pratiquement rien de lui, ni des autres d’ailleurs et je m’en fous.

Maintenant, ce que j’écris, c’est du concret, je me suis seulement arrêté au stade d’avant propos et de présentation, mais ce que j’écris sur la monnaie, c’est du concret qui reprend les errements et les manquements de Marx. Il est d’ailleurs risible de voir comment tout en prétendant ne pas être marxiste tu t’en réfère systématiquement à lui.

Tu trompe les gens et sans doute toi même.

Le mouvement précède l’idée dis tu !

Mais alors, pourquoi c’est le questionnement des gens qui les fait réagir et s’organiser en mouvement ?
Selon ta théorie, suffit de bouger pour que l’idée germe d’elle même. Absurde. Le mouvement intellectuel n’est pas la même chose que le mouvement du corps. Pour le premier, le mouvement, c’est précisément l’idée et celle qui émerge et s’amplifie, c’est l’idée que les gens qui ont le pouvoir , tant économique que politique, n’agissent pas de manière responsable, mais irresponsable. Et cela, en raison de l’action de ces derniers.

Bref, il y a toujours une relation de causalité entre le mouvement et l’idée. Ainsi, si j’ai une idée, je dois la mettre en application pour vérifier sa validité, ce qui est vrai aussi inversement, un mouvement imprévu, peut donner lieu à un idée. Mais on ne peut séparer l’une de l’autre.

Toutefois, s’agissant d’une relation de causalité, il faut toujours savoir, pour chaque relation considérée, quel est l’ordre de précession.

Or, dans le cas de l’évolution sociétale, le mouvement est celui du système capitaliste avec ses violences et menaces sur la vie, et l’idée, est de savoir comment changer ce mouvement pour le faire aller dans le sens qui corresponde précisément à préserver la vie et arrêter la violence.

Donc, un mouvement qui suit un mouvement, ne change pas le mouvement, il le poursuit.

Donc, tu as totalement raison, uniquement lorsque tu écris qu’il faut arrêter tout mouvement lié au système actuel (par la grève générale), sauf que c’est précisément pour réfléchir à ce qu’il faut changer, donc, travailler l’idée. Mais à l’inverse d’un mouvement imprévu, un mouvement organisé doit nécessairement avoir une idée en tête, sans cela, il ne peut pas s’organiser.

Mais vois tu, c’est bien l’idée qu’il faille stopper la dynamique ou mouvement du système qui implique le mouvement de grève, mais sans la prise de conscience que fait naître l’idée, point de mouvement de grève possible.

Sauf que cette même idée de grève générale, doit obligatoirement s’appuyer sur une idée de solution pour être suivie ou alors, c’est que nous somme déjà dans le chaos généralisé.

Mais là où je t’agresse et que tu considère comme une insulte, mais que moi aussi je considère comme une insulte que tu porte à mon encontre, c’est sur le fait que tu crée une division de classe là où il faut souligner au contraire, la même nature de classe, à savoir, le fait que le monde se divise entre ceux qui échangent leur propre temps d’activité dans le sens de l’équité et ceux qui exploitent le temps d’activité d’autrui.

Or, un cadre, un agriculteur, un patron, pour autant que son revenu correspond à son apport personnel (utilité) à l’intérêt général, est un salarié de la communauté où ce qui prime est la responsabilité et non la propriété. De ce simple fait, le mouvement logique conduit à ne plus considérer la propriété économique, mais uniquement la responsabilité économique. Dans cette logique, ce qui est considérée, c’est la fonction et non l’attribution. On revient à la base du principe communautaire, mais d’une manière plus libre, sociale au sens de contractuel (merci Eric Gueguen !). Bon, je ne développe pas plus, mais ce n’est que du concret.

Ca, c’est l’idée qui précède le mouvement ! L’inversion systémique, c’est de considérer la monnaie comme mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui en lieu et place de mesure de la valeur d’échange des marchandises. car il n’existe pas de marchandise sans création humaine, donc, l’idée, est bien d’inverser le sens de la relation et les conséquence systémique sont totale.

A cela, tu brille par ton absence et j’attends toujours tes réfutations. Là, tu préfère faire diversion, parler du mouvement qui précède l’action avec comme exemple grotesque le pudding !

c’est du sophisme Robert, rien de concret, du vent, du vide, de la dialectique fait pour faire diversion et tromper ton monde.

ET C’EST TOI QUI M’INSULTE pas avec des gros mots, mais plus perfidement, avec le langage des sophistes, le pire de tous.

Hervé hum, directeur de sa propre conscience


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