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Commentaire de Hervé Hum

sur Gouvernance et médiocratie


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Hervé Hum Hervé Hum 13 décembre 2016 14:25

@JL

Dire que la gouvernance est sans politique est une formule qui pour moi ne fait pas sens, puisque je le répète, la gouvernance est le niveau zéro de la politique ; comprenez : on ne peut faire plus médiocre politique (*)

Certes, nous sommes bien d’accord que cette formule ne fait pas sens,le hic, c’est que c’’est bien l’idée que vous avez voulu me vendre et que vous tentez de faire oublier. Sauf qu’il n’y a que vous et moi, bien que vous semblez écrire pour un autre lecteur éventuel.

Pour preuve de votre mauvaise foi, je vous renvoi à votre commentaire où vous me posez la question de ma raison pour écrire la même chose, soit,

’’il n’y a pas de gouvernance sans politique (cela ne fait pas sens), c’est une gouvernance sans choix politique (degré zéro de la politique) et non pas sans politique (redondance)’’. A moins que le mot « choix » ne veuille pas dire la même chose pour vous ?!

votre remarque en * est donc tout à fait exacte ! Voyez, je ne suis pas systématiquement contradictoire.

Enfin, presque, car le degré zéro de la politique ne vaut que pour ceux qui en sont victime et non pour leurs initiateurs, pour eux, c’est le summum de la politique. C’est ici le point central de votre confusion. Pour les uns, c’est le summum, pour les autres, c’est le « degré zéro », mais vous ne pouvez pas mettre tous le monde dans le même sac.

Au sujet de ma paraphrase, je maintiens le sens de ce que j’écris par rapport au sujet traité. En effet, pour ma part, le simple d’esprit est doté d’un esprit critique très supérieur au médiocre. IL considère d’abord la logique, même s’il est limité dans sa capacité d’entendement, il fait appel à la raison pour se forger une opinion et non de se conformer à l’opinion imposée, même si celle ci est absurde. Autrement dit, le simple d’esprit est capable de courage et fait preuve d’honnêteté intellectuelle là où le médiocre n’est capable que de lâcheté et de sophisme.

Enfin, l’adage parle de borgne pour signifier qu’il suffit de se distinguer à minima pour être au dessus du lot.

Pour finir, si j’ai continué à écrire, c’est que vous avez toujours relancé la polémique, même si vous m’avez depuis le début invité à ne pas poursuivre. Vous vouliez avoir le dernier mot, ce qui ne me gène pas, sauf lorsque vous prétendez finir en me donnant une leçon à laquelle je ne souscrit pas.


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