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Commentaire de eau-du-robinet

sur Eau pour tous, tous pour l'eau !


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eau-du-robinet eau-du-robinet 19 janvier 2017 00:47

Bonjour hervepasgrave,
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« Aujourd’hui l’eau ne devrait pas être un gros problème ,avec les techniques que nous sommes capables d’avoir et de déployer. »
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Je ne suis pas d’accord avec vous sur ce point...
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Sur Terre, 97,5% de l’eau est salée et contenue dans les océans. Seule 2,5% est de l’eau douce, soit environ 35,2 millions de km3.

Sur cette quantité d’eau :

 68,7% se trouve dans les glaciers ;
 30,1% dans les nappes phréatiques ;
 0,8% dans le permafrost ;
 0,4% en surface et dans l’atmosphère.

Au final, moins de 1% de l’eau sur Terre est de l’eau douce et liquide. !!!
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L’ONU appelle, à l’avant-veille de la journée mondiale sur l’eau, à économiser cette précieuse ressource. Sans quoi le monde devra faire face à un déficit hydrique de 40 % dès 2030.
http://www.lemonde.fr/ressources-naturelles/article/2015/03/20/la-crise-de-l-eau-illustree-en-5-graphiques_4597592_1652731.html
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L’Inde est souvent citée en exemple au chapitre de l’exploitation non-durable de la ressource souterraine. En 1960, le pays était équipé de moins d’un million de puits ; en 2000, il en comptait 19 millions. Toute cette ressource prélevée au moyen de pompes a permis d’accroître fortement la productivité agricole et de réduire le niveau de pauvreté. Mais le choix de l’irrigation se paie aujourd’hui non seulement par de graves pollutions, mais aussi parce que les pannes d’électricité dues au manque d’eau pour faire fonctionner les centrales thermiques sont monnaie courante.
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Plus 50 % de la demande en eau de l’agriculture

Comparés aux niveaux de 2015, les volumes d’eau disponibles dans les villes, s’alarme notamment la Banque mondiale, pourraient chuter des deux tiers d’ici à 2050, en raison de la diminution des ressources et de la concurrence croissante entre les différents usages
http://www.lemonde.fr/demographie/article/2016/05/03/la-rarefaction-des-ressources-en-eau-menace-la-croissance_4913133_1652705.html
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Le Moyen-Orient menacé de pénurie d’eau dans le prochain quart de siècle
Sur les trente-trois pays les plus menacés par le manque d’eau à l’horizon 2040, quatorze sont situés au Moyen-Orient, ce qui risque d’aggraver l’instabilité de cette région. C’est ce que fait apparaître une étude du World Resources Institute (WRI), un centre de recherche américain sur les questions environnementales.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/08/28/le-moyen-orient-menace-de-penurie-d-eau-dans-le-prochain-quart-de-siecle_4739426_3244.html
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Ce faisant, multipliant les risques de conflits, les tensions hydriques seront un facteur majeur de déstabilisation et de migrations, alerte la Banque mondiale, qui appelle les pays à prendre des mesures « immédiates » pour mieux gérer les ressources en eau. « C’est maintenant qu’il faut agir, sans quoi les flux migratoires, inéluctablement, s’accroîtront », insiste elle-même avec force Monique Barbut.
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L’épuisement des eaux souterraines

Après les eaux de surface, on s’est donc mis à puiser dans les nappes phréatiques. En Chine, le niveau de certains aquifères a ainsi chuté de plus de 50 mètres en quarante ans
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A Mexico, le pompage d’eau souterraine dépasse la régénération de 50 à 80%, provoquant au passage un effondrement du sous-sol.
http://www.linternaute.com/science/environnement/dossiers/06/eau-potable/2.shtml
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Résultat  : il faut aller chercher l’eau toujours plus loin et toujours plus profond.
A Alger et Casablanca, le rayon d’alimentation en eau potable atteint déjà les 200 km.
A Amman, en Jordanie, l’eau est pompée dans une nappe fossile à plus de 1200 mètres de profondeur.
En Inde, on creuse chaque année un million de puits supplémentaires par an, alors que le niveau des nappes phréatiques baisse déjà de 2 à 3 mètres par an.
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Ressource non renouvelable
L’agriculture, qui consomme 70% de l’eau prélevée, est montrée du doigt.
Dans le Midwest américain, par exemple, 200 000 puits ont été creusés pour irriguer 3 millions d’hectares. La nappe d’Ogallala, qui s’étend du Dakota du Sud jusqu’au Texas (soit une superficie équivalente à la France), se vide ainsi 8 fois plus vite qu’elle ne se remplit. !!!
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Mais les agriculteurs sont aussi les victimes de la raréfaction de l’eau. D’après l’International Water Management Institute, 25 % des cultures mondiales de céréales seraient menacées à court terme par un épuisement des eaux souterraines. « Si l’exploitation des nappes se poursuit au même rythme, de grands pans de l’économie rurale pourraient disparaître en une génération. » prévient Christopher Ward, de la Banque mondiale.
http://www.linternaute.com/science/environnement/dossiers/06/eau-potable/2.shtml
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En mai dernier, la Banque mondiale, dans un rapport spécial sur le réchauffement climatique, avait averti que « près de 1,6 milliard de personnes - presque un quart de l’humanité - vit dans des pays ayant une rareté physique en eau. Et d’ici à vingt ans, ce chiffre pourrait doubler ".
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Ce changement climatique va d’abord affecter le remplissage des réservoirs d’eau souterraine, soit directement via les pluies, soit indirectement via l’accroissement de la demande, en particulier pour l’irrigation qui, aujourd’hui totalise 70 % de la consommation d’eau souterraine, poursuit l’institution multilatérale.
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Les estimations suggèrent qu’avant trente ans le système global alimentaire nécessitera entre 40 % et 50 % d’eau supplémentaire. La demande d’eau par les municipalités et l’industrie va augmenter de 50 à 70 % ...
http://www.lesechos.fr/30/08/2016/LesEchos/22265-031-ECH_ces---guerres-de-l-eau---qui-nous-menacent.htm
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La poudrière de l’Asie du Sud-Est
Autre point névralgique : l’Asie du Sud-Est, qui pourrait bien devenir une poudrière. Les besoins en énergie hydraulique de la Chine inquiètent autant que les projets de transfert d’eau du sud vers le nord du pays. « Le nord-est de la Chine recèle seulement 15 % des ressources en eau du pays pour 45 % de sa population totale. Pékin, avec moins de 500 mètres cubes d’eau par personne et par an est déjà en stress hydrique. !!!
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Les experts sont convaincus que la pénurie d’eau potable va devenir la cause majeure des nouveaux conflits armés.
https://fr.sputniknews.com/societe/201401261022739984-la-guerre-de-l-eau-est-l-avenir-de-l-homme/


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