@Fergus
« Que voilà un beau cliché ! »
Ca se vérifie
tous les jours. Hier je suis tombé sur un article d’un certain Paul B.
Preciado, Philosophe, commissaire à la Documenta 14 (Cassel et Athènes)
qui, dans Libération du 21 octobre 2016, nous explique doctement, à
partir de l’exemple de Marx, que :
"Le bonheur ne se trouve pas à travers le management émotionnel, ne
réside pas dans l’équilibre psychologique entendu comme gestion des
ressources personnelles et contrôle des affects. Et même si c’est
difficile à admettre, il ne dépend ni de la santé ni de la beauté.« mais qu’avec Marx »le bonheur est émancipation politique".
Quand
on lit des âneries comme celles-là, on comprend mieux la décarrade des
prolétaires, et ceux qui persistent ont une vision plus Côte d’Azur,
pétanque et pastis du bonheur.
L’autre jour, je lisais des
considérations de Gramsci sur les aspirations des prolétaires, pour la
plupart illettrés des colonies, c’est à se taper le cul par terre, si on
considère ce qu’il s’est passé en Algérie depuis 1962.
N’est-ce
pas Engels qui a écrit dans l’Anti-Dühring, si ma mémoire est bonne, que
l’avènement de la société communiste entraînera la caducité du septième
commandement - Tu ne voleras point -, parce qu’il y aura assez de tout
pour tout le monde.
Comment ne pas souvenir de cet ancien militant communiste, repenti, qui avouait rigolard : - Quand on était jeunes - c’était dans l’entre-deux-guerres -, on
disait qu’avec le communisme, il n’y aurait plus de chagrins d’amour,
parce qu’il n’y aurait plus personne pour être méchant avec quelqu’un
d’autre ?
Si on n’est pas dans l’irréalisme gauchard le plus
crasse, je ne vois pas comment qualifier de genre de croyances ? Et je
vous mets au défi de trouver, dans la droite de conviction, des idioties de
même calibre.