@phan
oui je comprends que Herzl soit adulé en Israel, mais j’avais lu quelque part qu’il n’aimait pas le climat de la région.
Pour l’Ouganda : "Le projet Ouganda soulève une vive et amère opposition au sein du
mouvement sioniste. Nombreux sont ceux qui le considèrent comme une
trahison envers la terre d’Israël, unique patrie du peuple juif.
L’« affaire Ouganda » provoque une scission au sein du mouvement
sioniste. Certains des adeptes du projet quittent le Congrès et l’Organisation sioniste mondiale et fondent le mouvement territorialiste. Une poignée de familles venues de Pologne et de Russie
s’installèrent tout de même au Kenya.«
https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Ouganda
Pour l’Argentine :
»Depuis les prémisses du sioniste (Moise Hess, le rav Kalisher, les Hovevei zion), la Palestine
était au centre du projet d’un état juif. Mais l’hypothèse
palestinienne avait une grosse faiblesse : la Palestine faisait partie
de l’Empire ottoman, et celui-ci n’avait aucun intérêt à « donner » la Palestine aux juifs.
"C’est sans doute la raison pour laquelle le livre Autoémancipation de Léo Pinsker
(un des fondateurs du sionisme, au début des années 1880) ne précisait
pas l’emplacement de l’État juif souhaité. Les congrès sionistes (le
premier se tient en 1897) n’avaient pas non plus officiellement tranché
cette question. Theodor Herzl lui-même, le premier dirigeant de l’Organisation sioniste mondiale était assez souple sur le sujet. Les contacts entre Theodor Herzl et le sultan n’avaient d’ailleurs rien donné"
Depuis les années 1890, le Baron de Hirsch avait pour sa part misé pour un établissement de masse des juifs en Argentine. À cette fin, il avait créé la Jewish Colonization Association
en 1891, qui acheta cent mille hectares sur lesquels s’installèrent des
milliers de familles. L’association avait pour but d’installer trois
mille colons par an en Argentine. "
(wikipedia)