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rigas

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Chercheur (sociologue) travaillant sur le développement de la science et la technologie dans les pays en développement.

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  • Premier article le 25/06/2007
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Derniers commentaires



  • rigas rigas 3 juillet 2007 19:06

    Merci à Voltaire (quel honneur smiley de me donner l’occasion de préciser que la réforme des universités ne me semble pas être une solution pour la recherche. Je suis d’accord pour dire que les lourdeurs administratives du CNRS ne sont dues à son organisation et non pas au fait qu’il emploie des chercheurs. Mais là aussi je demande à voir : les lourdeurs des labos universitaires ne sont-elles pas supérieures à celles des organismes de recherche ? Le CNRS est-il l’organisme inefficace que le gouvernement veut nous faire croire ?



  • rigas rigas 3 juillet 2007 19:00

    Si j’en juge par mon organisme, les économies (d’argent) ne me semblent pas un moteur de l’action du gouvernement en matière de recherche. Je pencherais plutôt à croire que ce que le gouvernement veut c’est de se conformer à une sorte d’idéologie du succès. Un peu plus bas dans les commentaires, on me fait le reproche d’être confus à ce sujet et on me soutient que la mise en concurrence des organismes de recherche avec les universités serait une solution qui dynamiserait la recherche. Je prétends que ce n’est pas le cas. Il ne me semble pas que l’intégration des EPST dans les universités améliorerait la recherche. Il ne me semble pas non plus que se serait une façon efficace de rendre plus efficientes les structures de recherche. De plus, le fait d’avoir plus d’argent de fonctionnement distribué par une Agence comme l’ANR ne me semble pas une solution idéale. Le taux de réussite est de 20% environ. Si cet argent est celui retiré des budgets de fonctionnement des EPST on n’a fait que recycler les sous avec un énorme coût de « transaction » (comme disent les économistes institutionnalistes). Ce coût est généré par l’effort requis pour rédiger les réponses aux appels d’offre. Non pas que se soit mal de répondre aux appels d’offre (je l’ai fait avec succès suffisamment de fois pour penser que c’est une méthode intéressante), mais parce que de toutes façons cet argent allait atterir là où il se trouve, ANR ou pas. ce n’est absolument pas le cas des fonds européens qui eux sont une véritable compétition pour de l’argent « frais ».



  • rigas rigas 3 juillet 2007 18:49

    Intéressante observation de votre part : « Il est très facile de comprendre pourquoi ça ne va pas dans les sciences de la vie. »

    J’ai entendu dire exactement la même chose aux états-unis ! Tout est relatif, me direz-vous, mais je parie fort que la mise en concurrence de la recherche menée dans des EPST et des EPIC par l’université risque de ne pas être améliorée notamment parce que cette dernière est tributaire de ce que font l’INSERM, le CNRS, le CEA, l’Institut Pasteur.

    J’abonde dans votre sens pour dire que les syndicats ne s’opposent pas à un quelconque patronat. Ils sont un garde fou contre l’autoritarisme naturel des directions générale des organismes de recherche. Les situations sont très nombreuses où les DG de ces organismes fonctionnent dans un arbitraire d’autant plus fort que les conseils d’administration et les conseils scientifiques n’ont finalement que peu de pouvoir dans la prise de décision. In fine, toutes les décisions relèvent des DG. Dans les « petits » organismes comme l’INRA, l’INSERM ou l’IRD c’est un fait. C’est un peu moins vrai au CNRS qui est par sa structure et sa forme une sorte d’assemblage d’instituts, de centres et de labos fonctionnant comme un archipel de PME.

    orwell (quel pseudo !) prétend que la mise en concurrence avec l’université stimulerait le recrutement des meilleurs chercheurs. Ah bon ? Jusqu’ici on ne recrutait que les plus maivais ? Tiens, je ne m’en était pas rendu compte...

    Quant à dire qu’il y déficit d’évaluation individuelle, je crois que ce n’est pas le cas. « orwell » ne sait pas de quoi il parle.



  • rigas rigas 26 juin 2007 15:11

    Il me semble que l’HDR est un « diplôme » uniquement à cause du fait que les universités ne peuvent que délivrer des diplômes. Le poste de Directeur de recherche est un concours, pas une promotion interne d’un institut. Dans les fait, des petits instituts comme l’IRD par exemple, donnent une sorte de prime à leurs propres chercheurs. Mais il y a tout de même des candidatures externes et des recrutements niveau DR qui ont bien lieu pour ces candidats externes.



  • rigas rigas 26 juin 2007 15:08

    Je vous remercie de ces précisions qui complètent mon analyse de la situation. Je crois aussi que vous pointez un délicat problème : une certaine opposition qui risque de se cristalliser entre chercheurs des EPST d’un côté et universitaires de l’autre.

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