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Darkhaiker

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Sans aucun élitisme, aller, toujours au mieux, vers un éclatement des modèles de représentation conforme, pour nourrir une réflexion originale ou authentique, sur des réalités qui ne trouvent pas d'écho dans des registres culturels dénaturés. Par la voie vivante et difficile, la plus désencodée possible, d'une parole poétique, citoyenne du monde, de haute fidélité et de haut vol, face à et par delà la complexité préméditée et négatrice d'une représentation avilissante de ce monde.
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  • Premier article le 21/03/2013
  • Modérateur depuis le 07/12/2013
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Derniers commentaires



  • Darkhaiker Darkhaiker 24 juin 2014 14:54



    J’aurai dû dire plus précisément : « la caméra ne montre pas et démontre encore moins que »... Elle ne montre que ce qu’elle montre : un fait et non son explication. Aucun humain n’est à ce jour à même de savoir ou de prouver ce qu’il cherche, derrière ses « mobiles » apparents, et même inconscients. Vous prétendez voir et savoir précisément ce qui se passe dans la tête d’un pigeon ? Êtes-vous sérieux ? Pour ce qui est des pigeons, comme de tout animal, comme vous le dites très bien et définitivement : nous ne savons rien. Et nous ne saurons rien, pas plus que sur nous-mêmes, tant que nous prétendrons avoir compris.


    Concernant les débat sur la sexualité, je ne crois pas que ce soit le sujet de mon article, mais plutôt l’idée de plaisir comme image socio-construite. Il n’y a pas de misère sexuelle spécifique, il y a une misère totale qui impacte chaque chose, chaque acte, chaque perception, chaque idée-pensé-spéculation. Rien n’est comparable, rien n’est séparé sauf celui qui compare en se situant à l’extérieur, dans une abstraction psychologique aliénante et obscurantiste, parfois très « scientifique » en apparence.


    Il n’y a pas d’absurdité catégorielle, elle touche tout le monde par ricochet et lien secret, caché. Il n’y a pas plus de métaphysique que de lois purement physiques dans tout cela. Il n’y a pas d’un côté le physique et de l’autre ce qui le dépasse : s’il en était séparé comment pourrait-il le dépasser ?


    Pour ce qui est de vos « convictions » ou de vos « preuves », je ne peux rien en dire de plus. Je ne sais pas ce qu’est un censeur : personne ne m’a jamais empêché de penser librement. j’accorde très peu d’importance à la liberté d’expression, à l’opinion officielle ou celle de l’autre en ce qui concerne ma façon de voir, qui n’a rien à voir avec tout ça : elle est ce qu’elle est et ça lui suffit pour être, comme n’importe quelle autre libre façon de voir non normalisée dans un sens ou dans un autre.


    Mais je vous remercie pour l’ensemble de vos commentaires et vous dis peut-être à bientôt pour d’autres échanges sur un autre sujet.


    Cordialement.



  • Darkhaiker Darkhaiker 23 juin 2014 22:32

    http://www.youtube.com/watch?v=1m5O...

    La caméra montre que le pigeon ne cherche pas le plaisir mais qu’il le trouve comme il peut. Qui peut affirmer qu’il ne compense pas ? Et qu’il ne préférerait pas « un partenaire » bien vivant et frétillant pour donner un peu plus de sens à une vie sûrement très durement absurde ?


    Même si à l’arrivée tout finit dans tout, comment confondre automatisme vital à vide et quête socio-pathologique du plaisir ? Pavlovisme biologique et construction sociale du plaisir par justification scientifique de ce plaisir comme destination universelle dogmatiquement supposée de nos pulsions. Où est le lien entre le social et le biologique ? Vaporisé par un décret de loi voté dans une scientifique nuit des long-couteaux ?


    Le plaisir n’est qu’un élément, devenant vital et mécaniquement central quand tout le reste a disparu. Nous savons que la fornication était générale et aléatoire dans les prisons avant passage à la guillotine. Elle ne faisait que boucher un trou d’angoisse, rien de plus. Un pendu de frais se trouve en érection, un peu comme l’homme qui se réveille avec une vessie pleine au petit matin...avant exécution ou pas.


    Quelle conclusion tirez-vous du fait que les détenus les plus désespérés ou les plus « vifs » de nos républicaines prisons se masturbent souvent à mort ? Que la soit-disant recherche du plaisir est plus forte que le néant ? On connaît aussi les moeurs des rats dans leurs trous (…), celles des singes – nos frères si proches – derrière leurs barreaux (…) Ne voyez-vous pas l’angoisse et ce qui la fait l’instant d’un éclair, illusoirement oublier ? Ce sexe-là n’est que le cache-sexe de la pire des misères qui n’est pas d’abord sexuelle, évidemment.


    Tellement de monde cherche plus « par tous les bouts » à fuir l’ennui de ne pas vivre, qu’à trouver le si précieux nirvana d’une « fonction de l’orgasme » dont la mystique progressiste sexuelle a fait tant de viagristes intellectuels. Croyez-vous que la sexualité soit un jeu de hasard dans un monde truqué ? Que faites-vous du lien entre la mort et la sexualité, pas mythologique ou psychanalytique, non – le vrai, celui dont parlent les poètes depuis la nuit des temps jusqu’aux squelettiques « rappistes » de nos belles banlieues ?


    Ce n’est pas parce qu’il existe une sexualité qui est une négation de la négation (supposée) que celle-ci est vraie ou positive, elle n’est malade que du mal qui la nie et la dégrade. Le sens de cette sexualité me fait penser à ces canards sans tête courant proprement dans leur propre néant de décapitation. Je ne crois pas que la castration sociale liée plaisir psychologique soit un spectacle tellement « excitant » ni « exemplaire » ou « probant » de quoi que ce soit de « sensé ». Le « sens » ne serait pas perdu en dessous de la ceinture ? La Bonne Nouvelle ! La belle mystique de trottoir ! Surtout ça rapporte... pour le P.I.B final.


    Il existe bien sûr un plaisir qui n’a rien à voir avec tout ça mais pourquoi l’appelons nous ainsi ? Pour l’assimiler, l’intégrer, le « naturaliser » comme on empaille des volatiles rares ou des bêtes sauvages féroces mais « excitantes » ? La meilleure preuve de l’inanité réelle du plaisir socio-construit restera notre façon débile de le définir comme absence de souffrance. La notion a été tirée d’un proverbe d’esclavagiste arabe ou yankee ou (…) ou elle vient de chez le grand frère expérimental Pavlov ? Ou des camps de la mort et de leurs bons docteurs ?


    La dessus, pour ne pas désespérer certains survivants de chez Renault, on peut dire que Bouddha a tout dit depuis longtemps : tout ceci n’a rien à voir avec « la vraie vie » dont la jouissance est pure liberté d’être ce que l’on est dans l’impensé et l’impensable. Mais tout le monde se fout, surtout en usine moderne, de ses « conclusions objectives », qui ne sont que des vérités « livresques ».


    Cependant et pour en finir, il faut dire une fois pour toute que sans les livres nous serions depuis longtemps des robots, comme dans ces usines modèles. Et que ceux qui prétendent invalider un contenu en jugeant un contenant prétendent que l’habit ferait le moine pour tout ce qui ne serait pas livre. Sans aller jusqu’à Farenheit 451, on ne devrait pas oublier, emporté par l’ivresse révolutionnaire hédoniste d’une science sans conscience, l’époque pas si lointaine où un ordre noir brûlait les livres. Mais j’ai déjà parlé de cet « ordre » d’idées dans l’article.


    Très cordialement.



  • Darkhaiker Darkhaiker 23 juin 2014 21:16

    Ami révolutionnaire bouddhiste du grand ou du petit Véhicule bonsoir et merci de votre commentaire. Le monde ne serait-il pas encore assez à l’envers ? Le déjantement a des limites.

    Ferez vous rouler la roue du monde sur le moyeu ?

    Cordialement.



  • Darkhaiker Darkhaiker 23 juin 2014 15:04

    Merci pour votre commentaire.


    Vous avez omis de préciser que je souligne que les animaux n’ignorent pas le plaisir. Je doute qu’ils aient, comme l’homme, une relation psycho-idéologique avec cette « notion » devenue concept dominant la science humaine moderne.


    La question n’est pas l’animal mais l’homme : il n’y a rien à trouver chez eux qui puisse nous concerner, nous avons abandonné notre animalité (et l’animalité) depuis trop longtemps pour pouvoir prétendre à quelque proximité que ce soit.


    Pour ce qui est du salon dont vous parlez, on peut dire que l’ironie est qu’il n’a jamais été très éloigné du laboratoire et du savant fou. Partir du vécu n’est pas suffisant : celui de chacun peut être très différent – sans être faux d’ailleurs.


    Projeter nos désirs et problèmes sur nos frères animaux ne me paraît pas une bonne démarche. Je doute de la perversion animale que vous défendez scientifiquement – à cette réserve près qu’elle peut être transmise par l’homme, et que bientôt il n’y aura plus d’animalité que du zoo. Et là hélas, vous aurez un peu raison, mais il faut avouer que cette raison est assez basse.


    Je ne vois pas bien ce que vient faire DSK là dedans : en quoi un homme politique peut-être qualifié d’encore humain au sens noble ? Bien sûr l’observation des idéologies permet de dévoiler des mystiques mais les choix restent limités par une qualité humaine, au sens noble, minimum. Il y a déjà bien longtemps, quelqu’un cherchait un homme avec une torche à la main au grand jour. Mais ces temps sont loin déjà : aujourd’hui la science cherche des présages et des signes mystérieux dans le fumier de laboratoire auquel nous réduisons les animaux. La chute n’aura pas de fin.


    Cordialement.



  • Darkhaiker Darkhaiker 30 mai 2014 09:38

    Article très intéressant sur l’une des origines matérielles du fascisme de masse français – origine évidemment partagée avec un certain nombre de pays au niveau du pillage de quelque ressource que ce soit à la base de toute puissance économique et idéologique. Merci pour le retour à certaines vérités. On aimerait plus d’information sur les formes nouvelles de la conscience « prolétarienne » américaine, à l’avant-garde, si on peut dire, dans le fait de subir un ordre soit-disant nouveau, et sur les organisations sensées l’aider à atteindre des objectifs qui intéressent évidemment maintenant le monde entier : quels moyens se donnent-elles, en vertu de quels principes ? A partir de quelles réalités ?

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