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Accueil du site > Tribune Libre > Agnès : psychiatriser tue

Agnès : psychiatriser tue

Le drame est évident, bouleversant, tourné en boucle par les médias, repris par les politiques, utilisé, mais toujours aussi révoltant.

Pourtant, ce qu’on ne semble pas remarquer, en tous cas pas encore complètement, c’est que ce drame contient l’élément exact qui est contenu dans chacun des drames similaires qui l’ont précédé.

L’auteur de ces actes qui dépassent l’entendement était suivi psychiatriquement. De là à y voir un lien de cause à effet entre le « traitement » et le résultat…

Les politiques de tous bords en tirent des conclusions erronées. Rachida Dati (UMP) comme Moscovici (PS) se mettent à militer pour des centres fermés dans lesquels on pourra psychiatriser à l’envie les jeunes considérés comme déviants ou dangereux. Mais il faudra bien les laisser sortir un jour… Et l’effet du « traitement » ne sera-t-il pas encore plus dévastateur ?

Claude Guéant, a peut-être fait la déclaration la plus exacte du moment : "La science psychiatrique n'est pas une science exacte". L’a-t-il compris dans toute son envergure et toute la portée que cette déclaration a ? Aucune idée. On pourrait même se demander légitimement si c’est une science tout court.

Quoi qu’il en soit, derrière le drame d’aujourd’hui, un adolescent psychiatrisé. Derrière le drame de Laetitia, un adolescent psychiatrisé (lire ici). Derrière les 30 derniers faits divers atroces ou le meurtrier n’avait aucun motif pour commettre son forfait bien souvent extrêmement violent, il y avait un meurtrier qui avant de devenir meurtrier, était passé entre les mains de la psychiatrie (lire ici).

Alors, on peut imaginer que les réunions interministérielles mèneront à plus de répression psychiatrique en s’appuyant sur ce drame pour faire passer l’idée que des centres fermés et des traitement encore plus durs sont la solution, alors qu’ils sont justement le problème. On peut imaginer que les politiques de tous bords vont se jeter sur ce drame pour proposer leurs propres mesures, toutes plus erronées les unes que les autres. On peut imaginer que la psychiatrie et ses syndicats vont encore nous faire le coup de « plus de moyens sont nécessaires », « c’est parce qu’on n’a pas assez d’argent », quand plus d’argent mènerait à plus de drames…

L’Inspection Générale des Affaires Sociales avait pourtant publié cette année un rapport accablant sur le monde psychiatrique d’aujourd’hui (disponible ici), un rapport à vous glacer le sang : viols, maltraitance des « malades », séquestration, des malades attachés comme des bêtes pendant 20 ans, etc. Mais on fait encore la politique de l’autruche. Trop dur à regarder en face. Que ferait-on des « fous », si la psychiatrie n’était pas là ? Mais la question est : y aurait-il des tels fous si elle n’était pas là ?

Il y a un moment où il faudra vraiment se poser la question, et dilligenter de vraies enquêtes pour évaluer les RESULTATS de la psychiatrie. Une "science" peut-elle se permettre d'être absolument inefficace, voire absolument destructrice ? Et doit-on en ce cas continuer à la financer, à lui faire confiance ? Faudrat-il encore de nombreux drames pour qu'on se penche sur le sujet ?


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90 réactions à cet article    


  • Voltaire Voltaire 21 novembre 2011 13:38

    Vraiment n’importe quoi. Se servir d’un drame terrible dont vous ne connaissez rien pour faire le procès d’ un domaine en déshérence faute de moyens est assez lamentable.


    • Roseau Roseau 21 novembre 2011 13:40

      Qu’est-ce que je disais dans l’article... « faute de moyens »... Pathétique.


    • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 00:50

      humm je me demande ce que vous connaissez historiquement

      Une étude confirme un risque de suicide accru lié aux antidépresseurshttp://www.rtflash.fr/etude-confirme-risque-suicide-accru-lie-antidepresseurs/article

      vous savez combien d’etudes indépendantes confirment ce fait ? hé bien il y en a plethore sur dans un grand nombre de revue médicale etc...et encore là on parle pas d’etude fait à l’echelle d’une nation

      Prozac : autorisation de castrer dès 8 ans

      L’AFFSAPS vient d’autoriser les prescriptions de Prozac aux enfants à partir de 8 ans. Etrangement, c’est elle-même qui décrit les effets ravageurs de ce médicament dangereux, tant sur les tendances suicidaires de nos enfants que sur le développement de leurs organes sexuels.http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/responsabilite-et-culpabilite-des-102363

      1 : Responsabilité et culpabilité des laboratoires (1) : le scandale du Seroquel, PharmaFox, AgoraVox, 7 Octobre 2011 

       2 : Study : Paxil Is Worst Drug For Suicide Attempts, Philip Dawdy, Furious Seasons, 5 Octobre 2009

      3 : Echelle HDRS (échelle de dépression de Hamilton)

       4 : Echelle MADRS (Montgomery and Asberg Depression Rating Scale)

       5 : Gegen Pfizer

       6 : Pfizer Settles Zoloft Preemption Case, Ben James, Law360°, 20 janvier 2010


    • Krokodilo Krokodilo 21 novembre 2011 14:01

      Article indécent et obsessionnel. Qui confond l’effet et la cause : les gens qui ont de la fièvre prennent du paracétamol ou de l’aspirine, donc le paracétamol et l’aspirine donnent de la fièvre !


      • Roseau Roseau 21 novembre 2011 14:07

        Sauf que si vous n’aviez pas mal à la tête, et qu’après avoir pris du paracétamol vous vous mettiez à avoir mal à la tête, il vous faudrait vous poser des questions sur l’effet du paracétamol. Ou si vous aviez mal, mais qu’après avoir pris de l’aspirine vous aviez encore plus mal, vous vous poseriez aussi des questions.

        Et là, les dégâts sont autrement plus graves qu’avec votre histoire d’aspirine...


      • Harfang Harfang 21 novembre 2011 14:27

        Et encore un !?
        On va en avoir combien de ces articles qui prétendent avoir tout compris à ce drame horrible et qui aurait pu être évité, car le suspect était déjà connu des services de police et que sa place était en prison/asile/chez lui avec un bracelet électronique/sous la guillotine (rayez les mentions inutiles)... etc... etc... Le procès de la psychiatrie maintenant !
        Bon sang : je n’ai aucune passion pour la psychiatrie, et je ne suis pas loin de penser que beaucoup de psy sont soit aussi fous que leurs patients, soit des escrocs, soit des incompétents. Mais là, il va falloir arrêter de sortir le gatling gun et d’arroser tout ce qui bouge à chaque fait divers. Qui est responsable de la mort de la jeune femme ? Son meurtrier. Point barre. A ma connaissance, ce garçon (s’il est bien reconnu coupable, et je vous rappelle que jusqu’au verdict de son procès, il est censé être présumé innocent !) n’a pas été contraint à son geste par un psy se tenant derrière lui avec une arme. Je ne présume en rien de son passé, ni des raisons qui l’auraient poussé à ce geste.
        Mais le déchainement médiatique de ces dernières heures sur les circonstances autour du drame me semblent peu propices à des choix pertinents. Si les politiques s’emparent du fait divers (et à priori ça a déjà commencé), on va encore avoir droit a des discours d’anthologie et à des décisions imbéciles prises sous la pression de l’émotion populaire instrumentalisée je le sens.


        • interlibre 21 novembre 2011 14:55

          Je pense qu’il faudrait rappeler que les faits divers (au delà de rendre con) ne représente pas la réalité. Faire des généralités (et des lois souvent...) sur des faits divers, c’est exactement de cette manière que la TV et les politiques manipulent un peuple entier.


          Combien de drame évité grâce à la psychiatrie ? C’est quoi votre solution (finale... ?) pour s’occuper de plus en plus de personnes malade ?
          Tout les tueurs ne sont pas forcément des malades relevant de la psychiatrie et tout les malades ne sont pas des tueurs.

          Une enquête va être faite, peut être qu’un médecin n’a pas fait son boulot, c’est possible (ou pas...) mais par pitié arrêter de faire des généralités.

          Instrumentaliser la mort du pauvre fille (ou tout autre fait divers) pour défendre des idées pourris et faire croire que les personnes « raisonnables » sont sans coeur ou laxiste c’est une méthode qu’on commence à bien maîtriser dans notre société.

          • Roseau Roseau 21 novembre 2011 15:13

            « Combien de drame évité grâce à la psychiatrie ? » Aucun.


            « C’est quoi votre solution (finale... ?) » La solution finale a été inventée par des psychiatres. Voir programme T4 qui fut le premier programme d’extermination des nazis, pr les psychiatres.

            « faire croire que les personnes »raisonnables«  sont sans coeur ou laxiste ». Je ne vois aucune « raison » dans les pratiques barbares de ces gens justement « non raisonnables ».

          • Harfang Harfang 21 novembre 2011 15:21

            Je n’aime pas hurler au point Godwin à tout bout de champ dès qu’on hazarde une comparaison avec la deuxième guerre mondiale, mais là, franchement, je vous concède ce point Godwin de bon coeur et avec les acclamations du jury.


          • Roseau Roseau 21 novembre 2011 15:24

            Merci, je n’en demandais pas tant .


            Mais comme vous avez été là avant moi pour parler de la solution finale (et je pense que vous êtes assez cultivé(e) pour savoir quelle en est la référence), vous partagez avec moi les honneurs dont vous fûtes la source.

          • interlibre 21 novembre 2011 15:43

            Au delà du point Godwin, mea culpa, on en fait quoi des malades dans votre société sans psychiatres ?


          • Roseau Roseau 21 novembre 2011 15:48

            On en prend soin, humainement.


          • interlibre 21 novembre 2011 16:21

            Merci pour votre commentaire. J’ai relu votre article et je n’avais pas bien saisi l’idée derrière la première fois. On est tellement habitué à avoir des idées à la con et anti-humaniste/droits de l’homme à chaque faits divers que je me suis emporté. Désolé et a bientôt.


          • Roseau Roseau 21 novembre 2011 16:27

            Il n’y a pas de mal, et je comprends parfaitement votre réaction. Le sujet est brulant et je l’ai pris à chaud, comme beaucoup d’autres.


          • BlackMatter 21 novembre 2011 18:04

            On en prend soin, humainement.



            Oui mais encore ?
            On les enferme dans un hôpital, en prison ?
            Qui va les soigner ?
            Un psychiatre ?


          • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 00:30

            c’est correct l’histoire de cette pseudo merde qu’est la physiatrie est la haine et la destruction de l’humain

            La psychiatrie viennoise et le nazisme : quand la recherche et le crime marchaient main dans la main par Wolfgang Neugebauer :
            "Dans un ouvrage retraçant l’histoire de la médecine sous le Troisième Reich, Hans-Walter Schmuhl, par ailleurs auteur de travaux approfondis sur l’hygiène raciale et l’euthanasie sous le nazisme, écrit : « Les recherches conduites jusqu’à présent démontrent que peu de groupes professionnels ont contribué, autant que le corps médical, à l’accomplissement de la politique génocidaire des nationaux-socialistes. Dans leur politique de persécution puis d’extermination -celle, notamment des malades ou des handicapés mentaux, des Juifs, des Roms, des asociaux ou de tous les “ennemis du peuple” -les médecins ont joué un rôle clé. »

            Dès 1908, le professeur Kraepelin de Munich, un des plus grands psychiatres d’Allemagne, se rallie à l’eugénisme. Il ne manque pas de communiquer ses idées eugénistes à ses étudiants, marquant l’accent sur la problématique de la reproduction chez les malades mentaux. (Il écrit "inférieurs mentaux). En 1914, le professeur A.Alzheimer, celui qui a trouvé la maladie du même nom, adhère à son tour à l’eugénisme. Il s’inscrit à la Société d’Hygiène Raciale, crée par Ploetz en 1905.

             C’est plutôt les juristes et les psychiatres qui se montrent favorables à l’euthanasie en Allemagne avant 1933.

          • La râleuse La râleuse 21 novembre 2011 15:35

            Je les trouve bien féroce les commentateurs de votre article, Roseau. Je trouve également très facile de vous insulter sans apporter de réelles argumentations contre votre article.

            Pourtant comment peuvent ils contester ce que vous écrivez : « ce drame contient l’élément exact qui est contenu dans chacun des drames similaires qui l’ont précédé.
            L’auteur de ces actes qui dépassent l’entendement était suivi psychiatriquement. De là à y voir un lien de cause à effet entre le « traitement » et le résultat… »

            Sans aucunement vous accuser de plagiat parce que nous n’écoutons pas forcément les mêmes médias, j’ai entendu des propos identiques tenus par des personnalités reconnues pour ne pas être des imbéciles, dont certaines appartenant au monde médical.
            D’autres personnalités, dans le passé, se sont émues du manque de moyens psychiatriques existants dans les prisons où les détenus sont surtout soignés avec des pilules et non pas par un réel suivi médical.
            Pour ma part, loin de vous accuser d’opportunisme, je vous trouve très courageux de faire part de votre point de vue et je vous en félicite.


            • Roseau Roseau 21 novembre 2011 15:52

              Merci la râleuse. La vérité est parfois (souvent) combattue. C’est le jeu.


            • Traroth Traroth 21 novembre 2011 18:34

              Mais l’auteur ne démontre à aucun moment que les psychiatres sont responsables de la folie de ce jeune. Une affirmation gratuite n’est pas une argumentation ! Il n’y a donc rien à contredire !


            • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 00:33

              En 2007, 1.126 suicides (sans compter les tentatives) ont été commis en Suède (325 femmes et 801 hommes). 1.109 (soit 98%) de ces cas ont fait l’objet d’une autopsie. 724 (soit 64%) des personnes décédées par suicide en 2007 avaient eu des traitements psychopharmacologiques dans l’année précédant leur acte (250 femmes (soit 77%) et 306 hommes (59%)).

              on fait des autopsies et on trouve des psychotropes....e cauchemar des ISRS recapteurs de sérotonine 
              When Mothers Kill : America’s Serotonin Nightmare (SSRIs) 
              zoloft, déroxat/paxil... 
               
              http://www.youtube.com/watch?v=gaq [...] r_embedded 
               
              En mémoire de la famille Roberts (Zoloft homicides / suicide antidepresseur ISRS, meurtre psychiatrique) 
              (154 suicides, 25 meurtres, 157 tentatives de suicide, 34 idées d’homicides, pour le zoloft seulement ! ) 
               
              http://www.youtube.com/watch?v=_k0 [...] r_embedded 
               
              Sources : c’est en anglais mais bon même pour vous il y a google traduction, ça c’est pas du blabla ce sont des faits des etudes c’est d’un autre niveau que votre blabla
               
              http://www.uniteforlife.org 
               
              nier ça et me jouer à l’autorité est indécent il y a le serment d’Hippocrate qui bien qu’il ne compte pas pour tous et vu l’histoire de la psychiatrie et de ses mefaits, je crois que pour certains ce serment veut dire permis de tuer
              .

              http://antidepresseurs.sosblog.fr/

              sur ce site il y a des dizaines de site dont des etudes, des titres de livres etc... sur les méfaits de ces drogues et donc on ne pourra pas dire on ne savait pas comme on a l’habitude de le faire quand on commet des massacres des génocides etc...car les millions de blessés de morts, d’expérimentation dû à ces choses sont avérés et largement documentés et nul ne pourra dire je ne savais pas, à partir de là que chacun prenne ses responsabilités


            • alain_àààé 21 novembre 2011 16:32

               je suis outré par ces politiciens qui demandent que l on enferme les malades « mentaux »ils devraient balayer devant leur portes car il y certains que ne serait certainement pas heureux que l on dévoile que dans leur famille il y a des malades " mentaux meme un chef d état.je suis tres choqué parce se qu il est arrivé a cette jeune et jolie fille par une personne désiquilibré.je voudrais que l on se penche sur se probleme de la psychiatrie. c est un fait que ce n est pas un science exate mais il ne faaudrait pas oublie que celleci a fait de tres l grand progrés grace a la biologie et permet que des gens peuvent vivre normalement avec des médicaments mais malheureusement on a inclu des méthodes de la psychanalise qui comme certains expert l exprime quec est dans ce domaine la plus grande arnaque du siecle par les méthodes de freud q utilise certains psychiatre pour gagner de facilement.je terminerais on me demandant pouquoi D S K est libre alors que ROCARD reconnait que c est un malade mental ?


              • BlackMatter 21 novembre 2011 18:21

                Le problème de la psychiatrie c’est que c’est une science très compliquée.


                Quand il y a des lésions visibles du cerveau, c’est facile de faire un diag.
                Mais ils existent beaucoup de maladies que l’on ne comprend pas.
                On essaye de traiter les symptômes mais on ne guérit pas.
                Le cerveau est encore un organe mal compris.

                Dans de nombreux cas, on ne peut se baser que sur le comportement et les propos de l’individu. Mais il ne faut pas oublier qu’il existe des malades mentaux intelligents capable de tromper un psychiatre.

                Quoi qu’il en soit, ça n’est pas en tuant la psychiatrie que l’on va résoudre le problème. Bien au contraire... N’oublions pas que des dizaines de milliers de personnes sont stabilisés grâce aux traitements qui sont prodigués... Des cas isolés même s’ils sont très dures ne justifient en rien la remise en cause de cette spécialité. 
                Sauf à enfermer tout le monde pour perpétuité ce qui est impossible, le risque zéro n’existe pas et il faut bien l’accepter.


              • Roseau Roseau 21 novembre 2011 21:06

                Le problème de la psychiatrie n’est pas que c’est une science très compliquée, c’est que ce n’est pas une science, c’est un business, et une arme politique totalitaire...
                Pas de résultats positifs. Pas de personnes « stabilisées ». Des personnes amoindries et étouffées, oui. Mort, on n’est plus fou... Presque mort, on est moins fou. Ou d’apparence moins folle. Sauf que quand la camisole chimique détruit suffisamment la raison pour qu’on ne puisse plus rien contrôler, on se retrouve avec des drames de ce type.


              • Hétérodoxe 21 novembre 2011 22:17

                « Mais il ne faut pas oublier qu’il existe des malades mentaux intelligents capable de tromper un psychiatre. »

                Fallait oser la sortir celle-là. Sûr que t’iras pas tromper un psychiatre, toi ...

                « Mais il ne faut pas oublier qu’il existe des cancéreux intelligents, capables de tromper un cancérologue » ... ça aurait l’air très con comme phrase, non ?!

                La psychiatrie est une escroquerie !

                Un psychiatre un tant soit peu honnête dirait qu’on ne comprend tout simplement rien au comportement humain marginal et refuserait, en tout état de cause, de faire payer un bras pour une consultation de charlatanisme.
                Oser faire fortune sur le dos de personnes qui souffrent - en faisant payer la collectivité, qui plus est - est carrément indécent.
                « Mais j’ai fait 9 ans d’études, moi ... ». Neuf années pour apprendre à arnaquer le monde, c’est un peu long. Un dédé de banlieue fait ça pour moins cher et plus rapidement !


              • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 00:36

                ce n’est pas une science c’est même une grosse saleté historiquement et au cours de l’histoire, je peux montrer qu’il y a eu tant de crimes, qu’il faut être fou pour adhérer à quelque chose qui a commis tant de crimes


              • barrere 21 novembre 2011 18:09

                affaire joel censier : le présumé coupable relachéqui a reconnu les faits relaché pour vice de forme.......son avocat craint à la victoire

                Nay n’étant pas loin de Lourdes j’espere que maitre sadagoytho va faire bruler des cierges pour que le présumé assassin ne récidive pas !..............


                • barrere 21 novembre 2011 18:10

                  oups pardon « son avocat crie à la victoire »


                • BlackMatter 21 novembre 2011 18:32

                  Un avocat est là pour défendre son client. Il fait son job.

                  Si un jour vous avez des problèmes avec la justice, nul doute que vous serez content s’il vous permet de vous épargner une peine.

                  Quand aux personnes relâchées pour vice de forme, c’est peut etre regrettable mais la loi exige que l’on respecte des procédures dans l’intérêt de la victime mais aussi de l’accusé qui est présumé innocent. Vous trouvez peut être ça choquant mais à partir de quand un vice de forme est acceptable ou non ? Si on commence à les tolérer, alors c’est le début des abus : des gardes à vues qui durent des jours sans que personne ne soit prévenue, des documents n’ont transmis à la défense, des demandes qui ne reçoivent aucune réponse... C’est l’anarchie et la fin de l’état de droit.

                • barrere 21 novembre 2011 18:46

                  vous avez lu les pv d’audition du présumé coupable ?

                  si le mec récidive en attendant le jugement vous allez dire quoi ? vous aller faire silence ?


                • Traroth Traroth 21 novembre 2011 19:09

                  Sur le fond : le type a été libéré car l’instruction dure trop longtemps. Et pourquoi l’instruction dure-t-elle trop longtemps ?

                  Regardez le budget de la justice et le nombre sans cesse décroissant de magistrats...


                • BlackMatter 21 novembre 2011 19:27

                  vous avez lu les pv d’audition du présumé coupable ?si le mec récidive en attendant le jugement vous allez dire quoi ? vous aller faire silence ?

                  Je ne vois pas le rapport entre les pv d’audition et sa libération pour vice de procédure.

                  Un homme est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité est été établi devant un tribunal. C’est l’un des fondements même de la République... On ne peut pas remettre en cause toute la société et les droits de l’homme, au prétexte, même si on comprend la peine, qu’il y a parfois des drames qui nous bouleverse. Il faut aussi raison gardé.


                • barrere 21 novembre 2011 19:38

                  disciple d’Eolas sans doute...

                  allez donc expliquer ça a la famille Censier


                • BlackMatter 21 novembre 2011 19:50

                  Que la famille ne puisse pas entendre ce message parce qu’elle est dans la peine, c’est normal et ça se comprend.


                  Mais on ne bâtit pas des lois dans l’émotion car elle doit prendre compte du malheur des victimes mais aussi des droits des accusés qui peuvent l’être injustement.

                  Mettez donc vous aussi à la place de ces personnes, innocentées par la suite, qui ont été accusées de viols, de meurtres, de pédophilie etc...

                  Maintenant, l’équilibre est difficile et précaire mais c’est le meilleur système connu. On ne pourra jamais éviter les drames.

                • Traroth Traroth 22 novembre 2011 11:13

                  Ce type n’a absolument pas été libéré pour vice de procédure. C’est un pur mensonge que de le prétendre. Un vice de procédure voudrait dire que les poursuites ont été abandonnées, ce qui est totalement faux !

                  Il a été libéré car la durée de son incarcération sans jugement a été trop longue. La seule chose que ça veut dire, c’est qu’il comparaitra libre lors de son procès.


                • Traroth Traroth 21 novembre 2011 18:29

                  Vous... vous êtes en train de dire que comme beaucoup de psychopathes sont suivis médicalement et/ou psychologiquement, c’est ce suivi qui est responsable de cet état ??? J’ai bien lu, là ? Non Mais c’est le culte du cargo appliqué aux maladies mentales !


                  • Roseau Roseau 21 novembre 2011 22:10

                    Pas exactement. Je dis tout simplement que les traitements psychiatriques lourds sont à la source d’une destruction de la raison et de la santé qui engendre des psychopathes comme rien d’autre n’est capable de le faire.


                  • Traroth Traroth 22 novembre 2011 11:16

                    J’ai du mal à percevoir la différence par rapport à ce que je dis. Je maintiens donc : c’est le culte du cargo appliqué aux maladies mentales !

                    Cela dit, on attend toujours la moindre argumentation rationnelle qui permettrait de démontrer vos affirmations...


                  • ali8 21 novembre 2011 18:34

                    je compatis à la douleur des parents de la jeune fille, je n’oublie pas les parents du présumé coupable qui endurent aussi un calvaire

                     

                    mais je suis heureux que ce jeune homme ne vienne pas des « quartiers défavorisés » ou vivent en majorité des« personnes de confession musulmanes »

                     smiley smiley


                    • easy easy 21 novembre 2011 19:07

                      Titre absurde


                      Il me semble qu’il manque une articulation entre le no psy (car il existe une allergie aux psys) et le suivi psy.

                      Ce qui manque entre ces deux choses trop cloisonnées ce sont des cours de comportement.

                      Dans les écoles on pratique du théâtre. Il serait plus utile de pratiquer du comportementalisme. Si chaque semaine toute un lycée passait une heure à apprendre ce qu’est un comportement courtois et respectueux de la sécurité d’autrui, chacun saurait où se trouve le bon comportement et il saurait aussi que les autres, sachant ce qu’est ce bon comportement, saurait détecter et protester contre tout comportement qui ne le serait pas.

                      En l’occurrence ce garçon et sa victime auraient dû apprendre ensemble qu’il est discourtois de proposer à quelqu’un d’absorber une drogue et de proposer à une personne une promenade dans un bois sans qu’elle soit chaperonnée.


                      • Annie 21 novembre 2011 20:35

                        Exploiter un tel fait divers pour vendre sa soupe, c’est déplorable. Un vrai débat d’accord, mais pas dans le vif de l’actualité.


                        • barrere 21 novembre 2011 20:48

                          vous rigolez ?

                          cela fait des années qu’on nous bassine avec des faits divers soi disants racistes dans tous les médias..... et par contre là ce n’était pas de la récup ?


                        • Annie 21 novembre 2011 21:58

                          Je ne sais pas à quoi vous faites allusion. Quand les faits divers., qu’ils impliquent ou non des étrangers ou immigrés, sont récupérés, j’ai toujours dénoncé la même récupération.
                          Sinon, l’argument de l’auteur est totalement faussé : tous les criminels sont suivis par des psychiatres et donc la pyschiatrie est la cause de leur crime, alors que la raison qu’ils sont suivis, à tort ou à raison par des psychiatres est qu’ils ont commis des actes criminels, réprehensibles ou qui pourraient potentiellement être dangereux.
                          La bataille des idées ne me dérange pas. Par contre ce qui me dérange est d’exploiter un fait divers comme celui-là ou des crimes commis par des immigrés pour généraliser et demander ce qu’il faut bien appeler des mesures d’exception. On entend rarement les gens en première ligne. Peut-être n’ont-ils le temps d’écrire sur site et sont-ils trop occupés à pallier les carences du système qui aime tant trouver des boucs émissaires.


                        • Roseau Roseau 21 novembre 2011 22:02

                          Bonjour Annie, je ne demande absolument pas de mesures d’exceptions, bien au contraire, j’y suis farouchement opposé. Je demande juste une réelle évaluation courageuse des résultats de la psychiatrie.


                        • Annie 21 novembre 2011 22:44

                          Je ne suis pas contre, même si mon opinion est biaisée, mais pas plus que la vôtre, seulement ce n’est pas le bon moment.


                        • Roseau Roseau 21 novembre 2011 22:49

                          Je comprends Annie. Seulement (pour ma défense  ) je n’ai pas attendu aujourd’hui pour en parler. 


                        • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 09:30

                          c’est au contraire le bon moment des médocs qui tuent les gens, des drogues hypers dangereuses qui ont été dénoncés pour leurs effets par de grands professeurs indépendants eux et pas des collabos des big pharma, c’est eux que l’on doit écouter pas les lobbyistes et autres marchands de chaos et faiseurs de fric sur le dos des peuples


                        • chantecler chantecler 22 novembre 2011 12:41

                          Je pense que beaucoup de gens et pas seulement quelques psychiatres s’interrogent sur les effets réels des antidépresseurs ...

                          Les potentiels raptus anxieux réactionnels sont à surveiller de près .

                          Et sans doute le lobbing pharmaceutique qui est derrière , soit .

                          Mais vous défendez la thèse que c’est la psychiatrie ( qui effectivement n’est pas une science mais une discipline exercée par des praticiens qui peuvent ne pas être à la hauteur ) qui crée la maladie mentale , ce qui est absurde ...

                          Vous dites que les malades mentaux devraient être traités avec humanité . Sur ce point je vous donne totalement raison . Reste à savoir où l’on va trouver cette humanité qui va soigner notre folie .

                          D’autant que nos sociétés elle mêmes semblent de plus en plus vulnérables , pour des raisons évidentes : les conditions de vie ne favorisent pas la santé , mentale ou non . Les familles y sont bousculées ...

                          Seulement avez vous une indication que ce jeune violeur assassin prenait des antidépresseurs ?

                          Cr.


                        • Patrick Samba Patrick Samba 21 novembre 2011 21:29

                          Seriez-vous un thuriféraire de la secte de la Scientologie, qui aime à manger du psychiatre à tout bout de champ ? Sinon surtout n’hésitez pas, ils ne sont jamais en peine de recrutement.


                          • Roseau Roseau 21 novembre 2011 21:53

                            Thuriféraire... Ah, l’encens de ma jeunesse. Si l’encens scientologue pouvait chasser les mauvaises pratiques de la psychiatrie, je n’hésiterais pas, je brûlerais baton sur baton, j’allumerai et balancerai délicatement encensoir sur encensoir...


                          • Hétérodoxe 21 novembre 2011 22:30

                            "Seriez-vous un thuriféraire de la secte de la Scientologie, qui aime à manger du psychiatre à tout bout de champ ? Sinon surtout n’hésitez pas, ils ne sont jamais en peine de recrutement.« 

                            Entre sectes, la concurrence est rude !!

                            Entre les délires purificateurs de la Scientologie et le trafic de stupéfiants à faire tomber un cheval de la Psychiatrie, mon coeur ne balance pas ...

                            Abdel de la tour 6 : »Mon bédo il est trop bon. Tiens ... 20 e et tu vas kiffer grave !« 

                            Jean-Charles du 7e : » Mon xanax va vous permettre de faire face à cette situation post traumatique et atténuer votre sensation de grande souffrance. Tenez ... 100 e et vous allez kiffer grave ....euh, cela fera 100 euros et je ne prends pas les chèques !"


                          • Traroth Traroth 22 novembre 2011 11:20

                            Comparaison n’est pas raison. C’est à quel moment que vous allez nous parler de l’utilisation de la morphine comme anti-douleur ?


                          • Hétérodoxe 22 novembre 2011 12:11

                            « Comparaison n’est pas raison » ...
                            Si c’est le jeu des citations bidons, je veux bien jouer.

                            Pour jouer au con, je suis le plus fort.

                            Une chose est certaine, si la France produisait plus de coca que de médecins, les dépressifs seraient soignés à base de coke avec des résultats probablement similaires.

                            En Colombie, c’est les cartels de la drogue qui tiennent les rênes. En France (il suffit de voir la proportion de médecins à l’AN comparée à la proportion qu’ils représentent dans la population civile), ce sont les cartels de la Médecine et de la Magistrature.
                            Ou alors il existe un mystère géographique qui fait qu’entre les Ardennes et les Pyrénées, les humains sont plus touchés par la dépression qu’ailleurs ... ce qui justifie qu’on arrose la population - avec la complicité des médecins et des psys - d’antidépresseurs et d’anxiolytiques ou alors, n’en déplaise à tous les fossoyeurs de la Sécurité Sociale, la médecine française - et en premier lieu la psychiatrie - se fout légèrement de la gueule du monde.
                            Au prix où on paye les psychiatres, on pourrait facilement payer des activités ludiques à tous ceux qui souffrent de solitude ... je suis près à parier un bras que l’effet serait le même !


                          • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 23:30

                            « Jésus Christ aurait pu simplement retourner à
                            son travail de charpentier après l’application de
                            traitements modernes de la psychiatrie. »
                            William Sargant psychiatre anglais 1974
                            Un ouvrage est paru dernièrement aux Editions Albin Michel à Paris,
                            intitulé « Enquête sur les Manipulations Mentales (Les méthodes de la CM et
                            des Terroristes) », écrit par le journaliste américain Gordon THOMAS. Ce livre
                            a reçu un accueil très favorable du public français et des spécialistes de la presse
                            d’investigation en France et aux Etats-Unis.
                            Gordon THOMAS, connu pour ses enquêtes sur des scandales liés aux
                            droits de l’homme ou aux crimes politiques et financiers, ne savait pas, lorsqu’il
                            commença son investigation sur le milieu de la psychiatrie militaire et politique,
                            qu’il serait confronté à ce qu’il a appelé lui-même « un sujet trop horrible pour
                            être supporté ».
                            Il plonge le lecteur dans le monde terrifiant et inhumain de la psychiatrie et des services secrets, où toute considération pour l’individu est écrasée au
                            profit d’une recherche frénétique en vue du contrôle mental des populations de
                            ce globe.
                            L’auteur démontre comment la psychiatrie a littéralement mis en place
                            au fil des années des éléments criminels au sein des gouvernements, possédant
                            des techniques qui contribuent au maintien des pouvoirs en place et au contrôle
                            des citoyens.
                            On y cite notamment les recherches et expériences réalisées par les
                            services de renseignement américains - la CIA (Central Intelligence Agency) -
                            sur des cobayes humains, dans le but de mettre au point un système de contrôle
                            mental.
                            Les premiers projets et programmes - ultra-confidentiels - avaient pour
                            noms de code Bluebird, Artichoke et MK-Ultra. Leur but était, comme le dit
                            Gordon THOMAS, « d’investiguer comment il peut être possible de modifier le
                            comportement d’un individu par des moyens « couverts » (on y faisait appel aux
                            Page 3drogues, à l’hypnose, aux chocs électriques sur le cerveau et à d’autres formes
                            de manipulation mentale).
                            Ces programmes qui virent le jour au sein des services de renseignement de la marine américaine passèrent ensuite sous le contrôle de la CIA à la
                            fin des années quarante. (1)
                            L’alliance entre la psychiatrie et la CIA débuta alors que la menace du
                            « lavage de cerveau communiste » était présentée comme le danger le plus terrifiant que pouvait rencontrer la communauté du renseignement occidentale.


                          • jacques lemiere 21 novembre 2011 22:13

                            Le problème est qu’il n’y pas de limite claire entre folie et raison...

                            ce jeune n’est pas fou dans le sens irresponsable...il était dans un parcours judiciaire normal pour le moment, déclaré fou il n’aurait pas été dans ce lycée...

                            Avec des si .le drame aurait pu être évité...
                             
                            On va encore pondre une loi....
                             
                            je vous rappelle que les psychiatres ou les psychologues se savent plus que faillibles...ce sont des sciences très limitées en effet, mais on fait avec ce qu’on a ...

                            Mais ce qui serait l’idéal , c’est que vous donniez une clé pour trouver les gens avant qu’ils commettent un agression......l’idéal..ou bien l’horreur absolue...

                            D’un point de vue pratique, doit on mettre en prison ou en soin les gens qui ont commis une agression sexuelle ? Le ton de votre article implique que vous pensez oui, car sinon, il y aura toujours des drames...

                            • Roseau Roseau 21 novembre 2011 22:20

                              Non. Je pense en effet que lorsuq’on a commis un délit, ou un crime, on doit faire sa peine, sans mesure d’exception. Les mesures d’exception sont la chose la plus horrible qui puisse arriver à une démocratie. Je pense qu’un traitement en hôpital psychiatrique est bien pire qu’une peine de prison. En plus de la privation de liberté, on a le droit à la privation de raison et de dignité humaine et des traitements dégradants. Je constate aussi que ces crimes horribles (je ne parle pas du règlement de comptes, du braquage qui tourne mal, du crime passionnel, qui aussi horrible qu’il puissent être sont d’un autre ordre), sont quasiment toujours le fruit d’une personne passée par un traitement psychiatrique, et je mets le doigt dessus.


                            • jacques lemiere 22 novembre 2011 00:54

                              la constatation ne me semble pas étayée...psychiatres juges...ils font leur métier comme ils peuvent sont parfois incompétents...mais comme tout le monde...mais l’erreur n’est pas la preuve de l’incompétence non plus et l’erreur dans ce domaine peut avoir des conséquences terribles..

                              c’est pour cela que les juges ou les psychiatres ont besoin et sont même en demande de procédures assez cadrées car on ne peut pas vivre chaque journée de travail comme un cas de conscience.
                               

                            • Roseau Roseau 22 novembre 2011 01:09

                              Monsieur,
                              Bien au contraire, chaque journée doit être vécue avec sa conscience. Quand une « procédure cadrée » vient remplacer la conscience, alors vous ne vivez plus, et vous vous permettez de créer l’horreur en la justifiant par des « incompétences », des « comme tout le monde », etc. Il n’est jamais trop tard pour changer... de métier si nécessaire. D’attitude avant tout. Il en va de votre conscience, et de votre vie.


                            • Pie 3,14 21 novembre 2011 22:28

                              Evaluer la psychiatrie, la belle idée mais comment ?

                              Comment évaluer un non passage à l’acte obtenu grâce à des soins bien prodigués ?
                              pour un drame comme celui d’Agnès, il en existe peut-être 1000 qui sont évités par ces professionnels mais qui ne peuvent être comptabilisés.
                              Quant on travaille sur la personalité des autres, on peut toujours se tromper car personne n’est dans la tête des autres. Faut-il alors alors systématiquement choisir l’option la plus répressive au risque de casser les gens ou malgré tout, privilégier l’insertion.
                              Le problème est particulièrement vif lorsqu’il s’agit de personnes très jeunes.

                              Je n’ai pas de réponse tranchée à ces questions mais je sais que le dénigrement systématique des psys est facile et malsain.

                              Dans ce pays, la moitié des gens qui vivent dans la rue et au moins 40% de la population carcérale souffrent de troubles psychiatriques. En même temps les budgets se sont effondrés dans le public et la psychiatrie est un secteur sinistré aujourd’hui.
                              Avant d’évaluer, il faudrait peut-être reconstruire.


                              • Roseau Roseau 21 novembre 2011 22:32

                                Encore l’argent... Je parle des traitements et de leurs résultats. Ce n’est pas une question d’argent. Ni une question de chiffres bidons concernant la population carcérale. Si on vous écoute, dans 5 ans 90% de la population devra être mise sous camisole chimique parce que souffrant de troubles mentaux. 

                                Il ne s’agit pas d’évaluer. La psychiatrie en est incapable. Il s’agit d’arrêter de détruire la raison, la santé et la vie des gens qui sont « traités ».

                              • Pie 3,14 21 novembre 2011 22:41

                                Selon vous, ce sont donc les traitements qui rendent malades...

                                Avec la même logique, on peut donc affirmer que sans traitement il n’y aurait pas de maladie...




                              • Roseau Roseau 21 novembre 2011 22:51

                                Les traitements antibiotiques pour lutter contre une infection, ça fonctionne (en tous cas dans un fort pourcentage). Les traitements psychiatriques non. Je ne parle pas de la médecine en général. Je n’utilise pas une « logique » abstraite. Je parle de concret. De vies détruites. Et d’absence de résultats positifs.


                              • Pie 3,14 21 novembre 2011 22:56

                                Vous êtes bien radical, qu’en savez-vous ?


                              • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 09:27

                                n’importe quoi il y a des médocs qui aident les gens et d’autres qui ne les aident pas, et la médocs zombiants sont des drogues qui entrainent des comportements de drogués dont des violences envers autrui, c’est logique en plus de ne pas decreter que le mot médicament est un mot magique, il y a dans tous domaines, un tranchant negative et un positive et il suffit de connaitre l’histoire de cette pseudo science et les méfaits dans le monde des big pharmas pour faire la différence entre les choses


                              • Traroth Traroth 22 novembre 2011 15:41

                                "Les traitements antibiotiques pour lutter contre une infection, ça fonctionne (...). Les traitements psychiatriques non."

                                Vous comptez convaincre les lecteurs à coups d’affirmations péremptoires ? smiley


                              • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 23:23

                                vous êtes à ce point aveugle depuis quand une emotion se soigne par des médocs depuis quand les faiblesses du mentale se soigne par des médocs ah oui depuis que vous pensez que les émotions sont une affaire de cerveau sauf que c’est juste une théorie non prouvé, bientôt vous allez croire que c’est génétique, la folie, que c’est génétique d’avoir un qi bas etc...

                                vous voyez sans le savoir vous acceptez des idées nazies....et si vous connaissiez ne fusse qu’un peu cette période vous verriez qui en sont les fondateurs les mêmes qui au cours du 20eme siecle tuerent par millions des gens je me demande comment vous pouvez vous regarder dans le miroir et défendre la lobotomie les électro chocs et les médocs qui vous tuent

                                Lavages de cerveaux financés par la CIA

                                Date de diffusion : 5 octobre 1988

                                Entre 1956 et 1963, le docteur Ewen Cameron, psychiatre et directeur de l’Allan Memorial Institute de Montréal, effectue des traitements de « déprogrammation » du cerveau sur des patients atteints de diverses formes de maladies mentales. Le programme est financé par la Central Intelligence Agency (CIA) et soutenu par le gouvernement canadien de l’époque. 

                                Après 30 ans de silence, l’agence de renseignements américaine consent à dédommager neuf Canadiens, qui se partagent 750 000 $. La journaliste Pauline Vanasse s’entretient avec le psychiatre Pierre Lalonde, qui rappelle les expériences réalisées par le docteur Cameron sur ses patients. 

                                En 1951, en pleine guerre froide, des représentants de la CIA et un groupe de psychiatres se seraient retrouvés à Montréal pour préparer le projet « Blue Bird », qui devait servir à l’élaboration de techniques de lavage de cerveau, de conditionnement, de persuasion, de propagande et de contrôle psychologique des masses et de membres d’organisations. Le docteur Cameron, ancien colonel de l’armée américaine, reçoit 25 millions de dollars de Washington pour procéder à des expériences sous le couvert de traitements thérapeutiques. 

                                Au cours des traitements, les patients sont soumis à des chocs psychiatriques extrêmes. Sous l’effet de barbituriques et de LSD, les sujets sont abrutis par des messages enregistrés à répétition. Ils subissent des doses massives d’électrochocs, un sommeil prolongé de plusieurs jours, des douches chaudes ou glacées.


                              • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 23:32

                                j" aimerai que les gens cherchent à connaitre l’histoire de la psychiatrie
                                LOUIS JOLYON WEST
                                Le Dr Louis Jolyon WEST est l’actuel Directeur de l’Institut Neuropsychiatrique de l’Université de Los Angeles. Il est littéralement une caricature du
                                psychiatre comportementaliste.
                                Les compétences scientifiques du Docteur WEST sont parfois ridiculisées et on raconte que dans les années 60, il tua « TUSKO », un éléphant du
                                zoo d’Oklahoma, en lui administrant une dose de LSD 1.400 fois supérieure à
                                la quantité de LSD nécessaire pour faire « partir » un homme dans un « trip »
                                complet. Mais WEST, malheureusement, ne fut pas redoutable que pour les
                                animaux. (6)
                                Ses activités au sein de la CIA sont aussi décrites par Gordon THOMAS. Il a réalisé des centaines d’expériences sur le LSD précisément dans le
                                cadre des programmes Bluebird et Artichoke dans les années 60. En tant que
                                directeur du Département Psychiatrique de l’Université d’Oklahoma dans les
                                années 50 et 60, Jolly WEST dirigea un grand nombre de recherches sur le LSD
                                dans les campus universitaires et donc sur des cobayes humains. (7)
                                Ce psychiatre avait participé à d’autres recherches sur le contrôle mental antérieurement. En 1953, la CIA avait même envisagé la création d’un laboratoire spécial pour mener des expériences sur l’hypnose, et WEST avait été
                                pressenti pour en être le responsable. (8)
                                Toujours dans la même veine, il n’est pas inintéressant, pour qui connaît
                                l’histoire et la relation entre les recherches sur le mind control de la CIA et les
                                assassinats perpétrés contre le clan KENNEDY, de retrouver en 1964, le Docteur
                                WEST comme l’un des experts clés utilisé pour « examiner » Jack RUBY. (9)
                                En 1967, période la plus « psychédélique » aux Etats-Unis, où le LSD se
                                répandait rapidement, WEST loua un appartement dans le quartier chaud de San
                                Francisco, pour étudier le phénomène « hippy ». (10)
                                LA PSYCHIATRIE ET LES « CHASSEURS DE SECTES »
                                Page 7Chapitre 1 : La psychiatrie politique
                                Au début des années 70, il devint le responsable du Département psychiatrique de l’Université de Los Angeles, et dans ce cadre, proposa au Gouverneur de Californie le projet de création d’un centre de recherche sur la violence,
                                appelé « Centre de Prévention de la Violence ». Coût de l’entreprise : plusieurs
                                millions de dollars. But : étudier et isoler les causes de la violence pour aboutir
                                à des traitements éventuels de celle-ci chez l’individu. ( 11)
                                Mais le financement de ce centre ne fut finalement pas accepté par l’administration américaine, grâce aux interventions et mouvements de protestation
                                d’un certain nombre de professionnels, d’organisations en faveur des droits de
                                l’homme et d’autres groupes minoritaires. WEST et le personnel dudit « centre
                                sur la violence » furent notamment accusés de racisme. Les « sujets » proposés pour servir de « terrain d’expériences » étaient : les femmes, les Noirs,
                                les Mexicains et les prisonniers de droit commun, et il était annoncé que les
                                facteurs raciaux de certaines minorités ethniques (comme les Noirs et les Mexicains) seraient isolés pour être analysés. (12)
                                L’autre raison pour laquelle ce projet ne vit jamais le jour, malgré le
                                vif intérêt de l’ancien sénateur de Californie Ronald REAGAN, réside dans
                                d’autres aspects, pour le moins fascistes, des mesures préconisées par WEST.
                                Proposant la stérilisation des noirs et des hispano-américains comme solution à
                                la criminalité, WEST se proposait, ni plus ni moins, d’implanter des électrodes
                                dans le crâne de toute personne présentant des tendances à la violence, afin que
                                puisse être détectée sur un tableau de contrôle établi au Commissariat central de
                                Police toute augmentation chez un individu de ses impulsions agressives. Il suffisait ensuite d’envoyer une équipe d’infirmiers psychiatriques pour administrer
                                chez le « prédélinquant » les neuroleptiques nécessaires pour empêcher cette
                                personne de nuire. (13)
                                Son goût des expériences ne s’est pas atténué. Récemment, un de ses
                                chercheurs à l’Institut Neuro- Psychiatrique, le Docteur Ivaar LOVAAS, tentait
                                des expériences au cours desquelles des enfants recevaient des doses de LSD
                                25.(14)
                                Et comme CAMERON au Canada, en dépit des nombreuses campagnes
                                de presse dont WEST a fait l’objet aux Etats-Unis, qui dénonçaient ses activités
                                au sein de la CIA, il occupe toujours l’une des chaires de psychiatrie les plus
                                Page 8importantes aux Etats-Unis.
                                Derrière la carrière et les travaux du Dr WEST , essentiellement dédiés
                                à la recherche sur le contrôle mental, on entrevoit les relents d’une certaine
                                idéologie sous-jacente. Sa conception du Monde et de l’Homme influence d’une
                                façon marquante les activités que cet homme a entreprises au cours des vingt
                                dernières années.
                                Le Docteur Louis Jolyon WEST est membre du Conseil Consultatif du
                                Citizen Freedom Foundation et du Conseil Consultatif de l’American Family
                                Foundation - deux associations sur lesquelles nous reviendrons longuement
                                dans cette étude. (15)
                                Le Dr Jolly WEST collabore plus particulièrement avec trois autres
                                « psys » américains, le Dr John CLARK, Margaret THALER-SINGER et Theodore PATRICK. Là encore, nous retrouvons les mêmes racines enfouies dans
                                le terreau prolifique de la communauté du renseignement américain et de la
                                psychiatrie militaire.
                                En outre, deux psychiatres ont, selon WEST lui-même, particulièrement influencé ses recherches. Il s’agit des Docteurs William SARGANT et Robert Jay
                                LIFTON.
                                B. WILLIAM SARGANT


                              • Freegerman 21 novembre 2011 22:55

                                Avant tout il faudrait d’abord suivre les familles et détecté des problèmes chez les élèves et les suivre dès le problème avant d’inventer de nouvelles répressions ou autre artifice n’ayant pour but qu’attiser le populisme et l’ultra sécuritaire , nous voyons une fois de plus que les administrations ne fonctionnent pas du tout bien en France , , je les connais les administrations pour pouvoir m’y frotter et croyez moi c’est pas beau à voir , une sorte de laxisme qui arrange les politiques quand ils en ont besoin c’est vraiment bizarre.
                                Pour l’adolescente je suis attristé c’est vraiment désolant d’en arriver là mais en même temps ce drame ne serait pas arriver si les administrations (toutes confondu) avaient bien vérifié l’état du jeune.
                                La provocation n’est pas la solution et ce que font les médias en cherchant en instrumentalisant la chose ne fera que satisfaire les politiques et leurs désire de pouvoir.
                                Des crimes il y en aura toujours c’est difficile à entendre mais c’est comme ça ..mais aussi jeune c’est qu’il y à un sacré problème dans nos écoles, mais il y à aussi la violence qui est beaucoup manipulé aujourd’hui .
                                Les jeunes apprennent le non respect de l’autre , l’individualisme, les téléfilms violents en quasi permanence vu le choix à la télé pas terrible.
                                Ils auraient pu éviter ça mais est ce que vraiment c’était dans leurs projets !


                                • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 00:34

                                  http://www.network54.com/Forum/182310/

                                  Le fait est que vous que acceptiez un mensonge alors que rien au monde ne prouve l’existence de désordre du cerveau, rien vous ne le saviez ça en plus, ce sont de vieilles théories sur le cerveau qui ont commencé par dire que le cerveau des femmes est inférieurs, des noirs etc..or laissez moi vous dire que tous ça n’est pas prouvé rien, nada mais voilà le monde accepte une croyance, car elle se fait passer pour une science, comment pouvez accepter une chose pareil alors que la psychiatrie elle même reconnait, du moins les gens honnetes reconnaissent qu’ils ne savent rien, vous pensez que c’est une blague, lisez un peu plus au delà de vos croyances en la sainte autorité...décrété, non seulement on ne sait rien et en plus on tue des gens pour soi disant soigner c’est quoi cette folie ??.

                                  L’idée de la maladie mentale en tant qu’entité biologique est facile à réfuter. En 1988, Seymour S. Kety, M.D., professeur émérite des sciences neuropsychiatriques et Steven Matthysse, Ph.D., professeur associé de biopsychiatrie, tous deux de la Faculté de Médecine de l’Université Harvard, ont écrit : " Une lecture impartiale de la littérature récente ne fournit pas l’éclairage souhaité quant aux hypothèses de la catécholamine, ni l’émergence d’évidence probante quant à d’autres différences biologiques qui pourraient caractériser les cerveaux de personnes atteintes de maladies mentales" (The New Harvard Guide to Psychiatry - Le nouveau guide Harvard de la psychiatrie, Harvard Univ. press, p. 148). En 1992, un groupe d’experts réunis par le Bureau du Congrès américain pour l’évaluation de la technologie (U.S Congress Office of Technology Assessment) conclut : " Beaucoup de questions demeurent quant à la biologie des désordres mentaux. En fait, la recherche doit encore parvenir à identifier des causes biologiques spécifiques pour n’importe lequel de ces désordres. ... Les désordres mentaux sont classés sur la base de symptômes parce qu’il n’existe toujours aucun marqueur biologique ni aucun test en laboratoire. " (The Biology of Mental Disorders - La biologie des désordres mentaux, U.S. Gov’t Printing Office, 1992, pp. 13-14, 46-47). Dans son livre The Essential Guide to Psychiatric Drugs (Le guide essentiel des médicaments psychotropes), le professeur de psychiatrie de l’Université de Columbia, Jack M. Gorman, M.D., écrit : " Nous ne savons pas vraiment ce qui cause les maladies psychiatriques " (St. Martin’s Press, 1990, p. 316). Dans son livre The New Psychiatry (La nouvelle psychiatrie), un autre professeur de psychiatrie de l’Université de Columbia, Jerrold S. Maxmen, M.D., ajoute : " On ignore généralement que les psychiatres sont les seuls spécialistes médicaux qui traitent de désordres qui, par définition, n’ont pas de causes ou de remèdes pleinement connus... Un diagnostic devrait indiquer la cause d’un désordre mental mais, comme nous le verrons plus loin, puisque l’étiologie de la plupart des désordres mentaux est inconnue, les systèmes diagnostiques courants ne peuvent pas les expliciter. " (Mentor, 1985, pp. 19 & 36 - italiques dans l’original). Dans son livre Toxic Psychiatry (Psychiatrie toxique), le psychiatre Peter Breggin, M.D., remarque : " Il n’existe aucune évidence démontrant que des désordres psychologiques ou psychiatriques communs ont une composante génétique ou biologique. " (St. Martin’s Press, 1991, p. 291).


                                  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 22 novembre 2011 01:44

                                    Article papier-cul qui vogue sur la mer d’émotion d’un drame habilement instrumentalisé par Sarkozy et sa bande de journalistes amis.


                                    • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 09:28

                                      sauf que sarkosy a accepté l’internement automatique des gens comme aux periodes les plus obscurantistes et qu’il croit que les gens sont voyous en raison des gênes une théorie débile issu de ce milieu pseudo médicale qui croyait qui avait des races inférieurs et superieurs


                                    • Taverne Taverne 22 novembre 2011 10:31

                                      Les centres éducatifs fermés ne sont pas des hôpitaux psychiatriques. Ce sont des structures éducatives destinées à la prise en charge des mineurs délinquants ou en situation de grande marginalisation, et qui doivent répondre au risque de récidive et d’incarcération.


                                      • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 23:49

                                        Crimes violents psychiatres attribué à l’échec d’un patient à prendre ses médicaments, sachant que l’extrême violence est un effet secondaire documentée des deux l’utilisation de médicaments psychiatriques, tels que la réhabilitation de celui-ci. « Le public pouvait à peine soupçonner que le fou de ses cauchemars, qui tue sans avertissement et sans raison apparente, n’est pas toujours dicté par un mal intérieur, mais par une médecine populaire » .9

                                        En conséquence, il a créé une tempête de critiques sur ces ressources à travers le monde, surtout quand il est apparu que les risques de l’industrie pharmaceutique similaires pour les adultes depuis 1986, se cachait.

                                        2004 :    En Décembre 2004, le président Bush a signé une nouvelle loi qui les parents ont obtenu le droit à la médication psychiatrique pour leurs enfants à refuser. Les écoles en Amérique ne peuvent plus nier les enfants si les parents veulent pour leur donner aucun médicament psychiatrique.

                                        Les études suivantes peuvent être trouvées sur les citationswww.bijwerkingenpsychiatrischemedicijnen.nl  Vous y trouverez tous les avertissements ont été émis au niveau international sur les dangers de cette « médication ».

                                        2005 : Le Comité scientifique de l’Agence européenne des médicaments des États que   dans les essais cliniques ont montré que les enfants et les adultes sur les antidépresseurs étaient plus fréquemment montré d’hostilité et de comportement suicidaire que ceux ayant reçu des placebos.


                                      • kssard kssard 22 novembre 2011 10:55

                                        la vérité est que le psychiatres sont incapables de prévoir des comportements criminels mais ils ne veulent pas le dire trop fort car ils vivent du système. Assurer le suivi psychiatrique d’un délinquant sexuel sans avoir communication du dossier par le tribunal en est bien la preuve. Cela fait parti de leur fonds de commerce. Le bon sens aurait voulu que l’on ne mette pas un malade sexuel dans un collège mixte.

                                        Il y aurait aussi beaucoup à dire des expertises psychiatriques pour garde d’enfant bidonnées pour servir les tribunaux et soit disant servir les intérêts de l’enfant : c’est à dire ne pas en confier la garde à leur père.


                                        • Taverne Taverne 22 novembre 2011 11:23

                                          Je ne pense que cela fera avancer le débat que de désigner les psys comme bouc-émissaires. Il faut revoir leur formation, leur nombre, leur rôle (la loi les oblige au secret absolu). Mais il faut aussi que les différents professionnels connaissent mieux la mission et les méthodes de travail des psys. Ainsi que les limites de leur action.


                                        • NeverMore 22 novembre 2011 12:51

                                          Bon

                                          Le mec, on n’a pas (légalement) le droit de le tuer.

                                          L’école a besoin de faire son fric, le plus facilement ou le moins difficiilement possible.

                                          Les fonctionnaires ou équivalents à même de juger son acte précédent sont « absolument débordés ».

                                          Les fonctionnaires chargés du « suivi », ont des loisirs et congés à planifier, dans l’attente du traitement en fin de mois.

                                          Les experts sont de la fumée employée pour justifier le relachement du suivi (ouf !) et n’émettant que des avis, ne sont pas réellement impliqués.

                                          Tout ceci en pleine connaisance de cause et de complicité de l’intégralité des acteurs.

                                          Je ne vous parle pas des bébés qui meurent, des enfants et des femmes maltraitées malgré toutes les alertes aux services sociaux (qui ont leurs problèmes et leurs propres enfants à élever, c’est bien plus important).

                                          Tous ces acteurs demanderons plus d’effectifs et de moyens (pour accélérer le naufrage, cf. educ nat), alors que c’est la nature des moyens qui est à revoir (je ne parle pas de la peine de mort, mais de structures d’encadrement, entre autres).

                                          Après la surmédiatisation habituelle, tout va continuer comme si de rien n’était.

                                          Au fait qu’est devenue l’affaire « Océane » ? Faut t’il interdire la fessée ? Ne m’appelez plus Mademoiselle ! Arrêtez le bizutage ! Les enfants regardent t’ils trop la télé ? ....

                                           

                                           


                                          • hervus 22 novembre 2011 13:09

                                            je doute que vous soyez un « roseau pensant. »..
                                            que savez vous de la psychiatrie,des malades et des soignants.
                                            mais, bien sûr, vous faites étalages d’affirmations aussi péremptoires que consternantes.
                                            .. c’est sûr, la psychairie, c’est le troisième reich réincarné !
                                            je vous plains


                                            • hervus 22 novembre 2011 13:18


                                              ...en relisant d’autres commentaires..(lorelei, par exemple)...il faudrait donc aussi mettre sous le boisseau tous les chercheurs qui s’attellent au virus du sida et qui n’ont encore rien trouvé de définitif...chut..ils n’osent pas l’avouer...sinon ils perdent leur boulot
                                              roseau, vous êtes à l’image des déferlements médiatiques, de leurs approximations, de leurs pseudo expertises dans tous les domaines.....haro sur tous ces donneurs de leçons..
                                              la psychiatrie, comme tous les secteurs de la médecine, fait ce qu’elle peut, avec des erreurs (comme tout le monde)..mais la vie des « aliénés » est x fois plus supportable aujourd’hui qu’avant les psychotropes, par exemple... la santé n’est pas une science exacte...que savez vous, par exemple, de hp avant la mise au point des psychotropes par Laborit.. que savez vous des passages à l’acte violents évités par la psychiatrie...évidemment, on ne le saura jamais...
                                              de plus, le moment n’est vraiment à ces pseudos règlements de compte ...« vous me l’auriez demandé, je vous aurais dit ce qui allait arriver »...ben voyons
                                              j’ai honte pour vous


                                              • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 23:17

                                                lol vous confondez médecine science et théories que l’on fait passer pour de la science sachant que l’un des commentaires montrent que des scientifiques, des psychiatres eux mêmes dénoncent les mensonges de la cette pseudo science, moi ce qui me fait honte c’est votre profonde méconnaissance de l’histoire de cette pseudo science qui a été à l’origine de tant de crimes dans le monde que l’on reste coi, quand on commence à s’y intéresser, par ailleurs il faut être au minimum stupide pour ne pas comprendre que l’on ne soignera jamais l’amour, qui est une émotion, la tristesse, le mal être etc...par des médocs car c’est mental, vous comprenez ça, on ne soigne pas les causes mais on crée des zombies des gens qui tuent, on détruit les gens car ils sont malades plutôt que de les aider à trouver les causes mentales, au début le mot psychanalyse voulait dire étude de ceux que cause l’esprit, le mental sur l’etre, et le corps....

                                                vous voyez ce qui est honteux c’est de soutenir quelque chose qui ne peut pas aider et n’aidera jamais et qui a pour but de détruire les gens que vous soyez aveugle ne change rien aux faits, à une realité toute simple la psychiatrie tue par millions des gens et ça et c’est toujours employés dans ce but....depuis quand on soigne une tristesse, une émotion par des médocs y croire c’est de la pure folie, et les vrais fous ne sont pas ceux que l’on pense


                                              • velosolex velosolex 22 novembre 2011 13:21

                                                Du grand n’importe quoi écrit par une personne qui ne connait manifestement rien au sujet !


                                                • mortelune mortelune 22 novembre 2011 13:39

                                                  Il ne s’agit pas de condamner la psychiatrie , il s’agit de comprendre comment un individu devient malade. Lorsqu’une personne est internée en milieu ouvert ou fermé c’est qu’elle a subit un choc psychologique le plus souvent. La psychiatrie peut davantage comprendre la cause de la maladie que la soigner. En tout cas la chimie du cerveau est si complexe que je mets au défis n’importe qui de prétendre qu’il ne tombera jamais malade. Ne dit on pas que la colère est une courte folie ?

                                                  Les médicaments ne sont évidements pas le bon ou le meilleur remède pour la plupart des patients. Ils sont trop souvent utilisés par dépit ou en ’urgence" pour soulager le corps médical (en milieu hospitalier). 
                                                  J’ai le sentiment que ceux qui ne sont pas formés ne peuvent pas prétendre apporter un discours fiable et pas davantage les politiques... Les réponses populistes aux différents meurtres n’apporte rien et n’apportera rien. 
                                                  Chers lecteurs je vous souhaite de jamais ’péter un plomb’
                                                  Cordialement,


                                                  • Traroth Traroth 22 novembre 2011 15:59

                                                    Ce dont l’auteur évite soigneusement de parler, c’est des alternatives qu’il propose. Bon, mettons à bas toute la psychiatrie. Et maintenant, on fait quoi ?

                                                    Ah mais oui, j’oubliais : si on supprime les psychiatres, il n’y aura plus de fous. Et si je casse mon thermomètre, je n’aurais plus la fièvre. Et si je construis une piste d’atterrissage et une tour de contrôle en bois et que je mets des vêtements qui ressemblent à un uniforme militaire, des avions viendront me ravitailler...


                                                    • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 21:27

                                                      il s’agit d’aider les gens à comprendre pourquoi ils sont déprimés trouver la cause du mal etre et non les droguer et en faire des zombies où des tueurs, dans nos sociétés occidentales on ne cherche pas les causes, mais on tue à coup de médocs qui ne soignent pas et ne peuvent pas soigner les mal êtres les désenchantements etc...


                                                    • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 23:26

                                                      Sidney Gottlieb (3 août 1918  7 mars 1999) était un psychiatre militaire et chimiste de l’armée des États-Unis d’Amérique connu pour avoir été responsable de programmes de recherches sur les possibilités de contrôle mental à la CIA, dont MKULTRA.

                                                      Il est né dans le Bronx et son nom était Joseph Scheider. Il soutint un doctorat en chimie au California Institute of Technology. Il était bègueet obtint une maîtrise en orthophonie. Il avait un pied-bot et pratiqua la danse folklorique toute sa vie.

                                                      Il rejoint la CIA en 1951. En tant qu’expert des poisons, il dirigea la branche chimie des services techniques (TSS). Il fut surnommé le « Sorcier Noir » ou le « Sale Escroc ». Il supervisa la préparation de poisons mortels et des expériences de contrôle mental.


                                                      la majorité des gens ne connaissent rien sur la psychiatrie ne connait rien sur ses méfaits historique rien sur ces crimes qui ont fait des millions de mort dans le monde, etc...vous savez à peine que ce sont que des théories qui ont vu leurs effets dans les camps nazie et leurs lois sur l’eradiction des malades etc...


                                                      • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 23:38

                                                        1940 :    les psychiatres allemands ont commencé et habitée du programme d’euthanasie appelée « T4 » (le numéro de rue Tiergartenstrasse 4 où la Chancellerie d’Etat d’Hitler établie). Le programme T4 et a abouti à l’assassiner d’environ 70.000 personnes par les Allemands spirituellement handicapés, émotionnellement ou physiquement handicapés confondus ont été déclarés. Ils étaient « indignes de vivre« , appelé »et psychiatres étaient morts de faim dans les six établissements psychiatriques, et les gaz toxiques ont tué. Le personnel un an plus tard dans les camps d’extermination les chambres à gaz domestiques, qui étaient dans les instituts psychiatriques sélectionnés et formés. En 1941, ces mêmes psychiatres du programme T4 mis en place dans les camps d’extermination.

                                                        Ernst Rudin ( voir photo) , psychiatre et homme le plus détesté de l’Allemagne nazie, a déclaré : 

                                                        « Seulement, grâce au Führer, le rêve que nous chérissons tous trente ans, appliquant la théorie de la pureté raciale dans la société, devenue une réalité«  .

                                                         

                                                        Photos, JR Rees

                                                         

                                                        1940 :    En 1940, a dévoilé sa vision la plus effrayante de la psychiatrie. Le 18 Juin, le psychiatre Dr leader JR Rees (voir photo de gauche) ,   l’un des fondateurs de la Fédération mondiale pour la santé mentale (WFMH), une conférence intitulée : « La planification stratégique pour la santé mentale » à l’assemblée générale annuelle du Conseil national d’hygiène mentale en Angleterre . Il a mis la « responsabilité » de la psychiatrie en dehors, de prendre en charge tous les principaux secteurs sociaux : 

                                                        « Nous sommes donc fondés à notre point de vue d’élever le bon développement de l’esprit humain, même si nos connaissances sont incomplètes. Nous devons nous concentrer sur elle pour pénétrer dans toutes les activités éducatives dans notre vie nationale ...

                                                        Nous avons une attaque significative sur un certain nombre de professions. Le cours le plus facile deux ont été l’éducation et de l’Église, les deux plus difficiles sont la justice et la médecine » 

                                                        Rees a été honteusement brutale : 

                                                        « Si nous sommes d’activités professionnelles et sociales des autres pour infiltrer mon avis nous devrions imiter les régimes totalitaires et forme une sorte de cinquième colonne ! ... Laissez-nous tous, un secret« cinquième colonne »formes«  . 1


                                                         

                                                        1942 :  Psychiatre Abraham Myerson a déclaré : 

                                                         »Le déclin de l’intelligence est un facteur clé dans le processus de guérison ... Le fait est que seuls les meilleurs résultats obtenus avec les personnes que vous réduit à un niveau de retard mental ... » . 2

                                                        1943 :  le LSD, un hallucinogène, a été développé par les laboratoires Sandoz en Suisse.Grâce au fils du directeur de Sandoz, le psychiatre américain Werner Stoll, le LSD est venu dans la pratique psychiatrique.

                                                         


                                                        • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 23:39

                                                          http://www.psychiatrie-zinloosgeweld.nl/1940%201960.htm

                                                          c’est en néerlandais mais vous pouvez trouvez toute l’histoire de cette pseudos science et si vous ne lisez pas cette langue user de google traduction et si apres avoir lu vous êtes toujours pour, alors c’est qu’il y a un vrai probleme


                                                          • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 23:40

                                                            1948 :   Les plans psychiatriques cette année à la religion, la politique et le public plus« cette fois » à faire, ont été promus par la création de la Fédération mondiale pour la santé mentale (WFMH) (Fédération mondiale de la santé mentale) 

                                                            Un rapport des Etats WFMH : 

                                                            « ... La famille est actuellement l’un des principaux obstacles à une meilleure santé mentale et doit être fait pour affaiblir, à des individus en général et en particulier des enfants sans la contrainte de la vie familiale. »   7  

                                                             


                                                            • Lorelei Lorelei 22 novembre 2011 23:47

                                                              1812 :  Dr. Benjamin Rush, développé des traitements tels que la rotation prolongée de  patients, contrastant piscines, plongeant dans l’eau glacée pendant des heures et attachant à une chaise. Sa théorie de base est que les troubles mentaux s’est produite parce que les cerveaux étaient surchargés avec le sang et le corps de sorte qu’il était nécessaire d’en moyenne un demi à un litre de sang par un traitement à prendre. Cette méthode est considérée comme responsable de la mort de George Washington.

                                                              1808 :  Le mot « psychiatrie » a été lancé en 1808 par Johann Reil Christan, il signifiait « l’encrier de l’âme », de « iatros« (médecin). D e la psychiatrie a ironiquement jamais avec l’esprit ou l’âme occupée, mais s’est concentré exclusivement sur ​​le cerveau. Reil fait la déclaration suivante sur le traitement des patients : « Strong impressions pénibles que nous capter l’attention du patient, nous sommes habitués à l’obéissance absolue à lui et à exprimer le sentiment de dépendance indélébile dans son cœur la volonté de son supérieur, un. stricte loi inéluctable pour lui qu’il aussi peu que les rebelles contre les éléments. »

                                                              1810 :    Gottlieb Fichte, chef de la psychologie à l’Université de Berlin en 1810. Fichte dit :« L’éducation doit viser à détruire le libre arbitre, afin que les élèves sont enseignés dans cette façon ... incapable de penser ou d’agir différemment de leurs maîtres d’école aurait exigé d’eux.« 

                                                              1843 :  Le secrétaire du premier ministre d’Angleterre, Robert Peel, a été tué par un mari souffre délirant, Daniel M’Naughten.

                                                              Il a été acquitté des poursuites au motif de la folie. Par la suite, une procédure adoptée par le parlement, qui « règle M’Naughten » a été appelé. Cette règle prévoyait qu’une personne n’est pas coupable d’un crime s’il est, en raison d’une maladie mentale, a été incapable de réaliser qu’il a fait quelque chose mal.

                                                              avant de parler d’un sujet il faut connaitre son histoire et vraiment connaitre son histoire


                                                              • Nina888 24 novembre 2011 18:57

                                                                Les psychiatre veulent controler la pensée des gens pour reformater l’individu déviant pour les autoritées ...(les communiste de l’URSS Psychiatrisait des personnes oposée au régime)
                                                                Pourquoi psychanalyser les gay et les transexuels sinon, si ce n’est pour justifier l’ordre social établie ....
                                                                Les transexuelles dérangent le plus pour le pouvoir établie ... de nombreux fait les consernant directement et indirectement montrerait une réalitée qui dépassent les fondement de notre sociétée, pouvoirs et notre science actuelle . (il y as un fait trés intéréssant  : il y à plus de naissances de garçons que de filles et la majoritées des transexuelle sont des hommes qui sont des femme à l’interieur ... Il faut pas nier aussi un fait , les medecins d’état forces les parents à fixer le sexe (soit male soit femmelle) d’enfant intersexuées qui n’ont rien demandée , (Dolto doit se retourner dans sa tombe sur ces fait).
                                                                De plus , l’une des justification de l’interdiction du mariage homosexuel tomberait en éclat si les personnes intersexuées sont reconnu , un troisieme sexe ça poserait enormément de problème à l’Hétérocentrisme imposé par une oligarchie principalement masculine , immaginez avec qui ces personnes pourrons se marrier si le marriage est totalement hétérosexuel ? )
                                                                On psychiatrise ceux qui posent trop de problème à la socitée car il remettrait en cause la sociétée et surtout le pouvoir ... (rappelez vous de la génèse originelle : dieu créa l’hummains à son immage et sépara l’humain en deux coté l’un male l’autre femelle ... ce qui veut dire que dieu est hermaphrodite ... la cote d’adam est une érreur traduction (volontaire ?) des grec (qui heu disait que les premier humains etait tous male alors que la nature nous montre que ce serait plus l’inverse dans la logique) . Ce qui pourrait montrer que dieu est Hermaphrodite si on réfléchie bien ...et que donc les hermaphrodite serait plus proche de dieu que les mâles qui dirigent notre sociétée de puis trop longtemp...)


                                                                • Nut’ 25 mai 2013 22:18

                                                                  Je suis entièrement d’accord. La psychiatrie tue.


                                                                  Voici mon témoignage :

                                                                  Tout ceci est malheureusement vrai. 

                                                                   

                                                                  J’ai 18 ans. Etant dépressive depuis l’âge de 13 ans, j’ai vécu l’enfer dans les hôpitaux psychiatriques. Mon pire traumatisme date de Décembre 2012.

                                                                  J’avais menacé de me suicider sur Internet. Un internaute avait prévenu les pompiers et la police. Ceux-ci sont venus me chercher chez moi et m’ont embarqué de force, alors que j’étais en pyjama dans mon lit. 

                                                                  Aux urgences, j’ai vu une horrible psychiatre, qui m’a dit que j’allais être hospitalisée de force. J’avais beau crier que je ne voulais pas, pleurer, elle s’en fichait complètement. Elle me disait juste : "On vous laisse pas le choix Mademoiselle, sinon j’appelle la préfecture de police et le maire !"

                                                                  Je n’avais qu’une envie, jeter toutes ses affaires, lui cracher dessus, m’enfuir en courant, me jeter sous une rame de métro pour ne pas être internée dans un horrible endroit appelé « hôpital psychiatrique ». 

                                                                  Malheureusement, quand j’ai tenté de me sauver, elle a hurlé "On va la contentionner ! On va la contentionner !"

                                                                   

                                                                  Imaginez-vous l’impact que ce genre de paroles « On va la contentionner ! » peut avoir sur une jeune fille en souffrance. Honnêtement, plus on entend ça, plus on a envie d’en finir, et au plus vite. Cette salope m’a rattrapée. Elle a demandé à des infirmiers de m’attacher. 

                                                                  Ils m’ont enlevé le haut de mes vêtements (soutien-gorge y compris), puis m’ont sanglé sur un lit durant 20 minutes. Un pur enfer, qui ne faisait que commencer.

                                                                  Ensuite, ils m’ont transféré dans le service de psychiatrie « adulte » (puisque j’ai 18 ans et que je suis majeure, je suis considérée comme une « adulte », alors que bien évidemment, je n’en suis pas du tout une, d’ailleurs même physiquement je ne fais pas plus de 14/15 ans...)

                                                                  Dans l’asile de fous où ils m’ont interné, les autres patients n’avaient pas 18 ans, mais entre 25 et 80 ans. Autant dire que moi, je n’étais qu’une petite fille par rapport à eux.

                                                                  Ensuite, ils avaient quasiment tous des pathologies mille fois plus lourdes que la mienne. Certains avaient des hallucinations, ne comprenaient rien à ce qu’on leur disait, n’était absolument pas lucides. Il y avait un handicapé en fauteuil roulant qui bavait, tournait des yeux et était totalement incapable de se nourrir seul. Des vieilles venaient me demander à ce que je leur enlève leurs vêtements, même leurs soutiens-gorges !!! Je refusais : elles ne comprenaient pas, elles insistaient...

                                                                   

                                                                  Bref, ils étaient gravement atteints. De vrais fous... Alors que moi, je suis parfaitement lucide, j’étais juste là-bas parce que j’étais malheureuse. 

                                                                  Ces patients me faisaient très peur, d’autant plus qu’il y a quelques années, il y a eu un meurtre dans le service voisin. Sans compter les innombrables vols dont nous parlaient les infirmières...

                                                                   

                                                                  De plus, nous n’avions pas le droit de sortir, nous étions enfermées du MATIN AU SOIR. Service fermé. Mon problème : dépendance affective. Je suis obsédée par une personne, je pense à elle jour et nuit.

                                                                  Alors quoi, c’est en m’enfermant du matin au soir que je vais cesser d’être obsédée par elle ? Au contraire : cette horrible dépendance ne fera que s’accroître en agissant de la sorte !

                                                                  Il en est de même pour les jeunes filles anorexiques qui sont enfermées dans des chambres d’isolement. Elles qui sont déjà obsédées par leurs poids, plus on les isole, plus elles sont obsédées, puisqu’elles n’ont aucun moyen de se changer les idées ni de penser à autre chose.

                                                                  D’ailleurs, on le voit bien, dès qu’elles ressortent, elles rechutent toujours, car l’anorexie est avant tout une maladie de l’âme...

                                                                   

                                                                  A propos d’anorexie, moi je n’étais pas dans cet asile de fous pour anorexie, j’ai un poids tout à fait normal, et pourtant, ils ne cessaient de me répéter qu’ils ne me laisseraient pas sortir si je ne mangeais pas !!!

                                                                  Mais leur nourriture est dégueulasse. Tellement dégueulasse que j’ai fini par manger des nuggets pour qu’ils me laissent sortir alors que je suis végétarienne....

                                                                  Et je culpabilise beaucoup (je suis végétarienne à cause de la torture envers les animaux...)

                                                                   

                                                                  Dans cet asile de tarés, ils m’ont également donné CINQUANTE gouttes de Tercian (oui, oui,CINQUANTE, je ne blague pas !)

                                                                  Résultat  : Vertiges, malaises, chute de tension, pâleur extrême, impossibilité de tenir de bout, je me suis écroulée à 2 reprises dans les couloirs. Je n’avais JAMAIS fait de malaises aussi terribles de toute MA VIE !

                                                                   

                                                                  Ces connards disaient que ces malaises étaient dus au fait que je ne "mangeais pas assez" : comment réagir face à une telle connerie ?!

                                                                  Il m’est déjà arrivé de jeûner deux jours de suite sans avoir le moindre malaise. 

                                                                   

                                                                  Ils m’avaient donné ce neuroleptique pour soit-disant « m’apaiser ». Ah, c’est ça qu’ils appellent « apaiser » ? Qu’ils revoient leurs dicos ces enfoirés...

                                                                   

                                                                  Mais ça leur plaît. Même s’ils savent qu’ils nous détruisent, ils s’en foutent, puisque comme dit maintes et maintes fois, les médicaments, ça fait le bonheur de l’industrie pharmaceutique. Alors plus on en vend, mieux c’est !!!

                                                                   

                                                                  J’ai même l’exemple de mon médecin généraliste qui a voulu me prescrire du Zyprexa. Il m’en a prescrit alors qu’il ne connait strictement RIEN de mes problèmes, que je ne lui ai JAMAIS RIEN DIT, jamais parlé. Mes parents lui ont juste dit que j’étais « déprimée ». Point à la ligne. 

                                                                  Donc voilà, les psychiatres et les médecins généralistes peuvent même nous prescrire leur poison avec ZERO minutes d’entretien, uniquement si une personne de votre entourage leur dit que vous êtes « déprimé », et ce même si vous êtes majeur !!!!!!!!!!

                                                                   

                                                                  Le plus horrible, c’est de se sentir impuissant face à toute cette atrocité. 

                                                                   

                                                                  Vous connaissez le livre « Le Pavillon des enfants fous » de Valérie Valère  ?

                                                                  Elle décrit tellement bien l’enfer des hôpitaux psychiatriques.

                                                                  Elle ne cessait de répéter : « Ils ne m’auront pas !! »

                                                                  Elle a de la chance, elle s’est suicidée, ils ne l’ont pas eue... Moi non plus, ils ne m’auront pas !!!!!!!!!!

                                                                   

                                                                  Honnêtement, si on l’avait mieux traitée, peut-être irait-elle mieux et serait-elle toujours en vie ? Tout comme Solenn, la fille de Patrick Poivre d’Arvor, qui a dû subir DEUX MOIS d’isolement. La pauvre... Moi, je n’ai passé que 4 jours en service fermé, et j’en serai déjà traumatisée à vie (pourtant, j’avais le droit de voir ma famille), alors j’ose à peine imaginer ce qu’elle a dû enduré.

                                                                   

                                                                  Qu’elle se soit jetée sous une rame de métro, ça ne m’étonne pas.

                                                                  Quand on est déjà malade comme elle, c’est déjà super dur, alors pour nous aider, on a besoin d’amour, d’affection, de renfort et de soutien.

                                                                  Au lieu de ça, on a enfermé cette jeune fille qui souffrait déjà, on lui a interdit tout contact avec sa famille, on l’a coupé de tout ses liens. L’isolement renforce la dépression.

                                                                   

                                                                  Et après, on s’étonne qu’elle se soit suicidée —’

                                                                  Mais c’est pourtant parfaitement LOGIQUE !

                                                                  Au moins, à la Maison de Solenn, ils n’agissent pas ainsi, ils n’interdisent pas le contact avec les proches. Ils pensent au contraire que la famille est très importante pour la guérison.

                                                                  Bon, le seul truc que je déteste là-bas, ce sont encore les médocs qu’ils prescrivent, mais cet endroit est quand même bien mieux qu’un HP...

                                                                   

                                                                  Voici une vidéo, que j’ai créé en son hommage : http://www.youtube.com/watch?v=F-1s6QnoKrU

                                                                   

                                                                   

                                                                  Le séjour que j’ai vécu en décembre 2012 me traumatisera à vie. Je dirais même qu’il s’agit du pire traumatisme de toute ma vie. Et je préfère encore mourir plutôt que de vivre à nouveau un tel calvaire. Les séquelles me marqueront à vie.

                                                                   

                                                                  Je le répète, les personnes qui vont mal ont besoin d’aide, d’amour, de soutien et de réconfort.

                                                                  Allez en HP, et vous ne récolterez QUE l’inverse. L’amour et l’affection, on vous les retirera DES votre entrée... et ce n’est même pas sûr que vous pourrez les retrouver un jour.

                                                                  Car si votre séjour est trop long, vous risquez de devenir réellement fou...

                                                                   

                                                                  Ah oui, tous mes proches le savent : ils sont eux aussi persuadés que si j’étais restée là-bas, je serai devenue complètement cinglée. Ou bien, j’aurais trouvé un moyen de mettre fin à mes jours là-bas !

                                                                   

                                                                  Et qui sait, il y aurait peut-être eu un article sur le Net ensuite, comme celui-ci, avec pour titre : "Une adolescente de 18 ans se suicide dans un hôpital psychiatrique"

                                                                   

                                                                  Et avec comme article : "Samedi dernier, une jeune fille de 18 s’est donné la mort dans un hôpital psychiatrique de Seine-Saint-Denis. Avant de commettre l’irréparable, elle a laissé une lettre, où elle explique que son profond mal-être a été grandement accentué par son internement." [...]

                                                                   

                                                                  Qui sait, peut-être que ça arrivera un jour d’ailleurs ?

                                                                   

                                                                  Puisque dorénavant, je vis comme une criminelle. Ah oui, les médecins me l’ont dit, si je refais une connerie, c’est retour en prison (non, pire que la prison peut-être...)

                                                                   

                                                                  Tu commets un crime, tu vas en taule. Tu fais une tentative de suicide, tu vas à l’hôpital psychiatrique. Quelle différence ? 

                                                                  J’ai lu des témoignages de certains détenus sur des forums, qui disaient avoir préféré la prison à l’HP...

                                                                   

                                                                  En tout cas, une chose est sûre : si j’ai un jour à nouveau envie de me suicider, il est sûr que je ne me louperai pas. Oui, il vaut mille fois mieux mourir plutôt que d’être enfermée dans un « hôpital psychiatrique ».

                                                                   


                                                                  • Constant danslayreur 25 mai 2013 22:32

                                                                    Et ce serait dommage car à 18 ans, vous vous exprimez comme seul quelqu’un de brillant ou qui pourrait l’être s’exprime. Non vous n’avez rien à faire entre les quatre murs d’un hosto, ni non plus entre les quatre mains d’une quadrumane en blouse ni enfin entre les quatre murs gris d’une dépression.

                                                                    Trouvez le problème, utilisez ce que vous avez reçu comme capacités que je devine énormes, pour le régler puis une fois que ce sera fait, vivez jusqu’à cent ans à 100 à l’heure. Vous n’êtes pas, pas telle que vous êtes, ici bas pour vous donner bêtement la mort.

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