• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La loi de Moore

La loi de Moore

Ah, ce qu'il manque déjà ce Gary Moore ! Ses fulgurances, ce son à la fois lourd et si cristallin, d'où le sortait-il ? "De ses doigts" avait noté avec humour un humble posteur, ici-même, qui avait reconnu que même avec le même matériel, il n'était jamais arrivé à sonner pareil. Il est vrai que notre Gary disposait d'une agilité hors norme, succombant régulièrement à son pêché mignon de guitariste issu du monde du hard-rock, à savoir les trémolos et les glissandos ou le "hammer" (*). Mais au delà de ce que côté un tantinet esbroufe, il y avait une réelle quête du "bon" son. Gras, lourd et chaud quand il le fallait, léger, aérien et pur comme du cristal quand Gary en avait décidé. Le guitariste irlandais laissait s'exprimer sa guitare à sa place : en deux notes, on savait s'il était joyeux ou malheureux. Un bluesman, un vrai. Retour sur la quête du Graal musical auquel Gary Moore a consacré sa vie, en nous gratifiant de morceaux fabuleux. Retour sur l'alchimie moorienne, celle non pas d'un seul type de guitare, mais bien de plusieurs maîtresses d'acajou, d'érable, de palissandre et d'ébène, avec lesquelles il aura passé une grande partie de sa vie. 

 Pour découvrir l'incroyable son de Gary Moore, faisons tout d'abord un détour sur son arsenal musical. Sans être particulièrement collectionneur, (quoique ?) Moore avait quand même accumulé quelques belles pièces tout au long de sa longue carrière (démarrée fort jeune !), qu'un site avait affiché un jour dans son intégralité du moment. Une particularité s'échappait tout de suite de cette liste : dedans, pas d'engin surévalué ou de folie des grandeurs. Moore se faisait certes fabriquer des séries spéciales, mais ne se faisait pas imposer un matériel par une marque (même si c'était officiellement quelqu'un de lié à Marshall, car on l'a vu poser et jouer avec toutes sortes de guitares. Entre la publicité et les goûts propres, il y avait une marge, chez lui. Quand il avait envie d'en changer, il se rendait dans un magasin de quartier, essayait longuement et ressortait en payant de ses deniers, au grand dam du commerçant qui l'avait reconnu et espérait en tirer davantage de publicité qu'un cliché à la sauvette. C'est ainsi encore qu'il avait acheté deux petits amplis, un Marshall MG10, et un Vox AC4TVH quelques heures avant un concert à Liverpool en octobre 2009. Deux heures après il faisait le bœuf avec sa nouvelle acquisition dans un obscur club... débitant les standards : Moore adorait tout simplement jouer, jouer, et... jouer. Entre amis, discrètement, comme ici avec Buddy Whittington (dela formation actuelle de John Mayall). Ce n'était pas la première fois qu'ils jouaient ensemble. C'était avant tour un homme extrêmement simple et entier. Un jour, on lui a demandé ce qu'il voulait qu'on garde comme image de lui-même s'il disparaissait. Il avait répondu "un mec qui n'apporte pas d'emmerdes"... tout Gary Moore est là : véritable bête de scène, dans la vie courante c'était quelqu'un de plutôt tranquille et d'introverti et, avant tout, au contact facile, ce que tous les tourneurs vous diront : Moore était lui-même le fils d'un organisateur de spectacle, ceci explique peut-être cela ! Signer des autogaphes (de la main gauche, car c'était un gaucher jouant de la guitare comme un droitier !) ne l'importunait pas, tout au contraire (ici en Hongrie, pour un festival de motos !).

Comme tout guitariste à succès, Moore s'était pris à accumuler les guitares, bien qu'au regard de sa longue carrière, il n'a pas sombré totalement pour autant dans la collectionniste absolue (quoique ?) ou non plus devenu un garagiste de guitares à la Eddie Van-Halen, qui tapissait parfois le fond de son garage de ses tests d'expériences de rembobinages de micros et d'essais de vibrations : "une (...) idée intéressante qu'a révélé Eddie dans le N° d'avril de Guitar Player en 1980 et qu'il plongeait un bon nombre de ses micros dans la paraffine pour réduire le bruit de feed-back. L'idée était que la cire de paraffine empêchait le mouvement subtil des enroulements qui provoquait le retour. Il a admis en avoir flingué une bonne paire de micros, avec ce processus car la cire brûlait parfois dans les bobinages lorsque les micros étaient laissés à tremper pendant une trop longue période ".  Vous parlez d'une cuisine ! En prime, Eddie Van Halen collectionnait vraiment les "grattes" et imposait ses haut-parleurs Célestion (anglais) dans ses baffles.

Pour Moore, c'est un peu différent. Dans un étonnant petit document vidéo datant de plus de vingt ans maintenant, Gary Moore, invité de l'émission à tendance pédagogique et humoristique du samedi matin, "N°73" avait fait la visite de sa collection personnelle, dont la liste s'affiche ici en photo : en somme, l'étalage des 25 guitares qui ont compté pour lui. La visite commençant obligatoirement par la plus fameuse de toutes : une guitare Les Paul Standard de 1959, numérotée 9 2308, achetée d'occasion par Peter Green, 110 livres seulement chez Selmers, en plein centre de Londres en 1966. Moore la présentant en jouant quelques notes d'Albatross, de Green et enchaînant sur "l'hymne" Parisienne Walkways.... Une guitare aux mécaniques changées depuis pour des Spertzel. Une guitare au son cristallin, en raison d'une erreur de remontage de micros : le micro le plus près du manche avait vu ses aimants remontés à l'envers par un technicien de la Leeds School of Music, si bien que lorsque Green actionnait les deux micros en même temps, ils se retrouvaient hors phase, donnant cette incroyable tonalité. Green l'associait aussi avec un ampli Orange, qui n'était pas non plus pour rien dans sa marque de fabrique. 

Si vous regardez bien l'un comme l'autre en jouer, vous verrez que le petit commutateur marqué Rhythm (pour le micro grave côté manche-plus "grave") et Treble (pour le micro aigu côté chevalet, plus "aigu") est bien au milieu en effet pour les morceaux de cristal "à la Green" ! Electriquement, ça devient déjà plus complexe en effet. En juillet 2007, Gary Moore décide de résoudre définitivement le problème des micros hors-phase en décidant de se fournir chez Bare Knuckle, qui vient alors de proposer un micro nommé Bare Knuckle Pickup PG le "P" et le "G" étant bien entendu pour "Peter Green". Pour arriver au mieux au même résultat, les petits malins de Bare Knuckle étaient tout simplement entrés en contact avec le luthier maladroit qui avait commis le précieux outrage plus de 30 ans auparavant... Au départ, Green aurait voulu carrément se passer du micro de grave, paraît-il ! 

 La guitare n'appartient hélas plus à Gary Moore, qui s'est fait semble-t-il escroquer lorsqu'ayant des ennuis de santé en 2004 et devant régler une note d'hospitalisation géante (il s'était tapé une maladie nosocomiale, et l'Angleterre étant fort démunie côté assurance maladie, il avait payé le prix fort !) il s'est vu contraint de la mettre en vente, en certifiant bien que l'acheteur ne pourrait ensuite en faire commerce : or elle a atterri chez un revendeur, Phil Winfield, de Maverick Music US, qui depuis a fait monter les enchères sur l'engin. Certains parlent aujourd'hui d'une valeur d'un demi million de dollars sinon davantage... En mars 2007, il l'exposait dans un show à Dallas, comme une véritable relique, histoire de faire monter un peu plus les enchères. Le "pauvre" Moore, ayant dû annuler des concerts, il avait dû en effet aussi rembourser les tourneurs ! Une sombre histoire qui n'est pas vraiment à l'honneur de la musique ! Le son de cet engin, c'est celui que l'on peut entendre ici chez Green, et là chez Moore. C'est avec elle que Green a créé "Black Magic Woman", que beaucoup trop pensent être de Carlos Santana, qui l'avait certes immortalisé (avec quelle version !). L'imitation du son de Green est allée loin chez Moore, comme avec cette version de l'hymne Greenien qu'est "Need Your Love So Bad" (le premier "carton" en 45 tours de Peter Green, ici par Green et là par Moore, avec de vrais violons ! Green le faisant à la Fender pour la vidéo ! A noter que Moore l'a aussi joué avec une Gibson ES-355, une TD/SV datant de 1960 (avec laquelle il jouait "Cold Black Night", joué aussi à la Fender), le "grain" du morceau devenant nettement différent. Tout en disposant aussi d'une ES-335 datant selon lui de 1964 et avec lequel il a notamment enregistré "Have You Heard" : sa Charvel-Strat, montée en micros PAF (pour "Patent Applied For", le brevet de Gibson), elle sonnait elle aussi "un peu comme une Gibson" en dit Moore dans "Vintage Guitar". Le micro dit PAF est en effet le tout premier micro double bobinage -humbuckers- créé par Seth Lover pour Gibson en 1957... sur l'album de 2007 on entend bien ce son ayant un volume moins élevé que les micros actuels. Et sur la pochette de "Back To The Blues", sorti le 12 mars 2001, la guitare avec laquelle il joue sur le quai de gare est bien une...ES-335.

 Moore ayant perdu la Gibson de Green, joue aussi sur sa remplaçante : une autre Gibson Les Paul Standard de 1959 toujours, numéro 9 2227, datant de 1989, aux caches de micros enlevés et aux mécaniques signées Grovers  et un chevalet ABR-1, celle avec laquelle il a enregistré l'album "Still Got The Blues" notamment et avec laquelle il a joué abondamment sur scène ces dernières années. C'est celle-là qui figure sur l'album éponyme, qui marquait son grand retour au Blues avec sa pochette recto- verso toute empreinte d'une douce nostalgie. Plus tard, il jouera à nouveau avec cette notion, mais en y ajoutant... un Imac, pour afficher la photo d'Hendrix à la place du poster. Sur la pochette, figure sa ES-355TD SV, reconnaissable à son bouton "varitone". A Montreux, en 2007, il joue sur un autre modèle encore, type Sunburst, c'est en fait une rarissime Heritage H150CM fabriquée spécialement pour lui avant son modèle "Signature", montée en micro EMG 81 monté en "bridge" (près du chevalet) et un micro PJ Marx près du manche. Si l'une d'entre elles paraît plus neuve encore, selon lui, c'est qu'elle provient de la "Gibson Artists Department", pour laquelle il affirme avec humour "l'avoir volée" chez eux : un cadeau de la société Gibson en fait, dont il était un des meilleurs représentant de commerce à vrai dire. Il avouera tourner avec quatre Gibson LesPaul (ou apparentée, comme l'Heritage) dont une ou deux au moins toujours avec les micros hors-phase. L'une est une Standard de 1958 achetée en 1991, N°8 6742 montée en mécaniques Kluson, l'autre est une "Gold Top" de 1957 achetée en août 1991, portant le numéro 7 0139, ayant gardé ses caches micro et à laquelle Moore a remis les pourtours de plastique crème. Toujours en mécanique Kluson, fournisseur original de Gibson... et des LesPaul (parfois c'est une obligation, la formule du plastique employé sur les modèles pour les clefs à partir de 1959, justement, se délitant avec le temps  !).

Moore était donc très attaché à ce système "classique" de vis sans fin et sur ces manches aussi, il avait tendance à changer les frettes pour des modèles "Jumbo".... A quoi tient un son et un style, me direz-vous : à toute une suite de détails et d'habitudes de jeu, à vrai dire ! N'importe quel guitariste vous le dira : le bon son, c'est avant tout une suite de petits détails à soigner ! L'une d'entre ses "grattes" amoureusement entretenues interprétant ici un "Don't Believe a Word" de toute beauté, célébrant une dernière fois la période Thin Lizzy. Pour ce qui est d'une des Gibson "Sunburst" détenue, une histoire sordide avait été racontée par Ronnie Montrise de l' Edgar Winter Group en 2009, qui clamait qu'il avait eu sa guitare provenant de J-Geils volée en 1972 lors d'un concert et qu'il l'avait vue dans la collection de Moore, s'en était plaint et Moore n'avait pas répondu à ses appels. Gary Moore n'ayant jamais tourné aux USA, avait-il racheté cette guitare ailleurs, ou était-ce bien la même, nul ne le sait : sa réponse lors de l'interview sur ce soi-disant "vol" en disait assez long semble-t-il sur ce qui semblait bien être un racontar !

Dans la petite vidéo, après avoir présenté sa Gibson Junior de 1955 de Steve Jones des Sex Pistols (qui sonnait déjà fort pour l'époque  !), puis une Gibson S5 ayant appartenu à Greg Lake (de ELP ; avec qui il jouera), le voilà qui empoigne sa copie de "Strat" signée Charvel, appréciée aussi par Doug Aldrich de Whitesnake, qu'il fait chanter comme une sirène d'ambulance, et avec laquelle il entonne un "Take a Little Time" extrait de l'album Wild Frontier, entouré des enfants de l'émission grand public. Il en possédait aussi un modèle rouge. A noter la position du seul micro, qui est celui propre au procédé Gibson. Ne manque à la démonstration que son autre guitare fétiche : sa "Strat", couleur "Salmon Pink", choisie pour les harmoniques plus faciles à produire que sur une LesPaul, dont il fera une démonstration époustouflante en "slide" à Montreux avec I'm Movin On. Ou mieux encore, avec "Texas Strut", où il s'amusera même à aller titiller Billy Gibbons.... Une véritable démonstration de solis et de rythmique alternés. Son imitation du son de Gibbons et de Stevie Ray Vaughan est vraiment extraordinaire ! Moore savait "accrocher" le son des autres, à l'oreille, mais avec respect et de façon plutôt humble, citant à tout prix ceux auxquels il faisait référence avant de débuter ! Sur la Strat, Moore utilisait toutes les ressources : regardez-le aussi jouer... du sélecteur de micros !!! Et avec une Srat, Gary savait tout faire, y compris une version d'anthologie de Stormy Monday... Ou ici, à Pori (en Finlande, avec un très belle prise de son !), devenir beaucoup plus jazzy, avec une Fender noire, avec le vétéran anglais Gary Husband aux drums, et ses effets de wah-wah, plutôt rares chez Moore (regardez le plan de dos en train d'appuyer sur sa boîte d'effets ou titiller son vibrato, et admirez aussi ses prouesses vocales sur "Still Got The Blues" !)

Il jouera aussi en "slide" avec une Gibson SG crème en 1995, comme ici dans une version titanesque du standard Dust My Broom lors de la tournée "Blues For Greeny" dédié à Peter Green, qui viendra le saluer sur scène, guidé par une hôtesse : Peter Green, le cerveau éclaté au LSD est depuis longtemps maintenant un mort-vivant ayant quelques lueurs, et ses dernières tournées, en ce sens, ont été des escroqueries. En slide toujours, qu'il joue alternativement avec le "troisième" doigt (l'annulaire) et un bottleneck de cuivre, ou avec le petit doigt et un bottleneck en verre. Il jouera également de l'Ozark une copie à bas prix d'un dobro National au corps étroit sur "Sundown" "à la Son House" dira-t-il lui-même, sur l'album "Close A You Get"... de toute beauté. Au total, pas mal de modèles sont donc passés entre ses mains. Collectionneur, il l'était quand même devenu au fil du temps. Gary Moore avait quand même accumulé un nombre conséquent de guitares qui avaient pris de la valeur : une des premières estimations après son décès montait déjà à 235 000 euros (relativisons quand même : aujourd'hui, une Les Paul Standard Billy Gibbons "aged", copie de Pearly Gates, signée du maître et numérotée a été annoncée à 21 000 euros pièce à sa sortie... dans la démo du Judge Fredd, vérifiez les deux réglages de micro !). Parmi les dernières achetées, une Burns Sonic, modèle (de collection, un bien étrange engin à corps fort réduit !) avec laquelle il avait enregistré "Hard Times" à travers un ampli Vox AC30 sur l'album "Close As You Get", cette véritable perle sortie en 2007 (accompagné par Mark Feltham, de Nine Below Zero, à l'harmonica). Collectionneur ? Oui, si on considère qu'il pouvait par exemple fièrement poser avec une National rarissime, une "Town and County" de 1958. Le genre d'engin très "jazzy" estimé... plus de 10 000 dollars, parfois. Plus il avançait, plus il recherchait les sons d'antan, semble-t-il.

En amplis, c'est moins compliqué : c'est de l'ampli à lampes, et rien d'autre. Gary est resté fidèle à son bon vieux Marshall DSL100 (jugé être du "bon gros Marshall bien fait" par Judge Fredd) à huit lampes, "qu'il utilise depuis 10 ans" et aussi à sa petite bête de l'ère Peter Green : un Tiny Terror de chez Orange, à l'allure désuète de caisse à outils, relié à un baffle Marshall doté de deux "gamelles" de 12, en haut-parleurs Electro-Voice "Classic" pour tenir la charge. Il a joué aussi à l'occasion sur un Marshall Combo DSL 401 (comme ici avec Roger Daltrey des Who). Chez Marshall, Moore s'est toujours prêté avec gentillesse à toutes les démonstrations de salon. Pour "Still Got The Blues", Marshall lui avait fait une fleur en lui fournissant un prototype de "JTM Reissue", au numéro symptomatique : RI 001 1X ! Comme pédale d'effets, sur l'album, de la Marshall Guv'nor, un overdrive - effet de saturation du son- tout ce qu'il y a de plus classique. En pédales d'effets, il utilisait le plus souvent un bon vieux délai à bandes, de type Echoplex, une pédale de distorsion de Boss (une DS-1), des Ibanez Tubescreamer, une Marshall Bluesbreaker (quel look !) et surtout donc la Guv’nor, et en pédale Wah-Wah la très classique Vox Wah.  Sur scène, ça représentait quand même une dizaine d'engins au pied de son micro...

Un bloggueur note, amusé : "Il y a une anecdote amusante à propos de Kirk Hammett (NDLR : de Metallica) demandant à Bob Bradshaw, gourou US des effets, de lui “donner” le même son que Gary Moore sur “Still Got the Blues”. Et Bob Bradshaw d’empiler les racks et compresseurs et gadgets en tout genre, sans réussir à reproduire le son. Il ne savait pas à l’époque que le son de Gary Moore provenait d’une chaîne extrêmement simple : une Les Paul 59, une pédale d’overdrive Marshall Guv’nor et un ampli Marshall Bluesbreaker. C’est tout…" 

Sympa, en apprenant son décès, le guitariste de Metallica déclarera que ce qui faisait avant tout le son de Moore c'étaient... ses doigts ! Le long de l'article, un posteur ajoutera, plutôt amer : "Je ne pense pas que les journalistes et les éditorialistes de Rolling Stone vont vraiment comprendre l'ampleur de l'héritage de Gary Moore. Ils ne cessent de se référer à lui comme le Gary Moore de Thin Lizzy ", rejetant ainsi le travail incroyable réalisé par lui au cours des 25 dernières années. Cet homme était le virtuose définitif de la guitare blues-rock (à droite là-haut avec son collègue d'Irlande natale Rory Gallagher) et il avait une voix puissante et mélancolique". Bizarrement, ici, à Agoravox, on semble avoir eu les mêmes nostalgiques... qui résument eux aussi une carrière à quatre mois de participation à un groupe...

A l'époque de Thin Lizzy, justement, Moore tâtait surtout de la Fender Stratocaster, de la Hamer et de la Charvel, les guitares reines des guitar-héros de l'époque. Notamment une Hamer blanche, celle de la pochette Dirty Fingers pour entonner "Take a Little Time", extrait de Wild Frontier (avec un look plutôt étonnant  !). L'occasion de montrer à quoi sert une pédale de distorsion et un vibrato ! Celle-là ou une imitation de la Flying V chère à Albert King, en fait une Hamer bleu clair (modèle "Vector", visible ici). A l'époque, les concerts, avec Ian Paice de Deep Purple derrière, il est vrai, déménageaient sec (et Moore glissait déjà aussi dans ses prestations sa fameuse Gibson Junior) ! Selon la firme Hamer, Moore avait bien acheté une Hamer Explorer Standard le 31 août 1984, numérotée 0731, dotée de micros Hamer Slammers, fournis par DiMarzio, et envoyée à Dirk Sommer, l'ingénieur technique de Gary. Sur les séries spéciales de "Out of The Field", on la retrouvera en effet. Hamer sortira une série spéciale Gary Moore, équipée toujours de micros Hamer Slammer, des humbuckers (noirs) et un trémolo Floyd Rose. Un autre prototype signé Moore ne sera pas commercialisé.

Plus il avançait, dans sa carrière, et plus il revenait à des équipements standards : lui, le champion des Hamer, des Charvel ou des Jackson et des pédales d'effets, les guitares fanions des hard-rockers ces derniers mois jouait désormais sur scène avec sur sa Fritz Brothers Super Deluxe de 1988, bleue, imitant avec Albert King ou Stevie Ray encore une fois comme ici en 1993 déjà. Dans le même concert, le modèle Telecaster remisée, il reprenait sa fidèle LesPaul, la N°9 2227 aux caches enlevés (à noter derrière la période Soldano comme ampli !). Après avoir tout essayé, ou presque, il en était revenu à un formule tout ce qu'il y a de plus classique en rock'n'roll et en blues électrique. La loi de Moore s'exprimait donc en trois composantes fondamentales plus une quatrième essentielle : "une guitare à humbuckings + une pédale d'effets + un ampli chauffé à blanc + des doigts agiles = le style d'un très grand guitariste". Gary Moore, adepte inconditionnel de la LesPaul ? C'est faux, donc, et seuls les amateurs peuvent le croire (comme cette journaliste stagiaire de Paris-Match fan de hard-rock (elle entretenait un blog dédié) qui critiquera l'avant dernier album en ne s'apercevant pas que très peu de titres ont été fait avec cette guitare - tels "Trouble At Home", ça au moins c'est sûr !). Sur l'album "Blues Alice" de 1993, Moore arborait en fait déjà en fait sa Fritz Brothers Super Deluxe bleue ! Un modèle pas vraiment donné : 3600 dollars pièce (mais garantie "à vie" affirme sa publicité !).

 Il avait aussi tâté de la guitare "sèche" dès 1979, pour un étonnant Spanish Guitar qui avait vu deux versions émerger : celle où Phil Lynott chantait, et celle ou Gary Moore tenait le lead. Le gag, c'est qu'en Suède, le distributeur de la firme allait se tromper, et sortir la première version signée Lynott, devenue illico collector. Sur scène, Gary Moore adorait "hispaniser"... avant d'empoigner son impayable Firebird. En "sèche", il jouait sur Takamine (noire, 12 cordes) ou une Ibanez PF5NT (il jouera aussi brièvement de l'Ibanez Roadstar RS 1000, une électrique). A noter qu'il se targait aussi de possèder deux petites guitares de voyage, une bien connue Chiquita de chez Mark Erlewine, conçue au départ pour Billy Gibbons, et une étonnante petite Maya noire, sorte de mini-srat', d'une firme japonaise qui a aujourd'hui disparu semble-t-il.

Dans l'une de ses dernières interviews où il apparaîtra fatigué, Robert William Gary Moore (son nom complet), plus éclectique qu'on ne le pensait, parlait encore de ses goûts pour les morceaux lents, ou des talents actuels du groupe Muse, pour qui il dira sa grande admiration, ou de ceux de James Blunt, pour son sens de la mélodie, et d'enchaîner avec une... Telecaster pour jouer "Sixty Days" de Chuck Berry ! Enregistré sur l'album avec un ampli Vox et sa Telecaster de 1968, album ou il joue aussi "If Devil Made Whiskey" de même, mais via un vieux Fender Vibroverb à deux "gamelles" (pour le son plus "graisseux"). Et cette fois un bottleneck en verre et non en cuivre.  Sur scène, ça donnait un long solo à l'énergie, extrait d'un modèleTelecaster encore. Le propre du soliste étant aussi de se faire plaisir et de pousser plus loin ses propres limites, ce dont l'irlandais n'était pas avare (quel sustain !). L'homme parlera plus loin de sa famille, regrettant de n'avoir pas eu assez de temps à lui consacrer (il aura raté deux mariages, et avait 3 enfants : Gus, Jack, et Lily), l'interview se terminant à la Fender Telecaster par un "I had a Dream" absolument poignant... ce gars là n'en n'avait pas assez du blues, et nous non plus tant qu'il jouait. Lors de sa tournée de 2009 en Espagne, en première partie il y avait Otis Taylor. Et un débutant appelé Jack Moore : l'un des deux fils de Gary Moore. La relève est assurée.

 En 2008, il était toujours accroché à la Telecaster. A la Muddy Waters  : retour aux sources mêmes du blues électrique. Muddy, l'homme à la Telecaster. Celui qu'avaient découvert les blancs dans les années soixante. Lui ou le trop méconnu Otis Rush qu'il reprendra aussi avec brio, avec sa fougue habituelle. Inépuisable, pour des versions définitives de ce qui est devenu un classique ! Un morceau qu'avait fait connaître le pape du blues anglais (John Mayall). Mais le 29 août 2009, sur scène, à Amsterdam, il faisait le même morceau sur une... Fender Firebird. Un engin qu'il avait depuis longtemps, mais qu'il était censé avoir revendu. Il en avait une déjà, une Gibson Firebird V ressortie sous le N° 90861413 qu'il avait effectivement revendue en 2007. Manifestement, il en avait retrouvé une autre en 2010, même pour jouer en petit club  ! Musicalement, il s'aventurait toujours, reprenant par exemple sur son dernier album "I Love You More Than You'll Ever Know" ; le monumental morceau d'Al Kooper période Blood Sweat and Tears... il rejoignait ainsi indirectement un autre grand disparu, ami de Kooper : Mike Bloomfield, si injustement oublié. Le 19 février 2010, il le jouait même en petit club restreint... toujours dans un pub ! pour ce qui est du retour à la Telecaste ou à ses clones coûteux, cela s'explique et ça a été avoué par Gary lui-même dans Guitar Player : "la Telecaster a été ma première bonne guitare quand j'avais 14 ans, et celle avec laquelle je joue actuellement date de 1968, l'année où j'en avais une étant encore gamin". En fait de Telecaster, c'est donc surtout une "Fritz Brothers Super Deluxe" bleue qu'il possèdait, et au moins deux autres Telecaster, en tout cas elles aussi "customisées".

 Pour ceux qui pensaient que le modèle "Telecaster" n'avait pas de "pêche" l'usage qu'en faisait Moore pouvait être une (re) découverte... des leçons, il en avait encore à donner, semble-t-il. Comme celle montrant pourquoi avoir aussi "choisi la 335", par exemple (pour son son "plus doux" disait-il), ou de montrer que le jazz l'intéressait aussi (il le jouait plutôt bien, à la LesPaul, sur le micro de grave, regardez attentivement !) : une leçon avant tout, de phénoménale dextérité, les dernières démonstrations de cette vidéo se faisant... à la LesPaul. Il montrera même une inspiration Country assez inattendue lors de la même séance, dans un second extrait vidéo ! En Finlande, en 2004, il avait été aussi disert, et aussi pédagogue... l'un des rares à faire ses interviews AVEC sa guitare  ! Toujours disponible, il l'était, sans problème. Au final, le secret de Moore, au delà de son matériel, variable et varié, résidait bien, au final, dans... ses doigts, tout simplement !

PS : Ses amis de Thin Lizzy lui ont déjà rendu un dernier hommage musical à Belfast  : même les Dubliners, qui avaient repris le classique "Whiskey in the Jar", repris aussi par... Metallica, étaient là, bien entendu. Gary vivait depuis quelque temps une nouvelle romance en cours avec le mannequin allemand Petra Nioduschewski. Agée de 35 ans, c'est elle qui l'a retrouvé mort, d'une crise cardiaque : les horribles journaux anglais avaient dès lendemain fait leur travail habituel, en parlant de la même mort qu'Hendrix, fort peu glorieuse. Moore n'a jamais pris de sa vie de drogue et il était en fait... asmathique (la fumée le gênait horriblement). Plutôt retenir l'image de son frère, Cliff (guitariste lui aussi) venu à l'hôtel où il prenait des vacances venu rechercher... la seconde maîtresse de Gary Moore, sinon sa première : sa guitare. A l'hôtel, le soir même de son décès, Moore avait encore signé deux autographes aux employés, charmés par sa disponibilité. En mai 2010, il avait rejoint son "clan" celtique dans un étonnant "Wild One" de bonne facture, qui laissait envisager un retour au "celtic-rock laissé en chantier depuis la perte de son ami Phil. A Montreux, en 2010, les accents irlandais avaient également été mis en avant avec une intro dantesque "d'Over The Hills". La boucle était donc bouclée. Moore s'apprêtait déjà à retrouver ses origines irlandaises. Il a été enterré après un office religieux tenu à Brighton, où il habitait  : on parle d'ériger une statue à son nom, à Belfast, ce que souhaitent ses fans (et moi également, à vrai dire !) : Phil Lynott ayant déjà la sienne, à Dublin. Saluée régulièrement par les anciens de Thin Lizzy et par... Philomène, la mère de Lynott, âgée aujourd'hui de plus de 80 ans, à l'histoire si tragique. Maintenant, de fait, c'est nous qui sommes seuls. Bien seuls.

Le meilleur résumé de la carrière de Gary Moore est ici :
http://stephenhumphries.blogspot.com/2011/02/gary-moore-sky-is-crying.html
 
la biographie précise est là
http://www.moorepanos.com/pages/biography/biography50-60s.htm
 
Le meilleur titre relevé depuis à son propos depuis son décés : "The Lord of The Strings". C'est tout simplement le nom du fan club de Gary Moore.
http://www.garymoorefc.com/en/
on y trouve la liste complète des guitares, ic (je ne les ai pas toutes citées !)i :
http://www.garymoorefc.com/en/
 
 La bonne critique du coffret de Montreux, à recommander, est ici :
http://www.kpnemo.ws/music/2010/01/03/gary_moore__essential_montreux_special_edition_5cd_set__2009/
 
Un bon représentant de ses prestations scéniques est le concert de 1993 au Town and Country 2, débuté en veste rouge et une LesPaul sélecteur micro en bas : celui du chevalet (aigu). Parmi les musiciens : Tommy Eyre (orgue, piano), qui a joué avec presque tout le monde (Joe Cocker, John Mayall, Tracy Chapman, John Martyn, etc) et Andy Pyle (basse) qui a joué avec Blodwyn Pig, Juicy Lucy, Savoy Brown, Wishbone Ash et... Chicken Shack. Et avec Gary Moore pour le G.M.And Friends "Live (at the Marquee)" de novembre 1980 (il avait été inclus dans Dirty Fingers en version japonaise). Graham Walker des Blue Devils (à la batterie), est un session-man fort prisé qui a joué pour Harrisson, mais aussi B.B. King, Albert King, Albert Collins, Hubert Sumlin. En plus, sur scène, une très bonne section de 5 cuivres et deux choristes.
 
1) "Cold Day In Hell"
http://www.youtube.com/watch?v=SXBh4lsmIvE&feature=related
2) "Walking By Myself"
http://www.youtube.com/watch?v=gDy5yc8-cwE&feature=related
3) "Story Of The Blues"
http://www.youtube.com/watch?v=wUFMtPFuewM&feature=related
4) "Pretty Woman"
http://www.youtube.com/watch?v=E3Rl2u91Z4Q&feature=related
un petit réaccordage et une....
5) "Intro" un morceau instrumental d'une belle sensibilité, où on remarquera le jeu sur les potentiomètres et celui sur l'alternance fougue/plénitude.
http://www.youtube.com/watch?v=jBFz7iFJy_I&feature=related
6) "Separate Ways"
http://www.youtube.com/watch?v=x4qF0ovMj88&feature=related

Changement de guitare pour une Fritz Brothers, modèle  Super Deluxe :

7) "Too Tired" 

http://www.youtube.com/watch?v=tqGfeONb564

Retour à la LesPaul pour :

8) "Still Got The Blues"
http://www.youtube.com/watch?v=0o7BwblazjQ&playnext=1&list=PLB7EB1F124339FC2F&nbsp ;
 
Arrivée de BB King :
9) "Since I Met You Baby" (avec BB king) http://www.youtube.com/watch?v=DFXWXW1u7eU&playnext=1&list=PLB7EB1F124339FC2F&nbsp ;
10) "The Thrill Is Gone" avec BB King (et sa Lucille)
http://www.youtube.com/watch?v=VO7rRURTO7U
 
Fin du concert sans BB king :
11) "The Sky Is Crying" (à l'origine d'Elmore James, autre phénomène).
http://www.youtube.com/watch?v=gXKJUjIqvu8
12) "Further On Up The Road"
http://www.youtube.com/watch?v=BTY2yTl2l1Q&feature=related
13) "King Of The Blues"
http://www.youtube.com/watch?v=8ZiQ3Q749cc&feature=related
14) "Jumpin' At Shadows" (de Duster Benett), à la Peter Green, sélecteur micro en position intermédiaire (sauf quand il attaque plus fort dans les aigus à voir à 2'42", pour revenir au neutre en 2'52).
http://www.youtube.com/watch?v=Z_FjlRgxhFQ
15) "Stop Messin' Around" 
http://www.youtube.com/watch?v=NH1VvoTecwU

(*) http://www.guitare-live.com/definition,hammer-on.html


Moyenne des avis sur cet article :  2.58/5   (48 votes)




Réagissez à l'article

66 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 21 février 2011 17:43

    vraiment un super guitariste qu’on perdu avec lui ! il en reste plus des masses des aussi anciens ,la faucheuse passe dans les rangs !

    je vais essayer d’aller voir en juillet Carlos Santana qui passe au festival à Nîmes ...


    • morice morice 21 février 2011 17:54

      merci le Chat, j’espère au moins que ça vous a plu. Ne ratez pas Santana, il est complètement allumé religion (je l’avais suivi pour M6 à Juan les Pins en 88 et il nous avait laissé filmé... son dos : avec un super blouson avec dessus une Madonne, à la mexicaine : impressionnant ! Au sax, Wayne Shorter et Chester Thompson aux drums. Ma gique.


      le son qu’il avait cette année-là

      regardez son plectre !

      • LE CHAT LE CHAT 21 février 2011 21:14

        on ne s’en lasse pas ! Santana comme Billy Gibbons est un de ceux qu’on reconnait immédiatement !  smiley j’adore !

        hier j’écoutais dans la bagnole un autre irlandais disparu , Rory Gallagher , sur un titre prémonitoire pour lui comme pour Gary Moore :  too much alcohol


      • Reymo Reymo 21 février 2011 18:35

        27 votes 75% de négatif N’importe quoi !!!

        Regardez un peu le boulot ou plutôt lisez , bande de trolls incultes et niaiseux aveuglés par vos préjugés.

        Super article M.Morice et quel boulot comme quoi y a pas qu’a droite qu’on bosse !! 
        Une mine d’infos et de culture !!
        A plus


        • morice morice 21 février 2011 18:45

          merci joyeux pirate, mais vous savez l’explication est SIMPLE : elle a même été écrite ailleurs.


          Léon
          21 février 2011 at 12 h 59 min

          « Cela n’intéressera sans doute personne, mais la quantité d’erreurs et d’informations fausses de cet article de Morice sur le matériel utilisé par Gary Moore, est telle que cela décourage de les relever. Emile Red va sans doute se faire un plaisir… »

          résultat, ils viennent de PROUVER ce que je désirais prouver : la bande de trolls évincée vient toujours ici sous des faux-noms. Ne pouvant plus voter en modération avant la sortie, pour bloquer les parutions, ils se vengent à leur façon. La modération a beau faire le ménage des insultes qui continuent, ils utilisent toujours les mêmes recettes. La TRICHERIE, qui est ici manifeste.


          un exemple : buster, appelé ici Clouzo0

          http://www.agoravox.fr/auteur/clouz0


          son CV :

          Je suis extraterrestre. J’habite une étrange planète du SSC, le Système Solaire Citoyen. Sur ma planète nous observons tout ce qui se déroule sur votre terre et nous essayons d’agir aussi sagement que vous le faites, en toutes occasions. Nos résultats sont souvent surprenants mais nous ne nous décourageons pas de parvenir un jour à vous ressembler.

          édifiante pratique...


          • Francis, agnotologue JL 21 février 2011 18:57

            Bonsoir Morice,

            je ne lis pas vos articles : trop de liens !

            Ceci dit, je suis tombé sur celui-ci et j’ai eu la curiosité d’aller voir : ils sont donc là, tous !? C’est assez lamentable, ce qu’ils font !

             smiley


            • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 21 février 2011 19:33

              « C’est assez lamentable, ce qu’ils font ! »

              En effet, c’est « assez lamentable » et ça devrait être puni : sur un blog privé, oser émettre des doutes sur une (les) production(s) de Morice, doutes par lui traqués sur ledit blog privé qu’il semble aimer à lire et qui leur reproche de venir lire sa prose sur un espace public où chacun est interdit de séjour pour faute de lèse-opinion, ça devrait aller chercher dans le bagne sempiternel, au moins.


            • Francis, agnotologue JL 21 février 2011 19:37

               smiley  smiley  smiley

              Bon, je m’explique : disons (hi hi) que c’est pitoyable !


            • Francis, agnotologue JL 21 février 2011 19:42

              Bon, sérieusement, ça ne fait pas sérieux. Bon, moi je dis ça, je dis rien.

              Et je regrette déjà d’être allé là, même si c’est par erreur.

              Ce que vous faites ne me regarde pas. Désolé.


            • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 21 février 2011 19:45

              Non, JL, Big Brother is not watching you. Vous vivez en démocratie libérale à l’ère d’internet et vous avez le droit de surfer sur un blog privé ni pédophile ni raciste ni antisémite... Ne prenez pas peur à la moindre remarque : les tyrans se nourrissent de couards.


            • Francis, agnotologue JL 21 février 2011 19:52

              Cosmic, ne me forcez pas à être désagréable !


            • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 21 février 2011 19:56

              Pourquoi ? Vous en seriez capable ?


            • Francis, agnotologue JL 21 février 2011 19:59

              Bien sûr que non. Je me demande pourquoi vous avez réagi à mon post « inoffensif » !


            • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 21 février 2011 20:01

              C’est la vie en démocratie, non ? Offensif ou inoffensif, si on en a envie on réagit.
              Et en l’occurrence, ces petites salades et récriminations m’amusent parfois.


            • morice morice 21 février 2011 20:51


              vous faites un coupé collé dans un traitement de texte, au format sans liens....

            • morice morice 21 février 2011 20:57

              le rapport avec le texte, l’emmerdeuse organisatrice de lynchages ?


            • morice morice 21 février 2011 20:58

              ça tourne à l’obsession chez vous, c’est comme la bande de tarés là... déjà au bord de l’apoplexie de textes...


            • morice morice 21 février 2011 21:06

              oh, ils ont fait pire vous savez... c’est d’ailleurs pour ça qu’ils ont été éjectés. Ils me croient toujours vingt personnes en même temps, alors je leur laisse croire : ici, il y a des gens qui savent bien que c’est FAUX. Mais comme ils sont dirigés par un grand intellectuel qui écrit abscons en croyant ainsi passer pour un cerveau, ils continuent à ME pilonner, alors qu’ils sont en prime plusieurs et que moi je suis seul à rédiger tout ça, pour le fun en plus ! . La bonne vieille meute, venue un soir flinguer à la suite d’un article dénonçant des néo-nazis négationnistes. Brefs, de la bonne engeance, c’est sûr. A part ça, ils ne seraient même pas de droite, qu’ils disent, avec leur pote fils de tortionnaire en Algérie...


            • Francis, agnotologue JL 22 février 2011 07:57

              Bonjour Morice,

              être fils de tortionnaire n’est pas être tortionnaire soi-même, ça va de soi, c’est pourquoi je ne veux pas savoir de qui il s’agit.

              En revanche, « l’intellectuel qui s’exprime de manière absconse », je voudrais bien savoir à qui vous pensez . J’en vois bien qui s’exprime ainsi mais je n’y vois pas d’intellectuel.


            • Cryptomaga Cryptomaga 22 février 2011 13:27

              Alors Elisabeth, on nenquête sur le groupe des chevaux de retour ?

              Bonjour à Alain M. et aux autres visiteurs du soir smiley


            • COVADONGA722 COVADONGA722 21 février 2011 20:00

              comme Juluch et le chat tout pareil smiley


              • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 21 février 2011 20:03

                Salut Cova, à défaut de vous avoir salué ici je vous salue là. Eternellement nomade...


              • COVADONGA722 COVADONGA722 21 février 2011 20:18

                yep pareillement à l’éternelle nomade
                tenez ma chére rien que pour vous
                 : R.M Rilke

                Vois-tu venir sur le chemin la lente, l’heureuse,
                celle que l’on envie, la promeneuse ?
                Au tournant de la route il faudrait qu’elle soit
                saluée par de beaux messieurs d’autrefois.
                ..........


              • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 21 février 2011 20:24

                Touchée au coeur, Cova smiley
                Biberonné les Lettres à un jeune poète.
                Souvenirs, passé.
                Amitié.


              • morice morice 21 février 2011 22:18

                cosmic, l’entremetteuse : il réécrit ce qu’elle a mis sur son blog.



                c’est bien un tout petit monde.

              • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 21 février 2011 22:27

                Morice ne pouvant se retenir (c’est de son âge) d’accoler le terme « entremetteuse » à mon pseudo, se fait fort de démontrer, dans une fulgurance d’analyse digne de ses nenquêtes et narticles, que Cova a recopié un post de mon blog.

                Mais pauvre Morice, quand on est journaliste on observe les détails et le basique. Et alors, ô magie, on s’aperçoit que ce post est postérieur au comment de Cova sur Av smiley

                Mais bon, avec toi, faut reprendre au niveau maternelle (sans moi, merci).


              • COVADONGA722 COVADONGA722 21 février 2011 23:34

                merci cher professeur morice « lequel ? »de me faire decouvrir le blog de Cosmic , infatué par votre statut d’ex prof s’étant barré de devant les sauvageons vous ne pouvez imaginez
                qu’un prolo connaisse Rilke , si vous faisiez votre travail de flicaillon jusqu’au bout et correctement vous sauriez que c’est un de ceux que je cite invariablement avec omar kayyam.


              • duane 21 février 2011 20:09

                Salut Morice de Tourcouing

                Même si c’est toujours triste la mort d’un musicos, il faut quand même bien reconnaître que Garry Moore n’a rien apporté de nouveau contrairement à Peter Green. Des petits gars comme Garry, on en rencontre à tous les coins de rue de Belfast ou dans les pub de Dublin !


                • Yohan Yohan 21 février 2011 23:35

                  Duane
                  Apprend que chez Momo il est interdit de citer Peter Green, qui lui est un vrai bluesman qui savait dire avec moins de notes et moins de bruit


                • morice morice 21 février 2011 23:57

                  ....apprenez donc à LIRE les articles, scaphandrier d’extrême droite : vous avez soutenu que Green ,véritable génie, était encore capable de jouer : tout le monde sait que c’est faux, sauf vous. Dans l’article, il y a une vidéo où il monte sur scène auprès de Moore, soutenu par une hôtesse. Laissez croire aux gens qu’il est encore capable de jouer est une escroquerie, que vous maintenez faute de SAVOIR, ce qui n’empêche en rien de dire que oui, Green A ETE une guitariste de génie. Vous auriez LU l’article, vous auriez SU pourquoi Green avait donné sa gratte à Moore. Car il ne savait plus en jouer et l’album Blues for Greeny une pure merveille.



                  Vous ne venez ici ni parler de Green ni de Moore, dont vous ne savez rien : vous venz flinguer un fil, et rien d’autre... allez donc parler des culottes de patineuses, mais de grâce, laissez donc Peter Green tranquille, le pauvre. Il a toute mon admiration, et vous tout mon dédain.

                • brieli67 22 février 2011 20:51

                  J’ai évidemment conservé la capture d’écran du post de Brieli entre les deux de Castor

                  J’entends déjà le comparse bénévole dire qu’il n’a rien vu ou qu’il n’existe pas de Gary Coupeur


                  dixit Fanfan le Morse


                  j’en étais sûr !


                  et le Fanfan pASTEK qui laisse traîner brieli = crapule pendant 3 jours ?


                • Lorenzo extremeño 21 février 2011 20:56

                  La guitare de Momo vaut bien la scie de schroudouboule....
                  ils sont du même orchestre Lamartine.


                  • morice morice 21 février 2011 21:00

                    pardon ? ce qui veut dire ?


                  • morice morice 21 février 2011 20:56

                    Des petits gars comme Garry, on en rencontre à tous les coins de rue de Belfast ou dans les pub de Dublin !


                    deux pour l’instant, quatre avec Gallagher et l’immense Van Morrisson. Les deux autres étant mexicains.... et jouaient dans les rues de Dublin avant d’inventer le Heavy Wood..


                    cessez d’être méprisant : vous ne venez pas flinguer le mec, vous venez flinguer celui qui a parlé du mec... et votre jeu ici ne consiste qu’à ça, tout le monde l’a remarqué...


                    votre propension à venir ME flinguer vous dénonce, Duane.

                    • duane 21 février 2011 21:26

                      Vous flinguer ? Où ça, où ça ? Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu !

                      Vous êtes fatigué là, M. Morice ! Faut dire que une ou deux tartines par jour c’est pas fait pour arranger le bonhomme, non plus !

                      Enfin ! je vous rappelle que nous sommes sur un site citoyen publique et que je commente où je veux et comme je veux, non mais !

                      Vous racontez des conneries ? je vous le dis épicétou !

                      Laissez-donc tomber google et prenez un billet d’avion pour l’Irlande ! Il y a de bonne cie low cost à l’heure actuelle. Vous pourrez vous rendre compte par vous même de l’extrême platitude de votre idôle.

                      Votre idôle qui révèle bien le niveau de vos goûts musicaux !

                      Et que viennent donc faire ici vos Gipsy kings latinos, sinon confirmer votre indigence musicale !


                    • morice morice 21 février 2011 22:05

                      Enfin ! je vous rappelle que nous sommes sur un site citoyen publique et que je commente où je veux et comme je veux, non mais !

                      la liberté c’est celle de dire n’importe quoi, on le sait : ceux qui défendent le plus l’idée sont tous négationnistes, et ce n’est pas un hasard, « Duane ». Votre « liberté » est la même. Vous ne venez que provoquer ici, et ME provoquer : vous avez choisi votre pseudo car j’ai un jour dit que mon guitariste préféré était Duane Alllman : vous l’avez fait exprès, espérant ici me faire réagir. C’est votre méthode ici, celle de quelqu’un inscrit sous un autre pseudo également ici.

                    • duane 21 février 2011 22:33

                      Ah, bon ? Duane Allman vous appartient, à vous tout seul, enfin quand je dis tout seul je me comprends, hein ?

                      Je sens que le terme néo-nazi ne va pas tarder ! Chez vous c’est un peu comme le réflexe du petit con dans la cours de récréation qui vient de se prendre une mandale sur le coin de la tronche par un grand et qui sort toujours : « ...foiré, va ! même pas mal ! »


                    • morice morice 21 février 2011 23:12

                      Ah, bon ? Duane Allman vous appartient, à vous tout seul, enfin quand je dis tout seul je me comprends, hein ?


                      Non mais votre PROVOC est évidente.

                      Je sens que le terme néo-nazi ne va pas tarder !

                      on recommence : vous êtes venu vous targuer d’être libre de dire tout ce que vous voulez sur le net. Je vous le redis ; les plus grands défenseurs de la notion sont les négationnistes.

                      Tirez-en les conclusions que vous voulez, et allez troller ailleurs. ici, ce sont EXCLUSIVEMENT MES FILS : en somme ; vous vous êtes trahi tout seul avec vos posts obsessionnels.

                      276 posts... et plus de 260 à mon égard... 

                      ah ah ah, vous êtes cuit.

                      premier post (vous vous êtes réinscrit en plus !)

                      Par duane (xxx.xxx.xxx.150) 20 novembre 2009 22:49
                      Par morice (xxx.xxx.xxx.133) 5 décembre 2009 23:38

                      Duane, vous êtes un des trolls ici ,et vous le prouvez à chaque fois. Je vous rappelle que vous avez gravement insulté un guitariste, en l’accusant sans preuve d’’être au KKK. C’est grave : et comme ici il n’y en pas beaucoup qui causent musique, on va vous demander de quitter ce titre de guitariste d’Allman Brothers pour remettre votre lourd casque de cuivre et venir nous vendre de la soupe, ça vous irait beaucoup mieux...

                      le néo-nazisme ou le KKK, qui le manipule ici, selon vous, avec vos fausses accusations ? VOUS, le troll.


                      • duane 21 février 2011 23:25

                        Bien M. Morice, devant l’évidence je suis obligé de reconnaître que :

                        1. je suis un marsupial bleu

                        2. j’ai été un peu laxiste dans la modération de vos articles ces derniers temps

                        3. Je m’engage à synchoniser vos écrits avec la plate forme de PCJA

                        Bon je remets mon casque !

                         BYE !!! smiley


                      • mojo mojo 21 février 2011 23:27

                        Bravo pour cet article.

                        Le fan de blues rock que je suis, qui a biberonné au « British Blues Boom », ne peut qu’être impressionné devant un travail musicologique aussi approfondi.

                        Il n’en reste pas moins que je ne suis pas un adepte de Gary Moore, qui à mon humble opinion ne tient pas la comparaison avec son légendaire ainé : Peter Green ; que je place au sommet des « Guitar Heroes » des 70’ (oui, devant : Clapton, Beck, Page), notamment pour sa créativité mélodique et pour l’incomparable finesse de son toucher.

                        Malheureusement, si l’on se tourne de l’autre côté de l’atlantique, Gary Moore, qui reste un excellent guitariste capable de dynamiser n’importe quel standard, ne parvient quand même pas à se hisser au niveau des tueurs sudistes que sont ; Johnny Winter, Duane Allman, Roy Buchanan.

                        Il en va de même si on le confronte par exemple à Buddy Whittington, comme le montre la vidéo cité dans ton article, où Gary Moore est un peu « plan plan », là où le guitariste de Mayall donne la preuve qu’il est de la trempe des « Guitar Heroe », car il fait preuve d’un registre technique plus étendu et de d’un style réellement original.


                        • morice morice 22 février 2011 00:33

                           Johnny Winter, 


                          ah ah ah : il est inécoutable désormais, son son a trop vieilli et sa technique était trop frustre.

                          Il en va de même si on le confronte par exemple à Buddy Whittington, comme le montre la vidéo cité dans ton article, où Gary Moore est un peu « plan plan », là où le guitariste de Mayall donne la preuve qu’il est de la trempe des « Guitar Heroe », car il fait preuve d’un registre technique plus étendu et de d’un style réellement original.

                          il est INVITE de Whittington... et ne prend pas le premier plan : j’ai vu jouer les deux, Moore était bien meilleur.


                          Il n’en reste pas moins que je ne suis pas un adepte de Gary Moore, qui à mon humble opinion ne tient pas la comparaison avec son légendaire ainé : Peter Green ; que je place au sommet des « Guitar Heroes » des 70’.

                          Qui a repris du Peter Green à la note près ? Moore. Blues for Greeny, l’avez-vous au moins écouté ? Franchement, il ne semble pas....

                          est ce que Green était le plue grand ? Certes, mais Duane Allman et son double Dickie Betts ne sont pas loin ,et Michael Bloomfield tout proche : c’est lui le grand méconnu encore aujourd’hui.

                          Ecoutez donc cet album.



                        • Emile Red Emile Red 22 février 2011 08:31
                          « ah ah ah : il est inécoutable désormais, son son a trop vieilli et sa technique était trop frustre. »

                          N’importe nawak...

                          On voit le niveau, comme si le ressenti en musique se mesurait à la qualité d’un son ou d’une technique.

                          J-S Bach avec ses vieilles orgues de bois vermoulu et sa technique d’un autre siècle est une horreur pour les oreilles, bien sûr, sauf que les enregistrements .... ouarfff !!!

                          Ca va bien les conneries...



                        • duane 21 février 2011 23:54

                          Mojo,

                          "Il n’en reste pas moins que je ne suis pas un adepte de Gary Moore, qui à mon humble opinion ne tient pas la comparaison avec son légendaire ainé : Peter Green ; que je place au sommet des « Guitar Heroes » des 70’ (oui, devant : Clapton, Beck, Page), notamment pour sa créativité mélodique et pour l’incomparable finesse de son toucher.

                          Malheureusement, si l’on se tourne de l’autre côté de l’atlantique, Gary Moore, qui reste un excellent guitariste capable de dynamiser n’importe quel standard, ne parvient quand même pas à se hisser au niveau des tueurs sudistes que sont ; Johnny Winter, Duane Allman, Roy Buchanan."

                          Pas mieux !


                          • morice morice 22 février 2011 00:03

                            décidément, vous ne savez que pomper... sans citer vos sources !


                            "Il n’en reste pas moins que je ne suis pas un adepte de Gary Moore, qui à mon humble opinion ne tient pas la comparaison avec son légendaire ainé : Peter Green ; que je place au sommet des « Guitar Heroes » des 70’ (oui, devant : Clapton, Beck, Page), notamment pour sa créativité mélodique et pour l’incomparable finesse de son toucher.

                            réécoutez Blues for Greeny et comparer les deux versions de Need Your Love so Bad....




                            soit vous êtes SOURD, soit vous venez faire chier votre monde. Pour moi, c’est la seconde solution.

                            • morice morice 22 février 2011 00:10

                              la force de Moore ? il jouait MOINS DE NOTES..


                              Gary can play all blues styles and his first forays into the blues were supercharged with rock, because that’s what he had been playing previously.
                              If you listen to Johnny Winter on Second Winter, he certainly plays a lot of fast runs, Gary throws everything of his technique into it, so it may appear overplayed.
                              As Close As It Gets, Gary’s new album, is moore restrained and he has moore careful note choice.
                              Nobody since Peter Green has played Greent like Gary Moore, sorry Tom Witterock !!
                              Blues For Greeny is a perfect example of how Gary played Greeny as a tribute to Peter and it is chilling how he plays Peter’s songs, gary even using period correct Fender and Marshall amps.
                              There is no one like Gary Moore and Rory Gallagher is of course Irelands greatest bluesman, even Gary would say that, he was a pallbearer at Rory’s funeral.


                              Gary Moore has been getting steady traffic on all the forums I habituate, his supercharged blues/rock style helped him obtain his largest selling album ever Still Got The Blues.
                              Gary has taken Albert King’s advice and played less notes, as he always could, but when you have his chops, as with Yngwie, you can’t help cut loose, which I totally understand.
                              Gary has often commented regarding Greeny, that it was very hard to play and Gary used a fairly high action in the latter years, especially on the Peter Green material.

                              Emerald

                              • morice morice 22 février 2011 00:13
                                 Used a baseball analogy to describe John Sykes, and related him to Willie Mays — the all-around talent. In the same parlance, Gary’s a Mark McGuire type — the longball hitter. He doesn’t do everything great, but when it’s time to deliver, he absolutely crushes the ball. Similarly, Moore wasn’t always the best singer or songwriter, but from about 1978 to 1990 his guitar playing combined everything you could ever want or ask for from a Dinosaur Rock guitar hero. It had fire, passion, intensity, emotion, balls, great gobs of attitude, melody, and a wide array of dynamics from bombastic to subtle. In just about every playing category, Moore had more.

                                Intensity. Everything about Gary Moore’s rock playing had an extreme intensity to it that I haven’t heard equaled in anyone else’s playing. Gary bled through his guitar. You can hear and feel the intensity in the notes. Compared to other players, Gary bent his notes further ; he applied his vibrato more fervently ; he whammied more frantically ; he crafted his solos toward more intense crescendos. His tone was intense — always just on the verge of feedback. Everything was always under total control, but Gary had this frantic intensity that no one else had.

                                Attitude and emotion. Gary’s rock playing had loads of attitude. On heavy songs, that attitude was : I’m gonna tear your head off. You can hear it in his rude and raunchy phrasing, his searing bends, prebends and vibrato. On ballads and lighter songs, the attitude is more : I’m gonna touch your soul. You can hear it in the way he employs more subtle dynamics such as the volume swells. Moore’s playing always had tons of feeling and sex in it.

                                Melody and melodic theme-driven compositions. Songs like Parisian Walkways, The Loner, his rendition of Roy Buchanan’s The Messiah Will Come, and Still Got the Blues are all songs built around a melodic guitar theme. These songs let Gary indulge in some of his most emotional and melodic playing.

                                Chops. Gary has blazing speed, but unlike the Shrapnel shredders, Gary has a heavy touch and gets there through brute force and sheer will. He sounds rougher and rawer. And unlike most of those shredders, Gary usually didn’t use speed just for the sake of speed. He’d usually set up the speed playing with slow melodic playing, and usually made sure the speed was used to progress the song or build the tension in a solo.

                                Compositional solos. On his studio albums, his solos were composed « stories » within the song, and typically start slow and build to a crescendo. On live albums, he would stretch out the solo’s original thematic ideas and play some of the most amazing stuff you’ll ever hear.

                                Freestyle solos. Back in the 80s, during a live show, the guitar hero would usually take a « freestyle » guitar solo live. Sometimes they did it on albums too, like Van Halen’s Eruption. No one did this better than Gary. His first one was called White Knuckles, and that solo evolved into the classic intro to the song End of the World. He cut another one on the European version of Murder In the Skies. The best ones are the studio version of End of the World on Corridors of Power, and it’s even more mind-melting live version that’s on We Want Moore.

                                Collaborations with Phil Lynott. Despite their often volatile personal relationship, Lynott/Moore musical collaborations always had a magic about them each man was hard-pressed to capture individually. This was something both men admitted freely. Thin Lizzy’s Black Rose album was their collaborative peak, but other creative high points for both artists included the songs Still In Love With You, Parisian Walkways, Out In the Fields, and Military Man.

                                Remakes. Gary was always great at taking some classic old rock song, and breathing new fire and intensity into it. He recorded great versions of the Animals Don’t Let Me Be Misunderstood, Free’s Wishing Well, a zany version of the Easybeats Friday on My Mind. His best remake is the staggering version of the Yardbirds/Beck Shapes of Things. Also worth finding is a positively ripping remake of Thin Lizzy’s Emerald that has made its way to certain compilations.

                                Versatility. Moore was at home in any style of music. He honed his rock style through his years with Thin Lizzy. He developed amazing speed playing chops-intensive fusion with Colosseum II. He’s done instrumental music. As a solo artist, he wrote pop songs to complement the heavy rockers. He became a decent singer. He’s done blues.

                                • morice morice 22 février 2011 00:15

                                  et puisque Duane en redemande 


                                  Whether he was using a stock Strat or a stock Les Paul — he was equally at home on both — Moore had tone you’d kill for. The classic Gary Moore rock/metal tone on Corridors of Power and Victims of the Future is that of a stock Strat or Les Paul through an early 70s Marshall 100 watt, containing EL-34s. Gary said that he liked the guitar sound « just on the verge of being out of control. » That’s a very good description of it. His guitar sound form the rock/metal era literally SCREAMS. Another distinctive characteristic of that classic Gary tone is that you can hear the pick attack on the strings. His Strat tone was unbelievably thick and brown — far more so than Beck’s or Blackmore’s. Heavy strings helped. His Les Paul tone sustains for days. At one point in the early 90s, he was getting a the best Les Paul tone I’ve ever heard using a Soldano SLO 100 kicked with an Ibanez Tube Screamer.

                                  Though he used Roland Delays and RE-555 Chorus Echo units over the years on his live stereo rig, Gary’s tone (live or studio) never sounded over-produced. It was primarily a pure guitar wood + Marshall tone — not overly gainy or buzzy but smooth, and thick. The one exception was a failed experimental direct-into-the-board tone he used on G-Force. Gary typically used an overdrive pedal for solos : Boss DS-1 in the early 80s, Ibanez TS-9s in the late 80s, TS-10s and Marshall Bluesbreakers and Guv’nors in the 90s — never seemed to matter which. Oddly perhaps, Gary was never much of a wah guy.

                                  Guitar Style
                                  Gary wasn’t a schooled player — certainly not a theory guy. However, his time with Colosseum II actually forced him to learn more than he typically shows in his rock playing. His rhythm style is very standard rock fare — primarily root 6 and 5 chords and power chords. He’d use a few Blackmoreish forth diads for balls on things like Cold Hearted and Devil in her Heart.

                                  Gary has an extreme, aggressive lead style. Because he learned to play on excessively heavy strings (we’re talking wound Gs here) Gary has very strong hands and fingers, and a heavy touch. When he finally discovered what were for him, « light » strings — we’re talking 10 or 11-52 — he found he could bend notes further than most players. So like his influence Jeff Beck, Gary’s lead style often features huge, four fret bends and prebends, and exquisite finger vibrato at the top of these bends. Gary’s intonation is dead-on. He embraced most of the 80s metal flash and whammy techniques, but he always avoided tapping. Most important to Gary’s style, I feel, was the pure BALLS and kick-ass attitude that came through in his phrasing. He would go rude with heavy handed bends and pinched harmonics, or he could go subtle with delicate playing volume swells and soaring melodies.

                                  In the rock era, he was primarily a Minor Pentatonic player, but you’ll also hear plenty of Aeolian, and Dorian. You get a bit of Mixolydian — probably the Beck influence, and occasionally some Major Pentatonic. In general, Gary prefers minor sounding scales.

                                  As stated before, Gary is an absolute master of the compositional solo. His solos aren’t just stories within the song, they’re more like Penthouse letters. They are sexual. They build slowly, become more frantic as the progress, and end in a climax. Everything about Gary’s playing was always aimed squarely at your crotch.

                                  There’s a good deal of legato present in Gary’s picking style. You hear it especially in the stock blues licks, but also in the abundant hammer-ons and pull-offs, and trills. On the less bluesy playing, and when it’s time to pour on the speed, Gary’s a pure alternate picker. There some tremolo picking, and on rare occasions, you’ll hear a quick muted sweep picking, but just as a phrasing subtlety.

                                  Gary Moore stylistic trademarks include :

                                  palm-muted flurries on the low strings
                                  blistering muted climbs up to a crescendo note
                                  call-and-response patterns
                                  four fret bends and prebends
                                  rapid-fire open-string pull-offs
                                  fast, repetitive, major-7th arpeggios moved chromatically that can sound like tapping — but are not
                                  assorted whammy bar flash effects
                                  Vibrato : Gary has fairly quick and medium width finger vibrato. He was more extreme with the whammy bar. He was a big whammy user and abuser in the 80s. He primarily used the bar for flash pyrotechnics ala Jimi Hendrix, and Ritchie Blackmore, but there was also the characteristically Gary technique of bouncing the bar rhythmically. A good example of this can be heard on the song You’re Gonna Break My Heart Again, where the technique is actually part of the composition. More commonly, Gary employed the technique as a guitar fill. Gary never made the trem a truly integrated part of his phrasing the way players like Jeff Beck, Joe Satriani, and Brad Gillis did, but he did on occasion use the more advanced reverse dips and slurs.

                                  • duane 22 février 2011 00:22

                                    Ah ! ça y’est ! Il a pèté une corde ! smiley


                                  • morice morice 22 février 2011 00:23

                                    Apprenez à lire, sordide personnage.


                                    • kitamissa kitamissa 22 février 2011 00:41

                                      rien que Buchanan il le ridiculise le Gary Moore !


                                      • Emile Red Emile Red 22 février 2011 09:15

                                        Marshall DSL100

                                        C’est quoi cet article

                                        Bon c’est déjà pas mal, le Morice arrive enfin à presque différencier une ES335 d’une ES355 sauf qu’il ne parle que de la différence visuelle mineure puisqu’un sélecteur peut être adapté à n’importe quelle guitare... passons.

                                        Mais alors le reste.... le reste .... c’est le salon international de l’incompétence...

                                        Du micro hors phase... (le plus simple électricien sait que hors phase veut dire coupé...) que le pauvre Morice confond avec des micros phase inversée, appliqué sur un montage à multiples micros simple bobinage avec, généralement, un interrupteur inverseur pour rétablir la polarité originelle des phases, technique employée par Hendrix à la fin des sixties qui détournait le sélecteur de sa strato à ces fins.

                                        Au bottle neck en cuivre... qui ne devait pas durer longtemps ... ouarfff !!!

                                        En passant par le Marshall DSL 100 qui est une référence uniquement pour Morice, tout guitariste normalement constitué parle de tête Marshall JCM, il est vrai qu’il faut être un minimum du milieu...

                                        Enfin cet article c’est le salon du souk du bazar de la brocante, où les clés se mélangent avec les frettes qui côtoient le bois et quelques musicos en mal de chambre Echoplex has been et de wah wah marque mal...

                                        Encore une logorrhée incroyable d’incompétence made in Gogole...

                                        Juste une question au journaliste citronien : tes gratteux, ils ont pas de cordes sur leurs râpes ? Parce que ça leur est utile des cordes... enfin je dis ça, je dis rien hein !!!

                                        Cry Baby .... ouah ouah !!!


                                        • kitamissa kitamissa 22 février 2011 09:53

                                          ben oui,comme d’hab,Momo veut trop prouver et ne prouve rien !


                                          • mojo mojo 22 février 2011 14:13

                                            morice a écrit :
                                            « Johnny Winter, ah ah ah : il est inécoutable désormais, son son a trop vieilli et sa technique était trop frustre. »

                                            Navré, mais nous ne parlons pas de la même chose.

                                            D’une part, je ne suis pas certain que ton jugement de valeur sur le vieillissement d’un tel artiste, soit de nature à remettre en cause son incomparable contribution (tu vénères pourtant Peter Green, qui est devenu méconnaissable pour les raisons que tu connais).

                                            Et d’autre part, sans parler de son érudition dans l’art d’appliquer des plans de blues les plus variées, la virtuosité de Johnny Winter est en tout points extra-ordinaire, notamment par ses capacités à jouer des tempos ultra rapides avec un rare foisonnement d’idées ; ce qui n’a d’équivalent que chez des consurrents aussi doués (ex : Ronnie earl, Melivin Taylor, Robben Ford, + et encore) ou bien chez les Jazzmen bluesy (ex : John Scofield, Larry Carlton, Mike Stern, Pat Metheny, George Benson, + et encore).

                                            Face à de telles confrontations : tu vois bien que Gary Moore est loin de prétendre à un tel niveau de performances.


                                            • morice morice 22 février 2011 18:05

                                              « Navré, mais nous ne parlons pas de la même chose »


                                              effectivement

                                              vous confondez toujours vitesse et qualité. Johnny Winter s’y est largement fourvoyé, ne laissant que quelques pépites dont un très bon Nothin but the blues de 1977. Les live sont nettement moins performants et sa période hard-blues inaudible aujourd’hui. Trop de scorie dans sa discographie et un son plus que moyen en général. Et des difficultés à harmoniser : c’est raide et c’est figé. Mais bon, il vous reste à découvrir Jorma Kaukonen, ou Randy California : la route est longue sur le chemin de la découverte des bons guitaristes...



                                              écoutez plutôt Blue Country Heart de Kaukonen, ça calmera vos ardeurs de guitar héros... ou réécoutez Hesitation Blues.

                                              ou ça 

                                              ça vous conduira au Reverend Gary...Davis.

                                              voyez, il est long le chemin.... très long. 

                                              quant à votre « Face à de telles confrontations : tu vois bien que Gary Moore est loin de prétendre à un tel niveau de performances », pour l’instant je retiens l’idée que PAS UN n’a osé s’attaquer au répertoire de Peter Green, à part Carlos Santana que je ne vénère pas pour autant (n’aimant pas le son de ses grattes sauf celles des débuts... à savoir non Yamaha).

                                            • brieli67 22 février 2011 16:04

                                              EN DATE DU 17 FEVRIER 2011

                                              . . — — . .

                                              · · · — — — · · · réceptionné vers 14h38

                                              . — . — .


                                              émetteur connu :

                                              Et vlan ....Fanfan LeMorse dit le Pastek veut balancer l’éponge et lâche la barre

                                               Trois Stilnox en attendant le retour de la Triplette qui vaut bien tri

                                              ZE SHOW !!! ze show !! vous-dis-je

                                              .


                                              • brieli67 22 février 2011 17:37

                                                Quelle idée d’avoir supprimé le Texte du Castor ?

                                                IL EXPLIQUAIT ! 

                                                Il est un homme de droit aussi, à ce que je sache : avocat à un barreau français !

                                                Ze RED ne dit mot de Fanfan le Morse dit Pastek ni de leurs friXions

                                                deux poids, deux mesures .. et des oeillères !

                                                en plus la sale impression de l’immixion de la Triplette le Grand Retour

                                                 à lui de voir

                                                je retourne au végétal , instrument que je maîtrise mieux


                                                • brieli67 22 février 2011 18:08

                                                  balle au centre 



                                                  à vous les gladiateurs de la technique !

                                                  nb : depuis des mois on nous promet un narticle sur Chicken 

                                                  l’ Histoire de la guitare s’écrit aussi en France !

                                                  • morice morice 22 février 2011 18:24

                                                    Emile, la girouette 

                                                    Le pari de Carlo Revelli a droit d’être soutenu, encouragé et respecté parce qu’il est novateur, tolérant et libre, et personne ne peut le remettre en cause, la participation n’y étant nullement obligatoire. L’année passée ici nous a prouvé, au long des méandres de l’actualité agitant notre monde, que les gens ordinaires sont aptes à discerner les vraies difficultés de la vie contemporaine et que l’ouverture d’esprit n’est en rien l’apanage du gratin philosophique ou politique. Or, aujourd’hui, la situation se dégrade et le naturel revient au galop, les petites vicissitudes reprennent le pas sur les grandes envolées, les luttes claniques se réapproprient le champs des échanges, les réduisant à des pugilats.

                                                    Nous nous devons de revenir à des principes d’éthique où respect et courtoisie ne doivent céder le pas à la violence verbale et au dénigrement virulent. Chacun a sa part dans la détérioration de l’ambiance d’ Agoravox, ne laissons pas le musellement devenir la règle au risque de voir s’installer une vraie censure qui ne saurait être que préjudiciable à tous. La modération doit être le baromètre de la santé des débats, et même si quelques échauffourées sont bénéfiques, elles ne peuvent être le seul moteur régissant la convivialité aspirée par tous.

                                                    Agoravox doit vivre parce que dans ce monde de plus en plus bâillonné, il est un souffle d’air qui ne tolère aucune mainmise. Vouloir spéculer sur les limites théoriques attingibles c’est donner des armes à l’oppression latente qui guette le moindre faux pas. Nous nous devons de respecter Agoravox parce que c’est notre propre respect qui est en cause.

                                                    trois ans après, il l’enterrait, en taxant les auteurs qui ne lui plaisaient plus d’antisémites.

                                                    Bravo Red, vous êtes digne de rejoindre vos amis du club des deux, ex trois.


                                                    • Emile Red Emile Red 23 février 2011 08:41

                                                      Mais tu es un grand malade...

                                                      Tu ne manques pas de culot, tu vas chercher un article qui date d’avril 2007 et si je n’ai pas changé d’un iota en 4 ans, on ne peut en dire autant d’Avox, ce qui était une chance pour la liberté d’expression est devenu un nid pour l’extrème droite, une annexe d’hôpital psychiatrique pour d’autre ou les mêmes et n’a plus rien à voir avec le but désintéressé du départ.

                                                      En plus, tu ne manque pas d’air à vouloir jouer les pères la morale quand on lit ta prose soporifique autant que psycho-pathologique et les quantités incroyables d’insultes qui agrémentent tes commentaires.

                                                      Plutôt que de vouloir chercher des poux où ils ne sont pas, vas relire la charte et viens donc en toute honnêteté me dire qu’elle est respectée, que tu la respectes...

                                                      Tu as toujours considéré comme bon nombre de piliers que les commentaires ne devaient être que louanges au risque de se faire éreinter par tes saillies et celles de tes zélateurs, malheureusement, le monde ne fonctionne pas sous ta seule conception et ce que, benoitement, tu penses anodin sonne explicitement pour les cibles et tu n’ignores pas mes origines, alors antisémite (?), oui souvent.

                                                      Maintenant je ne suis pas le premier ni certainement le dernier à souligner que tu considères le peu qui reste d’Avox comme ta chose, alors sois décent, ou tu es partie prenante des lieux et la probité devrait te pousser à le déclarer, ou tu n’es rien de plus qu’un quidam quelconque et tu n’as aucun droit à te poser comme la sentinelle du site. Ta facilité à jouer les procureurs ne te donne aucun pouvoir supérieur, il serait agréable à l’ensemble des visiteurs que tu adoptas un comportement raisonnable et consciencieux.

                                                      Quant à ta dernière rosserie, tu n’as aucune aptitude à définir qui sont ou ne sont pas mes amis encore moins à dicter ma conduite en dehors de ce terrain-ci surtout en maniant la calomnie et la médisance, je te sommerai donc de cesser de m’importuner sur tout sujet me concernant sans lien formel avec Avox, tu n’es pas vierge de facétie et il serait regrettable d’étaler sur ces pages ton CV et l’ensemble copieux de tes errances.

                                                      Sur ce je ne reviendrai pas sur cette page lire une quelconque réponse, pour une fois, fais preuve de maturité et d’humilité en t’abstenant...

                                                      Bye et à la prochaine.


                                                    • brieli67 22 février 2011 20:17

                                                      alors Morice 


                                                      c’est toi qui coupe ou c’est toi qui fait couper les messages ?

                                                      Oh la Red ! 

                                                      pour adoucir du Vin des Roses 

                                                      chais pas si l’ami Pierre est qualifié pour....

                                                      Mais je peux lui demander, avant son départ en tournée fin de semaine. 

                                                      @ +



                                                      EN QUOI CE POST EST GENANT ?



                                                      • morice morice 22 février 2011 23:37

                                                        alors Morice 


                                                        c’est toi qui coupe ou c’est toi qui fait couper les messages ?


                                                        je n n’en ai pas le pouvoir, Brieli !

                                                      • Emile Red Emile Red 23 février 2011 09:55

                                                        Étrange comme les gens qui n’ont aucun pouvoir peuvent faire supprimer un commentaire qui les met en défaut.

                                                        Alors Morice ça te gênait tant d’avoir été renvoyé dans les cordes que tu as joué des ciseaux ou feint la pleureuse pour que ma réponse à tes allégations musicalistocs disparaisse ?

                                                        Surtout que je t’y bougeais, certes, mais ne t’y insultais pas... c’est donc cela ton sens de l’éthique pour lequel tu es si prompt à réagir ?
                                                        Et ne viens pas récuser ton implication sécatrice, le mododo a assez de travail pour revenir sur un texte de plusieurs jours sans qu’un gugus des petits papiers ne vienne rognonner.

                                                        Tu es pitoyable...


                                                      • brieli67 22 février 2011 20:37

                                                        une bonne vingtaine de posts ne sont plus en ligne 

                                                        mais dûment conservés par le Denis et Léon T.

                                                        SUR UN DES POSTS 

                                                        LOUFIAT 
                                                        Comme un loufiat passait d’aventure, Fédor Balanovitch lui dit : − Pour moi, ce sera un jus de bière (Queneau, Zazie, 1959, p. 160).

                                                        ce sens-là pour une tournée de Grimbergen 
                                                        Si Subtile qu’elle impose le Silence -

                                                        ou un autre sens ?







                                                        • brieli67 22 février 2011 21:29

                                                          Le webmaster 

                                                          " Faut dire que notre ami Brieli est toujours devant le même dilemme

                                                          Crapule complice d’AvhoaxMomo&Co ou Mononeuronal qui se la joue

                                                          Il lui faudra un jour choisir mais en a-t-il les moyens….

                                                          Castor est en prof libérale : on dirait que le vent a tourné.
                                                           Le bénévolat a ses limites et il pousse « tout ce monde » au prétoire !

                                                          un peu de beurre dans les épinards.


                                                          • morice morice 23 février 2011 00:04

                                                            « Faut dire que notre ami Brieli est toujours devant le même dilemme

                                                            Crapule complice d’AvhoaxMomo&Co ou Mononeuronal qui se la joue

                                                            ça vous donne une idée de l’intérêt qu’il vous porte. Le gag de leur fêlure profonde, c’est qu’ils n’envisagent pas deux secondes que je puisse faire ça tout seul, et GRATOS en prime : alors comme leur chef a décidé que j’étais plusieurs, ils le crient tous en chœur. Des moutons, dirigés par un Khadafi ancien prof de lycée... bref, une belle bande d’allumés, tous à reprendre les phrases de l’un ou de l’autre pourvu que ça s’applique à mon cas....

                                                            Finalement, j’ai une claque, et gratos. Alors je l’entretiens. Sans qu’ils s’en aperçoivent. A chaque article ; ils plongent. Et eux, ne pondent rien. Ou de l’ndigence. Pire, une incompréhension phénoménale comme ce très beau »derrière l’écran des télévisions C’est l’ordre mondial qui vacille«  qui rappelle leur inféodation évidente aux thèses d’Hutington. Pour eux, impossible d’imaginer des pays dits islamiques capables de revendiquer une démocratie... C’est obligatoirement un choc des civilisations qu’ils attendaient : patatras le tunisien, comme le Lybien se réclame de la démocratie. Leur racisme évident et leur islamophobie maladive les a emportés jusque là, définitivement. Et n’ont rien écrit AVANT. Moi si : je le rappelle, le texte sur la religion a été proposé bien avant sa parution. Et eux de discuter la DATE de sortie ici : au lieu de regarder la lune, ils regardent le doigt. Pas l’un n’a lu l’ouvrage de Gilles Kepel que je citais, pas un.

                                                            Pourquoi ? parce qu’il s’appelait Jihad, et rien que le mot les empêchaient de le lire. La thèse développée par Kepel était pourtant lumineuse :

                                                             »La thèse défendue par Kepel est la suivante : le développement de l’Islamisme correspondrait à une phase de tension liée au contexte socio-économique et politique des années 1970-80, mais sa faillite à la fin du siècle ouvrirait la voie au pluralisme et à la démocratie. Il convient ici d’explorer plus en avant cette argumentation afin de mieux l’analyser. D’une part, nous dit l’auteur, l’avènement d’une nouvelle ère (moindre pression démographique et exode rural ralenti ; mondialisation accélérant l’occidentalisation) créerait aujourd’hui des conditions moins favorables à l’Islamisme. D’autre part, l’expérience d’une phase de repli identitaire permettrait paradoxalement à ces sociétés, en réaction à ces excès, de s’approprier pluralisme et démocratie, notions jusqu’alors perçues comme d’importation occidentale. Kepel montre que, lasses des promesses non tenues et des violences, les populations rejettent effectivement autoritarisme politique et Islamisme, de plus en plus renvoyés dos à dos, et ressentent une profonde aspiration au pluralisme. L’inflexion du discours islamiste modéré, qui s’inspire désormais de principes hier encore honnis (notamment en matière de droits de l’homme) s’inscrirait dans ce contexte nouveau".

                                                            Eux ; ils continuent pitoyables à faire un lien entre ce qu’ils ne peuvent imaginer ailleurs que chez eux et l’augmentation de leur carte de transport.. c’est vous dire le gouffre abyssal de leur pensée... le poujadisme, voilà le fond exact de leur pensée.


                                                            • brieli67 23 février 2011 01:12

                                                              Très bien formulé :

                                                              Sur ce je n’aime guère le procédé « d’inviter à peindre sur un mur blanc offert » comme içi avec Lord, et de tuer le peintre, pour se faire un « trophée » ( autrement apellé « massacre » chez les Nemrods quand ils les mettent au mur de leur salon…).

                                                              On dirait que la Triplette n’a pas tout lu 
                                                              son partenaire est parti en vrille 
                                                              ... --- ... « ti ti ti ta ta ta ti ti ti »

                                                              Faut plus jamais plus le laisser seul Fanfan le Morse
                                                              ça l’emmerde, il a autre chose à faire 
                                                              il préfère fureter, semer la zizanie

                                                              même si l’ ETHIQUE en prend un « sacré » coup ! 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès