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Pourquoi le monde a besoin d’un prix élevé du pétrole ? Pourquoi la Banque centrale américaine ne doit pas pénaliser le monde ?

 

 Le mardi 14 février 2017, la présidente de la Banque centrale américaine, Janet Yellen, a averti, devant le Congrès américain, que la réduction des impôts et les investissements massifs prônés par le président américain pourraient menacer la santé des finances publiques. L'avertissement est lancé au nouveau président américain, Donald Trump, qui a promis un vaste plan de relance. « J'espère que les changements de politique budgétaire seront compatibles avec l'objectif de maintenir le budget des États-Unis sur une trajectoire viable », a déclaré Janet Yellen, la présidente de la banque centrale américaine (Fed), mardi, devant le Congrès. Lors de sa campagne, Donald Trump s'est engagé à réduire de façon significative les impôts et, plus controversé, à lancer de massifs investissements dont le potentiel impact sur les finances publiques américaines suscite certaines inquiétudes.

La présidente de la Fed, dont le mandat se termine en 2018, a en outre averti que « les changements possibles de politiques budgétaires et autres étaient une source d'incertitude » pour les perspectives économiques. « Même si ce n'est pas dans mon intention de donner une opinion sur telle ou telle proposition d'impôt ou de dépense, je voudrais souligner l'importance qu'il y a à améliorer le rythme de croissance à long terme et à relever le niveau de vie des Américains à travers des politiques qui visent à faire progresser la productivité », a-t-elle insisté.

Sur le terrain de la politique monétaire, la présidente a rappelé que la Fed relèvera certainement ses taux d'intérêt - à nouveau - à l'issue d'une des prochaines réunions des gouverneurs. La banque centrale a déjà augmenté ses taux directeurs en décembre, après une année de statu quo. Son comité de politique monétaire prendra sa décision, comme à son habitude, en fonction de l'évolution des chiffres de l'emploi et de l'inflation.  » (1)

La présidente de la Banque centrale américaine, dans ses propos, s’inquiète à juste raison des dérives que peuvent susciter les vastes plans économiques de Donald Trump. L’objectif visé par le nouveau président américain est de booster la croissance américaine, ce qui évidemment n’est pas sans danger pour la santé économique américaine. L’endettement risque de mettre à mal l’économie américaine. Mais Donald Trump a certainement par sa conscience du problème de la dette publique des États-Unis qui ne cesse de croître a certainement pris en compte les conséquences qui peuvent survenir en procédant à des investissements massifs et en réduisant substantiellement les impôts aux entreprises pour doper leur compétitivité dans le commerce international. D’autant plus qu’il a à sa disposition un staff d’économistes qui sont très au fait des problèmes économiques dans le monde.

Dès lors, la question qui se pose est qui a raison ? Nous ne pouvons oublier que cette problématique dans la réponse à apporter reste toujours dépendante de la problématique qui l’a généré et qui jusqu’à aujourd’hui n’a pas trouvé solution. Par conséquent toute approche est relative que cela soit de la présidente de la Fed que du président américain. Mme Djanet Yellen souligne l’importance d’améliorer la croissance à long terme par des politiques qui visent à faire croître la productivité. C’est évidemment un point très important pour relever l’économie américaine, mais la question est comment ?

 

  1. L’écart se réduit entre l’économie des États-Unis et la Chine

 Avec une situation de marasme économique mondial, forcément la productivité qui est le rapport de production de biens et service sur les moyens (capital, travail, robotisation, etc.) donne une idée de la performance industrielle et manufacturière d’un pays. Cependant elle exprime insuffisamment le taux de la population en âge de travailler et n’a pas d’emploi. L’évolution économique d’un pays dont une grande partie de la population active manque à l’appel dans l’emploi n’indique pas que son économie est en forte croissance même si le taux de chômage est bas. D’autant plus que le marasme économique s’est généralisé dans le monde.

Prenons les données statistiques de la Banque mondiale sur l’emploi aux États-Unis et en Chine. Définissons le taux de chômage de la population active et le taux de participation à la population active. Selon la définition de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le taux de chômage de la population active est la proportion de la population en âge de travailler d’un pays qui participe activement au marché du travail, que ce soit en ayant un emploi ou en cherchant un emploi. L’autre partie de la population inemployée, participe aussi à l’économie d’un pays, par le biais du marché informel et par une part importante dans la consommation et l’investissement.

Aussi, si on reste dans le sens du Bureau International du Travail (BIT), en 2014, le taux de participation à la population totale active (15 ans et plus) aux États-Unis est de 62 %. Soit 161, 074 380 millions d’Américains (2) avec un taux de chômage (compris) à l’époque de 5,5%. La population en âge de travailler mais ne travaille pas, déduite du taux de participation totale active, est de 38 %, soit 98, 723 007 millions d’Américains. Le ratio du taux de participation à la population active sur la population totale américaine (318, 9 millions en 2014), est de 50,5 %.

Des chiffres très proches sont donnés par le Département du Travail américain, en juin 2016. « Le Département du Travail Américain (Bureau of Labor Statistics – BLS) rapporte ce vendredi 03 Juin 2016 que 94, 708 millions d’Américains (âgées de 16 ans et plus) n’étaient ni employés le mois dernier, ni en recherche active d’un emploi sur les quatre dernières semaines. […] Le taux de chômage serait de 23 % au 31 mai, 2016, selon le site Shadowsstats. […] Jacques Attali-Août 2014 énonce que « Le chômage est à 17% aux États-Unis et non de 6% ». (3)

Si on additionne la population inemployée que l’on suppose a peu évolué entre 2014 et aujourd’hui, soit 94,708 millions d’Américains, au nombre de chômeurs de la population active, mais dont le taux de chômage a baissé, passant de 5,5 % en 2014 à 4,6 %, en 2017, soit 7, 409 421 millions, on aurait une population globale inemployée de 102,117421 millions d’Américains. Le ratio de la population globale inemployée, en âge de travailler, sur la population totale des États-Unis fin 2016 (soit 323 745 344 millions d’Américains), est de 31,5 %.

Pour la Chine, le taux de participation à la population active est de 71 %, en 2014, qui correspond à une population de 806, 498 520 millions de Chinois (2) avec un taux de chômage à l’époque de 4,09 %. La population en âge de travailler mais ne travaille pas, déduite du taux de participation totale active, est de 29 %, soit une population de 329, 414 888 millions de Chinois. Le ratio du taux de participation à la population active sur la population totale de la Chine (1, 364 270 000 milliard en 2014), est de 59,1 %.

Si on additionne la population inemployée que l’on suppose a peu évolué entre 2014 et aujourd’hui, soit 329, 414 888 millions de Chinois, au nombre de chômeurs de la population active, mais dont le taux de chômage est demeuré stable, à 4,09 %, en 2017, soit 32, 985 789 millions, on aurait une population globale inemployée de 362, 400 677 millions de Chinois. Le ratio de la population globale inemployée, en âge de travailler, sur la population totale de la Chine fin 2016 (soit 1, 377 701 291 millions en 2016), est de 26,3 %.

Que constatons-nous dans ces ratios de population active et inemployée ? Que dans les deux cas, la Chine malgré sa formidable démographie est gagnante. Le ratio de la population inemployée est plus faible que le ratio américain. Le ratio du taux de participation à la population active sur la population totale de la Chine est supérieur à celui des États-Unis.

Comparons l’évolution du PIB (2) de la Chine et des États-Unis entre 1960 et 2014. La part du PIB chinois qui est de 59, 184 116 489 milliards de dollars (courants) en 1960 sur le PIB mondial (1353 milliards de dollars, à la même époque), est de 4, 43 %. En 2014, le ratio du PIB de la Chine qui est de 10 866, 400 milliards de dollars courants, sur le PIB mondial de 78 630 milliards de dollars, à la même date, passe à 14,56 %. Quant aux États-Unis, leur part du PIB qui était, en 1960, de 543,3 milliards de dollars (courants) sur le PIB mondial, à la même époque, est de 40,15 %. En 2014, leur part qui était, en 2014, de 17 348, 1 milliards de dollars (courants), sur le PIB mondial est passé à 22,06 %. On constate par ces ratios que la part du PIB chinois sur le PIB mondial a fortement augmenté et que la part du PIB américain a presque été divisée par deux. L’écart entre le PIB des États-Unis et de la Chine qui était en 1960 de 35,72 en 1960 n’est plus que de 7,5. Un progrès considérable pour la Chine qui n’a commencé réellement qu’au début des années 1980. Comment comprendre le miracle chinois qui n’a demandé que trois décennies et qui ressemble étrangement au miracle japonais, et aux autres dragons et tigres asiatiques ?

 

  2. De sauveur des économies occidentales, la Chine devient aujourd’hui le Japon des années 1980

 En réalité, l’histoire n’est pas mythique comme on veut bien le croire. Il existe un ordre inexorable dans le jeu causal de l’histoire. En effet, ce qui a donné le miracle japonais et autres dragons et tigres asiatiques est précisément l’avènement historique de la Chine communiste en 1949 qui a changé le cours de l’histoire du monde. L’endiguement de cette Chine communiste qui apparaissait, au côté de l’Union soviétique, un danger certain pour le monde capitaliste, devenait d’une nécessité absolue pour l’Occident à la tête duquel trônait le Big brother, les États-Unis. C’est ainsi que toute la politique américaine fut bouleversée surtout avec l’échec militaire, durant la guerre de Corée (1950-1953), qui s’est terminée avec un armistice qui a cours encore aujourd’hui, et sans traité de paix.

Et débute la montée en puissance du Japon et des pays asiatiques, pays alliés des États-Unis. Le Japon, par deux fois nucléarisé, ruiné après sa capitulation, démuni de matières premières et de pétrole, protégé par le parapluie nucléaire américain, se lança dans une formidable industrialisation tout azimut. Il devient dès la fin des années 1960 la deuxième puissance économique du monde, après les États-Unis. Un miracle que l’on peut concéder à une revanche de l’histoire. Car ce ne sont pas les Américains qui ont voulu ce miracle japonais mais l’ont été forcé par ces même forces historiques « qui, en dressant l’histoire de l’humanité rachète les peuples. »

Et arrive ce qui devait arriver, le Japon devenant menaçant pour les économies occidentales par sa formidable puissance économique et financière, des barrières protectionnistes lui furent érigées, l’obligeant à la fin des années 1970 à délocaliser en Occident, en Asie pour trouver de nouveaux débouchés pour son industrie. Mais le choc viendra surtout des accords de Plaza qui lui font relever jusqu’à double le taux de change du yen japonais. Mais face à ce déclin commençant pour le Japon, un Brother enemy (frère ennemi), changea de politique économique et profita de ces frictions intra occidentales, et se met à l’économie de marché ouvrant grandes ses frontières, aux délocalisations japonaises, et avec le reste de l’Asie et l’Occident. Et ironie de l’histoire, c’est la Chine qui viendra au secours de l’économie japonaise.

« Quand l’Occident s’inquiétait vers 1977 de la Nouvelle Division Internationale du Travail et de la concurrence des pays à bas salaire, le Japon organisait des investissements avec les « Tigres » sous une forme qui a amené des bénéfices partagés. Puis cela a changé, sans renier la priorité de fait accordée au reste de l’Asie. En effet, c’est l’essor de la Chine qui semble avoir tiré l’économie du Japon du marasme : on l’a déjà vu dans des données citées plus haut, Japon et Chine ont intensifié leurs relations au cours des années quatre-vingt-dix. Le nombre de filiales d’entreprises japonaises en Chine est passé de 120 en 1988 à 179 en 1992, puis s’est accru jusque 780 en 1994 et a continué de progresser, atteignant déjà 1 573 en 1999. Les relations de commerce international se sont approfondies, jusqu’au point où chacun est devenu pour l’autre, le premier fournisseur. Le Japon a exporté en Chine des biens d’équipement, des matériels de transports, ses infrastructures ; il en fait venir ses vêtements et ses produits électroménagers finis. La Chine l’a aidé à faire reculer son chômage. Le président Kunio Nakamura de Matsushita Electric déclarait, en mars 2003, au Nihon Keizai Shimbun : Chinese operations are the engine of growth that will make up with sluggish domestic demand (en français : Les opérations chinoises sont le moteur de la croissance Qui va rattraper la lenteur de la demande intérieure). Réciproquement, les entreprises japonaises emploient plus de 800 000 salariés chinois et la Chine a conscience de cet avantage. » (4)

Donc un processus naturel faisant de la Chine un sauveur des économies occidentales. Le processus que l’on décrit a commencé avec l’avènement de la Chine communiste et se termine avec la transformation de la chine communiste qui s’est convertie capitalisme socialisant. Cette inversion fait d’elle le Japon des années 1980. Cependant, les mesures prises contre le Japon, à l’époque, lui sont difficilement applicables.

 

 3. L’utilité du privilège exorbitant du dollar américain dans la croissance économique mondiale

 Le monde est arrivé à une nouvelle phase de son histoire, et ce depuis la crise financière de 2008. Des mesures de sauvetage et de relance ont été opérées par les grandes Banques centrales. Mais depuis 2014, la situation s’est inversée, le monde est plongé dans une crise économique latente. On comprend le dilemme du pouvoir financier américain et européen dans ce tournant de l’histoire. La situation a complètement changé aujourd’hui.

Ce qu’il faut dire que contrairement aux années 1970, la situation aujourd’hui est tout autre. C’était la fin des Trente Glorieuses. A l’époque, il y avait des conflits économiques et monétaires entre les trois grandes puissances, les États-Unis, l’Europe et le Japon. Le jeu se jouait à trois au niveau mondial. Certes la dispute était serrée entre les trois grands mais elle restait limitait à l’Occident, qui avait une mainmise pratiquement totale sur les grands gisements de pétrole du monde. Et tous ces gisements de pétrole se situent au Maghreb et au Moyen-Orient. D’autre part, le pétrole n’est pas plus abondant que maintenant, il reste toujours au centre des stratégies à l’échelle planétaire pour les grandes puissances. Il explique les 65 ans de guerre dans ces régions centrales du monde. Pourquoi aujourd’hui, le conflit moyen-oriental a pris une ampleur inégalée dans l’histoire où plusieurs pays (Syrie, Irak, Libye, Yémen, Afghanistan) auxquels il faut ajouter les crises en Somalie, au Mali, en Tunisie, au Nigéria... Il explique l’antagonisme entre les États-Unis et ses alliés européens et arabes dont l’Arabie saoudite, et la Russie alliée à la Chine, l’Iran, la Syrie précisément pour cette donne pétrolière qui reste stratégique pour l’ensemble des parties dans le conflit moyen-oriental. Si on enlève le pétrole de cette région, tous les conflits se termineront parce que l’enjeu convoité aurait disparu.

L’enjeu essentiel du pétrole n’est pas le pétrole lui-même mais le privilège qu’il donne à la superpuissance américaine de créer des liquidités en dollars à partir de rien, et donc s’endettent sans grand préjudice, ce que l’économiste français Jacques Rueff appelait le privilège des déficits sans pleurs. Et si les États-Unis voient, par de fortes émissions monétaires pour financer leurs déficits, leur monnaie se déprécier, l’Europe et le Japon, à leur tour, dupliquent des liquidités en euros, livres sterling et yens, à partir de rien. Une duplication du pouvoir exorbitant américain. Si la monnaie américaine s’apprécie suite à un relèvement du taux d’intérêt de la Fed, l’Europe et le Japon qui voient leur monnaie se déprécier, gagnent en exportant (moins cher) et importent moins. Ce qui est compensé par l’Amérique par une augmentation des importations. Au final, la dépréciation-appréciation apparaît simplement un fétiche, car c’est tantôt l’Europe, tantôt les États-Unis, tantôt le Japon et le Royaume-Uni qui voient leurs monnaies s’apprécier ou se déprécier selon les conjonctures. Et globalement tous y gagnent dans ce jeu monétaire entre les quatre grands. Car ils bénéficient tous du pouvoir exorbitant du dollar déjà dénoncé un temps par le président français, le général de Gaulle, lorsqu’il était adossé à l’or.

« L'engrenage implacable de la guerre et de ses interminables séquelles allait justifier, bien plus encore qu'on ne pouvait le penser, ses avertissements et ses appréhensions. Il parut alors emporter par une vague de pessimisme face à la tragique accumulation des conflits qui, du Vietnam au Proche-Orient, ébranlaient le monde « l'esprit et le fait de la guerre s'étendent à nouveau sur le monde » dit-il à ses ministres au Conseil du 21 juin. Il diagnostiqua en tout cas l'affirmation pathétique du fait national palestinien et l'impitoyable engrenage auquel il allait être inévitablement conduit : « Israël ayant attaqué, s'est emparé en six jours de combat des objectifs qu'il voulait atteindre. Maintenant il organise, sur le territoire qu'il a pris, l'occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions, et il s'y manifeste contre lui une résistance qu'à son tour il qualifie de terrorisme. »

Si les positions prises par le général de Gaulle sur le Proche-Orient furent celles qui lui valurent les plus âpres critiques, la démarche qu'il entreprit à propos du système monétaire international fut peut-être la plus audacieuse et la plus novatrice. On sait que ce système, fondé au lendemain de la guerre et qui eut longtemps des effets positifs sur la libéralisation des changes et des échanges, se caractérisait par « l'étalon de change-or » qui permettait d'utiliser le dollar autant que l'or comme instrument de réserve. Les États-Unis, dont la monnaie était, à ce titre, acceptée par tous les autres États, pouvaient ainsi se dispenser de toutes les règles ordinaires de l'équilibre de leurs paiements extérieurs, sans devoir régler leur déficit sur le propre stock d'or, et en ne tenant compte que de leurs propres besoins. La tentation était donc grande pour l'administration américaine d'entretenir le déficit de la balance des paiements des États-Unis sans précaution pour les conséquences qui en résulteraient et dont l'essentiel était le développement progressif puis irrésistible, de l'inflation internationale.

Sur la scène du monde, les démarches entreprises par le général de Gaulle, si diverses ont-elles été, obéissaient, au fond, à la même et forte logique. Défendre son indépendance ne peut être un exercice solitaire : il implique d'être solidaire des nations qui cherchent aussi à conquérir, consolider ou préserver leur indépendance. Résister aux hégémonies oblige, pour y réussir, à y résister partout. Tant il est vrai que la force d'une politique est aussi dans sa cohérence.

C'est ce qui était en train de se produire quand le général de Gaulle, sur les conseils de Jacques Rueff, intervint pour en dénoncer les dangers dans sa conférence de presse du 4 février 1965. Il le fit en termes qu'il voulut mesurés, prenant pour but « un système international souple et adapté à l'expansion rapide des échanges de notre temps » et proposant que le noyau en soit l'étalon-or en raison de sa pérennité et de sa neutralité. Mais, comme il le dit plus tard à son conseiller économique Alain Prate : « J'ai proposé l'or, mais j'aurais pu accepter autre chose à condition d'adopter un étalon indépendant des mesures anglo-saxonnes ». Là était le cœur du problème. Et tous les compromis qu'il fit proposer avaient, en effet, le même véritable but : mettre fin à ce qu'il appela « les privilèges exorbitants du dollar ». C'était assez pour susciter les oppositions véhémentes et farouches qui firent échec à toute réforme du système en place et ouvraient la voie à la cascade des crises monétaires qui allaient suivre. » (5)

Si les pronostics du général de Gaulle concernant la question palestinienne sont justes, il demeure que son opinion sur le pouvoir exorbitant n’exprime pas la réalité positive de ce privilège exorbitant du dollar américain. Et ce privilège américain l’est à plusieurs titres. Et des questions s’imposent. Qui a permis la montée en puissance de l’Europe sur la scène économique mondiale ? Alors que naguère, à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale, l’Europe était anéantie. Qui a permis la montée en puissance du Japon sur la scène économique internationale ? Alors que le Japon était détruit et occupé ? Si ce ne sont les déficits américains via précisément ce privilège exorbitant du dollar américain. Ce sont les formidables injections monétaires de la Banque centrale américaine, qui était en fait la Banque centrale du monde, entre 1945 et 1971. C’est elle et les transferts technologiques qui ont reconstruits les puissances européennes et japonaises, et ont permis par un transfert d’or conséquent, la convertibilité de leurs monnaies sur les marchés monétaires dans le monde. Et en contrepartie, c’est ce pouvoir exorbitant qui a concouru à l’endettement américain. Un endettement nécessaire parce que c’est lui qui dope la croissance économique de l’ensemble des pays du monde.

 

 4. Le privilège exorbitant du dollar américain est-il en colère au point qu'il punisse le monde ?

 N’est-ce pas une chance qu’il y eut une Chine communiste en 1949, poussant l’Amérique à changer complètement de stratégie, axer ses efforts sur l’armement et les flottes de guerre pour endiguer le communisme chinois, et laisser à l’Europe et au Japon s’occuper, comme dirait le général de Gaulle « de l’intendance », c’est-à-dire de la production d’automobiles, de téléviseurs, de machines à laver... Pour cause, pourquoi il y eut une Grande dépression dans les années 1930, tout simplement parce qu’il n’y eut pas de véritable moteur pour tirer l’économie mondiale. Toutes les grandes puissances se sont repliées sur elles-mêmes, créant la méfiance entre elles, et érigeant des barrières protectionnistes dans l’espoir d’exporter leur chômage aux autres. A à la fin, cela a fini par un Deuxième Conflit mondial. Personne n’y gagna. Si le Tiers monde, qui comptait pour plus de deux tiers de l’humanité et n’existait pour ainsi dire que dans le comptage des empires. Colonisé, il manquait à l’appel dans la consommation mondiale. Par cette guerre mondiale, pour lui providentielle, il secoua les chaînes que les puissances lui ont mis au cou pour le maintenir dans une situation de sous-peuple.

On comprend dès lors que le monde ne vogue pas au hasard, et que tout est calculé par une Providence dont on ne sent pas la puissance. Comme d’ailleurs on le voit aujourd’hui. La question qui se pose : « Pourquoi la Banque centrale américaine (Fed) est repliée sur elle-même ? » On sait que les Américains, grâce au dollar, domine le monde.

Barry Eichengreen dans son ouvrage, « le privilège exorbitant du dollar », écrit : De cette domination, les Américains tirent des avantages économiques considérables : la large utilisation internationale du dollar est un avantage pour les entreprises américaines, puisqu’un exportateur outre-Atlantique sera payé dans la monnaie qu’il utilise pour rémunérer ses travailleurs, ses fournisseurs et ses actionnaires (alors que les entreprises des autres pays devront acquitter des coûts de conversion) ; les banques américaines n’ont pas besoin de se couvrir contre les fluctuations du taux de change, contrairement aux autres établissements qui reçoivent des dépôts en dollars ; les Etats-Unis engrangent toujours un gain de seigneuriage (allusion au droit du seigneur de battre monnaie et de conserver pour lui-même une partie du métal précieux utilisé pour la frappe des pièces) : « fabriquer un billet de 100 dollars ne coûte que quelques cents à l’imprimerie nationale des Etats-Unis, mais pour l’obtenir, les autres pays doivent débourser 100 dollars de biens et services réels (…) Environ 500 milliards de dollars circulent à l’extérieur des Etats-Unis ; en contrepartie, les étrangers ont dû fournir aux Etats-Unis 500 milliards de dollars de biens et services réels »  ; les banques et les entreprises du monde entier sont toujours prêtes à détenir davantage de titres libellés en dollars (effets de commerce, obligations) : ainsi, le taux d’intérêt que les Etats-Unis doivent payer sur leur dette extérieure est inférieur au taux de rendement de leurs investissements à l’étranger, et le pays peut ainsi tolérer un déficit commercial (exportations supérieures aux importations) important et consommer davantage que ce qu’il produit. Durant les années 1960, Charles De Gaulle avait critiqué vigoureusement ce privilège exorbitant qui pousse les autres pays à soutenir le niveau de vie américain et subventionner les multinationales américaines. Depuis la crise financière 2007-2009, ce privilège des Etats-Unis est à nouveau contesté de toutes parts, en particulier par les pays émergents qui, en dernier ressort, financent le déficit extérieur américain. De plus, la dépréciation du dollar sur le marché des changes depuis 2007 (d’environ 10%) a en fait renforcé la position financière des Etats-Unis puisque leurs investissements étrangers ont pris de la valeur à mesure que le dollar baissait, tandis que les actifs en dollars possédés par les pays émergents (notamment) perdaient de leur valeur. Puisque les actifs en dollars constituent toujours des valeurs refuge pour les pays étrangers (comme les bons du Trésor), le gouvernement fédéral a pu emprunter sur les marchés financiers à de faibles taux d’intérêt, dont les ménages et les entreprises ont pu également profiter. » (6)

Mais que constatons-nous aujourd’hui, depuis que la Fed a mis fin à la politique ultra-accommodante monétaire ou quantitative easing, depuis septembre 2014 ? Les pays émergents, par la voix de leurs argentiers, notamment le ministre brésilien des finances Guido Mantega, en 2012, critiquait la politique monétaire de la Fed, parce qu’elle dépréciait la valeur des réserves de change brésiliennes et entamait la compétitivité des firmes brésiliennes. (7)

Ou encore les critiques du gouverneur de la Banque de Chine, Zhou Xiaochuan sur le QE américain : « Le gouverneur de la banque centrale chinoise, Zhou Xiaochuan, a ainsi jugé que cette décision était peut-être la meilleure pour les Etats-Unis, mais « pas nécessairement optimale pour le monde » et « pourrait produire de nombreux effets négatifs pour l'économie mondiale ». A cause de cette mesure « déloyale », « un montant énorme de capitaux va probablement se diriger vers les économies émergentes », a aussi affirmé un conseiller de la banque centrale chinoise, Xia Bin. Selon lui, une nouvelle crise est « inévitable », s'il n'y a pas « de restrictions » à de telles émissions. (8)

« Il semblerait normal que quelqu'un vienne nous donner une explication. Sinon, la confiance internationale dans la reprise et la croissance de l'économie mondiale pourraient s'en ressentir », a averti pour sa part Cui Tiankai, vice-ministre des Affaires étrangères et négociateur en chef au G20 pour la Chine. »

Mais voilà, le ministre brésilien des finances comme le gouverneur de la Banque de Chine ont vu tout faux dans les quantitative easing. Ne pensant qu’à la dévaluation de leurs réserves de change ou encore à la compétitivité commerciale, alors que la dépréciation et appréciation du dollar est fluctuante, aujourd’hui, l’euro qui s’apprécie, demain le dollar qui s’apprécie comme on le voit aujourd’hui. Et on a dit les fluctuations entre les grandes monnaies ne doivent pas être un fétiche pour les pays du reste du monde. Depuis la décision de la Fed de serrer fort les vannes de crédit, les argentiers qui critiquaient la politique monétaire américaine très expansive ne s’en mordent-ils pas les doigts. Ne regrettent-ils pas aujourd’hui les quantitative easing ?

Cependant le mérite revient au vice-ministre des affaires étrangères chinois, Cui Tiankai, qui a été très juste dans son jugement. Qu’on nous explique ce qui se passe ?

A voir les réserves de change de la Chine qui fondent tous les jours. De 4000 milliards de dollars en 2014 à 3000 milliards en 2016. Pour la Russie idem, Pour les pays pétroliers arabes, le même processus. Le privilège exorbitant du dollar américain est-il en colère au point qu'il punisse le monde ?

 

 5. La Banque centrale américaine n’a pas le droit de pénaliser le monde, et prétexter le risque d’endettement

 Mais le problème de serrer les vannes du crédit par la Réserve fédérale américaine ne peut demeurer indéfiniment. Si elle continue, elle fera payer au prix fort les autres puissances occidentales, les puissances émergentes, le reste du monde. On comprend que c’est grâce à l’Amérique et au privilège exorbitant que l’Europe et le Japon se sont reconstruits et devenus de grandes puissances industrielles. De même, la Chine doit à ce privilège exorbitant du dollar de devenir la deuxième puissance du monde et détenir les plus grandes réserves de change du monde. On comprend aussi que c’est grâce à ce pouvoir exorbitant que les États-Unis et l’Europe sont sortis de la plus grande crise financière qu’ils ont vécu en 2008, depuis la dernière qui remonte en 1929.

Cependant, il demeure des séquelles, à voir la montée du populisme en Europe et aux États-Unis. L’austérité en Europe, le Brexit, et on parle de Grexist. Quand on voit un ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, reprocher à la Grèce, et donc à tout un peuple d’être une cigale du Sud, comme si les Grecs ne sont que des jouisseurs invétérés, des millions d’êtres humains taxés presque de fainéants, qui ne travaillent pas, c’est le comble. C’est que rien ne va plus en Occident. On ne voit que ce mot dans les médias, l’Allemagne championne de la rigueur. Et Wolfang Schäuble « qui ne croit qu’au travail et en l’obéissance à la règle, dut-elle être douloureuse. » (9) A-t-on délocalisé des firmes allemandes en Grèce, et les Grecs ont-ils refusé de travailler ? Et on se prend à chérir ce mot, le Grexit. Un chantage honteux pour tout un peuple. Depuis sept ans, la Grèce n’en finit pas de plans en plans de rigueur avec un taux de chômage hallucinant. Les autres pays, tels l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la France sont aussi déstabilisés, le populisme gagne du terrain. On ne parle que des pays vertueux tels les Pays-Bas, le Danemark, le Luxembourg... qui sont soit de grandes places financières, soit des pays qui entretiennent des relations économiques de longue date avec l’Allemagne.

La question qui se pose : « Qui en est responsable de cette situation dans le monde ? Pourquoi pendant plus de décennies ces pays européens du Sud qui faisaient partie de l’Europe économique n’ont pas posé de problèmes à la Construction européenne. Ils n’en posent qu’aujourd’hui depuis la crise de 2008 ? » La réponse vient du pouvoir exorbitant du dollar. La réponse vient de la Banque centrale américaine, qui est réellement la Banque centrale des Banques centrales du monde. Et elle pénalise le monde. La réponse vient du pétrole qui, en tant que contreparties physiques qui a remplacé le dollar-or du système Bretton Woods au début des années 1970, a besoin d’être réactualisé. D’être relevé pour l’ensemble de l’humanité. C’est en dopant la consommation des pays en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique du Sud, exportateurs de pétrole et de matières premières que l’on pourrait créer et sauver les emplois des travailleurs en Europe, en Chine, aux États-Unis, qui se compteront par dizaines voire de centaines de millions.

Le monde a besoin réellement d’investissements. Le populisme n’est ni une solution ni n’a la baguette magique pour redresser l’économie occidentale. Faudrait-il attendre que ce seront encore les forces historiques qui viendront r changer la trajectoire de l’économie mondiale. Faudrait-il attendre le nouveau président américain mettre en œuvre son programme de créer 25 millions d’emploi, aux Etats-Unis, et qui permettra de créer 15, 30, 45 millions d’emplois supplémentaires dans le reste du monde. Et donc plus de 100 millions de familles qui auront à se nourrir, à s’habiller. Et ces pays sont en Asie, en Europe, en Afrique, en Amérique du Sud... Les États-Unis consomment, le reste du monde consomme aussi avec le peule améticain. Le monde est mondialisé. Quant à l’endettement américain, européen... ou occidental, libellé en monnaies occidentales, il ne peut poser de problème. À voir l’effet caché des quantitative easing qui ont fait fondre aujourd’hui environ un tiers des réserves de change de la Chine, de la Russie, des pays exportateurs de pétrole... (10)

La Banque centrale américaine n’a pas le droit de se replier sur elle-même, et de prétexter le risque d’endettement. Et surtout de pénaliser le monde comme le fait le ministre des finances Wolfang Schäuble vis-àvis de la Grèce. (9) Un pays entier pris en otage par le pouvoir financier européen. Ou alors Janet Yellen, la gouverneure de la Banque centrale américaine, et Mario Draghi, le gouverneur de la Banque centrale européenne, qu’ils nous expliquent en toute transparence ce qui se passe comme l’a demandé le vice-ministre chinois des affaires étrangères, Cui Tiankai : « Il semblerait normal que quelqu'un vienne nous donner une explication. Sinon, la confiance internationale dans la reprise et la croissance de l'économie mondiale pourraient s'en ressentir ». Et cet avertissement doit être pris au sérieux. On ne doit pas oublier aussi que de nouvelles monnaies roulent aujourd’hui, et font leur apprentissage sur les marchés monétaires.

 

Medjdoub Hamed
Auteur et Chercheur indépendant en Economie mondiale, Relations internationales et Prospective
www.sens-du-monde.com

 

Notes :

1. «  Le plan de relance budgétaire de Trump inquiète la présidente de la Fed  », le Figaro. Le 14 février 2017
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/02/14/20002-20170214ARTFIG00336-le-plan-de-relance-budgetaire-de-trump-inquiete-la-presidente-de-la-fed

2. « Source : Organisation internationale du Travail, base de données des principaux indicateurs du marché du travail.  » Banque mondiale
http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SL.TLF.CACT.ZS

3. «  États-Unis : Nouveau Record au 31 Mai 2016 : plus de 94,7 millions d’américains sont en dehors de la population active  », Le 03 juin 2016
http://www.businessbourse.com/2016/06/03/etats-unis-nouveau-record-au-31-mai-2016-plus-de-947-millions-damericains-sont-en-dehors-de-la-population-active/

4. « Implantation des firmes japonaises en Chine  » Documentation française
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/054000393.pdf

5. « Le général de Gaulle et les États-Unis », par Paul-Marie de la GORCE. Espoir n°136, 2003
http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/de-gaulle-et-le-monde/de-gaulle-et-les-etats-unis/analyses/le-general-de-gaulle-et-les-etats-unis.php

6. « Un privilège exorbitant » par Barry Eichengreen. Septembre 2011 Odile Jacob Economie
http://www.melchior.fr/lecture/un-privilege-exorbitant

«  Le Brésil « en guerre » contre la baisse du dollar », Le Figaro. 19/09/201
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/09/18/20002-20120918ARTFIG00632-le-bresil-en-guerre-contre-la-baisse-du-dollar.php

8 «  Guerre des monnaies : la Réserve fédérale américaine sous les critiques », Le Temps réel. Le Nouvel Observateur. 5/11/2010
http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20101105.OBS2386/guerre-des-monnaies-la-reserve-federale-americaine-sous-les-critiques.html

9. «  Wolfgang Schäuble, l'homme de fer qui dit non à la Grèce  », L’Express.fr, le 23 février 2017
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/wolfgang-schauble-l-homme-de-fer-qui-dit-non-a-la-grece_1881504.html#xtor=AL-447

10. «  Pourquoi le programme économique de Donald Trump remontera le prix du pétrole à 100 dollars, et dopera l’économie mondiale ?  », par Medjdoub Hamed. Du 9/02/2017 au 15/02/2017
www.lequotidien-oran.com

 


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17 réactions à cet article    


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 24 février 2017 09:09

    Le prix élevé du pétrole est profitable aux pays producteurs, pas aux autres.

    C’est d’ailleurs pour priver la Russie de sa pricipale source de devises grâce à l’exportation des sources d’énergie fossiles que les pétroliers et financiers occidentaux (Soros en particulier) ont maintenu un prix bas depuis quelques mois.
    Votre analyse est myope et oppose aux intérêts américains d’autres intérêts nationaux dans le cadre d’une économie de prédation concurrentielle. Si on ne sort pas de cadres, les puissances coloniales changeront de drapeau, c’est tout, et les possesseurs de capitaux apatrides continueront à s’engraisser sur le dos des peuples qu’ils opposent les uns aux autres.

    • Hamed 24 février 2017 09:53

      @Jeussey de Sourcesûre


      Bonjour,


      Je m’excuse de vous contredire. Mais je crois que vous prenez des vessies pour des lanternes. Vous me parlez de Georges Soros. Ce personnage n’est qu’un spéculateur et de plus, un initié dans le système financier mondial. Quant au prix élevé du pétrole, il l’a été à plusieurs reprises. Dans les années 1970, dans les années 199-2000, 2003-2008, 2009-2014. Pourquoi, parce que vous ne pouvez pas comprendre ce qu’apporte un moteur qui tracte l’économie mondiale.

      Vous raisonnez en Européen, comme s’il n’y a que l’Europe das le cours économique mondial. Non l’économie mondiale est un tout. Et chaque région, chaque peuple participe à la croissance économique mondiale.

       

      "Votre analyse est myope et oppose aux intérêts américains d’autres intérêts nationaux dans le cadre d’une économie de prédation concurrentielle." Il n’y a pas d’économie de prédation comme on le croit, il y a la loi du plus fort qui profite de la faiblesse de l’autre. Parce le fort l’a eu cette force, et le faible se complaît dans la faiblesse. Prenez l’exemple de la Grèce. Cela fait sept ans que leur crise dure malgré toutes les manifestations, soulèvements pacifiques populaires, et le problème n’est toujours pas réglé. Je vous pose la question : " La Grèce va-t-elle rester un poids mort pour la zone euro ?" Et c’est tout un peuple qui est concerné. 

       

      " Si on ne sort pas de cadre, les puissances coloniales changeront de drapeau, c’est tout, et les possesseurs de capitaux apatrides continueront à s’engraisser sur le dos des peuples qu’ils opposent les uns aux autres." Vous êtes défaitiste et vous oubliez les lois de l’Histoire. A moins que vous ne comprenez pas l’évolution du monde. L’Algérie n’est-elle pas indépendante ? L’Afrique indépendante ? La Corée du Sud ? L’Inde ? La Chine dominée, colonisée par l’Europe, les Etats-Unis et le Japon (Mandchourie), aujourd’hui 2ème puissance économique mondiale.

       

      Il faut vous imprégner des lois de l’Histoire.

       

      Merci pour la réaction. Cordialement

       








    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 24 février 2017 10:37

      @Hamed

      «  Parce le fort l’a eu cette force, et le faible se complaît dans la faiblesse.  »

      Effectivement, nus ne sommes pas sur la même longueur d’onde.

    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 24 février 2017 10:42

      @Jeussey de Sourcesûre

      « Parce le fort l’a eu cette force, et le faible se complaît dans la faiblesse. »


      Macron a été vraiment con de s’excuser : le colon a été fort, et le colonisé se complaisait dans la faiblesse. Où est le crime contre l’humanité là-dedans ?
      C’est vrai, quoi ?



    • Hamed 24 février 2017 14:14

      @Jeussey de Sourcesûre

      Re bonjour,

      Vous n’êtes pas Macron. Ne jugez pas Macron. Par contre vous avez raison quand vous dîtes "le colon a été fort, l’histoire le confirme. Pour l’Algérie, cela a duré 132 ans. Et le colonisé se complaisait dans la faiblesse. Cela est vrai, mais à son corps défendant. Que pouvait-il faire, sinon à prendre son destin comme il lui a été donné.

      Se complaire ne signifie pas que c’est négatif. Prenez une situation où vous rencontriez un truand plus fort que vous, et même sans arme, il vous dit "tais-toi ! ou je te massacre. Je te fais, par exemple, pisser le sang ! " Vous avez le choix entre vous battre et effectivement vous allez pisser le sang ou se taire par peur. Si vous optez par se battre, et vous allez vous battre, et continuerez à vous battre jusqu’à être massacré. Mais cela a été votre option ". Et c’est ce qui s’est passé en Algérie, avec les nombreux soulèvements, dans les années 1840, 1870... " Si vous vous aplatissez, vous allez attendre dans votre peur inconsciemment sans que vous le pensiez vraiment, parce que ce sont des choses que l’on ne pense pas, ils arrivent par les conjonctures qui vous font prendre votre revanche. Et vous l’aurez cette revanche sur celui qui a voulu vous massacrer." Et c’est aussi ce qui s’est passé pour l’Algérie, avec le soulèvement du peuple en 1954, et l’indépendance en 1962.


      Et je vous dis un homme s’il a été créé, ce n’est pas pour s’aplatir. Il a été créé libre par Dieu. Donc face au fort ou soumis ne sont que des épreuves que la vie nous fait vivre et qui nous pousse à trouver la réponse la plus adéquate.

      Il faut relativiser mes mots, je les dit sur un plan purement historiciste. Pour comprendre, la France n’a pas cherché dans l’absolu à coloniser, ni l’Algérie a cherché à être colonisé. C’est l’histoire qui commande la marche du monde. Comme moi à cet instant, je suis là à vous répondre.

      Merci pour la réponse. Cordialement


    • Alren Alren 24 février 2017 16:29

      @Jeussey de Sourcesûre

      Le prix élevé du pétrole est profitable aux pays producteurs, pas aux autres.

      Bien d’accord !

      Quant au prix élevé du pétrole, il l’a été à plusieurs reprises. Dans les années 1970, dans les années 199-2000, 2003-2008, 2009-2014. Pourquoi, parce que vous ne pouvez pas comprendre ce qu’apporte un moteur qui tracte l’économie mondiale.

      Les "chocs pétroliers« n’ont en rien »tracté" l’économie mondiale !

      Au contraire elles ont provoqués des crises. La raison en est simple, les plus gros consommateurs de pétrole, les plus impactés par des hausses subites, sont ceux qui ont besoin de davantage d’énergie, les plus producteurs et les plus riches en dehors des monarchies pétrolières et des paradis fiscaux, les receleurs du vol fiscal. Or un ralentissement des économies de ces pays représentant -c’était encore plus vrai il y a quelques années - l’essentiel de l’activité, a eu un impact mondial négatif sur la croissance.

      La sortie du tout pétrole est inéluctable, dans un premier temps par la montée de consommation du gaz naturel, ensuite par l’arrivée progressive des énergies renouvelables.

      Les stocks de pétrole dans le monde sont encore considérables pour le court terme même si le « peak oil » a été dépassé. Le niveau de vie de beaucoup de populations de pays exportateurs de pétrole dépend de cette exportation. La concurrence va jouer pour le vendre à tout prix.

      En conséquence Il est peu probable que le prix du baril remonte à des valeurs supérieure à 80 dollars US le baril...

      Et l’Algérie doit préparer rapidement sa reconversion !

      Ce sont les formidables injections monétaires de la Banque centrale américaine, qui était en fait la Banque centrale du monde, entre 1945 et 1971. C’est elle et les transferts technologiques qui ont reconstruits les puissances européennes et japonaises,

      Ce sont deux contre-vérités. Du moins pour l’Europe. Le plan Marshall n’a représenté que moins de 10% des investissements qui ont été nécessaires à la France pour se reconstruire après le pillage systématique de son industrie par les Allemands et les bombardements massifs des avions alliés (US surtout) sur ses usines et cités ouvrières.

      Des transferts de technologie n’ont pas eu lieu entre USA et Europe ... mais dans l’autre sens !!!

      Ainsi, l’avion à réaction et la fusée stratosphérique ont été transférés d’Allemagne aux USA avec Von Braun dans les bagages.

      Le premier ordinateur qui a déchiffré les messages de la machine allemande Enigma, ainsi que l’indispensable arsenal théorique pour le programmer (machine de Turing) a été créé au RU. Et cette technologie transmise aux USA dans le cadre de la guerre froide.

      Ce sont des savants européens, beaucoup de juifs allemands, qui ont permis aux USA de se doter d’une industrie nucléaire (et pas seulement des bombe atomiques).

      Si le premier sous-marin nucléaire, le Nautilus, a été construit aux USA et non en Europe, ce n’est pas que les scientifiques, ingénieurs, techniciens de ce continent ne savaient pas le construire, c’est que les États n’en avaient pas les moyens financiers. Il en est de même pour la conquête spatiale.

      Les réussites françaises en matière d’aéronautique, d’astronautique et d’armement nucléaire l’ont été au grand dam des USA qui ont toujours considéré notre pays comme suspect d’avoir une tentation socialiste. Ils n’ont aidé en rien à ce que nous rejoignions leur niveau. LeMirage III, le Concorde, le TGV, la bombe A puis H, les fusées Diamant ont même été pour eux de désagréables événements.

      Le premier PC c’est-à-dire la première machine intégrant un microprocesseur sur une carte mère gérant également un écran, a été conçu et fabriqué en France, de même que l’idée d’une communication entre deux ordinateurs d’universités différentes avec des modem et un code spécifique pour utiliser le réseau téléphonique.

      Plus tard la technique du CD et du DVD fut imaginée par des ingénieurs de chez Philipps Europe. Etc.


    •  
       
       
      La 2ème génération s’appelait Georgette ....
       
      La 3ème génération Mohamed Islam
       
      La 4ème génération Mohamed Nisar Mehra
       
       
       
      « Mohamed est un vrai prénom français ... euh non .... un très bien pour la colonie à Soros Boobaland » 
       
      Tarek Ramadan le frère
       


      • Hamed 24 février 2017 14:16

        @La Baudruche négrière patronale verdie

        Pardonnez « du charabia... »

      • MagicBuster 24 février 2017 10:10

        Il va falloir s’y faire , le pétrole n’est pas plus l’avenir . . .

        Dans le désert - Il restera à faire des châteaux de sable pour occuper ses 15 gosses.
        Pas facile la vie . . .


        • Hamed 24 février 2017 14:15

          @MagicBuster

          Vous avez raison « Pas facile la vie... »

        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 24 février 2017 14:30

          Je m’arrête à ce demi-titre : 


          «  »Pourquoi le monde a besoin d’un prix élevé du pétrole ? «  »

          Et je réponds, en fait je rappelle ce que j’avis déjà dit il y a longtemps !

          D’abord ce ne sont pas les enturbannés des pays zzzzarabes, ni les autres pays producteurs de cette merde noire qui négocient ou fixent les prix. Ce sont les Maîtres de l’Empire mondial de l’argent qui assurent un « équilibre » entre les recettes et les dépenses de ces pays qui ont du Bitroule jusque dans leurs cervelles mais n’ont pas une seule idée rationnelle !

          Ainsi les « uns » peuvent continuer à se développer et à faire tourner leurs entreprises et les « autres » à importer tout ce qui peut polluer leurs territoires et tout ce qui peut combler leurs panses !

          Voilà pourquoi la mondialitude arrange ce qui vivent en dehors des véritables préoccupations humaines ! Pas la peine de faire une longue dissertation...

          • MagicBuster 24 février 2017 15:29

            @Mohammed MADJOUR

            https://www.challenges.fr/challenges-soir/chute-du-prix-du-petrole-pourquoi-l-opep-peut-exploser_44058

            L’Arabie Saoudite qui maintient coûte que coûte son niveau de production pour affaiblir ses concurrents, peut-elle poursuivre encore longtemps cette stratégie très agressive ?

            .../...

            Mais cette stratégie rend la vie impossible aux pays concurrents comme le Venezuela, l’Algérie ou le Nigeria. Pour eux c’est terrible. Ce sont des pays dont environ 90% de leurs exportations sont des hydrocarbures.

            .../...

            Depuis sa création en 1960, l’Opep amplifie la stratégie de l’Arabie Saoudite. Il faut bien comprendre que le patron, c’est celui qui a le plus de réserves, c’est-à-dire l’Arabie Saoudite.


          • Hamed 24 février 2017 16:00

            @Mohammed MADJOUR

            Merci Mohamed pour une réponse fracassante, plus qu’ intelligente parce qu’elle a été au-delà de ce qui lui est permis de dire. Mais ce pétrole que vous qualifiez de « merde noire » fait marcher 80% de l’industrie mondiale. Sans ce pétrole nous serions encore à la locomotive à vapeur, chauffée au charbon. 

            Mohamed, réveillez-vous ! Nous ne sommes pas au XIXème siècle, ni au XIXème. Nous sommes au XXIème siècle et essayez d’être du XXIème siècle. 

            La mondialisation que vous qualifiez de mondialitude montre simplement que vous n’avez rien compris ou peu compris à l’évolution du monde. Le monde est un tout solidaire qui évolue avec toutes ses parties, et passe de conjoncture en conjoncture, qui définissent la marche de l’histoire. Et c’est une marche perpétuelle dans le temps dont nous ne savons ni début ni fin. 

            Par contre, il nous est donné de chercher la finalité du peu de temps que nous savons, dont la mondialisation. Et c’est la raison pour laquelle nous devons disserter les phénomènes qui nous arrive dont la mondialisation, si nous voulons aller en avant, maîtriser un tant soit peu notre devenir.

            Merci pour votre réponse. Cordialement

             



          • Alren Alren 24 février 2017 17:06

            @Hamed

            Sans ce pétrole nous serions encore à la locomotive à vapeur, chauffée au charbon. 

            Euh ! En ce qui concerne la France, tous les trains fonctionnent à l’électricité !

            Vous parlez ici du pétrole comme d’une sorte de cadeau fait par les pays musulmans du Moyen-Orient au reste du monde. J’aimerais rappeler que la première fois que le pétrole a jailli, c’était aux USA et que les moteurs fonctionnant avec des produits pétroliers ont été inventés en France et en Allemagne.

            Sans eux, le pétrole des monarchies pétrolières dormirait encore dans le sol foulé par le pas des chameaux.

            Si le pétrole n’avait pas existé, les sociétés technologiques auraient-elles pu voir le jour ?

            Incontestablement, leur soif vitale d’énergie aurait été satisfaite.

            C’est évident pour l’énergie à poste fixe comme en demandent les industries, les collectivités et les particuliers puisque celle-ci est fournie sous forme essentiellement d’électricité et avec du gaz (qui aurait continué à être produit sous le nom de « gaz de ville » en faisant réagir de l’eau sur des charbons ardents). L’énergie hydraulique aurait été développée bien davantage que l’on ne l’a jugé nécessaire en présence de pétrole, notamment sur les petits cours d’eau.

            C’est une certitude également pour l’énergie des machines mobiles en développant le moteur Stirling qui utilise une source chaude (et une froide qui peut être l’air atmosphérique). La source chaude peut-être obtenue entre autres par la combustion d’un solide.

            Ce moteur merveilleux et inventé pourtant en 1816 (!), industrialisé en 1843 (re !) a été utilisé avec succès par les Hollandais lors de l’inondation de 1953 pour donner de l’électricité aux postes de radio à lampes et informer les sinistrés par voie hertzienne.

            On aurait développé et beaucoup perfectionné ce moteur, en l’absence de pétrole et de moteurs à explosion, pour tous les usages mobiles.

            En concurrence du Stirling, on aurait développé des moteurs à méthanol produit avec la biomasse, après avoir résolu les problèmes de corrosion de ce combustible.

            Le stockage de l’électricité aurait fait l’objet de recherches intenses partant de la bouteille de Leyde.

            Tout cela est d’ailleurs devant nous maintenant et ces voies seront explorées ...


          • Hamed 24 février 2017 18:36

            @Alren

            Que voulez-vous que je vous dise ? Merci pour l’Europe et les Etats-Unis pour ces découvertes scientifiques et leurs applications qui ont donné le monde d’aujourd’hui. Et aussi vive le progrès dans tous les domaines de la vie humaine.

            Et merci aussi pour vous, Alren, pour toutes ces précisions qui sont je pense reconnues par l’humanité entière. Mais l’humanité ne doit pas s’arrêter là, elle doit continuer à avance comme nous le faisons, maintenant, en communiquant, en découvrant, et ce pour chaque être qui peut le faire d’une manière ou d’une autre.

            Cordialement 

          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 25 février 2017 11:51
            @Hamed 24 février 16:00

            01) D’abord vous me dites : 

            «  »@Mohammed MADJOUR

            Merci Mohamed pour une réponse fracassante, plus qu’ intelligente parce qu’elle a été au-delà de ce qui lui est permis de dire.«  »

            Cette réponse qui fracasse la désinformation ne m’a pas « échappé » comme un fauve qui échappe de sa cage. J’ai bien précisé ma réponse sur mon commentaire ci-dessus ( Mohammed MADJOUR 24 février 14:30) : « Et je réponds, en fait je rappelle ce que j’avais déjà dit il y a longtemps ! »

            02) Ensuite vous me conseillez : 
            «  »Mohamed, réveillez-vous ! Nous ne sommes pas au XIXème siècle, ni au XIXème. Nous sommes au XXIème siècle et essayez d’être du XXIème siècle. «  »

            Tiens, ma pendule est-elle à l’arrêt ? Vous pensez sincèrement que vous pouvez m’apprendre des choses quand moi-même j’explique à qui veut comprendre que j’ai décrypté la Science de l’Univers et décodé LE GÉNOME HUMAIN.

            03) Et enfin vous me condamnez :
            «  »La mondialisation que vous qualifiez de mondialitude montre simplement que vous n’avez rien compris ou peu compris à l’évolution du monde.«  »

            Ah bon ? Je veux juste dire que « l’évolitude » qui a conduit le monde bâtard à cette « mondialitiude » sur laquelle repose ce XXIe siècle insolite est une aberration humaine que personne n’avait prévue ! 

            Alors monsieur Hamed, vous saisissez ou pas ? 

            • Hamed 25 février 2017 16:19

              @Mohammed MADJOUR

              Bonjour Mohamed,

               

              Tout d’abord, ne vous énervez pas. On échange des points de vue qui sont ce qu’ils sont, sans que l’on se dénigre. Normalement on apporte un plus à l’autre. Un plus tant mieux, un moins, il nous remet en cause et on y répond ou tentons de comprendre soi à travers l’autre. Parce que dans l’échange nous ne sommes plus un, nous sommes deux esprits, certainement riches et qui discutent pour apporter à l’un comme pour apporter à l’autre. C’est ce que vise le véritable échange.

               

              Ceci étant, vous n’êtes pas un fauve combien même vous croyez l’être ou le suggériez-vous à travers un mot fracassant qui n’exprime en rien ce que vous êtes, puisque j’ai précisé que l’intelligence si forte soit-elle en vous doit être tenue, et non dépasser les limites. Et c’est mon droit d’apporter un jugement, comme vous le faîtes vous-même.

               

              Quant à "  Quant à Mohamed, réveillez-vous ! Nous ne sommes pas au XIXème siècle, ni au XIXème. Nous sommes au XXIème siècle et essayez d’être du XXIème siècle. " Cela a été mon impression tout au plus. Et je ne vous apprends rien, puisque vous n’en avez pas besoin. En revanche, moi j’apprends de vous puisque je suis là à vous répondre. Si je n’apprenais pas de vous, je n’aurais tout simplement pas répondu. Et c’est valable pour toutes les réponses que je fais. Parce que figurez-vous qu’en ce qui me concerne, je ne peux apprendre seul, je n’apprends qu’à travers l’autre. Pour moi, c’est comme ça, c’est l’autre qui me dit si j’ai tort ou raison, et j’y réponds en me remettant en cause. Et il n’y a aucun mal, c’est plutôt un plus.

               

              Et votre pendule n’est ni à l’arrêt, ni ne pouvez la mettre à l’arrêt puisque vous un humain pensant. Et je ne peux condamner quelqu’un qui pense comme moi. Je ne donne que ce que ma pensée me dit de l’autre. Et encore là, je crois avoir raison, tout au plus.

               

              Et vous dîtes encore »Je veux juste dire que « l’évolitude » qui a conduit le monde bâtard à cette « mondialitiude » sur laquelle repose ce XXIe siècle insolite est une aberration humaine que personne n’avait prévue !"

              Là encore, je vous donne mon opinion. Vous vous trompez, vous êtes trop pessimiste, trop à côté du sens du monde, ce monde qui vous permet de penser et de dire sur lui des aberrations. Combien même vous êtes intelligent, ou trop intelligent, cela ne vous donne pas le droit de dénigrer le monde et de l’écrire par-dessus le marché. Vous n’êtes pas heureux, cela vous regarde. Et on n’a pas besoin d’une personne qui est là à rechigner. 

               

              Vous me dîtes » Alors monsieur Hamed, vous saisissez ou pas ? " Oui, je vous ai saisi 5 sur 5. A mon tour, je vous dis : « Monsieur Mohamed, vous saisissez ? » Si vous me répondez dans le bon sens, c’est très bien. Sinon, je regrette, je ne pourrais vous répondre, parce que je n’aurais rien à vous dire. Et ce n’est pas que vous m’offensez ou que je vous offense. On serait tout au plus deux esprits qui n’auraient rien à se dire.

               

              Cordialement Mohamed. Et merci de m’avoir répondu. 

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Hamed


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