Un Mohamétan à la tête de Londres, les anglo-saxons ne sont pas les maîtres du monde pour rien...

Après l’époque Bush. Jr qui réduisit à néant l’image des américains dans le monde surtout arabo-musulman, le tout à la veille d’une bombe financière planétaire de destruction massive d’origine américaine, les américains ont surpris le monde en élisant le premier président noir des USA. Cela n’a pas permis de renverser la vapeur en terme d’image après les dégâts de l’administration Bush. Jr mais cela a fait du bien non seulement aux noirs américains mais surtout aux noirs du monde entier de voir la première superpuissance mondiale dirigée par un noir.

Le monde entier n’en revenait pas surtout le tiers-monde. C’était tellement incroyable qu’Obama a reçu le prix Nobel de la paix à la place de ses électeurs. Depuis le père Obama a fait ce qu’il a pu pour faire de l’anti-Bush. Il a éloigné l’Amérique au maximum de la guerre dans le monde en se contentant du service minimum vu les troupes déjà engagées. Il a fait ce qu’il a pu quand on a en face le Congrès qui a le dernier mot. Le cow-boy américain s’est fait oublié un peu là où le Bush. Jr n’avait que trop sévi.

Au final, Obama est arrivé au bon moment redorer le blason de la démocratie américaine…

A la maison-mère des anglo-saxons, on ne pouvait pas être en reste en matière de symbole surtout que si les britanniques n’ont pas eu leur Bush. Jr, ils ont tout de même eu une brochette de premiers ministres toujours partant quand il s’agit de faire tomber une bombe sur les arabes. Il faut dire que les monarchies du monde arabe sont un peu britanniques comme bien des pays africains ont été inventés de toutes pièces par les français pour ne citer qu’eux.

 Ainsi à l’heure de l’islamisme radical armé comme un boomerang aveugle et sanguinaire capable de frapper au cœur de l’occident va-t-en-guerre, les anglais ont réussi à faire élire à Londres le premier maire musulman, Sadiq Khan, d’origine étrangère de surcroît. Déjà partout dans le monde musulman on s’en félicite pendant qu’en France on la met un peu en veilleuse car là où en France, de Sarko à Valls, il n’est question depuis des années que du « problème musulman » qui a fini par germer après l’accusation, en Angleterre on honore presque tout ce que la France diabolise en matière islamique. Il suffit de voir le sort réservé en France à Tariq Ramadan qui fut accepté comme professeur à Oxford au plus fort de la diabolisation. De même, là où le voile est un problème en France, on l’autorise même pour les policiers en Angleterre.

On verra si le fait d’avoir élu un musulman maire, de la plus grande capitale du monde occidental, va faire oublier les guerres excitées par les britanniques qui ne laissèrent que chaos derrière elles. L’exemple le plus proche étant le sort de la Libye. Ce qui est sûr c’est que les anglais frappent là un grand coup médiatique mondial aussi percutant qu’élire un noir à la présidence américaine. Il est même probable que le maire de Londres ait plus de pouvoir à Londres qu’Obama aux USA.

Sacrés anglo-saxons, sacrés anglais, sacrée petite île dont les fils, l’économie et la force militaire dissuasive dominent le monde avec un sens inouï du coup politique. Leur langue est parlée sur toute la planète, chez eux sont les premières places financières du monde, leur système politico-financier peut plaire ou agacer le monde entier mais personne ne peut leur dicter ni ordre ni agenda politique.

Ce sont les anglais les maîtres du monde, peut-être car ils savent intégrer la matière grise étrangère. Cela dit il ne faut pas oublier que désormais en Angleterre si un étranger qui y termine ses études ne peut pas gagner plus de 3500 euros par mois, il est invité à quitter le territoire.

C’est une île, l’hospitalité a ses limites.

Jamais trop bons, jamais trop cons, parfois cruels toujours pragmatiques. Avec comme cousins les USA pour bras armé et l’Europe comme dinde de la farce politique, ils auront pour longtemps un coup d’avance…