Amer et juste tableau dépeignant une réalité infranchissable par le seul vote (qui n’est pas la démocratie, même si media et politiciens le rabâchent ad nauseam pour tenter de le faire croire) pour la population : les P-DG-caïds que choisissent pour nous ceux qui les stipendient verrouillent le système représentatif où seul les lieutenants de chaque gang naviguent. Tout naïf qui prétendrait s’infiltrer dans le jeu fini coulé dans le béton.
Sauf à ce que quelqu’un ici expose une voie de sortie différente, je n’entrevois malheureusement aucun moyen pacifique d’échapper à cette emprise mafieuse. Je vote = je dois choisir entre la peste et le cholera. Je ne vote pas = ils se foutent de la légitimité (l’invention du second tour aux élections sert à cela, tu ne veux pas de moi ? tu m’auras quand même !)
A Chanteclerc pour sa réaction à la mienne du 22 août.
Ce n’est pas l’histoire à ma sauce, c’est celle qui est connue et partagée de longue date à la sauce des médiévistes (comme Jacques Le Goff par exemple pour ne pas citer le moindre) ; mais Chanteclerc, ne me dites pas que vous aussi vous avez arrêté votre « apprentissage » de l’histoire aux manuels de primaire ? 1500 ans de chroniques résumés en 3 lignes qui vont dans le bon sesn du pouvoir actuel. Là, c’est vous qui vous foutez de notre gueule, pour reprendre non pas vos idées, mais vos opinions. salutations.
« devenue » avec un E dans la dernière phrase.
A l’auteur.
D’accord avec le titre : la laïcité véritable combat révolutionnaire. C’est en effet le coup d’état libéral de 1789 qui a porté au pouvoir le clergé laïc qui impose sa religion au pays depuis lors. Dans la même Déclaration des droits, sous les auspices de leur dieu, nommément désigné comme ’l’Etre suprême" dans son préambule. On sait depuis, le peuple en a payé le prix fort aux XIXème, XXème et XXIème siècles, que ce dieu, c’est le profit (fait sur le dos des premiers).
C’est la spécificité du christianisme catholique d’avoir bien séparé le spirituel du temporel (rend à César ...) traduit politiquement en France dès le haut-moyen-âge par une distinction nette entre les clercs et les laïcs. C’est bien la république libérale qui est revenue sur ce discernement pour inventer un pouvoir central unique qui légifère maintenant dans tous les domaines qui regardent (et regardaient avant) la seule vie privée et jusqu’à l’âme des individus. Adieu César, re-bonjour le culte d’Auguste, la république est bien devenu un empire sans noblesse.
A l’auteur.
La question identitaire est même une double imposture inhérente à la création de la deuxième droite (le PS). D’abord détourner sur le terrain sociétal l’attention publique afin d’étouffer le grand braquage social qui se perpétue sous nos yeux, ensuite s’assurer de la bonne réalisation du projet en écartant les locaux (ceux qu’un sentiment patriotique pourrait faire hésiter dans la manœuvre à un moment donné) au profit d’étrangers que n’encombre guère ce type de pensée puisque aucune racine physique ou affective ne les rattache à la France. Un hispano-suisse-qui-n’est-surtout-pas-lié à-la-France-de-manière-éternelle comme premier ministre, des marocaines au travail et à l’éducation nationale par exemple ou encore un hollandais à la présidence. Le sale boulot entrepris donc à coups de force physique et institutionnel (49.3) au profit de leurs patrons cachés par ces mercenaires-fusibles qu’un pantouflage remerciera lorsque la nouvelle équipe de démolition les clonera en 2017.
A l’auteur.
On peut comparer 1981 et éventuellement (car à ce stade c’est de la fiction) 2017, et Mitterrand et Le Pen de la manière suivante tout de même : ce sont bien les électeurs populaires et de « gauche », si ce mot avait un sens, qui ont votés pour le premier qui voteront aussi pour la seconde (les électeurs du PC et les (vrais) socialistes ne ce sont pas sublimés dans l’éther). Cela non pas parce qu’ils sont déboussolés, perdus, noyés, car eux n’ont pas changé de conviction et eux savent encore distinguer ce qui est bon (ou en tout cas moins pire) pour leur sort, mais bien parce que la classe unique dirigeante (dite gauche/droite) elle, a complètement perdu le nord. La « droite » ayant abandonné le patriotisme ou profit de la collaboration (OTAN, UE), la « gauche » ayant abandonné le peuple (prétexte électoraliste) pour la bourgeoisie d’affaires et son enrichissement personnel.
A l’auteur.
Pire que Chirac et Sarkozy, desquels rien ne pouvait être attendu, le pire président de la Vème République fut sans conteste Mitterrand qui a trahi ceux à qui on avait fait croire qu’il était des leurs, tandis qu’il a poursuivi la libéralisation économique (c’est-à-dire le retour au pouvoir des affairistes financiers du XIXème siècle) et l’américanisation de la société dans les pas de Pompidou, mais à un rythme plus effréné et avec une brutalité contre le peuple que jamais le premier n’aurait osé imaginer.
A l’auteur.
Ce qui caractérise le concept d’extrême droite lorsqu’il ne s’agit pas de ressasser la propagande des manuels scolaires écrite pour les ânes, c’est son orientation économique, effectivement très à droite en matière de libéralisme (politiques favorables aux actionnaires et aux marchands plutôt qu’à la population en générale). En ce sens, les faits récents démontrent aisément que François Mitterrand était bien plus à droite en 1981 que ne l’est le programme du FN aujourd’hui par exemple, ou bien que les parrains du PS actuels sont sur des lignes identiques à celles des néo-conservateurs états-uniens du début des années 2000. C’est d’ailleurs pour cela que les ouvriers et employés votent FN aujourd’hui et non plus PS ou PC, ce qui est connu de tous et est incontestable depuis moult élections.
Pour ce qui est des primaires, y participer c’est, me semble-t-il, consacrer davantage encore un système d’accaparement du pouvoir collectif par des partis (des bandes organisées) au détriment des intérêts de la population. Ce n’est pas plus de démocratie, mais bien au contraire, encore moins de démocratie.
Rocard, comme Blair et les autres entristes dans tous les partis de gauche de gouvernement, est effectivement l’incarnation de la deuxième gauche, c’est à dire-la-droite, libérale néo-conservatrice.
A l’auteur.
Bonjour,
Si je me réjouis de la décision des Anglais à vouloir
quitter l’UE, je me réjouis pareillement de voir le Royaume-Uni quitter
l’UE et, en effet, mais c’est une anomalie apparente liée à la
véritable nature de l’UE, il paraîtrait incroyable à n’importe qui que
les spéculateurs de ce pays extra-Euro et extra-UE aient le privilège
(loi particulière) de négocier les transactions d’une monnaie qui n’est
pas la leur, incroyable mais vrai parce que cela est la volonté des
dirigeants et premiers bénéficiaires de cette union, les banques et
multinationales, anglo-saxonnes principalement. Pour les autres (nos
banques par exemple), elle profite pareillement du super pouvoir
blanchissant qu’offre la City.
C’est probablement le maintien de ce
privilège (c’est un pari de ma part) qui marquera d’ailleurs le
contournement du Brexit par le système. Ou alors ce privilège sera
transféré à la maison mère (Wall Street) en vue d’accélérer le passage
de l’Euro au Dollar dans l’UE (finalité de la création de l’Euro de mon
point de vue). A suivre.
A l’auteur.
Je ne comprends pas le sens d’un long article qui encense l’UE et méprise la volonté des peuples en soulignant moult fois la préférence pour l’élitisme au détriment du populisme (qualification méprisante de la majorité populaire), mais qui pourtant s’achève en une phrase qui résume à elle seule les bonnes raisons de sortir de cette union politique !?
Cela pour prôner la sempiternelle autre Union européenne possible, une arlésienne qui ne résiste guère aux aspirations forcément, en tout lieu et de tout temps, centralisatrices et dominatrices de toute superstructure de ce type.
Quant à dresser un si noir tableau de la situation économique du Royaume-Uni, n’est-ce pas justement, alors, une raison supplémentaire pour se féliciter du Brexit ? Imaginez la charge pour les contribuables de l’UE d’un plan sauvetage des banques anglaises ? autre chose que celle de la Grèce, assurément.
Pour ce qui concerne les Français (et les Hollandais et les Irlandais), ils ont effectivement choisi de sortir (ou en tout cas de ne pas s’intégrer au-delà des seules coopérations commerciales) en 2005, voyez comme la direction de l’UE s’est assise sur leur vote. En droit, on appelle cela un coup d’état, suivi d’un régime dictatorial. Qu’un tel régime s’effondre, bienvenu et vite.
A propos de la CFDT, il y a ce bon et juste mot qui circule depuis de nombreuses années (les années Notat peut-être ?) et qui dit tout de l’identité des dirigeants de cette annexe du Medef : lorsque l’esclavage sera rétabli, le CFDT négociera le poids des chaînes.
A Wesson.
Ne pensez-vous pas justement que l’appartenance à l’UE est le point de clivage obligatoire dans une élection nationale désormais ? En effet, les pouvoirs législatif, exécutif et l’administration judiciaire échappant pratiquement aux assemblées locales, la question centrale n’est-elle pas celle de redonner la primauté de décision au national-local plutôt que de la laisser à des inconnus de Bruxelles ou de Frankfurt ? Les Français du referendum de 2005 ne se sont pas tromper en cela, ni les Anglais maintenant.
Si JLM veut échapper à ce débat, n’est-ce pas parce qu’il a déjà fait son choix (l’UE contre les Etats-Nations), et il le fait savoir clairement d’ailleurs, mais ne souhaite pas jeter le trouble parmi ses futurs électeurs pour lesquels c’est une vraie question ? Faire l’économie de ce débat en campagne le mettrait rapidement en porte-à-faux dès l’élection passée, puisque ce sera le premier obstacle auquel il serait confronter au moment de mettre en œuvre son programme. Mieux vaut être franc d’emblée avec ceux qui l’écoutent, plutôt que les trahir une fois de plus après, non ?
A sparker808
Pardonnez-moi, mais « rien à dire de plus », il y a un mot de trop, « rien à dire », et cela est explicite, aurait été suffisant comme commentaire de votre part. Maintenant, si vous souhaitez venir sur le terrain des idées pour en débattre, bienvenu !
Faites ce que je dis, ne dites pas ce que je fais.
Vive le peuple, cependant notable du PS (19 ans sénateur) et politicien professionnel.
Vive la France, mais Espagnol d’Afrique sur 3 générations, ce qui n’a aucune valeur particulière, sauf lorsqu’il manifeste régulièrement son mal être à côtoyer les Français et son aversion pour ceux qu’il distinguent comme des Francs-Nordistes par opposition à de supposés Latins-Sudistes, ou bien sa préférence pour les populations de son continent d’origine sur celle de notre territoire, ce qui est déplacé lorsque l’on prétend représenter nos concitoyens.
Déteste les racines gréco- et surtout chrétiennes de notre civilisation, par contre pratique, et le revendique, la religion maçonnique dont il est membre du clergé éponyme.
De « gauche », mais frère maçon, donc libéral, élitiste et oligarque.
Inspiré par l’histoire de France, seulement l’officielle cependant, qu’il ne fait démarrer qu’en 1789 évidemment.
Contestataire, mais seulement des effets (ex. la loi el-connerie), jamais des causes véritables, l’UE par exemple qu’il défend et dont il ne veut pas voir la France s’affranchir, les banques (il mange du patron à longueur de discours, mais jamais du banquier ou de l’actionnaire). Ce qui explique une carrière aussi bien et aussi longtemps rétribuée, pour services rendus au système (les sénateurs sont élus par des privilégiés qui se choisissent et se reconnaissent entre eux, pas par le tiers-états, n’en déplaise à ce révolutionnaire de salon).
Bref, ceux qui ont pu prêter une oreille attentive à JLM en 2012 ne se laisseront pas trahir une seconde fois en 2017 maintenant qu’il est démasqué, qu’il en soit convaincu.
A l’auteur.
En parfait désaccord avec la stratégie proposée qui promeut tout bonnement un renforcement de l’impasse dans laquelle notre pays se trouve (plus d’Europe, plus d’OTAN et donc moins de France) et, incidemment, la disparition de notre armée nationale, devenue simple milice supplétive de l’OTAN, où l’armement français (même de poing et ce jusqu’aux cartouches) cède progressivement la place à des produits d’importation.
A force de vouloir s’allier à des « amis » qui nous veulent du mal, on finit par embrasser de mauvaises causes en faisant croire à de bonnes raisons.
Stratège en désinformation certainement, stratège militaire et visionnaire pour l’avenir de notre pays, assurément non.
Regarder une carte et voyez où se trouvent nos voisins et alliés objectifs (car dans un espace restreint tous ont intérêt à s’entendre, sauf les pervers) et voyez d’où viennent ceux qui mettent la pagaille : un océan nous sépare d’eux, dans tous les sens du terme, qu’ils s’occupent de leurs affaires chez eux, loin de chez nous !
A l’auteur.
Bravo et merci. Que des représentants du pouvoir aient eu même l’idée de commémorer Verdun de la sorte rend compte du profond irrespect qu’ils portent à notre histoire, aux Français et à leur avenir.
c’est au front que l’on reconnaît un frondeur. S’ils en ont et s’ils défendent les idées qu’ils prétendent défendre, ils destitueront ce gouvernement de traitres. S’ils sont eux même des traitres ...
A l’auteur.
Et oui, traiter de la sorte l’histoire de France et les Français est bien le propre de ces gouvernements successifs dont le seul objectif est à n’en plus douter de nous rayer de la carte. Au sens propre comme au sens géographique (voir la création de nouvelles régions sans assise historique). Je les mets au défi de commémorer une énième fois la shoah, à simple titre d’exemple, un évènement qui n’appartient pas à l’histoire de France, mais à celle de l’Allemagne, avec un concert de rap du même acabit ! Ah, non, c’est vrai, l’avant-garde de la république, pour reprendre les propos du premier ministre, ne peut pas être traitée comme l’arrière-garde figurée ici par nos arrières grands-pères, les poilus de Verdun. Il est vrai que le premier ministre lui même n’est pas français, alors qu’en a-t-il à faire de notre histoire et de Verdun ? et qu’en a-t-il à faire de notre futur ?
Il me semble que c’est davantage le contenu que le canal de diffusion qui fait le succès d’un media de ce type. Le meilleur informaticien couplé à une ligne éditoriale aux ordres ne produira rien d’autre que de la daube dont le chaland ne voudra pas. Les Panama papers en sont une récente et massive illustration où l’archétype de l’oligarchie au service du système de domination a voulu faire monter la plus grosse mayonnaise de la décennie et a accouché d’une flaque d’huile impropre à toute consommation.
Il est vrai Internet est passé par là avec ces réseaux de ré-information et d’instruction sans censure ; la toile ayant recruté massivement les anciens lecteurs de journaux papier qui ne s’y retrouvent plus et ne les lisent plus.
Pour compléter le CV que l’auteur présente de lui même, un journaliste est malheureusement soit indépendant, soit dépendant. Le premier se confronte au pouvoir corrompu dont il soulève le voile (ex. Denis Robert s’attaquant aux banques), et paie chèrement le prix de la liberté d’expression, le second surfe sur la propagande ou la soupe que ses employeurs veulent qu’il promeuve (ex. panama papers). Il paie aussi le prix de sa soumission : décrédibilité.
Quant à l’Humanité, elle n’a pas su renouveler son lectorat, asphyxiée sans doute par les media libéraux PS comme le parti PS a asphyxié le PCF. A sa décharge, les moyens mis à disposition du premier (PS) étaient incommensurablement supérieurs à ceux du second (PCF) dans cette volonté de destruction à mort. Pour autant, la presse PS n’aura pas survécu non plu. Là, c’est son basculement à droite qui en est la raison, Le Figaro ou assimilés étant plus crédibles sur ce positionnement. Ce qui nous laisse une note d’espoir.
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