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Les commentaires de Philippe Vassé



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 14 août 2007 07:31

    Cher lecteur,

    Je vous remercie de votre apport et du site que vous avez indiqué (et que j’avais visité pour m’instruire, même si sa musique de démarrage était plutôt filmesque).

    Je n’ai pas suivi, dans cet article, tous les participants français qui sont décédés de toutes les manières imaginables à des époques souvent charnières du dossier d’enquête.

    J’ai bien noté que le décès de Jacques Morisson pourrait bien plus être lié à l’aspect technique de détection des frégates qu’au dossier de corruption lui-même, bien que d’autres pistes soient actuellement à l’étude. Idem pour le Professeur Aigrain.

    Ces aspects techniques justement des frégates livrés à Taiwan sont d’un grand intérêt : pourquoi beaucoup de personnes qui ont eu à connaître des « inaptitudes militaires » de ces frégates, notamment face aux moyens de détection et de suite de la marine chinoise, sont décédées si brutalement ?

    Il me semble que parfois, les regards des enquêteurs se sont tournés sur un volet ou un autre du dossier, mais certains décès sont probablement dus, s’ils le sont vraiment, à différents aspects du dossier.

    Celui des techniques de détection et de protection des frégates n’est pas le moins anodin. Mais, là aussi, l’enquête taiwanaise avance et on pourrait voir apparaître des faits qui, bien que non directement liés à la corruption et aux commissions occultes, pourraient montrer que la DCN et Thomson, voire Matra, ont peut-être vendu très cher à Taiwan des frégates et du matériel qui va avec qui n’étaient pas ni si protégés, ni si indétectables que cela a été prétendu.

    Voire dont les technologies étaient aussi vendues à...la Chine !!!

    En résumé, au volet corruption sino-franco-taiwanais, on pourrait aussi voir exploser un volet à étages multiples qui serait la trahison des secrets militaires français vendus aux Taiwanais, mais fournis par exemple en toute discrétion aux....Chinois aussi, lesquels auraient alors été gagnants sur tous les tableaux : financier pour les dirigeants achetés par les commissions et technologique afin de ne pas créer un déséquilibre militaire entre Taiwan et la Chine.

    Le Professeur Aigrain que vous citez en savait beaucoup sur ce sujet qui, de plus, pouvait fâcher les uns ou les autres, voire les diverses parties.

    Mon impression est que, au-delà du volet financier que tout le monde connaît, il y a eu un vaste marché de dupes technologique entre la France et la Chine dont Taiwan a été la victime en dernière analyse.

    Ceci expliquerait que les dupés et les dupeurs aient eu quelques motifs de régler des comptes à ceux qu’ils voyaient comme responsables de cela et qui avaient été mêlés à ces actions, souvent à l’insu de leur plein gré, comme on dit.

    Et là, nul besoin de caméras de vidéo-surveillance !

    Il semble donc que les projecteurs puissent balayer en dehors de la zone financière stricte de l’affaire pour fouiller et scruter les dessous technologiques, donc aussi « financiers » des technologies vendues opportunément aux uns et aux autres.

    Et là aussi, la vérité risque d’être assez glauque.

    Bien cordialement vôtre,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 13 août 2007 09:04

    A l’auteur,

    Je tenais à vous féliciter pour votre article qui met en évidence un certain nombre de faits et les explicite. C’est un travail utile et nécessaire.

    Comme le sont aussi les recherches et publications de Denis Robert que beaucoup aimeraient faire taire tant il pose les bonnes et nécessaires questions sur le rôle des banques citées.

    Sur la Commission d’enquête qui semble faire l’unanimité dans les milieux politiques : la question qui peut se poser est de savoir les limites qu’elle se verra probablement donner.

    Une vraie « rupture » serait qu’elle soit dotée de vrais pouvoirs publics d’investigation, y compris au niveau européen (je vise ici une enquête potentielle sur les activités de Clearstream, basée au Luxembourg).

    Dans le cas de « l’affaire Clearstream » en France, qui a comme point de départ les contrats de vente des frégates -celui des Mirage sera aussi un jour à étudier- à Taiwan,il est intéressant de souligner que personne- dans le monde politique français officiel- ne semble vouloir, malgré les faits qui arrivent de Suisse depuis un an sur le sujet, demander une Commission d’enquête parlementaire.

    Un tel silence collectif du monde politique français sur ce type d’affaires est plus que significatif et...inquiétant. Les députés membres de l’association ANTICOR pourraient donner de la voix sur ce sujet....

    Je rappelle pour mémoire que pour l’heure, les autorités taiwanaises ont transmis aux autorités françaises, et à plusieurs reprises, les documents précis et complets issus du travail minutieux du « groupe spécial d’enquête sur les commissions occultes liées aux frégates Lafayette » : sans que ces documents ne soient ni communiqués aux Juges d’instruction sucessifs, ni publiés par lesdites autorités françaises, ni demandés par les médias !

    La Justice suisse fédérale se prépare à remettre à Taiwan près de 490 millions de dollars sur des comptes qu’elle a bloqués...en Suisse, dont les fonds proviennent pour certains de...Clearstream...

    Il est par ailleurs instructif de noter que les députés français, comme le gouvernement actuel, n’aient pas, à ce jour, souhaité collaborer sous une forme publique avec les enquêteurs taiwanais et le Juge suisse sur ce dossier, ou proposer une Commission d’enquête afin de faire toute la lumière sur les faits passés.

    En résumé, l’idée d’une commission d’enquête sur le marché actuel avec la Lybie serait une initiative salutaire si elle est reliée aux autres contrats passés avec l’accord et le soutien de l’Etat et qui posent les mêmes questions de fond.

    Bien cordialement vôtre



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 12 août 2007 18:14

    Bonsoir,

    Les derniers posts résument bien les difficultés à dégager une issue à une situation conflictuelle en impasse totale.

    Chaque fois que la problématique de la paix est posée clairement, la réflexion est, pour certains, paralysée par des concepts dépassés qui, malheureusement, ont conduit à l’impasse que les intéressés constatent eux-mêmes.

    Bien évidemment, ce n’est pas en fuyant les problèmes qu’on les résout. Mais, ce qui est intéressant est que le débat s’engage, et surtout que soient levés les automatismes de pensée stérilisants du passé.

    La comparaison établie par Bar Kohba -un pseudonyme qui renvoie aux révoltes juives contre l’occupant romain, avec la situation existant entre Taiwan et la Chine est sans valeur ici, mais souligne seulement les automatismes de pensée vides de sens : la marche vers la démocratie en Chine ouvre déjà et ouvrira encore plus dans le futur la voie aux règlements politiques pacifiques des questions de Taiwan et du Tibet, entre autres.

    La vie politique des peuples n’est pas fixée par une culture donnée, ni par le seul passé historique, mais par des processus dynamiques vivants et concrets.

    Au Proche-Orient aussi, un processus politique vivant ne peut s’enfermer dans des considérations générales dénuées de toute réalité sur le terrain. La laïcité par exemple existe dans plusieurs Etats arabes (Tunisie, Syrie, Irak d’avant la guerre de 2003), en Asie où elle est ultra- majoritaire et dans plusieurs Etats européens. Ce n’est donc pas un concept « occidental », mais une forme de vie en société moderne, pacifique et porteuse de progrès.

    Ce qui est dommageable pour l’heure est que la seule solution viable et réaliste soit repoussée par certains alors que ceux-la mêmes qui la rejettent au nom de leurs conceptions propres ne peuvent eux-mêmes établir l’ombre d’un processus de règlement durable, juste, pragmatique du conflit, avec des propositions claires et valides.

    Tout le débat entre automatisme de pensée et dynamisme des faits pour la paix est ici visible.

    Vouloir la paix sans apporter les propositions de solutions au conflit revient à s’enfoncer dans l’impasse, mais avec de bons sentiments apparents, bien qu’hypocrites dans ce cas.

    Le plus regrettable est de constater que la paix nécessaire et demandée par TOUTES LES PARTIES est ainsi mise par certains au seul profit des Palestiniens alors que la paix par l’union des deux composantes essentielles de la population de l’ENSEMBLE des terres concernées est le BIEN NECESSAIRE DE TOUS.

    Je conçois que nombre d’habitants juifs d’Israel soient réticents- il en est de même chez de nombreux Palestiniens- à une telle conception de la paix pour eux et les Palestiniens. Cela remet en cause nombre de concepts et de dogmes considérés comme indiscutables.Cela induit des remises en cause profondes des attitudes et des modes de pensées.

    Mais, on ne fait pas la paix après plus de 60 ans de guerres incessantes sans remettre en cause quelques données considérées comme éternelles, mais qui n’ont rien de tel.

    Si on veut par ailleurs pousser le raisonnement absurde actuel jusqu’au bout, on obtient cela :
    - soit la pérennité du conflit avec son aggravation jusqu’à un seuil d’épuisement total des deux parties (économique, militaire, social, politique),
    - soit un règlement amiable progressif pacificateur qui ne peut que déboucher, eu égard au contexte des zones géographiques imbriquées, que sur un Etat commun avec une capitale commune.

    Le meilleur exemple du réalisme de la solution d’un seul Etat est Jérusalem : toute division de cette ville serait ouvrir la porte à des conflits nouveaux alors qu’en faire la capitale unifiée d’un Etat commun serait un pas énorme vers la paix. Cela saute aud yeux de tout individu pensant.

    Cette ville est le symbole même de l’aberration du concept de deux Etats voisins dont nul ne voit comment ils seraient mutuellement viables dans de telles conditions de divisions et de morcellement territorial que la division de la cité marquerait fortement.

    La solution d’une capitale, Jérusalem, d’un Etat souverain commun est pour cette ville le seule viable et pérenne, eu égard à l’imbrication des quartiers et des sites religieux explosifs politiquement.

    Ceci dit, si des personnes estiment que la guerre permanente, éternelle, avec son cortège de morts et de deuils, de destructions et de privations, au nom de dogmes invalides et stériles, est une issue meilleure que la paix par l’intelligence et le dialogue, cela est aussi un droit.

    A titre personnel, je souhaite une paix pérenne car juste, féconde pour les deux peuples, une véritable entente fraternelle entre les deux composantes essentielles des populations du pays, avec une capitale commune à toutes les parties car symbole fort de cette paix par l’unité retrouvée.

    Puisse ce débat contribuer à cet objectif.

    Bien cordialement vôtre,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 11 août 2007 16:25

    Bar Kohba,

    Votre dernier post est constructif en cela qu’il pointe clairement les divers obstacles au dialogue direct entre les deux composantes essentielles en conflit.

    Vous avez bien compris que la solution que l’article mentionne sera le fruit d’un processus historique de dialogue direct entre les parties. Il ne s’agit pas d’une feuille de route faite ailleurs ou d’obligations venues d’une tierce puissance. Il s’agit de s’appuyer sur le voeu commun des populations exsangues qui veulent que le conflit cesse.

    Vos souhaits de paix vous honorent, et c’est avec cet esprit positif que le dialogue fructueux pourra et devra avancer.

    Car, vous vous en doutez bien, les Palestiniens sont des gens comme vous, qui aspirent comme vous en une paix durable car juste.

    Il est vrai que la voix du dialogue direct est difficile. Mais, comme vous le savez aussi, il n’existe pas d’autre voie possible.

    Il appartiendra exclusivement aux populations juive et arabe de Palestine de determiner leur futur commun par la paix au travers de ce dialogue direct.

    Les voix qui se font entendre, de Madrid ou de Montreal, sont des gages d’avenir.

    Et servir son pays ne signifie-t-il pas vouloir son bien futur, la paix pour lui ?

    Que nombre de vos compatriotes soient inquiets ou mefiants, comme vous, je le comprends. Mais, sans dialogue direct entre les parties en conflit, quelle autre issue resterait-il alors ?

    Poser ainsi la question permet de donner la reponse.

    Votre mefiance est legitime, mais ici, le fond de la question est l’avenir de 12 millions de personnes, et cela demande, exige du courage, de l’intelligence et de la confiance dans un vrai processus de paix directe par le dialogue tout aussi direct.

    La base de cette confiance n’est pas une utopie, mais la conscience claire que les deux peuples aspirent tous deux en la paix.

    C’est cela la base fondamentale du dialogue qui doit s’instaurer.

    Bien cordialement



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 11 août 2007 14:46

    Le post ci-dessus est fort amusant en sa conclusion.

    Justement, cela est instructif de voir que Taiwan et la Chine sont en paix depuis plus de 50 ans. Si les deux Etats existent, c’est justement parce que les faits historiques n’ont pas produit entre eux une situation explosive, sans autre issue, faite de rancune et d’injustice.

    Ceci dit, comme je le rappelle dans l’article- que ce commentateur a lu trop vite, je suppose-, je travaille dans ce sens avec des habitants d’Israel (Juifs et non-Juifs) comme des territoires palestiniens en vue d’une paix qui est attendue avec impatience par les deux peuples.

    Nous sommes tous des Terriens, donc ce qui se passe dans le monde est NOTRE probleme collectif. L’avenir de mes amis juifs et palestiniens m’est cher aussi. Et cela n’a aucun rapport avec le lieu de vie de l’un ou de l’autre, France par exemple.

    La paix juste est la seule solution pour les deux peuples qui y aspirent naturellement car il s’agit de leur avenir propre. C’est la raison pour laquelle je salue la participation constructive sur ce fil de citoyens israeliens.

    C’est aussi pour cela que je souhaite que se mette en route un dialogue constructif DIRECT entre les deux composantes essentielles de la population vivant sur le sol de la Palestine historique.

    Beaucoup d’anciens soldats en Israel - dont des amis personnels- sont des partisans plus que convaincus du fait que la paix doit survenir par un dialogue direct. Ils ont pour cela de bonnes raisons : ils ont connu les horreurs des guerres.

    Ils ont aussi vu les limites des armes au Liban. Ils savent bien que toute solution pacifique durable car juste passe par un dialogue direct avec les Palestiniens.

    Ce qui est essentiel est que la souffrance commune des deux peuples finisse enfin.

    Et la solution de l’Etat commun laique, avec des droits egaux pour toutes les composantes de la population, est aujourd’hui la seule solution, les autres ayant echoue ou ne pouvant avoir lieu que sur la base de nouvelles violences sanglantes.

    Comme le signalait Pierre du Canada) dans son post sur les initiatives en cours, la solution que finalise cet Etat commun fait son chemin dans les esprits. On en parle dans le monde entier, c’est donc un espoir pour les peuples en question.

    C’est bien cela qui importe au final et pas les monologues vides de sens sans but positif pour aucun des deux peuples.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 11 août 2007 04:25

    Pierre,

    Merci pour les informations et les remarques sur l’article.

    Puisse la sagesse et l’esprit de paix par la justice se manifester sur ce fil, car il s’agit de la vie et de l’avenir de plus de 12 millions de personnes -Juifs et Arabes de Palestine.

    Comme le disait un philosophe allemamd connu : la guerre n’est pas uns solution.

    De plus, un peuple qui en opprime un autre se construit toujours son propre malheur.

    Bien amicalement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 11 août 2007 02:58

    Aux lecteurs de l’article,

    La dicussion que cet article veut initier est utile pour le futur de deux peuples.

    Elle se doit donc de sortir des chemins battus, des slogans habituels et des souhaits personnels.

    Israel est aujourd’hui de facto un Etat judeo-palestinien avec une population arabe et druze de plus de 20%.

    D’autre part, c’est la politique de peuplement de cet Etat, en-dehors de ses frontieres internationales, qui rend aujourd’hui impossible du fait de l’imbrication mutuelle des zones juives et arabes toute solution autre que celle d’un seul Etat.

    Il s’agit ici de pragmatisme manifeste pour tout individu qui pense sur les faits et non en vertu de principes autres, notamment sentimentaux.

    De plus, la solution de deux Etats est finie depuis 1948. Elle ne serait ni viable, ni durable.

    Evidemment, le choix est clair ; soit le maintien d’un Etat judeo-arabe en guerre permanente avec sa division interne explosive (cela fait longtemps que l’Etat juif n’existe plus de facto sur le plan des faits), soit un Etat en paix unissant Juifs et Palestiniens dans un seul Etat moderne, dynamique, pacifique.

    Le choix est en fait pour la population juive entre deux solutions : soit sa dilution progressive dans un Etat qui sera dans un avenir rapide de plus en plus non-juif [accroissement de la part de population arabe), soit la mise en place d’un Etat commun qui garantira paix et securite pour tous sur tout le pays.

    Loin des slogans, les processus en cours n’offrent pas d’autres alternatives.

    C’est pourquoi la solution d’un seul Etat commun assurant paix et justice pour tous est la solution la plus intelligente, la plus sereine et la plus sage pour la population juive.

    Ce n’est pas en construisant des murs sans espoir que l’on peut faire avancer la paix et la confiance, mais en dialoguant avec le peuple palestinien dans un esprit de fraternite, en sachant que la paix, la vraie paix, est fille de la justice pour toutes et tous.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 9 août 2007 03:24

    Aux lecteurs de l’article,

    Encore un petit mot d’information sur l’affaire : Thierry Imbot a disparu une nouvelle fois, l’article de Wikipedia a disparu.

    Par ailleurs, sans vouloir contredire les medias francais, le capitaine Yin est mort a Suao et non a Taipei.

    C’est instructif comme les informations donnees en France sont fausses ou disparaisent.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 août 2007 15:37

    Aux lecteurs de l’articlem,

    Je suis absent quelques jours pour raisons de vacances et le clavier que j’utilise est anglais.

    Je vous lirai avec plaisir d’ici peu. Une chose est positive : l’article apporte des remarques constructives et sereines. C’est un signe instructif.

    Il a aussi pour vocation de faire reflechir sur le fond des choses, sur l’avenir de deux peuples dont les populations sont si imbriquees les unes aux autres que toute autre solution ne pourrait que conduire a des conflits nouveaux et sanglants.

    Bien cordialement,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 8 août 2007 14:48

    Aux lecteurs de l’article,

    Je ne peux pour l’instant que laisser ce message, du fait d’un voyage en haute montagne, mais je vous promets des informations nouvelles d’ici peu.

    En Suisse, on bouge beaucoup. Et les amis d’Andrew Yang sont bavards...

    Et puis Lee Teng Hui a aussi dit ce qu’il voulait dire. On sait maintenant qui a choisi la France comme fournisseur contre les Coreens du Sud [excusez l’accent manquant, je travaille sur un clavier anglais].

    C’est son premier ministre, Monsieur Hau, le 9 octobre 1989.

    La suite s’annonce amusante puisque Taiwan a donne de tres bonnes informations au gouvernement de la France depuis juin 2006, mais le Juge Van Ruymbeke ne les a pas recues !!! Et la France ne repond pas....

    Bizarre, bizarre...

    Bien cordialement votre,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 4 août 2007 11:33

    Pierre,

    Je mets sur votre fil cette dépêche AFP en anglais qui est tombée voici peu dans les rédactions taiwanaises.

    Les bouches s’ouvrent et le Président français passe de plus en plus pour un fourbe menteur, en tout cas en Asie et aux Etats-Unis, comme d’ailleurs en Israël, où son élection avait été assez bien accueillie.

    EADS reconnaît donc que les négociations avec la Libye, Etat qualifié de « terroriste » et « voyou » par les Etats-Unis et Israël, duraient depuis 18 mois et qu’ils attendent la signature du client libyen. Et les Bulgares qui y vont, sur les bons conseils de la Russie, de leurs « révélations » successives....

    Bien, l’Elysée ne savait jusqu’ici rien de ce que faisait EADS. C’est vraiment crédible ?

    Pourtant, ce n’est plus Gergorin qui est aux manettes du groupe franco-allemand. Qui aurait alors menti ou caché ces négociations au Président français ? Même Angela Merkel était au courant et n’en aurait rien dit à son « ami Nicolas Sarkozy » ?!!! On n’ose croire une telle hypothèse.

    A moins, autre version possible, que ce soit le Président français qui ait menti. En tout cas, voilà la France qui arme un Etat « peu recommandable » sur une série de mensonges incroyables et de contradictions flagrantes qui la transforme en une sorte de pays « Bécassine » du monde.

    Il est bien parti « le rôle mondial de la France » avec de telles pratiques et de telles méthodes de communication.

    C’est donc bien le moment de parler des fausses/vraies listes « Clearstream ». Car cette banque va encore avoir du travail....

    Bien amicalement vôtre,

    Libya to buy US$405m in arms from European firm

    AFP, PARIS Saturday, Aug 04, 2007, Page 6 « If there was no exchange, if there was no bartering, why sign a military agreement with the Qaddafi regime, which has been responsible for terrorist acts, which has been a rogue state ? »

    Francois Hollande, French Socialist Party leader

    Libya has reached a multimillion dollar deal to buy anti-tank missiles and radio systems from the European aerospace giant EADS, in what would be the first such purchase since an arms embargo was lifted on Tripoli in 2004.

    French Defense Minister Herve Morin confirmed yesterday that a letter of intent had been signed for the sale of Milan anti-tank missiles and a radio communications system worth, according to a Libyan official, 396 million euros (US$405 million).

    The deal is likely to spark some controversy, coming so soon after France played a key role in brokering the release of six foreign medics sentenced to life imprisonment in Libya.

    Sarkozy, who traveled to Tripoli a day after the medics’ were freed, has denied any link.

    But Libyan leader Muammar Qaddafi’s son, Saif ul-Islam Qaddafi, said resolution of the medics’ case had paved the way for the signing of major arms contracts, and the leader of the opposition Socialist Party in France, Francois Hollande, called for a parliamentary enquiry into the deal.

    « If there was no exchange, if there was no bartering, why sign a military agreement with the Qaddafi regime, which has been responsible for terrorist acts, which has been a rogue state ? » he said.

    The Libyan purchases were agreed with subsidiaries of the European aerospace and defense giant EADS, which is controlled by French and German interests.

    EADS said in a statement yesterday that the arms deal had been secured after 18 months of negotiations and was now « waiting the signature of the Libyan client. »



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 4 août 2007 10:48

    A Michel Maugis,

    Merci beaucoup d’abord d’avoir retrouvé le texte originel quant à la fameuse phrase sur la religion vue par Karl Marx après sa rupture avec les jeunes Hégéliens et le matérialisme philophique pur et abstrait de Feuerbach, phrase reprise par d’autres auteurs marxistes par la suite.

    Pour la première formule, je suis d’accord avec vous sur le fait que Rosa Luxemburg l’a utilisé (personne ne contestait ce point), mais le concept des alternatives possibles à ce que les marxistes ont nommé « lutte des classes » est bien plus ancien que le livre de 1916 : je dirais presque qu’il est une dimension essentielle du marxisme, et que Lénine lui a donné un développement plus conséquent, ou, comme on voudra, plus poussé.

    En résumé, Lénine montre bien dans sa brochure citée que le marxisme n’est pas un déterminisme en aucune sorte, qu’il n’induit aucun résultat automatique garanti par avance, ni un système de pensée isolée des réalités, mais une méthode d’analyse qui cherche à se fonder sur les faits regardés avec une conscience, donc le plus scientifiquement possible dans les conditions existantes.

    Il faudrait, comme je l’ai écrit, retrouver les textes des congrès du POSDR, puis de sa tendance bolchevik afin de pouvoir trouver cette expression posée comme une alternative historique.

    Peut-être parce que je suis historien et plutôt un « praticien » de la vie, je n’ai jamais regardé le marxisme comme une analyse de la société, un mode de pensée ou une philosophie, des termes que, je pense, les deux amis allemands auraient aussi rejetés comme inadéquats pour désigner leur travail commun et ses bases pratiques.

    De mon point de vue, qui n’est pas la vérité révélée -j’insiste bien sur le côté de libre débat des opinions et avis exprimés, qui, comme l’évolution darwiniste nous l’enseigne, peuvent évoluer avec les arguments et la raison critique- le marxisme est une méthode scientifique d’action politique organisée qui lie l’analyse théorique et l’action concrète dans un rapport inter-dépendant permanent, ce que les deux hommes cités appelèrent l’union de la praxis et la théorie qui se vérifient et s’enrichissent mutuellement.

    Cette combinaison permanente de la praxis (activité pratique appelée intervention consciente dans la lutte des classes selon eux) et de la théorie (analyse tactique et stratégique des conditions de cette lutte) leur a servi, de 1848 à leurs morts respectives, à organiser la classe ouvrière du moment au niveau international en une force consciente dont l’élément moteur central devait être à leurs yeux les partis communistes, réunis en une Internationale, le tout fondé sur un programme qui réunit praxis et théorie (le fameux « Manifeste »).

    D’où la fameuse expression qui synthétise leur action et leur pensée : « de classe en soi en classe pour soi ».

    Comme je l’écrivais, les deux amis ont retenu les enseignements du darwinisme à travers les livres que j’avais cités (Dialectique de la Nature et l’Anti-Dühring).

    Ils ont intégré, de leur point de vue, l’histoire humaine dans l’histoire de la nature.

    Là où, « naturellement » si je puis dire, ils apportent un élément que la nature ne peut connaître, c’est à travers l’importance qu’ils donnent, croissante avec le temps de 1848 à la fin de leurs vies, à l’influence de la force subjective -pour eux le parti révolutionnaire à l’échelle internationale- qui doit entraîner tous les éléments de la classe ouvrière vers la victoire sur le capitalisme et vers le socialisme.

    Car, je le souligne pour mémoire, et là, c’est encore l’historien qui parle, Marx et son ami Engels sont avant tout des militants politiques actifs (fondation de nombreux partis, ligues et associations, de la 1ère Internationale, puis de la 2ème Internationale), des militants et dirigeants qui appuient leurs travaux écrits sur leur pratique militante et inversement.

    Cette vérité a souvent, trop souvent été laissée de côté par nombre d’historiens. C’est pourquoi il est toujours utile de la rappeler, faits historiques à l’appui.

    Historiquement, que l’on se réclame du marxisme ou que l’on soit simple historien, on ne peut que constater que ces deux hommes ont marqué profondément leur époque, mais, pour toute personne sensée, leurs écrits ne peuvent être séparés de leurs actions concrètes et inversement.

    Exactement comme Darwin enrichissait continuellement sa théorie des observations et des constats qui prouvaient de tous côtés la réalité de l’évolution.

    Bien cordialement vôtre,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 3 août 2007 08:16

    Pierre,

    Je vous adresse en commentaire, vous qui lisez l’anglais, cette dépêche de l’AFP que je viens de lire dans la langue en question.

    Il semble que le Président Sarkozy se soit donc attribué des vertus -ou son épouse- qui ne sont peut-être pas toutes à mettre à son crédit.

    De plus, voilà que les Libyens vendent le pot aux roses, en indiquant, cerise sur le gâteau srakozyste, qu’il y aura des manoeuvres militaires communes. Doit-on comprendre : des troupes françaises entraînant la bienveillante armée de la dictature libyenne ?

    Pour reprendre votre formule avec un humour pluriel : « et si l’on rendait aux Césars ce qui revient auxdits Césars ».

    Et à Thalès et alii(Sagem) ce qui revient à Thalès et alii, des spécialistes des commissions occultes pour au moins la première, comme une autre affaire de frégates nous le rappelle.

    Bien amicalement vôtre,

    Deals key to freed medics : Qaddafi’s son

    `A LINK’ : Saif ul-Islam Qaddafi said the decision to release six foreign health workers was connected to negotiations for the return of the convicted Lockerbie bomber

    AFP, PARIS Friday, Aug 03, 2007, Page 6 « You know this is the first agreement by a Western nation to supply weapons to Libya ? Representatives of Thales and Sagem are in Libya as we speak. »

    Saif ul-Islam Qaddafi, son of Muammar Qaddafi

    A deal with Britain that could see a Libyan convicted for the Lockerbie bombings extradited home and a French arms agreement were key to last week’s release of six foreign medics, Libyan leader Muammar Qaddafi’s son said in comments published on Wednesday.

    Former Libyan secret agent Abdelbaset Ali Mohmed Al-Megrahi, who was jailed for the 1988 bombing of a US airliner over Lockerbie, Scotland, won the right to a new appeal in June after a court ruled he may have been wrongly convicted.

    In an interview with France’s Le Monde newspaper, Saif ul-Islam Qaddafi said Tripoli had drawn a link between Megrahi’s situation and that of the five nurses and doctor jailed for infecting children with HIV/AIDS.

    Asked whether the two cases were connected, Saif ul-Islam replied : « Yes. We established a link. »

    He told Le Monde he hoped Megrahi would soon be sent back to Libya.

    « We will soon have an extradition agreement with Britain, » he said, referring to a memorandum of understanding on an extradition deal signed with Libya during a visit by prime minister Tony Blair in May.

    Britain’s Foreign Office immediately denied there was any link.

    « There is no link between Mr Megrahi and the release of the Bulgarian and Palestinian medics, » a spokesman said, adding that there is no extradition agreement between Britain and the north African country.

    Saif ul-Islam also said the medics’ release — in which France played a key role — had paved the way for the signing of major arms contracts with France.

    « With the French, we have been in negotiations for a long time. We asked Sarkozy to accelerate things. Now that the nurses’ case is settled, a golden opportunity has arisen, » he said.

    French President Nicolas Sarkozy on Wednesday said there had been no quid pro quo in connection with the release of the medics and that military contracts had not played a role.

    A day after the medics’ release, Sarkozy traveled to Tripoli, where he signed an agreement with Libya pledging to cooperate on a series of nuclear energy projects, including building a reactor for water desalination.

    The nuclear deal has been criticized by environmentalists as a potential proliferation risk, but according to Le Monde, « the heart of the matter » was not the nuclear project, but a wide-ranging defense agreement.

    « Firstly, the accord covers joint military exercises, of course. Then we will purchase anti-tank Milan missiles from France, for about 100 million euros [US$137 million] I believe, » he was quoted as saying. « Afterwards, there is a plan to manufacture arms, to maintain and produce military equipment. »

    « You know this is the first agreement by a Western nation to supply weapons to Libya ? » he said. « Representatives of Thales and Sagem are in Libya as we speak, » he said, referring to two French defense and electronics manufacturers.

    As head of the Qaddafi foundation, which negotiated the medics’ release and a US$400 million compensation deal for the sick children’s families, Saif ul-Islam repeated the claim that « no Libyan money was paid to these families. »



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 3 août 2007 06:24

    Thierry,

    Oui, vous avez raison. C’est pour cela que j’ai souhaité redonner tous les « versants » de cette petite histoire car j’ai souvent constaté la naissance de légendes héritées de faits sciemement déformées après les faits eux-mêmes dans des cas similaires, touchant au « religieux » ou « au mystique ».

    Cette histoire me paraît être instructive de la méthode de formation de ce qui, ailleurs et étudiée par des personnes moins scientifiques, plus sensibles aux ésotérismes et faits religieux, pourrait mener à des interprétations mystiques, voire obscurantistes et anti-technologiques.

    Au-delà donc de l’aspect moral et humoristique, il me paraît y avoir ici un enseignement profond sur les formations de « cas légendaires mystificateurs » : rappelons-nous les légendes sur la malédiction de Toutankhamon ou d’autres sites célèbres dans le monde.

    Ici, les raisons des pannes sont bien sûr très « techniques », mais la tradition populaire en fera certainement à Maokong un récit « différent » que retiendront plus facilement les esprits simples, d’autant que ce sera la version populaire massivement colportée.

    Hors, la croyance du nombre, ici comme ailleurs, ne vaut vas vérité scientifique.

    Une leçon à retenir pour l’avenir et qui éclaire bien des faits passés que vous citez à juste titre.

    Bien cordialement vôtre,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 3 août 2007 06:13

    Bonjour,

    Excellente remarque que celle que vous faites ici.

    Pour suivre les cours des Bourses en Asie, vous pouvez aussi taper sur Google « Bourse Tokyo », Taipei, Shanghaï, Séoul, Kuala Lumpur, Bangkok, etc...

    C’est instructif, et comme disait un humoriste décédé, ce n’est parce qu’on n’en parle pas que cela n’arrive pas.

    Pour information : le gouvernement taiwanais a « gelé » les prix du carburant à la pompe pour 3 semaines, le temps d’étudier un mécanisme souple du type de la TIPP flottante en France sous le gouvernement Jospin (idée de Laurent Fabius).

    Les autorités taiwanaises ont un avantage sur d’autres pays dans ce contexte : la plus grande compagnie pétrolière, CPC, appartiennent à l’Etat !!! Les autres doivent donc s’aligner sur ses tarifs.

    De plus, le gouvernement de Taipei subventionne certains produits et secteurs avec des fonds publics : l’interventionnisme d’Etat a déjà commencé.

    Ceci dit, l’Europe va commencer à voir les prix des matières alimentaires de base, mais aussi des métaux pour l’industrie, monter très fort d’ici peu.

    Le mécanismes de la hausse des prix et de l’inflation forte est enclenché. Il reste à savoir si les pays européens vont « intervenir » ou s’ils vont faire confiance aux « forces du marché ».

    Bien cordialement vôtre,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 3 août 2007 05:57

    Bonjour, Alain,

    Comme l’article le dit avec « gezntillesse », les proches, très proches d’Andrew Yang qui sont si « causants » avec les enquêteurs taiwanais peuvent être de bonnes voies pour remonter aux sources des commanditaires-bénéficiaires via les intermédiaires.

    Quand le « tricot » des réseaux se détricote (ou se délite si vous préférez), il arrive toujours un point crucial X, un tournant qualitatif à partir duquel les réseaux se déstructurent et le désordre induit se met alors à faire son oeuvre clarificatrice.

    Dans ce contexte, l’affaire du général taiwanais arrêté et de son réseau devrait retenir l’attention des médias français. Mais il semble, étrangement, que non !!!

    Quant aux affrontemnts électoraux qui nourrissent- jour après jour- les « affaires de corruption » qui éclatent à Taiwan presque quotidiennement, ils suivent un processus local propre qui ne dépend ni de la Justice française, ni même des autorités politiques françaises.

    Mais, je suis persuadé qu’une « cellule de veille » suit tout cela avec l’attention requise....Au cas où !

    Bien cordialement vôtre,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 3 août 2007 05:47

    Bonjour,

    Effectivement, dans le dossier que suivait le Juge d’Instruction Van Ruymbeke et dont il fut dessaisi après l’apparition « bien opportune » de la « fausse liste », il y a des questions sans réponse.

    Ou du moins une certitude : « on » aura voulu enterrer les instructions sur Clearstream et les comptes des citoyens français qui auraient reçu des sommes de manière occulte et illégale qu’ « on » ne s(y serait pas pris autrement.

    Le problème est que, pour les personnes qui ont conduit à la clôture de l’instruction sur les frégates, le dossier peut rebondir à tout instant d’ailleurs et pour des raisons qui leur sont, au sens strict, « étrangères » et impossibles à maîtriser.

    L’erreur de départ, en se positionnant dans le sens des intérêts des ’on« en question, est que si on laisse dans la nature une bombe endormie cachée de cette importance sans la désamorcer par la voie judiciaire »sous contrôle", elle peut exploser à tout moment pour n’importe quelle raison involontaire en faisant des dégâts imprévus et surtout en générant des rancunes tenaces des victimes éventuelles.

    A suivre donc...

    Bien cordialement vôtre,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 3 août 2007 05:36

    A Michel Maugis,

    Merci de votre sereine et intéressante réponse à mon modeste texte.

    Malheureusement pour moi, je n’ai pas ici- là où je réside- les documents écrits et oeuvres complètes de Lénine, ni les moyens de les acheter, ni le temps matériel, d’effectuer des recherches sur les deux termes qui ne sont pas à mon sens des mots d’ordre, mais plutôt des formules polémiques servant à frapper l’imagination des lecteurs des textes politiques de l’époque.

    La première expression a peut-être été formulée indirectement par d’autres auparavant, mais je me rappelle nettement, ayant étudié l’Histoire des révolutions russes à l’Université, des textes de Lénine que nous, étudiants de ce moment, avions lu et devions analyser, commenter et mettre en perspective (textes de congrès du POSDR, divers brochures polémiques) où l’expression était donnée et redonnée. Comme elle l’a été par les personnes que j’ai citées (Rosa Luxemburg, Karl Liebknecht et Léon Trotsky dans plusieurs de leurs écrits et discours publics)

    Il en est ainsi de la seconde expression qui est peut-être de la main de Karl Marx, lequel était aussi un excellent polémiste et un très bon inventer de formules fortes imagées, mais que Lénine a largement popularisée et fait sortir des livres.

    Ceci dit, je ne suis pas spécialiste de la bibliographie des recherches en paternité d’expressions politiques, je le reconnais humblement et m’en excuse auprès de vous.

    Je voulais seulement remettre les phrases dans le contexte et avec le sens que leurs auteurs leur ont donnés, dans ce que j’en ai lu.

    Ceci étant, mes faiblesses « littéraires » sur ce point reconnues, à lire « l’Anti-Dühring » ou « Dialectique de la Nature » -que j’ai gardés avec moi avec les livres de S J GOULD-, il me semble que, outre le soutien naturel des deux amis allemands (Marx et Engels) aux thèses de Darwin, ils aient tous deux rejeté tout déterminisme inéluctable ou de forme dogmatique en quelque science que ce soit, y compris pour l’histoire humaine et sociale.

    Leur notion explicite de lutte des classes en est la plus claire démonstration. Là où il y a lutte, l’issue est incertaine puisque potentiellement ouvrant une double alternative : victoire de l’une ou l’autre classe.

    Et ce que j’ai lu des deux hommes sur la dialectique telle qu’ils la conçoivent ne semble pas se résumer à la définition que vous en donnez, mais se veut l’expression de la lutte permanente de forces opposées qui, par leur action contradictoire, génèrent sans cesse des situations nouvelles en surmontant ces contradictions et en en créant de nouvelles, mais sans direction pré-établie et prévisible.

    Comme Darwin le démontre de son côté dans ses deux livres les plus célèbres sur la nature : l’évolution n’obéit à aucune direction pré-déterminée ! On en revient ici au sujet du fil.

    Sachant que le principe d’évolution non pré-déterminée, ouvert, hasardeux, est le centre de la théorie de Darwin que les dogmatiques de toutes sortes réfutent et refusent, car cela ne peut renvoyer à une intervention intelligente ou à un dessein créateur génial.

    Et pourtant, il n’y a pas de déterminisme naturel, pas plus que dans la vie sociale.

    Les deux hommes et leur oeuvre commune auxquels vous vous référez soulignent cette permanence des contradictions, mais surtout que rien n’est déterminé par avance par les seules forces objectives, ici sur le plan social.

    C’est d’ailleurs pour cela que toute leur vie fut consacrée à l’organisation de partis révolutionnaires, comme Lénine le fera après eux, et notammennt à partir de l’ouvrage qui est leur base programmatique d’action commune : « le manifeste du parti communiste » , qui est tout sauf déterministe puisqu’il met au centre la notion de « parti organisateur » de la classe ouvrière en vue de permettre son émancipation, et selon les auteurs, celle de l’humanité.

    Mais, en disant cela, mon objectif essentiel est de démontrer que les deux hommes, comme Lénine, s’inspirèrent des travaux de Darwin et de ses partisans scientifiques. Ce qui ne fut pas l’inverse du côté de Darwin qui ne montra pas un grand intérêt pour le marxisme -voir sur ce sujet S J GOULD qui parle des relations épistolaires en Marx et Darwin-

    Bien évidemment, ce qui est dit plus haut ne reflète que mon analyse que je ne prétends pas ni vraie pour l’éternité, ni la vérité révélée.

    Bien cordialement vôtre



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 2 août 2007 08:00

    Cher Emile Mourey,

    Vos débordements d’affection tendre pour mon humble personne me touchent sincèrement. Autant que votre compassion que je sens profonde et honnête.

    Vous posez de vraies questions essentielles qui passionneront les lecteurs : pour qui je « travaille » donc, avec vos sous-entendus tout en finesse ? Quelle autorité, secte, religion, services secrets, groupes inconnus, quel(s) gouvernements(s) ?

    Cela me rappelle la subtilité éléphantesque des questions semblables des policiers de la STASI que j’avais pu apprécier en Allemagne en 1989, ce qui tend à faire croire que l’esprit militaire qui vous est cher est au moins « international », à défaut d’être original.

    Il convient d’admirer votre infantilisme ou, c’est selon, l’esprit sénilisime, qui vous anime afin de vous « enfoncer » sans cesse.

    Afin d’arrêter votre chute qui vous stupéfie, permettez-moi, mon cher Emile Mourey, des conseils modestes : respectez les lecteurs, appréciez vos interlocuteurs, retirez votre ego des débats entre contradicteurs, ayez un peu de vrai coeur, un coeur ouvert sur les êtres humains, sur leur valeur.

    Le respect scrpuleux d’autrui, l’appel permanent à la raison, la souplesse incessante dans la discussion, tels sont peut-être les secrets qui pourraient vous faire « apprécier » autrement des personnes qui vous lisent.

    Mais, votre diatribe incohérente ci-dessus, aux relents malodorants, n’est pas un pas dans cette direction.

    Au contraire, cela vous dessert.

    Puissiez-vous un jour comprendre la signification de la sérénité ; celle de l’esprit et du coeur qui assure la distanciation face à l’agression, la paix face à l’agressivité et la confiance face à la méfiance.

    C’est tout le bien que je vous souhaite car vous semblez en avoir bien besoin, au vu de ce post d’une insondable stérilité pour tous les lecteurs et vous-même.

    Avec toute ma compassion attristée de vous voir tomber aussi bas dans la forme et dans le fond,



  • Philippe Vassé Philippe Vassé 2 août 2007 07:14

    Bonjour,

    Il semble que l’article sur la corruption dans l’armée taiwanais est en ligne en suivant le lien ci-dessous :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=27190

    Je vous en souhaite bonne et agréable lecture.

    Bien cordialement vôtre,