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Les commentaires de Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 21 janvier 2008 14:14

    Le travail d’un juge d’instruction est un travail compliqué et difficile où les têtes bien faites et peut-être trop pleines comme celle du juge Burgaud font face à des situations humaines tout à fait extraordinaires.

    Ne pas accepter cette situation-là dans votre raisonnement conduit à vicier toute conclusion sur ces sujets-là.

    La démocratie que nous sommes cherche autant que possible à réduire les risques d’erreur : les suspects bénéficient d’avocats, les décisions des juges d’instruction peuvent faire l’objet de recours : arrêtons de faire croire que l’instruction pénale est le royaume de l’arbitraire !

    Cela étant dit, oui, des erreurs sont commises. Car, malgré toutes ces protections, le système n’est pas parfait car le système n’est jamais parfait. Et l’humanité non plus n’est pas parfaite, or le juge Burgaud est un homme, imperfection comprise.

    Le juge Burgaud est passible de sanctions devant ses confrères du CSM qui, eux, connaissent ce métier et sont en mesure de savoir si, oui ou non, son travail n’a pas été mené dans les règles de l’art. Laissons la justice faire son travail.

    Ne lapidons pas Burgaud sans connaître les contraintes de ce métier. Faites au moins en sorte d’essayer d’être le juge pondéré et éclairé que vous auriez aimé qu’il soit ! Sinon, vous ne valez pas beaucoup plus que ce que vous dénoncez : un juge froid et lapidaire.

    Bien cordialement,

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 17 janvier 2008 16:36

    @ Socribe

    « Ce texte du Vatican, est fort beau. Le problème, c’est l’application. Et bien malheureusement, souvent des textes bien charitables, motivés par des idéaux sociaux généreux, ne le restent que dans le texte. »

    Je suis bien d’accord avec vous. Mais dans ce cas, le problème, il se situe où ? Au niveau de la doctrine ou aux niveau des hommes ? Sachons ne pas confondre l’idée et les hommes.

    « La réalité ne suit pas, parce que très simplement, la recherche du profit, au détriment de l’autre est motivée par la peur, (...) »

    C’est intéressant ce que vous dites, mais précisez de quelles peurs. Peur du chomage ? Peur de la maladie ? Peur de quoi, exactement ?

    Ne serait-ce pas plutôt l’idée permanente qui consiste à penser que « l’avoir » est supérieur à « l’être » ? Qu’est-ce qui peut bien amener un foyer modeste à vouloir absolument posséder un salon cuir, une cuisine équipée et un écran plat si ce n’est cette norme sociale qui consiste à posséder pour exister ? Possède-t-on les choses ou les choses nous possèdent-elles ? (elle n’est pas de moi, c’est du JJ Goldman !).

    « et qu’à l’heure actuelle, l’idée de profit implique que ce soit fait quasiment systématiquement au détriment des autres. Donc, il y a une dichotomie entre un idéal de respect de l’autre, et une réalité qui quelque part oblige à exploiter l’autre pour son profit. »

    Vous ne croyez donc pas dans un profit « propre » ? Un boulanger qui fait convenablement son travail et qui vend son pain au juste prix ne gagne-t-il pas son revenu « proprement » ? Un salarié qui fait ce pour quoi il est payé avec conscience et respect de ses collègues ne gagne-t-il pas son revenu « proprement » ?

    Il y a un double message, d’un côté, je dois répondre à une morale chrétienne qui implique un certains nombres d’actions altruistes, cela va être en surface valorisé, mais dans les faits, ce qui est récompensé, c’est l’inverse.

    Je ne suis pas d’accord. Je suis convaincu qu’un individu qui fait dignement son travail, sans coup bas ni arnaque, peut gagner la confiance et le respect de ses clients, ses collègues, ses employeurs. Il ne faut pas croire que les actions altruistes dont vous parlez sont forcément des actes extraordinaires : il ne s’agit de faire des cadeaux à tout le monde, mais simplement de travailler en conscience.

    Un vendeur s’abstiendra de mentir sur les caractéristiques de ce qu’il vend, un artisan s’abstiendra de surfacturer des travaux mineurs voire même non nécessaires, un médecin ne prescrira que ce qui est conforme à l’intérêt du patient et non en fonction de tel ou tel intérêt de groupe pharmaceutique, un salarié n’arnaquera pas son employeur sur ses notes de frais, une profession libérale n’ira pas dauber abusivement sur un confrère pour lui piquer tel ou tel client ... bref ... tout un ensemble de règles de savoir vivre ensemble ... tout cela ne me parait pas insurmontable.

    Et même pour le patron qui se voit obligé de fermer une usine pour une raison qui s’impose à lui, il y a façon et façon de le faire. Entre celui qui fermera tout du jour au lendemain en piquant le peu qui reste dans la caisse et celui qui s’investira pour aider à rebondir ceux qui le peuvent, il y a bcp de possibilités.

    Bien cordialement,

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 17 janvier 2008 14:48

    La messe n’est ni un concert, ni un spectacle !

    Entre celui qui cherche une église où on ne lui parle ni de Dieu, ni de la Bible et celui qui ne voit son salut que dans le chant grégorien, on est mal barré !

    D’un côté, le message évangélique est réduit à de la convivialité et à une sorte d’humanisme sirupeux (tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil) : c’est sûr que cela ne risque pas de braquer grand monde ... mais en même temps, cela n’a plus grand chose à voir avec la religion catholique.

    De l’autre, nous avons à faire à des maniaques de la forme qui seraient traumatisés à l’idée de communier debout et non à genoux, comme si le respect et la dévotion intérieure n’étaient pas plus importantes que les signes extérieur que l’on veut bien en donner ...

    Bien cordialement,

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 17 janvier 2008 14:17

    C’est un article cela ?

    Plutôt un mauvais pamphlet qui mélange beaucoup de haines ... haines des cathos, haine du capital, haine des bourgeois, promotion du grand soir révolutionnaire, ... bref, on ne choisit pas Rosa L. comme pseudo sans raison.

    Malheureusement, vous vous méprenez sur bcp de choses, à commencer lorsque vous dites que la religion catholique est le lit du capitalisme. C’est totalement faux et vous le sauriez si vous aviez la curiosité de vous pencher sur la pensée sociale de l’église catholique.

    Bien loin de la promotion du capital triomphant, la doctrine sociale de l’église réunit habilement la notion de propriété, et en premier lieu la propriété du travailleur avec celle de l’homme. Edgar MORIN n’a pas inventé grand chose en disant qu’il faut mettre l’homme au centre de tout. C’et l’Eglise catholique qui l’affirmait déjà dans ses encycliques de la deuxième moitié du XIXème siècle : l’homme, l’homme et l’homme, tout doit être pensé et décidé en fonction de la dignité du travailleur, du salarié, etc.

    Allez donc lire cette phénoménale encyclique de Leon III intitulée Rerum Novarum qui ferait palir d’envie ien des socialistes. Ce texte promeut ce que j’appellerai un « capitalisme à visage humain » qui devrait bien faire réfléchir nombre de capitaines d’industries de France et de Navarre.

    Quelques extraits, pour le plaisir :

    "Nous sommes persuadé, et tout le monde en convient, qu’il faut, par des mesures promptes et efficaces, venir en aide aux hommes des classes inférieures, attendu qu’ils sont pour la plupart dans une situation d’infortune et de misère imméritées.

    Le dernier siècle a détruit, sans rien leur substituer, les corporations anciennes qui étaient pour eux une protection. Les sentiments religieux du passé ont disparu des lois et des institutions publiques et ainsi, peu à peu, les travailleurs isolés et sans défense se sont vu, avec le temps, livrer à la merci de maîtres inhumains et à la cupidité d’une concurrence effrénée. Une usure dévorante est venue accroître encore le mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l’Eglise, elle n’a cessé d’être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain et d’une insatiable cupidité. À tout cela, il faut ajouter la concentration entre les mains de quelques-uns de l’industrie et du commerce devenus le partage d’un petit nombre d’hommes opulents et de ploutocrates qui imposent ainsi un joug presque servile à l’infinie multitude des prolétaires."

    « Quant aux riches et aux patrons, ils ne doivent point traiter l’ouvrier en esclave ; il est juste qu’ils respectent en lui la dignité de l’homme, relevée encore par celle du chrétien. Le travail du corps, au témoignage commun de la raison et de la philosophie chrétienne, loin d’être un sujet de honte, fait honneur à l’homme, parce qu’il lui fournit un noble moyen de sustenter sa vie. Ce qui est honteux et inhumain, c’est d’user de l’homme comme d’un vil instrument de lucre, de ne restituer qu’en proportion de la vigueur de ses bras. »

    « parmi les devoirs principaux du patron, il faut mettre au premier rang celui de donner à chacun le salaire qui convient. Assurément, pour fixer la juste mesure du salaire, il y a de nombreux points de vue à considérer. Mais d’une manière générale, que le riche et le patron se souviennent qu’exploiter la pauvreté et la misère, et spéculer sur l’indigence sont choses que réprouvent également les lois divines et humaines. Ce serait un crime à crier vengeance au ciel, que de frustrer quelqu’un du prix de ses labeurs. (...) Enfin, les riches doivent s’interdire religieusement tout acte violent, toute fraude, toute manoeuvre usuraire qui serait de nature à porter atteinte à l’épargne du pauvre, d’autant plus que celui-ci est moins apte à se défendre, et que son avoir est plus sacré parce que plus modique. »

    « Ainsi, les fortunés de ce monde sont avertis que les richesses ne les mettent pas à couvert de la douleur, qu’elles ne sont d’aucune utilité pour la vie éternelle, mais plutôt un obstacle (12), qu’ils doivent trembler devant les menaces insolites que Jésus-Christ profère contre les riches (13) ; qu’enfin il viendra un jour où ils devront rendre à Dieu, leur juge, un compte très rigoureux de l’usage qu’ils auront fait de leur fortune. »

    « Nul assurément n’est tenu de soulager le prochain en prenant sur son nécessaire ou sur celui de sa famille, ni même de rien retrancher de ce que les convenances ou la bienséance imposent à sa personne : » Nul, en effet, ne doit vivre contrairement aux convenances. " (17) Mais dès qu’on a accordé ce qu’il faut à la nécessité, à la bienséance, c’est un devoir de verser le superflu dans le sein des pauvres. « Ce qui reste, donnez-le en aumône » (18). C’est un devoir, non pas de stricte justice, sauf les cas d’extrême nécessité, mais de charité chrétienne, un devoir par conséquent dont on ne peut poursuivre l’accomplissement par l’action de la loi."

    Pour le texte intégral http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_15051891_rerum-novarum_fr.html

    Bien cordialement,

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 17 janvier 2008 00:33

    J’en conviens, Gazi, j’en conviens ...

     

    Icks PEY

     

     



  • Icks PEY Icks PEY 16 janvier 2008 18:52

    Mais savez-vous que la France a existé avant la loi de 1905 ??

    Et le principe de laïcité dont vous parlez n’est pas né d’un texte de loi mais est le fruit d’une lente évolution humaine et sociale.

    Etre opposé à l’église ou à la monarchie au XIIIème ou XIVème siècle était aussi scandaleux que d’être aujourd’hui homophobe ou anti-parlementariste. Chaque époque a ses grilles de lecture. C’est un anachronisme que de vouloir juger les tribunaux d’inquisition avec notre regard d’aujourd’hui. La notion même de liberté individuelle n’avait aucun sens. Elle n’existait pas. Vous étiez le membre d’une famille, d’un clan, d’une corporation, mais individuellement, vous n’étiez rien. Même la notion de nation n’existait pas. Dans ce cadre, celui qui était contre l’Eglise était tout simplement contre la société car la société était articulée autour de la monarchie et de l’Eglise. Et il n’était pas possible, à l’époque, d’imaginer que cela puisse être autrement.

    Enfin, pour revenir à votre propos, la liberté d’opinion, ("même religieuse dit le texte) date de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Donc, les exactions populaires postérieures (massacres de 1792, de la Terreur, de la Commune de Paris, etc.) ont bien été commises sous l’égide d’un texte officiellement reconnu.

    Bien cordialement,

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 16 janvier 2008 17:17

    « Ce qui m’inquiète, c’est les responsabilités que vous semblez avoir par ailleurs. En effet, l’histoire prouve que les militants faisant preuve d’une vindicte très agressive, sont en général moyennement à l’aise auregard de ce qu’ils dénoncent...  »

    C’est clair !

    Plus la « militance » est violente, plus celui qui milite a en général de quoi balayer devant sa porte.

    C’est un principe psychologique : l’individu fait lui-même face à un tel désordre intérieur qu’il tente, à travers ses actes, d’y remédier, voire même de corriger ses fautes dans la même proportion. Dans ce cadre là, la « militance » hyerpactive dissimule parfois le fait qu’il est lui-même soumis aux pulsions qu’il combat. Cela se rapproche du thème du pompier pyromane.

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 16 janvier 2008 17:09

    @ Djanel et Parpailoot

    Le second degré, vous connaissez, bande de nazes ?

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 16 janvier 2008 16:56

    « La »bien-pensance laïque« n’a jamais conduit quiconque à la salle de torture ni au bûcher. »

    Vous en reparlerez à tous les membres du clergé assassinés sans raison ni procès lors des manifestations populaires que furent, la revolution française ou la commune de Paris.

    Encore aujourd’hui, le fait de voir derrière chaque prêtre un pédophile en puissance n’est guère plus subtil que de voir une sorcière derrière chaque femme rousse.

    A la différence, qu’entre temps, l’humanité est sensé avoir progressé. par pour tout le monde, visiblement.

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 16 janvier 2008 13:16

    Merci pour votre article. Pour certains non-catholiques (une minorité , heureusement, mais tellement remuante !), l’Eglise ne sera acceptable que lorsqu’elle pensera ce qu’ils pensent, dira ce qu’ils dient, encesnera ce qu’ils encensent, etc.

    En fait, selon eux, hormis la disparition ou l’alignement, point de salut !

    Bien cordialement,

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 15 janvier 2008 15:21

    La Taverne veut dissimuler la médiocrité crasse de son torchon en nous faisant le reproche de ne pas avoir compris le message subliminal qui y était dissimulé : faire comprendre que la bisexualité de ces femmes a servi leurs talents d’écrivains.

    Bon, passons sur l’opportunisme de cette réponse à un constat qui s’impose : l’article est bien évidemment sans intérêt autre que de colporter des histoires de cul.

    Cela étant dit, réfléchissons à son argument : la bisexualité serait un facteur facilitant la création littéraire.

    Allons donc.

    Autrement dit, la Taverne propose une sorte de hierarchie sordide dans les pratiques sexuelles : un monosexuel, par exemple, aurait, donc, si je suis bien l’idée, moins de facilités pour la création littéraire ? Voire même moins de talents littéraires ?

    Car si nous acceptons de dire que tel ou tel comportement sexuel génère tel ou tel avantage, pourquoi ne pourrais-je pas dire que tel ou tel penchant sexuel génère tel ou tel inconvénient ?

    Dire que la bisexualité facilite la création artistique, c’est aussi saugrenu que dire que la monosexualité nuit à la création artistique.

    Sous prétexte que deux écrivains aient été bisexuelles, la Taverne en déduit soudainement que leur talent est lié, plus ou moins directement à leur sexualité. C’est aussi stupide que de dire que la monosexualité de nombreux auteurs aurait pu servir leurs créations littéraires.

    Bref, La Taverne associe deux événements qui sont sans doute tous les deux une conséquence d’un esprit iconoclaste, anticonformiste, provocateur, mais qui ne saurait être une cause ou un effet l’un de l’autre.

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 15 janvier 2008 14:50

    Article trop long, décousu, excessif dans le fond et dans la forme.

    Il colporte et met bout à bout des allégations personnelles, des rumeurs, des racontars, des faits avérés ... bref ... une salade pas possible dans laquelle il est difficile de faire le tri entre le vrai et le faux, entre le supposé et l’avéré.

    C’est vrai qu’il y a marqué dans l’Evangile selon Jésus, chapitre 22, versets 66.6 « tu sodomiseras tous les enfants mineurs », c’est bien connu. C’est dommage que l’auteur ne nous l’ai pas rappelé.

    Je me méfie de tous les excès, y compris de ceux qui défendent une cause sensée être juste.

    Bien cordialement,

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 15 janvier 2008 14:39

    Lyonnais moi-même, j’ai eu le plaisir de tenter de vous lire.

    Tenter car votre style est incroyablement dur à lire. J’ai du relire à deux reprises chaque phrase pour bien en saisir le sens. Soit je suis sot, soit votre style mériterait d’être épuré. J’ai une petite idée de la réponse. Je vous laisse avoir la votre.

    Dommage car le ton est caustique et plaisant.

    Bien cordialement,

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 14 janvier 2008 15:57

    Article intéressant qui traite d’un vieux serpent de mer qui disparaitra aussi vite qu’il réapparaitra dans trois ou quatre ans.

    A bientôt.

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 11 janvier 2008 00:24

    @ Pierredantan

     

    Hihihihihihi ... cela me fait bien rire de me faire traiter de marxiste ... ceux qui me connaissent doivent rire sous cape également.

    Prenons un exemple de ce (spoliateur) bareme progressif de l’impôt sur le revenu. Monsieur X gagne 6.000 euros nets mensuels. Il dispose d’une voiture de fonction, avantage évalué à 300 euros mensuels, soit 6.300 euros mensuels imposables. Par ailleurs, il a reçu une prime de participation annuelle de 3.500 euros et un intéressement de 2.000 euros, inclus un abondement de son employeur de 500 euros. Il dispose par ailleurs d’une portefeuille d’actions qu’il gère en bon père de famille : il a fait cette année 18.000 euros de cessions, générant un taux moyen de 33% de plus-value, soit 6.000 euros de plus-values nettes de frais. Enfin, il a cédé un appartement de placement dont il avait reçu la nue-propriété du vivant de sa mère, il y a une grosse quinzaine d’année, générant une plus-value immobilière de 55.000 euros.

    Voyons un peu : la plus value mobilière, exonérée, la plus value immobilière, exonérée, la participation, l’intéressement, y compris l’abondement de l’employeur, exonérées. Finalement, seul son salaire en argent et en nature est imposable. 6.300 x 12 = 75.600 de revenus. J’en déduis 10% qui est sensé représenté les frais alors que tout le monde conviendra que c’est bien beaucoup. Au pire, si ses frais devaient être plus important : il pourrait passer aux frais réels. Passons. Cela nous donne une revenu net imposable à l’IR de 68.040 euros. SI j’applique le bareme pour un célibataire sans enfant, j’obtiens un impôt de ... de ... (suspense) ... 15.153 euros.

    Je ne compte pas les placements immobiliers ou autres susceptibles d’ouvrir droit à déductions fiscales, je ne compte pas non plus les crédits d’impôts si Monsieur X fait des travaux chez lui ainsi que pour sa femme de ménage qui fait repasser ses chemises et j’abandonne l’idée que Monsieur X ait pu, volontairement (non ?), faire un don à telle ou telle association caritative.

    Bref, un revenu net annuel encaissé de 72.000 + voiture de fonction (évalué forfaitairement à 1.800 mais tout le monde sait que cela vaut bien plus) + 3.500 + 2.000 + 6.000 + 55.000 ... soit un total de 140.300 euros ... générant un IR (monstrueux) de ... 15.153 euros ... soit un taux moyen d’imposition de 10,80 % (17,76% si j’exclus la PV immobilière du calcul).

    Alors excusez moi de rire, mais nous sommes loin de l’Etat marxiste ...

    Finalement, le marxiste, c’est vous, car si vous aviez pratiqué la flat tax que vous promouvez à 20% sur l’ensemble de ses gains de l’année, il aurait payé 140.300 / 5 = 28.060 euros d’impôt, soit 13.000 euros, environ, de plus que le système que vous critiquez. Hihihihihihi ...

    Morale de l’histoire : ne croyez pas ce que l’on vous dit, mais apprenez plutôt à réfléchir par vous mêmes.

    Bien cordialement à vous,

    Icks PEY

     

     

     

     

     



  • Icks PEY Icks PEY 10 janvier 2008 19:21

    Article intéressant mais avec lequel je ne peux être qu’en profond désaccord.

     

    L’auteur y manipule des notions fiscales avec maladresse et inexactitude. La flat tax ne résoud pas les problèmes évoqués et c’est qu’autant plus vrai que l’auteur prévoit des abattements par membres du foyer fiscal, ce qui n’est autre qu’un remake du quotient familial. En guise de simplification, il y a mieux !

     

    La progressivité de l’impôt sur le revenu relève d’une grande évidence : il est juste et légitime que les pourcentage de participation aux dépenses publiques dépende du niveau des revenus.

     

    Cela étant dit, j’attire votre attention sur le fait que la flat tax s’insinue, insidieusement, dans le paysage fiscal français. Après les PV sur valeurs mobilières (actions, etc.) qui sont taxées depuis longtemps à un taux fixe, les placements à rendement (compte d’épargne, par ex.) bénéficie de la possibilité d’un prélèvement libératoire à une taux fixe également. Plus récemment, ce sont les PV immobilières qui ont rejoint le taux fixe (quand elles ne sont pas exonérées). La dernière loi de finance prévoit l’application d’un taux fixe sur les dividendes alors que jusqu’à lors, ils étaient soumis au bareme progressif. Petit à petit, donc, l’impôt sur le revenu est pollué par ces flat tax, bcp plus que ne le dit l’auteur de l’article.

     

    Le barème progressif qui est, à mes yeux, un outil d’équité fiscal, voit donc son champ d’application réduit chaque année qui passe ... néfaste tendance, selon moi.

     

    Icks PEY

     

     



  • Icks PEY Icks PEY 9 janvier 2008 14:23

    Ahahahaha ... quelle belle conférence de presse nous avons eue là !

    Enfin un président qui parle un discours de vérité et d’honnêteté !

    C’est vrai que les journalistes, de droite comme de gauche, étaient nettement plus à l’aise lorsqu’il s’agissait de cacher la fille du président !

    Enfin, il ne faut pas se leurrer : les premiers responsables de la pipolisation, ce sont les acheteurs de journaux ! Pourquoi croyez vous que Paris Match fasse sa Une de Noël sur Sarko ??? PARCE QUE CELA FAIT VENDRE !!!

    Le journalisme consiste maintenant à donner à lire ce que le peuple a envie de lire, c’est regrettable mais c’est ainsi. Pourquoi croyez vous que l’Humanité soit en faillite et que Libé ou Le Monde soient sur la corde raide ? Parce que le journalisme d’opinion ne se vend plus ! C’est le sensationnalisme qui se vend et le pouvoir politique, de droite, comme de gauche n’y peut rien.

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 12 décembre 2007 17:45

    @ Christophe

    Cela a toujours été de tout temps.

    Les pacifistes se font les alliés inconscients des pires dictatures.

    En 1938, ils ont donné du temps et des armes à Hitler. En 1941, ils étaient contre l’entrée en guerre après Pearl Harbour, en 1953, ils se sont insurgés contre le conflit en Corée. En 1965, ils adoraient les vietcong, en 1954, ils trouvaient formidables les arguments du FLN ...

    Résultats : la corée du Nord est un enfer et nous mettrons du temps avant dze découvrir l’ampleur des dégats (cela dure toujours ...) ; la japon est la démocratie que nous savons, et pourtant, ce sont les USA qui l’ont libéré !! le vietnam s’est englouti dans le communisme, c’est à dire la décrépitude généralisée, sans compter qu’il a attaqué le Cambodge dès qu’il a pu ; l’algérie a sombré dans la dictature dès 1962 : voyez le résultat aujourd’hui : malgré des terres agricoles riches (mises en valeur par les colons, d’ailleurs, fallait voir la situation sociale et économique de l’Algérie en 1830 !!) et des gisements de pétrole, faut voir le niveau de vie !!

    Bref, les pacifistes sont toujours du mauvais côté, c’est une question d’habitude ...

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 12 décembre 2007 17:45

    @ Christophe

    Cela a toujours été de tout temps.

    Les pacifistes se font les alliés inconscients des pires dictatures.

    En 1938, ils ont donné du temps et des armes à Hitler. En 1941, ils étaient contre l’entrée en guerre après Pearl Harbour, en 1953, ils se sont insurgés contre le conflit en Corée. En 1965, ils adoraient les vietcong, en 1954, ils trouvaient formidables les arguments du FLN ...

    Résultats :
    - la corée du Nord est un enfer et nous mettrons du temps avant dze découvrir l’ampleur des dégats (cela dure toujours ...) ;
    - la japon est la démocratie que nous savons, et pourtant, ce sont les USA qui l’ont libéré !!
    - le vietnam s’est englouti dans le communisme, c’est à dire la décrépitude généralisée, sans compter qu’il a attaqué le Cambodge dès qu’il a pu ;
    - l’algérie a sombré dans la dictature dès 1962 : voyez le résultat aujourd’hui : malgré des terres agricoles riches (mises en valeur par les colons, d’ailleurs, fallait voir la situation sociale et économique de l’Algérie en 1830 !!) et des gisements de pétrole, faut voir le niveau de vie !!

    Bref, les pacifistes sont toujours du mauvais côté, c’est une question d’habitude ...

    Icks PEY



  • Icks PEY Icks PEY 12 décembre 2007 14:35

    Et qu’on arrête de diaboliser sans cesse les USA ou les pays occidentaux.

    Jusqu’à preuve du contraire, c’est encore dans nos pays qu’on peut le plus ouvrir nos gueules.

    Icks PEY