@foufouille
Ben quoi ? C’est assez clair.
@Clouz0
En quoi consiste ma profonde « erreur d’analyse », svp ? Pour vous, l’anglais n’a jamais eu beaucoup d’utilité, et c’est le cas de la grande majorité de gens. Ensuite, pour des raisons qui sont les vôtres, vous avez investi dans l’anglais pour vos enfants. Mais quand on investit, c’est pour rentabiliser ensuite... Et ça concerne tous les apprentissages. Si on a vraiment besoin d’anglais, il n’est jamais trop tard pour l’apprendre. Contrairement aux affirmations que l’on rentre dans nos têtes avec tous les moyens possibles, l’anglais est bien moins indispensable, ou parlé par tous les étrangers, ou incontournable dans la vie quotidienne.
@foufouille
Meuh si Tout le monde ne peut pas avoir le niveau de Bernard Pivot, mais apprendre l’écriture des mots courants est possible.
La traduction automatique de Google a du bon et du mauvais, en anglais aussi il y a des « perles »...
Mais en somme, vous confirmez ce que j’ai dit : le niveau natif ni même avancé n’est point indispensable, tandis que Clouz0 prône une parfaite maîtrise de l’anglais pour tous.
@foufouille
« si tu veut commander » ? L’anglicisation en marche ?
Plus sérieusement, pour ça nul besoin du niveau natif. Et, par exemple, Ali...ss a bien développé sa partie en français, sans parler des autres sites et des autres versions linguistiques.
@Clouz0
L’anglais pour vous est un outil de travail, soit. Mais certains, vous y compris, essaient d’étendre les besoins d’un (ou quelques) métier(s) à l’ensemble de la population. La majorité n’a pas du tout besoin de l’anglais dans leur travail, d’autres en ont besoin à un niveau basique... Alors prétendre que tout le monde doit parler anglais au niveau natif est une aberration.
@Mmarvinbear
Quelle tristesse, quelle déchéance... © L’acculturation, tout simplement.
@Alren
Oh oui, ces magazines « féminins » (entre guillemets, car je suis une femme mais j’ai horreur de ces éditions pleines de bêtises) sont une vraie calamité... « votre look fera un buzz aux afters »...
@Nobody knows me
Vous avez dû ne pas comprendre mon sarcasme ou rater la dernière « bonne
phrase » de notre poète-philosophe-roi-président, qui assure trouver un
travail de plongeur en cuisine à un chercheur d’emploi diplômé en
horticulture...
Ah bon, ceci explique cela En effet, j’ai raté cette magnifique phrase de not’cher président. Décidément, il nous étonnera toujours
Bon, admettons que c’est un malentendu et que certaines expressions ont été mal comprises.
Le fait de pouvoir effectuer très vite des calculs complexes, prendre une décision ou déplacer un véhicule de manière autonome (parfois dans un camion ou sur un piéton, j’en conviens...) est déjà une présence d’intelligence artificielle non ?
Chuis pas d’accord. La vitesse de calculs - c’est comme une voiture (ordinaire) qui va plus vite qu’un piéton, mais elle n’est pas intelligente. De même, un capteur envoie les données sur la présence d’un obstacle vers le programme d’une voiture autonome, et celui-ci prévoit une (ou quelques-unes) action(s) précise(s) à effectuer dans ce cas. Certes, on peut utiliser le mot « intelligence », tout comme appeler les téléphones « smartphone », mais ça ne reflète pas la réalité.
Effectivement on aura toujours besoin de tel ou tel métier, qui lui n’a pas besoin d’une connaissance de l’anglais.
Ces métiers sont plutôt nombreux
Pour ma part, je suis heureux d’avoir appris des choses dans ma scolarité qui ne me servent pas forcément dans le cadre de mon boulot. Par exemple l’anglais, qui me permet de comprendre tous les films anglophones en VO.
Loin de moi l’idée de faire enseigner aux élèves uniquement les notions utiles dans leur métier, d’autant plus qu’ils ne savent pas encore eux-mêmes quel sera ce métier. Nous sommes donc d’accord là-dessus : l’école doit donner des connaissances nombreuses et variées. Donc, faire la spécialisation en enseignant l’anglais (et en anglais) dès la maternelle - c’est une aberration. Dire que tout le monde aura besoin de l’anglais dans leur vie, surtout à un niveau élevé, est faux. Il serait bien plus logique de présenter aux enfants plusieurs langues, plusieurs alphabets pour les initier à la diversité linguistique...
Moi aussi, j’ai étudié pendant ma scolarité des choses dont je n’ai pas eu besoin au boulot. C’est tant mieux Chez nous, on diffusait des chansons en plein de langues (c’est pas le cas en France), et au moment de choisir la langue étrangère à étudier (vers l’âge de 11 ans environ), j’ai choisi le français juste parce qu’il me plaisait (le choix était entre l’allemand, l’anglais et le français). Personnellement, je peux suivre la VO en 5 langues, l’anglais n’en fait pas partie, mais j’en ai un peu marre des films anglophones, c’est comme manger le seul et même plat trois fois par jour. Souvent, je devine sans faire exprès à quel moment il y aura une blagounette, ou une discussion « psychologique », etc...
@Nobody knows me
Les procédés de discussion, je connais, Karel Čapek ne s’est pas limité à inventer le mot « robot »
Moi je dis ça c’est pour aider les gens à avoir un boulot pérenne et qui corresponde à leurs attentes.
Sinon c’est direct la plonge avec un diplôme d’horticulteur...
Selon vous, c’est valorisant, ces phrases ? Et où précisément dans mon message que j’ai parlé d’une réjouissance de votre part ?
Pour moi, les « bientôt » et « pourrait » n’ont pas tellement de valeur. L’opération à distance n’a rien à voir avec l’intelligence artificielle : c’est un humain qui a pratiqué l’intervention à l’aide des bras robotisés, perfectionnés certes mais totalement dépourvus d’intelligence propre. Les calculateurs, les voitures autonomes ne sont que des programmes informatiques - perfectionnés certes mais totalement dépourvus d’intelligence propre. Un robot pourrait éventuellement remplacer la femme de ménage en ce qui concerne certaines tâches, mais actuellement ce n’est point rentable.
Mais bon. Ce que je vous reproche, c’est une tentative d’étendre les besoins de quelques métiers à l’ensemble de la population. Et vous n’avez toujours pas répondu à ma question.
@Nobody knows me
Et dire qu’il y a longtemps, dans mon pays on aimait bien les films français... Je précise que dans les cinémas, il y avait des films du monde entier, une belle variété. Une dégradation est manifeste.
@Nobody knows me
Moi aussi, j’aime bien la SF, mais faut quand même raison garder et ne point confondre la réalité et la fiction. J’ai lu Asimov, mais jusqu’à la preuve du contraire, les robots comme dans ses livres n’existent pas encore, alors je vois mal comment remplacer même un maçon, aussi insignifiant (selon vous) soit-il... Sans parler des autres métiers que vous mentionnez ci-haut. Je doute que si une femme de ménage... pardon, une technicienne de surface apprend l’anglais, ça lui permettra de sauver son emploi. Dans tous les cas, tout le monde ne peut pas devenir financier ou informaticien - kiséki va construire les maisons et rédiger les contrats notariaux ?
Ceci dit, vous n’avez rien répondu à ma question. Ne déviez pas la conversation, je vous prie.
@Nobody knows me
Bon, d’accord, être maçon pour vous n’est pas un boulot pérenne et ne peut correspondre aux attentes. Alors je repose la question : tous les dentistes ont une installation avec un microtour, faut-il que tout un chacun s’en procure une ?
@Nobody knows me
Les maçons ont besoin d’une bétonneuse, faut-il que tout un chacun s’en procure une ?
Au sujet des termes : il y a peu, j’ai décidé de trier un amas de revues informatiques. Mais comme c’est impossible de trier sans lire un peu, je suis tombée sur un article d’il y a 15 ans à peu près, qui se moquait méchamment de certains termes traduits en français. Hahaha, quel mot ridicule - « courriel », ça ne prendra jamais !
Une chose en faveur des anglophones : ils sont tellement narcissiques qu’une pensée dans le style « notre langue est ringarde » ne les effleure même pas. Pour donner le noms aux choses, ils n’hésitent pas à piocher dans leur propre vocabulaire (qui n’est, soit dit en passant, nullement supérieur aux autres langues). En France, la soumission est telle que, non contents d’attendre l’arrivée de nouveaux anglicismes plutôt que faire travailler un p’tit peu son imagination, on en crée ! De faux anglicismes, je veux dire.
@Fergus
Ah bon, l’Asie = Taïwan, Hongkong et Singapour ? Faut que j’aille réviser ma géo
dans de nombreuses écoles du sud de la France, l’espagnol est très demandé
Sans blague ? Il se trouve que j’habite justement au sud de la France. Seule ma fille aînée a pu avoir un peu d’allemand à l’école primaire. Une classe d’espagnol a été promise (il y avait même une prof bilingue), mais ça ne s’est jamais fait « à cause des difficultés structurelles », comprenne qui voudra... Depuis, il y a l’anglais, l’anglais et l’anglais, le choix est vaste. De même, quand ma fille aînée est entrée au collège, l’espagnol première langue a été supprimé. J’étais présente à la réunion parents-profs et j’ai vu l’indignation dans la salle. N’empêche : c’est soit l’anglais première langue, soit une espèce de vente liée, alias « classes bilangues » 3 heurs d’anglais + 3 heures d’espagnol. Quelques années plus tard, les classes bilangues ont été supprimées, car elles faisaient la sélection prématurée de bons élèves, dixit le nouveau principal. Au lycée local, on peut (enfin !) choisir l’espagnol première langue, mais on fait comprendre à ceux qui l’ont choisie (sans le dire directement) que c’est une solution pour les nuls en langues. Alors pour le libre choix dans l’âme et conscience, il faut repasser...
@Fergus
Oui, dans certains pays les gens parlent anglais. Mais n’allez pas me dire que la quasi-totalité de vendeurs-acheteurs est concentrée dans ces trois lieux que vous citez. Il est facile de donner un contre-exemple : l’une de mes anciennes compatriotes, polyglotte (anglais, allemand, polonais, français, russe langue maternelle), traductrice-interprète de métier est allée voir une amie installée au Mexique. L’amie l’a prévenue qu’elle devrait apprendre un brin d’espagnol, l’autre avait pensé : j’ai plusieurs langues à mon actif, dont l’anglais, je me débrouillerai. Eh bien, celle installée au Mexique passait son temps à servir d’interprète... La liste d’exemples serait longue.
Actuellement, plusieurs pays font les échanges commerciaux dans leurs monnaies nationales respectives, sans passer par le dollar. Et ils emploient les personnes bilingues pour les échanges bilatéraux.
Les rudiments d’anglais peuvent servir pour voyager (en encore...), mais pour ça nul besoin de commencer à la maternelle et apprendre des matières scolaires en anglais.
@Fergus
engagé dans un militantisme anti-anglais dépassé
Le militantisme pro-anglais devient dépassé lui aussi. Vous défendez l’anglais comme si c’était votre langue maternelle... ou ce n’est pas « comme » ?
nous ne sommes plus au temps du plan Marshall
De jure, non. De facto, oui.
@Fergus
Que de caractères en gras, vous y allez un peu fort Oui, l’anglais est enseigné en Chine. En France aussi, et depuis plus longtemps. Et alors ? Le français est certes parasité par une énorme flopée d’anglicismes, mais ce n’est pas (encore, je l’espère) un pays anglophone. La Chine n’a pas subi le plan Marshall, contrairement à la France, et je doute fort qu’elle devienne un pays anglophone. Si les financiers ont besoin de cette langue, soit. Mais aucune raison d’étendre ce besoin à toute la population. Quant au commerce, on vend dans la langue du client. La preuve : les sites chinois ont beaucoup amélioré leurs versions linguistiques.
@virelasu
L’arabe standard moderne, alias littéral, est une langue essentiellement écrite. Et puis, pourquoi quatre, pas trois ni cinq, par exemple ?
@L’enfoiré
Certains points méritent d’être régularisés, en effet. Mais ce n’est pas ça qui empêche la progression d’une langue...
@virelasu
Et pourquoi uniquement celles-ci ?
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