Le tabac n’engendre aucune dépendance ? Sachant qu’on a découvert des récepteurs de
la nicotine dans le cerveau (signe que nous fabriquons un neuromédiateur qui se lie
à ce récepteur) c’est une drogue pour la science.
On pourrait en être peu dépendant. Il en est.
Pour avoir vu un voisin (emputé d’un demi poumon) continuer à fumer en chialant
qu’il ne pouvait s’arrêter, j’ai quelques doutes.
Je lirais ça.
N’oublions pas qu’une majorité indéniable a élu l’actuel président de ce petit pays.
Il a montré tous les talents nécessaires pour nous envoyer dans les décors, mais je doute
que ce soit suffisant (vu ce qu’il y a en face) pour éviter une réélection...
La seule et unique façon de leur prouver leur erreur est de précipiter la France dans le mur
et ce grand personnage à tous les talents pour y contribuer.
Au demeurant J-C Trichet est à la tête de la BCE et y est très bien. Où aurait-on casé un
personnage de cette haute qualité ?
Comme disaient les "Guignols de l’info" à l’époque de l’affaire du Crédit Lyonnais.
Ce n’est pas une privatisation, pas une nationalisation, non c’est une sodomisation.
L’article ne dit pas s’ils ont prévus assez de vaseline pour tout le monde.
Article sympathique. Ce beau continent à un potentiel extraordinaire (humain et naturel)
très largement laissé en friche et il faut encore et encore dénoncer ce scandale.
Oui bien sûr la décolonisation de l’Afrique n’a jamais eu lieu. Elle continue sous des formes plus subtiles, financières, règlementaires, idéologiques, etc...
Vous évoquez le problème énergétique.Il est indissociable du manque de démocratie, de l’incompétence des élites, de la primauté d’intérêts privés sur le bien commun,
problème non spécifique au continent africain (il est majoré semble-t’il là-bas, mais nous sommes dans une situation voisine).
J’ai tendance à penser qu’une solution peut émerger de cultures énergétiques et de la valorisation des déchets organiques via la méthanisation.
D’abord parce que le système est décentralisé, nécessite peu d’investissements , est "low tech", utilise pas mal de main-d’oeuvre.
Ensuite parce que la valeur d’un ha de biomasse consacré à une production énergétique dépasse de loin la valeur d’un ha consacré à la production pour export de café, banane, haricots verts et autres foutaises...
Enfin parce que ce gisement énergétique est renouvelable et produit (reliquat de méthanisation) un amendement pour les sols meilleur que le compost.
J’ai des toilettes sèches à la maison qui me donnent l’engrais nécessaire pour le jardin
et je n’ai pas le souvenir que les africains croulent sous la réserve en eau par ex,
encore moins les engrais.
Voir ici la culture du figuier de barbarie sur des terres marginales pour la méthanisation par ex.
De nombreux végétaux peu exigeants pourraient localement faire l’affaire et les paysans ne manquent pas.
En résumé les africains auraient intérêt à se tourner vers le biogaz. Pour mémoire on peut avec du méthane
cuire, se chauffer, produire de l’électricité, faire rouler des véhicules...
Pour le soleil et l’éolien, les coûts sont encore élevés, et c’est une solution "sans les africains" car la technologie est étrangère, la maintenance pas évidente, les besoins en main-d’oeuvre réduits au maximum.
@ L’auteur,
Un point sur lequel je voudrais revenir est que le chaos (au sens donné par les physiciens) semble à
l’oeuvre dans la pensée humaine et que le degré de complexité du monde le rend incompréhensible dans une
large mesure pour la pensée humaine (y compris les experts).
A la phrase d’Einstein que vous citez en préambule j’en préfère une autre : "L’essentiel du mal perpétré
dans le monde est commis par des agents et des forces qui ne sont ni agents ni forces du mal...".
Dit autrement "ils ne savent pas ce qu’ils font" et tout en étant profondément, fondamentalement bons et
humains sont malgré tout monstrueux.
Une réalité tragique et en même temps porteuse d’espoir. Il pourrait en être autrement.
Ce n’est pas l’hyperminorité de "malades" qu’il faut craindre le plus (J’ai l’un d’eux dans le viseur au
moins pour Naja et autant pour moi) mais bien la plupart d’entre nous.
Je ne suis pas sûr que nous soyons collectivement capables de nous voir tels que nous sommes devenus.
Je me souviens de la souffrance personnelle vécue il y a 20 ans quand j’ai découvert le végétarisme
et l’écoeurement récurrent d’être passé à côté de tellement de choses évidentes (aussi simples que des
toilettes sèches,la marche à pied, la vie sans TV, etc) et d’avoir contribué par ignorance à enfoncer
un peu plus ce monde qui aurait peu être bien différent.
C’est ou la torpeur du rêve (so far so good) ou la douleur de la prise de conscience.
Sans accompagnement la plupart d’entre nous n’auront pas le courage de décider avant qu’on le fasse pour
eux.
Je crois qu’il ne faut pas trop se raconter d’histoires sur "l’épaisseur humaine" de la
plupart d’entre nous. D’expérience, la plupart ne se sont jamais posé de question sur
des choses aussi basique que l’empreinte sociale de leurs comportements, leur empreinte
écologique, les buts de vie, le fonctionnement de l’économie, la gestion de notre temps
libre (une télé ou un bouquin), tant de choses...
Qu’un troupeau aveugle se laisse conduire à l’abattoir par des bergers parvenus est le
lot des groupes humains depuis pas mal de temps, me semble-t’il.
La seule nouveauté est que l’écho de nos bêtises se fait de plus en plus à grande
échelle du fait du développement des moyens de transports et de communication et de
l’idéologie économique dominante.
Le monde est de plus en plus incompréhensible pour la majorité d’entre nous et nous
sommes donc de plus en plus faciles à manipuler par les différents cercles du pouvoir.
Ceux qui savent vraiment et regardent ailleurs sont pour moi une minorité. La plupart
ne savent pas vraiment.
Je doute cependant que les générations futures nous pardonnent parce que nous ne savions
pas.
Nous aurions pu savoir si nous l’avions voulu.
Je crois que la 1ère grande leçon de la crise économique actuelle est que le
plus grand nombre peut voir quels sont les vrais priorités pour nos "élites".
Jamais elles n’ont envisagé de réunir les 77 milliards de $ (annuellement) qui
selon Lester Brown auraient permis d’atteindre des objectifs sociaux basiques
dans le monde (accès à la nourriture et aux soins pour tout le monde, accès
à l’alphabétisation, la contraception, etc...) bref de résoudre un joli paquet
de problèmes (notamment la démographie) sans parler du coût humain de l’inaction.
Jamais il n’a été question de redonner aux salariés une part des profits faits
par les détenteurs de capitaux depuis au moins 20 ans donc de redistribuer.
On n’a pas vraiment envisagé de supprimer la dette des pays "en développement"
qu’on estime à environ 2000 milliards de $ qui pèse sur les plus pauvres.
On n’a pas envisagé un investissement massif au sud sous forme de partenariats
mutuellement profitables (je songe à un accord énergie solaire contre nourriture
et technologie entre l’afrique du nord et l’europe par ex).
On n’intègre pas dans les recherches de la solution à cette crise, la crise
énergétique (différée mais inévitable si on ne fait rien) et surtout la crise
écologique majeure (dont climatique) qui peut survenir à échéance courte.
On n’a pas compris le danger énorme du "One size fits all", de l’uniformité des
politiques économiques pronée par tous les principaux acteurs du système (OMC
FMI et banque mondiale, transnationales, etc).
Si on s’est vautré à échelle mondiale et qu’il n’existe aucun système alternatif
à examiner on fait quoi ?...
On n’a pas digéré le chantage catastrophique perpétré contre nos sociétés par des
entreprises "too big to fail" qui accaparent l’essentiel des bénéfices et nous laissent
leurs dettes quand ça va mal.
Tant de chantiers à ouvrir et une caste autiste aux commandes.
Nous sommes mal barrés dans tous les sens du terme.
Je doute personnellement qu’un énième "Service Pack" au seul système d’exploitation des ressources humaines et naturelles en cours (à grande échelle) suffise.
Il faut cependant partir de quelque chose et cette possible rencontre est souhaitable.
Cependant, seuls les esprits formatés qui nous ont envoyés dans le mur auront voix au
chapitre, une évidence très préoccupante.
Un second point dramatique est constitué par les "lois mondiales" de l’OMC qui instaurent
le principe (débordant largement le champ économique) du modèle unique, qui en soit est une
recette grandiose pour désastres planétaires. La réforme profonde de l’OMC devrait être au
menu.
On pourrait y ajouter des mesures contre l’agrandissement jusqu’à la démesure (Too big to fail)
de structures économiques conçues pour séquestrer la richesse pour une minorité en étant bien
trop vitales pour que nos sociétés les laissent tomber en cas de désastre. Le système a favorisé
la création de ces "monstres économiques" qui sont bien plus aspirateurs de richesses pour une
caste hyperminoritaire que créateurs d’emplois et sont par essence des maître-chanteurs avant
la crise (pour séquestrer les profits) et pendant la crise (en condamnant le citoyen à les sauver).
La taxation des transactions financières devra aussi veiller à ce que l’argent aille plutôt se
frotter au monde réel qu’aux lumières d’une économie "casino".
La convergence des 3 crises (énergétique, écologique et économique) pourrait nous mettre à genoux même si personne ne veut le croire.
Il n’est pas sûr que nous ayons beaucoup de cartouches encore dans le barillet...
Il faut tous souhaiter que cette crise inévitable soit pédagogique.
On peut en douter : notre monde est en effet contrôlée par une caste
totalement coupée de la réalité quotidienne, apatride, sans soucis de
l’intérêt collectif et à long terme, intellectuellement passablement
autiste et cynique et surtout sans comptes à rendre.
Il y a des tas d’idées remarquables et applicables pour changer de cap
et rebâtir un monde plus soutenable.
Ceux qui pourraient les mettre en oeuvre ne le feront pas, car ils n’ont
pas le genre d’états d’âme pour l’autocritique et les idées suicidaires.
Nous sommes mal barrés (dans les deux sens du terme).
Je me souviens avoir lu dans "Our stolen future" que des expériences sur le rat (ou la souris)
avaient montré que l’administration à un moment précis à la "maman" d’une micro-dose d’un polluant chimique (au demeurant pouvant se trouver dans notre environnement)
était capable à volonté de changer le sexe du cerveau du souriceau en devenir.
En résumé notre orientation sexuelle basique (si on transpose à tous les mammifères) est décidé
durant une période précise de la grossesse et n’a rien à voir avec un choix personnel.
Après nous avons des degrés de liberté qu’un petit rongeur n’a pas.
A noter que les "imposteurs endocriniens" étant de plus en plus répandus dans notre
environnement on pourrait avoir une majoration des homosexualités dûes à ce facteur.
A priori notre cerveau ayant un sexe (possiblement sur le plan physique) avant la naissance
on ne saurait "soigner" cela facilement...
Merci pour le renseignement.
Au demeurant je n’achèterais jamais cette nouvelle foutaise, utilisant peu la voiture et n’ayant
pas été contrôlé depuis plus de 10 ans...
Je commence à savourer les joyeux automobilistes qui paradent en ville gilet jaune sur le siège
passager et téléphone portable à la main ou cherchant une cigarette , un CD, vérifiant le ticket de caisse, etc...
Sûr que ceux là auront des réflexes émoussés pour le triangle sur la chaussée et la voiture, alors
le pauvre bougre suicidaire déambulant sur la route avec ou sans gilet fluo...
La capacité du commun à se soumettre aux pires imbécilités est remarquable. On se souviendra dans le domaine, du 3ème feu arrière pour voir que le type devant freine quand on est à 1,5m derrière lui...
Quand la mise en danger de la vie d’autrui est quotidienne sur nos route et sanctionnée marginalement par la présence effective de képis (on préfère dorénavant les radars) on imagine l’urgence de sanctionner efficacement les malfaisants qui mettraient marginalement leur vie en danger en ne profitant pas de cette chinoiserie.
Desproges et Coluche, vous nous manquez...
Les déboires US ne sont pas une chance (per se) pour l’europe. Notre économie est bien trop liée à la leur pour ne pas s’offrir une bonne quinte de toux... Votre analyse me semble exacte dans son ensemble. Nous avons toujours trop tendance à regarder ce qu’ils font (je songe récemment aux agrocarburants par ex) avant de faire de même. Sous nos yeux la preuve flagrante (pas la première) qu’ils peuvent se "vautrer" très sévèrement et que l’uniformité économique (prônée par la totalité du système, entreprises, grandes institutions et organisations internationales style OMC) est la recette de nos actuels cauchemards et d’une future apocalypse économique. Dans un contexte où il est patent que les prix de l’énergie amorcent une tendance à long terme à la hausse et où la compétition économique sera bien plus féroce un des outils pour équilibrer nos comptes est de diminuer durablement nos dépenses. Al Gore a exhorté les USA à le faire (1) et l’europe avec ses différences doit faire de même. Changer nos modes de production d’énergie (avec les renouvelables en priorité alliés aux économies d’énergie et l’efficacité énergétique) et de transports (électriques) est une des voies royales pour faire baisser nos dépenses à long terme assurés que nous sommes que les recettes seront de plus en plus incertaines et dures à engranger. Les 3/4 du monde attend les recettes pour un développement qui ne fasse pas partir le climat en vrille. Qu’attendons-nous ? D’être aussi fauchés que les USA ?... Remettre en cause aussi notre appartenance à l’OMC (en l’état) me semble aussi devoir être à l’ordre du jour car l’existence de cette structure ignore le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et faire des choix d’organisation de société originaux et novateurs. Face à l’OMC l’europe est largement perçue comme une courroie de transmission du pouvoir d’une caste coupée du réel sur la masse des citoyens. Nous avons tout ce qu’il faut pour une renaissance européenne à part une classe politique européenne ayant un grand dessein pour les européens. (1) http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=42525
Joli article et très joli thème.
Le problème est simple à échelle humaine. On peut choisir le végétarisme, les toilettes sèches, une
consommation d’énergie minimale, ne prendre la voiture qu’en dernière extrémité en préférant la
marche, le vélo, les transports en commun, produire un minimum de déchets, autoproduire au maximum, etc...
Je fais tout cela et plus et je ne sauverais jamais le monde (même si nous étions des milliers ou
millions).
C’est facile, indolore, un peu déconcertant au départ, tout sauf infaisable.
Le problème est bien différent à grande échelle.
Avec les renouvelables (solaire et éolien par ex) nos réserves énergétiques sont infinies au regard de
notre consommation prévisible dans tout futur concevable.
Nous saurons les exploiter et donc aucune décroissance n’est imposée de ce côté (même si le meilleur
kwh est celui qui n’est pas produit).
Nous allons progressivement avoir un gros problème de matières premières que ne pourrons pallier
le tri et recyclage le plus poussé que nous puissions réaliser.
Clairement les dérivés du pétrole seront remplacés par des dérivés de substances naturelles (style amidon)
obtenues via l’agriculture et des recherches seront nécessaires pour remplacer certains métaux par des
matériaux organiques faits sur mesure.
Nous avons un très gros problème d’empreinte écologique (en terme de surfaces nécessaires à notre style
de vie) qui va devenir ingérable avec la banalisation du régime carné et les agrocarburants.
En un siècle nous aurons causé plus de dégâts à la biosphère que la plupart des causes naturelles n’en ont
fait.
Nous avons pas mal de problèmes à résoudre et on peut penser que nos descendants auront de quoi s’occuper...
Le Plan de sauvetage (temporaire) de l’économie US peut marcher comme il a marché selon des mécanismes voisins pour le Japon en 2002 (1). Sauf que comme le signale l’article de la BBC, on a déplacé le problème en essayant de "se refaire" du côté des USA (entre autres) où les profits faciles semblaient assurés... Pas mal de gens savent qu’il y a bien plus d’argent "orphelin" que de choses à acheter (une des raisons de privatiser à grands pas au niveau planétaire...) et que c’est un mécanisme de dysfonctionnement puissant. En cherchant à se lier au "monde réel" il engendre une spéculation sur un secteur aujourd’hui, un autre demain. On a déjà annoncé une future spéculation sur la terre agricole sachant qu’entre la fourniture d’aliments et de carburants, elle va devenir un des biens les plus précieux de l’humanité... Le capitalisme moderne est notoirement un mécanisme de privatisation des sources de profits et de socialisation des pertes, un magnifique outil à broyer le pouvoir des Etats qui voient leurs revenus diminuer, mais les factures réelles (cas de cette crise) comme potentielles (activités industrielles dispensées de couvrir leurs risques, style nucléaire ou ogms) en augmentation constante. Le minimum serait de redonner aux Etats tout le pouvoir économique cédé aux entreprises depuis plusieurs décennies. On ne doit plus pouvoir tolérer que des fortunes se fassent au détriment des peuples qui ramassent des miettes et doivent recoller les morceaux quand ces "flambeurs" appellent "maman"... On a peu de chance de prendre ce chemin car il faudrait a minima réformer profondément l’OMC voire la remplacer par autre chose. (1) http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/7623779.stm
J’ai parlé de trou noir démocratique plus haut d’abord parce que les membres des deux chambres
ne sont les représentants que de la moitié (voire le tiers) de la population et sont là pour au mieux
servir les intérêts de leurs électeurs au pire ceux de leur carrière.
Ensuite je faisais référence au lobbying extrêmement efficace des entreprises auprès du législatif et de
l’exécutif (elles financent très largement les campagnes électorales).
Je songe à la façon dont les ogms ont été autorisés par ex contre l’avis des scientifiques de la FDA.
Ensuite je faisais référence (comme "Forest End") au fait que si on peux tout dire, lire et entendre
aux USA les grands médias pratiquent une auto-censure notoire pour ne pas gêner les puissants
(publicité oblige entre autres) et je l’ai remarqué sur de très nombreux sujets sur la presse US en ligne.
Je faisais aussi référence aux dotations budgétaires qui voient de nombreux postes baisser au niveau fédéral quand le budget militaire va passer à 54% du total (on frôle les 1000 milliards de $ en 2009),
contre 6,2% à l’éducation et 5,3% à la santé. Il est vrai que le privé supplée les lacunes et traite
là-bas tout américain de façon démocratique (proportionnellement à ses revenus...).
Je pensais au taux d’incarcération incomparable avec les taux des grands pays démocratiques.
Je songeais aux mesures liberticides prises rapidement après les évènements du 11 septembre 2001 (Patriot Act par ex).
Je pensais aux protections maladie ou pauvreté de la population la plus fragile des USA (comparées aux nôtres).
Je pensais à la qualité du système éducatif avec un recours au privé et à la publicité dès la petite école...
Des droits ils en ont en pagaille je vous le concède, comme celui de se faire flinguer à vue en allant acheter un hamburger par un ados ayant abusé du crack, quand les soutiens les plus fervents de la fuite
en avant économique vont s’en tirer sans dommage notable.
Est-ce pire chez nous ? Pas mieux peut-être, disons différent.
Les USA vont sortir de cette crise (nouvelle rechute après une courte période de rémission) mais
plus probablement avec une nouvelle rustine qu’une nouvelle stratégie.
Leur principal déficit à mon sens est un déficit démocratique et celui-ci ressemble plus que n’importe
quel autre à un trou noir dont l’étreinte va croissante.
Il n’échappe à aucun observateur qu’une large partie des électeurs américains (près de 50% parfois)
ne vote pas ( tant le pouvoir est discrédité pour eux) que plus de la moitié du budget fédéral va aux militaires
(s’y ajoute les frais des opérations militaires en Irak et ailleurs), que leur dépendance énergétique est
devenue catastrophique avec un baril à plus de 100$, etc.
Or l’économie basique semble leur être devenue une langue étrangère et leur stratégie est au minimum
déroutante (s’il en est une).
Un président US aimant son pays viserait sans doute d’abord à anéantir l’hémorragie financière
dûe aux dépenses énergétiques. Le discours récent d’Al Gore (1) détaillait à mon sens une carte maîtresse
qu"ils peuvent encore abattre. Ils pourraient cesser les importations énergétiques dans moins de dix ans.
Moins de dépenses (de l’ordre de 600 milliards de $/an) et surtout des
emplois créés localement et peu délocalisables.
On peux penser aussi qu’il faudrait museler les besoins déments du complexe militaro-industriel
qui a fait plus pour saper l’économie américaine (à travers ses prélèvements financiers) que toutes
les crises passées et sans doute à venir.
Quant à l’idée imbécile qu’il faut arroser financièrement les plus riches dans l’espoir que les plus pauvres
en profiteront c’est sans doute encore la leur pour longtemps et désormais la nôtre par l’entremise de nos "élites".
On voit le résultat, pas eux...
(1) http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=42525
Dans les facteurs ayant majoré récemment vous omettez (comme signalé) le facteur démographique qui
ajoute une France et demi par an, mais aussi la diminution des surfaces agricoles sous l’effet de l’urbanisation, une série de mauvaises récoltes dûes au climat et la dérive carnée du régime alimentaire des chinois.
L’expérience "biocarburants" actuellement en cours est dangereuse pour de multiples raisons dont les
4 signalés plus haut qui ne peuvent que se poursuivre un temps encore.
La filière actuelle est la pire de toutes celles envisageables car elle combine l’inefficacité de la conversion
en éthanol de plantes alimentaires au rendement médiocre du moteur thermique.
On vient de démontrer que le seul Miscanthus produirait deux fois plus à l’ha que le maïs et on sait
via la filière biogaz pouvoir tirer trois fois plus d’énergie des plantes (on diviserait par ex par six les
surfaces nécessaires).
Pire, le moteur thermique gaspille les 3/4 de l’énergie fournie et transformer en électricité l’énergie
chimique pour faire rouler des véhicules électriques ferait encore gagner au minimum un facteur 2.
La mère des dangers agricoles est qu’une bonne partie de l’agriculture asiatique a vécu à crédit en
épuisant les nappes phréatiques et lorsqu’elle va revenir de force à une irrigation naturelle va connaître
des baisses de production substantielles...
Ce jour inévitable la rareté de l’offre combinée à une forte majoration de la demande fera des ravages
si nous n’avons pas de marge de sécurité pour utiliser toutes les terres disponibles.
Les biocarburants sont la seule filière concevable capable d’émissions négatives de CO2 sur tout le
cycle (filière BECS) et à ce titre ont un avenir.
En l’état c’est une foutaise dangereuse.
On utilise toujours le référentiel le plus approprié et je nous vois mal repérer les avions dans le ciel
en fonction des constellations (la latitude, longitude, altitude et vecteur vitesse me semblent plus
pertinents...).
Quand on recherche des signes de présence ET on les recherche par définition partout en n’omettant
pas les endroits où il semble y avoir des indices.
Je crois surtout que les astronomes sont mal à l’aise dans cette affaire pour de multiples raisons bien
connues : l’hypothèse d’une présence étrangère sur Terre est en soi extraordinaire quand on n’y a pas
consacré une longue réflexion. Ils peuvent légitimement penser que l’évolution d’engins
volants dans l’espace aérien relève des militaires (qui ont accès aux données exploitables)
et que le pouvoir politique n’ayant pas demandé de l’aide, il ne se passe rien.
La plupart des cas d’ovnis sont explicables de façon prosaïque (faible rapport signal/bruit, de l’ordre
de 0,2 si on en croit Blue Book SR n°14).
Surtout le refus de divulgation par les services ayant accumulé des données exploitables, ce qui
est systématique aux USA. Des FOAI se sont heurtées soit à des refus, soit des documents passés
au "blanco" soit des archives disparues... et cela pour des documents parfois vieux de 50 ans.
Or il est notoire que les scientifiques habitués à se confronter à une nature qui ne ment pas sont par
formation inaptes à se coltiner le monde militaire et politique ou le mensonge prévaut sur la réalité...
Si une présence étrangère était avérée (sans communication) seule une approche pluridisciplinaire
serait à même de nous aider à gérer ce problème et des astronomes ne seraient pas particulièrement
utiles (vu les implications politiques, militaires, etc...).
Je concède que les astronomes ne sont pas outillés pour gérer l’hypothèse d’une présence étrangère
sur Terre maintenant. Certains de leurs collègues le seraient plus.
Vous bottez fort habilement en touche. On ne peut qu’être d’accord avec ce que vous dites
au-dessus, MAIS...
Partons d’un cas concret. Sur ce site (1) le Dr Richard Haines fait un travail qui pour moi aurait pu faire partie
intégrante des recherches du SETI. Il a collecté 3400 témoignages de pilotes et professionnels de l’aviation sur des phénomènes aériens non-identifiés (UAP) souvent décrits comme des objets (avec une forme précise) volants ne ressemblant pas pour les témoins à des engins volants connus.
Pour le flou des témoignages je rappelle que les enregistreurs de bord sont déjà capables de donner l’heure, le cap et divers détails au moment où l’observation est faite...
Toujours sur le site il cite plusieurs dizaines de cas où des effets matériels sur l’avion (systèmes de bord ou sous-systèmes) ont été allégués ou constatés lors de ou après la rencontre.
Pour mémoire des équipages ont déjà filmé des "UAP" à proximité de leur avion.
Son angle d’approche est de dire que si des professionnels ayant la vie de nombreuses personnes entre leurs mains sont perturbés en plein vol (des demandes de changement de cap ont été demandés), si les systèmes peuvent l’être alors que l’équipage est (à tort ou à raison) en train de gérer une situation perçue de quasi-collision en vol, un minimum d’étude de ces "UAP" lui semble indispensable.
Vu sa formation il semble pencher , lui, pour des phénomènes matériels.
Il est manifeste que les scientifiques ne se précipitent pas qui pour suggérer un kit embarquable à bord des avions de ligne et capable de faire des mesures complémentaires (émissions UV, champs magnétiques, lumière polarisée, prise de spectre, etc...) qui pour suggérer une procédure de "débriefing"ou une formation des pilotes un peu plus pointue pour collecter des données exploitables.
L’absence de preuves est la preuve de l’absence...
But if you don’t look you won’t find.
(1) http://www.narcap.org/
Tout à fait d’accord pour "BOINC". Je l’ai utilisé des milliers d’heures avec plaisir.
Un point assez choquant (du point de vue de la démarche scientifique) est que le SETI
se donne comme premier objectif d’examiner tous les aspects d’un possible futur contact
avec des civilisations extra-terrestres mais n’a pas jugé bon a priori d’examiner à la loupe
le phénomène dit des "ovnis".
Son président Seth Shostak ne connaît manifestement rien du sujet (ou peu s’en faut)
selon Stanton Friedman qui a débattu et l’a rencontré à de multiples reprises et le travail de Haines
(NARCAP) comme le "Project Blue Book Special Report n°14" doivent évoquer pour lui peu de choses.
Or ces deux approches soulèvent de légitimes interrogations. Si le sujet les intéresse éliminer
la possibilité avant examen d’une présence discrète étrangère sur Terre est un choix peu scientifique.
Si on s’était contenté de dire que le soleil tourne nécessairement autour de la Terre car nos yeux le voit
et donc il n’y a pas débat, on aurait pas été bien loin...
Si la réalité est ce que mes réflexions sur le sujet m’ont indiqué comme "plus grande probabilité"
le SETI est complètement à la ramasse...
Qu’ils commencent par regarder sur Terre avant de scruter le ciel pour découvrir des indices
de présence extra-terrestre. Partir du principe que "ce ne peut être la réalité" est contraire
à la démarche saine en science.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération