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Les commentaires de savouret



  • savouret 4 février 2010 21:04

    cet article permet de rappeller l ’impact néfaste de la politique du gouvernement sur l ’aggravation de la crise du logement.

    Il est de toute manière évident qu’une politique du logement conditionné essentiellement par des orientations libérales contribue inéluctablement à exacerber les problèmes rencontrés par les citoyens dans ce domaine,, a fortiori pour les plus modestes d ’entre eux.

    en effet,il ne faut pas oublier que cette crise du logement affecte principalement les fractions les plus défavorisées des couches populaires,elle reflète donc la prégance des disparités sociales et favorise aussi leur intensification , sachant que de toute manière la politique économique et sociale déterminée par sarkozy va depuis son élection dans le sens d ’un accroissement de la fracture sociale.

    Néanmoins, bien que je partage entièrement les critiques émises par l’auteur sur la politique nationale du logement menée actuellement, je pense qu’il convient de ne pas éluder la responsabilité des collectivités locales dans l ’explication de la situation délètére mise en évidence par la fondation l’abé pierre .

    ainsi, de nombreux maires, essentiellement de droite, refusent systématiquement de se conformer à la loi sru qui stipule que toute commune de plus de 3500 habitants est contrainte de poséder 20 pour cents de logement sociaux sur son territoire.

    il est donc nécessaire de ne pas se focaliser entièrement sur les dirigeants nationaux dans l ’explication de la crise du logement.

    pour approfondir un peu plus la réflexion sur la genése de celle ci,il me semble également qu’il convient d ’admettre ,qu’elle resulte aussi quelque part de nos choix individuels, puis que dans de nombreuses communes, une part importante de la population s ’avére de manière recurrente hostile à la construction de logements sociaux.

    Cette attitude reflète l’association faite abusivement entre ce type de logements et l’implantation d ’une population percue comme marginale et dangereuse, sachant que cette représentation défavorable de l’habitat social est renforcée par certains discours médiatiques ou politiques.

    Plus globalement, ceci traduit la volonté des classes moyennes et des groupes les plus favorisés des couches populaires ,de se « prémunir » contre la présence des catégories sociales jugées inférieures .l’on peut y percevoir le reflet d ’un individualisme croissant dans nos sociétés qui contribue à accentuer la crise du logement.

    pour etre exhaustif, il convient aussi d ’évoquer l ’inflluence de l’évolution structurelle de la taille des ménages..celle ci ne cesse en effet de decroitre, en raison de l ’essor des séparations et des familles monoparentales qui en résulte,ou encore du vieillissement de la population, ce qui nécessite un accroissement considérable du parc locatif.

    enfin, l’on ne peut oculter la responsabilité indubitable, de certains acteurs économiques et financiers qui se sont adonnés à une spéculation éhontée pendant une dizaine d ’années,ce qui a engendré une explosion des loyers, sachant que leur quete sans limite du profit au détriment de la population a bien entendu été favorisée par l ’incurie des responsables politiques à différentes échelles.

    en définitive, tout en insistant sur les répercussions négatives de la politique pour appréhender la crise du logement, il me emble qu’il est nécessaire de mettre en exergue sa complexité, et la fait quelques acteurs qui en sont responsables sont multiples.
    plus globalement , je crois qu’il est important de percevoir que cette crise du logement reflète les effets pervers d ’un système économique et social faconné par l’idéologie néolibérale, et qu’elle traduit aussi l ’exacerbation de l’individualisme dans notre société et l’affaiblissement des solidarités qui en est concomitant.



  • savouret 19 janvier 2010 18:15

    le problème est qu’une majorité assez nette de la population des sociétés occidentales est impregnée des valeurs bourgeoises.

    en effet, celles ci, se sont répandues dans l’ensemble des catégories sociales , ce qui se traduit notamment pare l’hyperindividualisme qui caractérise la société contemporaine ou encore la sacralisation de la propriété privée.ainsi, la majeure partie des personnes hostiles aux « bourgeois » ,aspirent plus à s ’éléver dans la hiérarchie sociale et adopter le train de vie des dominants, plutot qu’a batir une société dont les fondements idéologiques se substitueraient à ceux de la bourgeoisie,meme si fort heureusement une minorité non négligeable d ’individus infirment ce postulat.

    donc, la rupture avec cet ordre social faconné par les valeurs bourgeoises ne va pas de soi, car elle implique une déconstruction de l’imaginaire collectif, ce qui est d ’autant plus délicat que l’individu est au quotidien soumis à un ensemble d ’injonctions qui renforcent insidieusement sa dépendance au système capitaliste.

    certains pensent des lors que la seule solution réside dans une rupture brutale,que représenterait une revolution..personnellement je crois plus aux vertus du réformisme pour batir une société apaisée, meme si mes contempteurs me rétorqueront que justement cette solution voue à l’immobilise et à la perennité de l’ordre établi.



  • savouret 19 janvier 2010 11:37

    l’auteur de cet article met bien en exergue les contradictions quotidiennes auxquelles nous sommes confrontés ,entre la critique de la société matérialiste dans laquelle nous évoluons et la permanence de modes de vie antinomiques de nos discours .

    en effet, a fortiori,avec la crise, nous percevons de plus en plus les effets pervers de l’ultralibéralisme ,et plus globalement du modéle consumériste et hyperindividualiste qui caractérise nos sociétés occidentales.

    Néanmoins, la population est tellement soumise depuis des décennies à des conditionnements sociaux, ayant pour finalité la dépendance vis à vis du capitalisme et de son avatar la société de consommation,qu’il en résulte les ambivalences que l ’auteur met en exergue chez le citoyen lambda.

    comme l’ont depuis longtemps démontré les spécialiste des sciences humaines, il existe en effet une force d ’inertie des mentalités , qui explique pourquoi le décalage est très important entre le moment ou les individus prennent conscience qu’ils doivent transformer leurs pratiques quotidiennes et le moment ou ce changement devient effectif.

    de plus, comme vous le signalez, le système capitaliste et les institutons l’incarnant font en sorte au quotidien d ’entretenir nos paradoxes en nous soumettant à des injonctions totalement contradictoires.

    ainsi, nous sommes incités a adopter des comportements plus respectueux de l’environnement, mais dans le meme temps nous sommes quotidiennement sollicités par des publicités ou des discours médiatiques qui exacerbent la frénésie consumériste, et véhiculent l’idée qu’il faut consommer de nombreux biens et loisirs pour exister socialement.

    ce constat pourrait engendrer un certain fatalisme, néanmoins j’ose ésperer que la crise polymoprhe actuelle nous permettra de repenser en profondeur nos modes de vie ainsi que le système économique et social qui en constitue la genèse.ceci n ’est pas évident, tant l’imaginaire collectif est impregné par les valeurs du capitalisme néolibéral.la déconstruction de cet imaginaire capitaliste est peut etre dès lors une utopie.

    Toutefois, j ’ose espérer que les sociétés occidentales ainsi que l’ensemble des sociétés humaines se rendront plus profondément compte, que ce système outre son impact écologique délétére est loin de garantir le bonheur individuel et collectif, et qu’au contraire il alimente toujours plus de frustrations, d ’ou les troubles psychologies croissants qui affectent les populations occidentales.



  • savouret 15 janvier 2010 13:25

    article très intéressant qui met en exergue toute la complexité des sociétés contemporaines, et par conséquent la difficulté de choisir les solutions pertinentes pour batir un monde plus juste et plus respectueux de l’environnement , que nous avons le devoir moral de transmettre aux générations futures.

    personnellement, meme si je ne veux en rien minimiser le role délètére joué par certains(es) dirigeants politiques ou économiques,il me semble que nous ne devons pas éluder la responsabilité du citoyen lambda dans l ’explication de certaines dérives économiques, sociales ou ecologiques actuelles auxquelles est confrontée notre planéte.

    en effet,dans les sociétés occidentales, la prédation croissante sur les ressources naturelles, l’ hyperindividualisme, l ’insuffisance des solidarités ne peuvent etre uniquement imputées aux élites . ;Il convient en effet d ’admettre que leurs décisions s ’appuient en partie sur les aspirations exprimées par l’opinion publique.ainsi, le désir d ’accroitre sans cesse son pouvoir ’achat est une volonté nettement majoritaire en france et dans de nombreux autres pays, ceci favorise des politiques qui vont à l’encontre de la protection de l’environnement.

    un autre exemple peut corroborer mon point de vue, en france tut du moins, il s ’agit du rapport de la population aux impots directs.. une nette majorité des membres des classes moyennes et aisées assujeites à l’impot sur le revenu expriment leur souhait d ’une baisse constante de la pression fiscale les affectant.ceci contribue à une politique fiscale marquée par une diminution constante des impots progressifs depuis 20 ans, y compris sous des gouvernements de gauche.or, ceci obére l’idée de redistribution et de justice sociale qui y est associée.

    Bien entendu, certaines mesures prises dans le cadre de l’ideologie néolibérale vont en partie à l’encontre de la volonté populaire , ce qui signifie que les acteurs politiques ou économiques portent parfois l’entière responsabilité de la dégradation de la situation économique , sociale ou écologique.ce constat est plus flagrant dans les régimes dictatoriaux ou la population n’est pas meme indirectement associée aux processus de décision.

    néanmoins, nous devons faire preuve d ’honneteté selon moi, et admettre ,dans les démocraties libérales occidentales du moins,que nous jouons un role non négligeable quant aux actions politiques ou économiques menées.

    par conséquent , nous ne sommes pas étrangers à la crise économique et sociale majeure actuelle.celle ci puise en effet en partie ses racines dans notre frénesie consumériste , meme si bien entendu le cynisme d’une oligarchie financière mondialisée ,soutenue par les institutions économiques mondiales ainsi que par les grandes puissances politiques , a joué un role déterminant dans la genèse de cette crise.

    cet article nous amène a reflechir aux fondements de la nature humaine et à note conception de celle ci.Soit,nous.pensons qu’elle est immuable, et que la quete du pouvoir et de l’argent ainsi que l’égoisme lui sont consubstantielles, auquel cas il est illusoire d ’envisager une solidarité intergénérationelle.Soit, au contraire, nous estimons, que les individus lorsqu’ils sont confrontés à des défis exceptionnels sont capables de faire preuve de l’humanisme et de l’intelligence nécessaire , a partir du moment ou certains d ’entre eux , tant à la base qu’au sommet de la pyramide sociale sont suffisamment éclairés et charismatiques pour influer positivement sur les mentalités.

    j ’adhère au deuxiéme postulat, mais sa concrétisation implique de remettre en cause le système capitaliste qui exalte le profit et l’égoisme.une rupture avec celui ci me semble impérative pour faire preuve des solidarités intra et intergénérationnelles indispensables afin de faire évoluer nos sociétés vers pus de justice sociale de fraternité et de respect de l’environnement.



  • savouret 13 janvier 2010 12:52

    le message d ’eric me semble typique des partisans d ’une société de type anglosaxonne, ou l’ importance des inégalités est systématiquement minimisée ,au profit d ’une approche fondée sur l’élevation des niveaux de vie.

    le constat d ’un accroissement généralisé de ceux ci au sein des différentes couches sociales constitue aux yeux des personnes qui soutiennent le néolibéralisme un argument suffisant pour disqualifier ceux ou celles qui insistent sur le role central de la lutte contre les inégalités pou vivre dans une société plus pacifiée et juste.

    or, il est avéré que quel soit l’évolution globale du niveau de vie de la population, un accroissement des disparités sociales constitue une terreau propice a des fleaux sociaux tels que la violence et la délinquance .

    il n’ est nullement étonnant en effet que les sociétés au taux d ’homicide le plus conséquent soient celles ou l’ampleur des inégalités sociales est la plus prononcée, ce qu’illustre le cas du brésil.

    en effet, ceci engendre chez les individus qui en patissent, un sentiment d ’injustice, qui ’amène à une rancoeur favorisant les comportements déviants et le rejet des institutions ;

    l’intensification des inégalités sociales, constitue donc une menace indubitable pour la cohésion sociale , et rend problématique la mise en oeuvre d’outils de régulation sociale

    c’est exactement ce qui se passe dans les quartiers défavorisés, ou la jeunesee vilipendée par la droite sarkozyste, est avant tout confrontée à une détresse sociale, qui fut le déterminant majeur des émeutes de 2005, contrairement a la perception véhiculée par sarko et ses acolytes.en effet, leur ethnicisation des rapports sociaux les conduit à faire des difficultes d ’intégration liées à des déterminants culturels un facteur explicatif prépondérant de la dégradation de la situation dans les « banlieues ».

    or cette grille de lecture,d ’ordre culturel , outre le fait qu’elle stigmatise injustement certaines catégories de la population et légitime une xénophobie sous jacente,élude les racines profondés du climat délétre qui régne dans ces territoires.en effet, l ’explication majeure de cette situation réside dans un processus de ségrégation sociospatiale de plus en plus exacerbé contribuant à une ghettoisation sociale de ces espaces .

    ce phénomène reflète la crise des solidarités, puisque il résulte en partie d’une absence de volonté de nombreux maires de construire des logements sociaux dans leur commune, en raison de leur volonté de satisfaire l ’aspiration de leurs électeurs à perpetuer un entresoi qui obére la mixité sociale.ceci fut mis en exergue par le sociologue eric maurin dans son ouvrage le ghetto francais, ou il expliquait que du sommet jusqu’a la base de la pyramide sociale,chaque catégorie voulait vivre dans des territoires caractérises par une sous représentation voire une absence des groupes sociaux « inférieurs ».



  • savouret 3 décembre 2009 18:29

    a nometon.vous avez raison de mettre en exergue les risques potentiels que font encourir au mouvement écologiste, certaines pratiques opportunistes de quelques uns de leurs représentants.

    il me semble de toute manière que les verts rassemblent des courants de pensée trop hétéroclites pour parvenir à une cohérence idéologique sur du court terme.

    cette force politique émergente doit déterminer une position claire vis à vis de son rapport à l’économie de marché, afin d ’accroitre sa crédibilité.

    il ne me semble pas néanmoins que la majorité des dirigeants de ce parti soient prets à se rallier aux détenteurs du pouvoir politique ou économique pour satisfaire des aspirations individuelles.peut etre est ce une vision trop optimiste voire naive , mais je pense qu’ils essaient tout de meme de défendre réellement leurs convictions, et je ne trouve pas qu’ils fassent preuve d ’une complaisance exacerbée avec sarko.

    ainsi, cécile duflot par exemple, qui est à priori la principale représentante de ce parti, plus que cohen bendit en dépit de la surmédiatisation de ce dernier,ne ménage pas ses critiques à l’encontre de la politique de sarkozy, et elle a réaffirmé à plusieurs reprises, qu ’elle rejettait le concept de croissance verte.

    elle demeure donc fidèle à l’idée de décroissance et celle ci constitue toujours une ligne directrice d ’une nette majorité des membres du parti ainsi que de ses militants.

    sinon, je vous approuve pleinement lorsque vous mettez en évidence le fait que le seul moyen réellement efficace d’oeuvrer pour la protection de l’environnement , réside dans une véritable remise en cause du système.économique et financier actuel.

    je vous l’accorde, les écolos ne manifestent peut etre pas assez de zele dans leur dénonciation de celui ci ,ce qui ne contribue pas à ce que le peuple puisse réellement etre éclairé sur les origines profondes des problèmes environnementaux.

    ceci dit , la lutte contre la prédation abusive des ressources naturelles et énergétiques par certaines multinationales, et contre les politiques favorisant ce scandale, ne dispense pas chaque individu de s ’efforcer dans la mesure du possible de reduire son empreinte écologique à son échelle.

    en effet, aussi inacceptables soient les pratiques de certains acteurs économiques et financiers, il me semble démagogique et simpliste de jetter l’opprobre uniquement sur ceux ci et d ’occulter délibérement le role néfaste que nous jouons également en raison de notre frénésie consumériste.certes, celle ci est conditionnée par le systémé délétére que vous évoquez, mais il convient d ’admettre que nous contribuons à le renforcer au quotidien en raison de notre tendance de plus en plus exacerbée à à l’egoisme, et au narcissisme.



  • savouret 3 décembre 2009 11:39

    article qui semble dénoter une réelle aversion pour le mouvement écologiste, ce qui amène selon moi son auteur à des propos excessifs et erronés, et entrave son objectivité.

    certes, les méthodes employées par greenpeace sont repréhensibles ou du moins fort contestables quels que soient les objectifs poursuivis.

    je veux bien admettre qu’il y ait une tendance chez certains représentants du mouvement écologiste à vouloir imposer leurs idées et à stigmatiser ou pire mépriser ceux ou celles qui ne partagent pas leurs convictions et peut etre chez quelques uns de leurs porte paroles, cela peut traduire une certaine condescendance vis à vis d ’un peuple percu comme médiocre et fermé d ’esprit.

    dans ce cas, l ’on peut en effet émettre l’hypothèse d ’une certaine négation de la démocratie, car celle ci repose bien entendu sur la souveraineté du peuple, aussi imparfait soit il.

    enfin, il est indéniable que le marché vert émergent semble de plus en plus convoité par certains acteurs économiques qui y voient une source potentielle de profit conséquent.

    cependant croyez vous réellement que la majorité des écolos soient animés avant tout par l ’appat du gain ?ne pronent t il pas au contraire , du moins pour ceux qui sont les plus sincéres dans leur démarche, une remise en cause de cette primauté déraisonnable de l’argent ?la décroissance préconisée par une proportion importante de dirigeants et de militants écologistes n ’est elle pas aussi une remise en cause du capitalisme et de la logique permanente de profit qui le fonde ?

    ainsi, affirmer ou sous entendre que le mouvement vert constituerait un lobby au service du capitalisme me semble constituer un contre sens, je dirai plutot que c ’est ce dernier qui essaie de pervertir les valeurs écologistes originelles, afin de les incorporer dans les lois du marché.Ceci alimente le concept de croissance verte, qui est une aberration, car ces deux termes sont selon moi antinomiques.cette idée n ’emane pas du courant écologiste, mais plutot d ’acteurs économiques et financiers sans scrupules, ou de partis politiques qui leur sont acquis.ainsi, le parti dominant prétend oeuvrer pour la protection de l’environnement et voudrait se pésenter comme le représentant de cette cause, mais cette démarche est bien sur hypocrite et peu crédible, et s ’inscrit uniquement dans une stratégie électorale.
    enfin, ne croyez vous pas qu’il existe au moins autant voire plus de résistance que d ’adhésion des lobbys financiers à la conversion écologique de l’économie ?

    les écologistes ne sont ils pas aussi les défenseurs d ’un approfondissement de la démocratie, dans la mesure ou ils soutiennent le développement de la démocratie participative, qui ne doit pas se substituer à la démocratie représentative,mais la compléter afin de renforcer la vitalité de notre systéme démocratique ?Ainsi, le mouvement vert est certainement un de ceux qui sollicite le plus le peuple , par différens moyens, pour que celui ci puisse s ’exprimer sur un certain nombre de débats qui structurent la vie politique.

    il me semble en effet que ce courant de pensée aspire à une démocratie nettement plus vivante et effective, que les représentants du pouvoir actuel, qui se prévalent d ’incarner la souveraineté populaire, ce qui est le cas formellement, mais beaucoup moins dans les faits,ne serait ce qu’en raison d ’un mode de scrutin qui n ’est pas réellement démocratique

    en effet , est il acceptable qu’un parti ayant recueilli tout au plus un tiers des suffrages
    exprimés, et donc a peine un sixième des suffrages des inscrits,détienne une préemminence aussi nette à l’assemblée nationale ?

    pour en revenir au thème de l article et plus spécifiquement à son titre, je dirai bien sur qu’il est considérablement exagéré.

    a partir de quelques dérives du mouvement écologiste, vous prétendez que nous sommes sous la menace d ’un fascisme vert ;ce point de vue est souvent exprimé par les contempteurs de ce courant de pensée.la focalisation croissante des médias sur le thème de l’environnement, ainsi que les conseils prodigués de manière récurrente aux citoyens afin qu’ils réduisent leur empreinte écologique, constitue leur argument majeur, car ils assimilent cela à un endoctrinement au service d ’une pensée unique et à une culpabilisation de l’individu qui vise à mieux l’asservir à cette nouvelle idéologie.

    dans la mesure ou le fascisme consiste a faconner un homme nouveau par le bais de diverses méthodes telles que la propagande et l’endoctrinement, la thèse du fascisme vert pourrait au premier abord paraitre séduisante, pour ceux ou celles qui sont dubitatifs vis à vis des finalités véritables du mouvement vert ;

    ceci dit,il ne faudrait pas oublier que le fascisme rejettait par essence la démocratie et les institutions l’incarnant ?est ce le cas des écologistes, nonobstant l ’action de greenpeace hier qui est bien sur instrumentalisée par les partisans de la thèse de la dictature verte ?

    de plus, le fascisme se caractérisait par l ’expression d ’une haine vis à vis de certains groupes sociaux ou ethniques, la encore est ce la caractéristique du courant de pensée écolo ?vous me rétorquerez, en prenant l ’exemple de son représentant le plus médiatisé, et charismatique que ses propos semblent justement refléter une aversion pour le peuple.or, je pense que ce terme est quelque peu excessif, l’on peut plutot parler d ’une tendance à mésestimer le peuple en raison d ’une vision trop élitiste de la société.je ne l’approuve pas bien sur, mais est ce comprable à une haine exacerbée amenant les pires atrocités et exactions, comme cela fut le cas des fascismes allemands ou italiens ?

    de plus, bien qu’etant la figure emblématique des verts , il n ’est pas réellement représentatif de l’etat d ’esprit qui les anime, contrairement à mon avis à une personne comme cécile duflot qui ne me parait pas se caractériser par une attitude méprisante et culpabilisante envers le peuple.

    enfin, il est réducteur de résumer le courant de pensée écolo à la défense de l’environnement, car il s ’inscrit dans un projet beaucoup plus global de refondation de la société et il s ’avére porteur d ’un "programme nettemnt plus complexe que la vision simpliste véhiculée par ses pourfendeurs, selon lesquels il incarnerait une pensée archaique et réactionnaire ;

    en effet, il me semble qu’il est plutot synonyme de modernité,et qu’il constitue un laboratoire de transformations économiques socales et culturelles potentielles, suceptibles de faire émerger une conception plus qualitative du progres, alors que celui ci continue à se résumer encore trop souvent à l’elevation des niveaux de vie et à la croissance du pib, dont on percoit bien au quotidien qu’ils ne contribuent nullement à notre bonheur et à notre bien etre.



  • savouret 25 novembre 2009 12:30

    je suis en partie d’accrd avec vous lorsque vous dites que l’on ne peut penser l ’ecole uniquement a partir de theories.

    toutefois, je suis en désaccord avec les autres idées exprimées.en effet, certes, une proportion importante de collégiens sont en « souffrance scolaire » et le bon sens consisterait donc à priori a les diriger vers un type de scolarité qui leur serait plus adaptée.
    ceci dit, cette inadaptation a un college unique est elle inéluctable ?
    je ne le crois pas.

    tout d ’abord, il convient de rappeller qu’un pourcentage conséquent d ’élèves ne maitrise pas les compétences fondamentales lors de l’entrée en 6ème, or, si l’on remédiait en partie à cette situation scandaleuse,ce qui est j ’en conviens difficile, le collége unique serait deja un peu moins voué à l’échec.une amélioration significative de l ’école primaire est donc un premier élémenà prendre en compte pour juger du bienfondé du collége unique

    de plus, il me semble également nécessaire de s ’interroger sur les causes de la démotivation d ’un certain nombre d ’élèves.
    celle ci traduit elle l ’utopie d ’un tronc commun , en raison de la diversité des intelligences que vous évoquez, ou bien résulte t elle du fonctionnement du système éducatif, caractérisé par une sélection omniprésente des l ’école primaire ?

    j ’opterai plutot pour la seconde hypothese, car à mes yeux , si de nombreux élèves manifestent une « inappétence »pour les savoirs dispensés , cela est en partie le fruit des piètres résultats qu’ils obtiennent, sachant que ceux ci engendrent un sentiment d ’incapacité qui ne peut qu’obérer les apprentissages ;

    il existe effectivement un tyrannie de la note des le cp et celle ci joue un role central dans le rapport aux apprentissages, ainsi plus un élève est gratifié de résultats satisfaisants, donc d ’un jugement social favorable, plus ceci va l’inciter à s’investir dans sa scolarité et donc ceci va favoriser le développement de sa curiosité intellectuelle.en revanche, le processus va etre inversé pour les élèves jugés incompétents en raison de leurs résultats scolaires.
    certes, si l’on supprimait les notes ou du moins si on minimisait leur poids, cela n ’éradiquerait pas pour autant l ’échec scolaire et le désinteret intellectuel, mais cela pourrait tout de meme modifier en partie le rapport aux apprentissage des élèves dits faibles, et donc contribuer à plus d ’implication de leur part.

    il me semble donc que malgre ses imperfections, le collége unique peut etre viable à condition d ’une reflexion en amont sur le sens que l’on veut lui conférer.doit il etre un instrument de sélection, et donc faire perdurer un sytéme d ’évaluation permanent qui décourage les élèves en difficulté , ou doit il avoir pour vocation première de stimuler la curiosité intellelctuelle des élèves , et pratiquer pour cela une évaluation différente ayant pour finalité le perfectionnement intellectuel des élèves quel que soit leur niveau ?

    vous aurez certainement deviné quelle solution je préconise.bien entendu, tout cela peut paraitre ben utopique et dans notre société, cette notion est fortement délégitimée, au nom d ’un pragmatisme qui constituerait la panacée.toutefois, il me semble que le concept de collége unique peut réellement etre une source de progrés humain et intellectuel ainsi qu’in instrumet de lutte contre les inégalites sociales, nonobstant la diversité des intelligences, qui peut parfaitement s ’exprimer par la suite.ceci ne peut néanmoins se concrétiser qu’a condition de s ’interroger en profonder sur ses finalités et son fonctionnement , afin de remédier à ses difficultés actuelles que je ne nie pas.



  • savouret 25 novembre 2009 10:22

    le constat d ’inégalites de facultés entre les individus (sachant que celles ci résultent au moins autant de facteurs socioculturels que de prédispositions génétiques), ne doit pas remmettre en cause l’idée du collége unique.

    bien entendu, il est illusoire de penser que tous les élèves puissent avoir exactement le meme niveau de compétences.néamoins, a moins qu’ils aient une déficience intellectuelle avérée, il est possible de faire acquérir à la quasitotalité d ’entre eux les savoirs suffisants afin qu’ils soient dotés des outils de reflexion nécessaires pour accéder à une véritable autonomie intellectuelle.Ceci implique qu’ils suivent un cursus indifférencié au minimum jusqu’en classe de 3ème voire au dela, car les orientations trop précoces empechent les élèves concernés de s ’approprier une culture générale acceptable.

    ainsi, un pays comme la finlande, encensé de manière récurrente pour ses résultats scolaires probants a un tronc commun plus allongé que le notre,puisque l’immense majorité des élèves suit le meme cursus jusqu’a l ’age de 18 ans.

    certes, il ne s ’agit pas d ’une formalite et j’ ai parfaitement conscience que les enseignants peuvent etre désempares face à l’hétérogénéite des classes, a fortiori lorsque le nombre d’élèves est élevé et tend meme de nouveau à s ’accroitre.Il peut en résulter à leus yeux l’mpression que le collége unique est utopique et engendre un nivellement par le bas.

    pourtant, il est avéré par de nombreuses études scientifiques, que l ’hétérogéneité influe favorablement sur l ’acquisition des apprentissages scolaires pour les élèves faibles .
    certes, elle a en revanche un impact moins positif pour les bons élèves et peut meme contribuer à entraver légérement leur progression, mais ceux ci trouvent dans leur milieu socioculturel les possibilités d’approfondir leurs savoirs.

    De toute manière, dans une logique d ’équité, n ’est il pas primordial de soutenir avant tout les élèves les plus désavantagés ?
    Au dela des considérations pédagogiques, ce débat sur le collége unique a de toute facon pour enjeu principal la conception de la société que l’on veut faire prévaloir, et il a donc une vocation eminement politique.il est indéniable que le gouvernement actuel combat le collége unique car celui ci va à l’encontre de l’idéologie néolibérale qui régit son action, nonobstant les discours d’inspiration sociodémocrate parfois prononcés par notre cher président.



  • savouret 20 novembre 2009 16:27

    il est indéniable que l ’equipe de france est encore un peu plus délégitimée tant dans le domaine sportif qu’ethique après sa piètre prestation de mercredi soir.

    ce qui m’interpelle le plus n ’est pas tant l erreur d arbitrage en elle meme , car il ne s’agit pas du premier match dont le cours est influencé par une erreur d ’arbitrage, aussi injuste soit elle pour l ’equipe qui en patit.
    En revanche, ce qui est le plus désolant et scandaleux est l’attitude manifestée aussi bien par les joueurs francais que par l entraineur ou encore les dirigeants sportifs voire politiques nationaux.
    Ceux ci ont tous tenu un discours ou l’idée centrale véhiculée consistait à affirmer que la fin justifie les moyens.

    toutefois, il me semble qu’il convient ne pas mettre en exergue un cynisme francais qui s’opposerait aux vertus d ’autres nations, en l’occurence l’irlande.
    en effet, peut on réellement croire, que dans une situation inverseé, les joueurs irlandais et leur entraineur auraient fait preuve de la loyauté et du sens de l’honneur dont ont été singuliérement depourvus les membres de l ’equipe de france ?

    en dépit d’une perception quelque peu mythique du courage et de l’honnéteté qui caractériseraient le peuple irlandais,je suis plus que sceptique.
    en effet, ce sinistre « fait de jeu », qui est en réalité une authentique tricherie, doit nous amener à une reflexion plus profonde sur les dérives du footbal contemporain et plus généralement du sport de haut niveau actuel.

    certes, les attitudes deloyales, fondées sur le postulat que la fin justifie les moyens, ne constituent pas un phénomène nouveau dans le sport professionnel.
    toutefois, et a fortiori dans le football, les enjeux économiques financiers et médiatiques ont pris une ampleur tellement déraisonnable, qu’ils contribuent à exacerber les comportements les plus immoraux, et ceci n’ est pas spécifique aux sportifs francais.

    en manifestant un interet toujours plus prononce pour les compétitions sportives les plus médiatisées, nous cautionnons sans en avoir toujours conscience , ces dérives , car cela favorise un accroissement permanent du poids économique et médiatique qui est conféré au sport d ’élite.Ceci explique les salaires indécents qui sont attribués aux champions les plus brillants , mais en contrepartie, ceux ci sont contraints de pousser le culte de la performance et du résultat à leur paroxysme, afin de justifier le traitement financier dont ils béneficient.

    ceci ne peut que favoriser une attitude cynique de leur part, dans la mesure ou ils sont conditionnés au quotidien par un désir de réussite individuelle toujours plus exacerbé, qui ne laisse que peu de place pour les valeurs morales.

    mais en définitive, ces sportifs professionnels les plus illustres tantot encensés tantot stigmatisés, ne sont ils pas simplement le reflet d ’une société qui est prisonnière d ’une idéologie de la performance , de la compétition et de la réussite, au point d ’etre hermétique à des valeurs humanistes elémentaires, telles que la loyaute ou la fraternité ?



  • savouret 18 novembre 2009 21:24

    ce concept d ’assemblée réferendaire peut paraitre séduisant, car celle ci serait réellement représentative de la population, donc a priori , son instauration constituerait un approfondissement de la démocratie.toutefois, je pense que cette idée est trop utopique et qu’elle peut comporter des effets pervers .

    En effet, bien que l’on puisse le déplorer, et ceci est mon cas, il convient de reconnaitre qu’un certain nombre de citoyens ne possédent pas les outils de reflexion nécessaires pour appréhender les principaux enjeux des sociétés contemporaines, sachant que ceux ci structurent les debats politiques essentiels.

    il s’avère malheureusement, et je le déplore tout autant, car cela traduit une insuffisance de la démocratisation de notre système éducatif,que cette proportion d’individus ne possédant pas les clés d ’interprétation pour prendre des décisions en toute connaissance de cause,est plus importante dans certaines catégories de la population(sachant que ce constat ne décrit qu’une tendance et ne saurait etre généralisé systématiquement, puisque un cadre peut tout à fait etre dépolitisé et un ouvrier peut parfaitement etre très politisé et avoir de bonnes capacités d ’analyse)

    il me semble donc, partant du principe que l’exercice du pouvoir politique requiert un bagage intellectuel minimum,que le principe d ’assemblée réferendaire n ’est pas réellement envisageable , meme si il part d ’une bonne intention.je crois aussi malheureusement qu’a moins de remettre totalement en cause le principe de différenciation sociale, cette idée ne constitue qu’une chimère,a moins de parvenir à une égalité culturelle absolue, ou tous les groupes sociaux seraient pourvus du meme niveau d ’instruction.

    toutefois, dans la mesure ou la sous représentation des couches populaires dans les instances représentatives atteint des proportions totalement inadmissibles , il peut s ’agir d un modèle de référence, qui bien qu’irréalisable pourrait servir de support à une évolution vers une atténuation de cette situation délètére qui ne peut que délegitimer le principe de représentation et entraver l ’approfondissement de la démocratie.

    l ’accroissement de la représentativité sociale des institutions politiques ne peut se concevoir qu’a condition de mener une véritable politique de démocratisation scolaire qui permettrait à l’immense majortié de la population d ’accéder à un niveau d ’instruction suffisant pour appréhender le monde contemporain.malheureusement, le gouvernement actuel meme une politique qui va à l’encontre de cette perspective.

    malgré mon scepticisme sur cette proposition d’assemblée referendaire qui me semble trop démagogique, il convient toutefois de reconnaitre que nos représentants politiques actuels sensées posséder la clairvoyance nécessaire pour prendre des décisions pertinentes,sont bien loin de démontrer au quotidien qu’ils disposent de cette faculté.
    la encore, si l’on progresse vers une plus grande représentativite sociale de nos institutions politiques, l ’aveuglement manifesté par nos représentants pourrait peut etre s’estomper.



  • savouret 16 novembre 2009 12:42

    article interessant qui permet de s ’interroger sur certaines dérives résultant d’une conception caricaturale de la démocratie.Malheureusement, celle ci est de plus en plus prégnante, en raison d’une volonté émanant du pouvoir politique, plus précisement du chef d ’état,mais aussi en raison de l’influence des médias qui ont contribuè à l’avénement d ’une« démocratie d’opinion »

    l ’essor de celle ci entrave l’approfondissement des débats démocratiques et leur mise en perspective sur le long terme, car elle se caractérise par une focalisation sur les problèmes mis au centre de l’actualité médiatique.Bien entendu, les sujets occupant une position centrale dans les médias résultent pour certains(de plus en plus ?) des aspirations émanant du pouvoir exécutif

    Pour un nombre croissant d ’individus, manipulés en quelque sorte par les pouvoirs politiques et médiatiques, la démocratie se réduit de plus en plus à la caricature qui est dénoncée dans l’article et de manière concommitante , leur défiance envers le concept de démocratie représentative ne cesse de se renforcer.

    certes, cette hostilité vis à vis des institutions trouve aussi son origine dans l’impéritie des acteurs politiques à résoudre des problèmes économiques et sociaux durables et à fortiori exacerbés par la crise et elle n ’est donc pas totalement illégitime.

    toutefois,la préeminence de la légitimité de la démocratie d ’opinion par rapport à celle de la démocratie représentative comporte un réel risque de dérive populiste, ce qui s ’est de toute facon deja amorce depuis une vingtaine d ’années et s ’est accentué sous l’impulsion de sarkozy.

    Ainsi, les dirigeants politiques gouvernent de plus en plus en fonction des sondages et cherchent constamment à satisfaire, du moins dans les discours, les aspirations exprimées par l ’opinion publique.Celle ci pense de plus en plus, que les représentants politiques doivent systématiquement subordonner leurs décisions à la volonté populaire exprimée et tend donc à vouloir exercer une sorte de tyrannie, sans réellement se rendre compte, que ce pouvoir qui lui est apparamnent conféré n ’est qu’illusoire, car comme le dit avec pertinence l auteur de l’article, le peuple n ’est jamais consulté sur les débats les plus cruciaux pour son avenir individuel et collectif.

    cette évolution remet en cause la recherche du bien commun et de l’interet collectif , qui constitue un fondement de la démocratie , mais suppose bien entendu que les décisions prises aient pour horizon le long terme et non le présent médiatique.Ceci implique également, dans des sociétés aussi peuplées et différenciées socialement que les notres, que le peuple délégue sa souveraineté a des représentants, car en dépit de ses insuffisances , la démocratie représentative reste incontournable, d ’autant plus que la complexité croissante des problèmes auxquels nos sociétés sont confrontées exige plus que jamais de béneficier d’élites eclairées".celles ci doivent etre capables de les appréhender et de prendre des décisions susceptibles de contribuer au bonheur du peuple et à la satisfaction de ses besoins fondamentaux, meme si elles sont impopulaires.

    Bien entendu, les représentants actuels sont loin de correspondre à cette vision idyllique, mais le principe de représentation ne doit pas pour autant etre remis en cause,car il serait illusoire de penser que chaque individu possède la meme légitimité pour résoudre les problèmes les plus complexes.



  • savouret 13 novembre 2009 12:39

    article tres interessant qui souleve un probleme crucial , qui malheureusement n ’est que tres peu débattu, par méconnaissance du sujet ou surtout en raison d ’un refus plus ou moins conscient de s ’interroger en profondeur sur nos modes de vie et nos aspirations individuelles.

    le phénomène d ’étalement urbain, existe également en france et il ne cesse de se renforcer, car le désir d’une maison individuelle avec un grand jardin est plus que jamais prégnant au sein de la population.chacun ou presque veut satisfaire cet idéal qui lui parait naturel, alors qu’il s ’agit bien sur d ’une construction politique et sociale qui a fini par s ’enraciner dans les mentalités individuelles et collectives.

    or, comme l ’article le met en exergue, la diffusion de cette aspiration percue comme une condition sinequanon de la réussite individuelle,a des répercussions environnementales très néfastes.En effet, bien sur, une maison individuelle à fortiori non mitoyenne implique une dépense énergétique plus forte, qu’un habitat collectif.De plus, dans la mesure ou ce type d ’habitat engendre inéluctablement une rarefaction des terrains disponibles dans la ville centre ou dans la premiere coronne, ainsi qu’une flambée des prix, un nombre croissant de ménages plutot modestes s ’éloigne de la ville centre afin de concrétiser son souhait de maison avec jardin,d ’ou le phénomène d ’étalement urbain qui en résulte.

    or, la majeure partie ce ces ménages continue de travailler dans des villes centres ou dans leur banlieue proche, ce qui les amène à utiliser quotidiennement leur voiture, d ’autant plus que les infrastructures de transports collectifs sont peu développées dans ces zones périurbaines en plein essor.

    l ’étalement urbain joue donc un role négligeable dans l ’emission de gaz à effet de serre, en raison de la mobilité par voie routière qu’elle requiert au quotidien

    enfin, l’on peut envisager d’ autre aspects , plus sociologiques ou politiques inhérents en partie à l ’étalement urbain.Il s ’agit tout d abord de l ’affaiblissement du sentiment d ’appartenance à une collectivité, dans la mesure, ou les communes périurbaines ne sont que des lieux de résidence , alors que les activités professionnelles ou extraprofessionnelles se déploient sur d ’autres territoires.dans ces conditions, il est difficilement envisageable d’éprouver le désir de s’investir dans la vie de la cité.
    L ’étalement urbain favorise également un affaiblissement des liens sociaux, dans la mesure ou les habitants des zones périurbaines n entretiennent que peu de relations de voisinage, puisque leurs activités quotidiennes n’y sont que très peu développées.

    Il est également susceptible , comme l’ont démontré des sociologues de contribuer à exacerber une peur du déclassement qui est propice à des votes extremistes.
    en effet, les ménages des zones périurbaines,ont une position sociale qui est relativement fragile, dans la mesure ou leur trajectoire sociale ascendante est très dépendante de la conjoncture économique.or,ils se caractérisent pour la plupart par un repli sur la sphére privée qui caractérise nos sociétés individualistes , mais s ’avére exacerbé par le fait de vivre dans une maison individuelle éloignée de la ville centre ou se concentrent les infrastructures collectives.Ceci favorise la réceptivité et l’adhésion à certains discours politiques et médiatiques caractérises par la dramatisation du présent et la crainte de l’avenir ou à des discours qui pronent explicitement ou implicitement la défiance vis à vis ce certaines catégories sociales ou ethniques .Il en résulte, une crainte plus ou moins légitime d ’un déclassement social, qui est donc propice à une instrumentalisation par certaines forces politiques

    en raison de l’impact délètére qu’il produit sur l’environnement et des conséquences potentiellement néfastes qu’il peut avoir sur les relations sociales et sur la vie politique,l ’étalement urbain doit donc etre enrayé.malheureusement, il n ’est que la résultante, de l’aspiration irrépressible à un type d ’habitat qui fait presque l’unanimité de la population des la majeure partie des pays occidentaux.Plus globalement,l’idéalisation de ce type d ’habitat reflète l ’essor de l’individualisme et l’obsession de la réussite individuelle qui en est concommitante.
    Il reste donc à espérer que les gouvernements seront suffisament eclaires et courageux pour aller à l’encontre de certaines valeurs profondément enracinés dans les mentalités voire dans l’inconscient collectif.



  • savouret 10 novembre 2009 12:48

    cet article a au moins le mérite de faire émerger l’idée d ’une comparaison qui ne nous vient pas spontanément à l’esprit.
    En effet, dans la mesure ou nous restons relativement imprégnés d ’une conception ethnocentrique du monde, il nous est difficilement envisageable de concevoir qu’un aspect de l évolution de nos sociétés occidentales présumées avancées puisse se retrouver dans des pays dits sous développés ;
    Or, les similitudes que vous établissez quant aux mutations des familles francaises et africaines urbaines ne sont pas dépourvues d ’interet .
    en ce qui concerne le reste de votre article, je partage votre point de vue sur les répercussions délètères des transformations familiales, car meme si une proportion non négligeable d ’enfants affectés par les séparations et les recompositions familiales parvient tout de meme à acquérir un équilibre convenable, il me semble qu’un proportion importante d’entre eux est réellement perturbée par ces bouleversements.
    je pense que ce constat est particuliérement exact pour les enfants appartenant aux couches les plus modestes ou défavorisées de la population,dans la mesure ou outre l ’impact potentiellement néfaste de l ’absence de figure paternelle dans la construction identitaire, s’ajoute un préjudice économique significatif.ainsi ; le pourcentage de familles monoparentales de condition sociale modeste affectées par la pauvreté est assez considérable et le contexte actuel tend à exacerber cette réalité.
    Au nom de la liberté individuelle et de la libéralisation des moeurs, la remise en cause de la famille nucléaire n ’est pas percue comme un problème social, et considérer que celle ci peut jouer un role négatif sur la socialisation de l’individu ainsi que sur sa construction identitaire est souvent assimilée à une pensée conservatrice et réactionnaire.
    or, doit on systématiquement associer libéralisation des moeurs et progrès social ?
    l’exaltation de la libéralisation des moeurs n ’est elle pas un pretexte à l ’exacerbation de l ’egoisme ?



  • savouret 9 novembre 2009 11:18

    cet article illustre bien les incohérences de la politique menée par les gouvernements des pays occidentaux.
    En effet, ceux ci pronent une intensification de la lutte contre l’immigration clandestine , afin notamment de satisfaire un électorat qui serait immuablement xénophobe, ce qui au passage traduit un mépris du peuple,puisque cette vision des choses est fondée sur le postulat d ’une masse vouée à étre médiocre.
    D’un autre coté,le systémé économique néolibéral qui continue d’inspirer leur politique, en dépit des discours incantatoires concernant la moralisation du capitalisme,tire profit d ’un essor de l’immigration clandestine, en raison des arguments qui ont été évoqués de manière pertinente .
    cette situtation traduit bien la necessité de repenser en profondeur notre système économique , politique et social,afin que l ’humanisme se substitue au profit en tant que valeur centrale de notre organisation sociale.Ce souhait est peut etre utopique, mais je me refuse à avoir une vision irréductiblement négative de la nature humaine.
    pour revenir au problème plus spécifique des sans papiers, j ’espère que la « crise » économique et social actuelle pourra contribuer à restaurer une solidarité de la société, et notamment des couches populaires à leur égard , en faisant le constat que les interets des travailleur sans papiers et des travailleurs précaires « autochtones » présentent plus de convergences que de divergences.
    la encore, il s ’agit d ’un postulat résolument optimiste, puisque l ’histoire nous a déja démontré qu’en période de crise, l ’exacerbation des égoismes et des peurs pouvait au contraire renforcer la stigmatisation des minorités les plus vulnérables et que celles ci pouvaient servir de bouc émissaire.



  • savouret 3 novembre 2009 22:07

    le problème de la manutrition endémique est complexe et il est reducteur d imputer la responsabilité de sa permanence , voire de son aggravation à une seule catégorie d ’acteurs.
    il est en effet indéniable, que les ressources mobilisées par la communauté internationale afin d ’éradiquer ce fléau n ont pas eu les effets escomptées, en raison notamment de l’impéritie et de la corruption de nombreux gouvernements qui ont dillapidé cette manne financiére de manière éhontée.

    toutefois, je refute l’argument qui consiste en se fondant sur ce constat à légitimer la réduction constante de l’aide (si l’on raisonne en pourcentage du pib)attribuée par les pays riches aux pays en voie de développement.En effet, il convient certes de s ’assurer d ’une meilleure utilisation des moyens naturels ou financiers alloués à la lutte contre la malnutrition,mais il me semble qu’il releve du devoir moral d ’intensifier le soutien à destination des pays du sud .ceci s ’inscrit dans le cadre d ’une solidarité planétaire qui tend malheureusement à décroitre, a fortiori dans un contexte de crise qui a tendance à exacerber les égoismes nationaux.

    plus globalement, il me semble que pour parvenir à une diminution conséquente de ce phénomene de malnutrition , il est fondamental de s ’interroger sur les dérives inhérentes à la mondialisation d ’inspiration néolibérale.En effet, comment envisager réellement, une avancée dans ce domaine, si la primauté des lois du marché se généralise dans le domaine de l’agriculture.ne serait il pas plus pertinent d ’essayer de développer la souveraineté alimentaire des états et de réhabiliter les cultures vivrières plutot que de développer sans cesse un libre échange qui survalorise les cultures d ’exportation au détriment de l’autosuffisance alimentaire, sachant que ces cultures d’exportation ne béneficient qu’a une petite minorité de la populaltion et qu’elles ont à fortiori une empreinte écologique désastreuse ?

    enfin, que dire du cynisme des acteurs financiers, dont les activités spéculatives ont joué un role non négligeable dans l ’emergence des émeutes de la faim en 2008 ?



  • savouret 3 novembre 2009 21:41

    article interessant.il est évident que le débat que veut susciter le gouvernement sur l’identité nationale est empreint d ’arrières pensées électorales.il reste donc à espèrer que nos concitoyens s ’en rendront compte et qu’ils ne plébisciteront pas ce débat susceptible de générer des amalgames malsains .

    toutefois, il semble malheureusement qu’une majorité de l’opinion y soit favorable pour l’instant, car il s ’agit d ’un thème qui demeure prégnant dans les mentalités collectives, à fortiori en raison de la défiance croissante et compréhensible à l’égard de la mondialisation.

    Reste à savoir si la conception de « l’identité nationale » qui prévaut aujourd’hui est celle véhiculée par l’extreme droite ou une partie de la droite, ou bien si elle s ’est transformée et a intériorisé la contribution des populations extraeuropéennes à la définition de notre culture commune pour employer une expression moins connotée politiquement

    sinon, je suis relativement d ’accord avec vous sur les cinq piliers constitutifs de « l’identité nationale francaise » ainsi qu’avec votre analyse sur les remises en cause de ceux ci résultant de la politique mise en oeuvre sous l’impulsion de sarko.

    en ce qui concerne votre conclusion, j ’avouerai en revanche que je suis un peu plus perplexe quant à vore point de vue, car le contexte social est très délètère, et les jeunes des banlieues patissent encore plus que les autres de la flambée du chomage, donc rien n ’exclut qu’il y ait des émeutes ou du moins des incidents significatifs d ’ici la fin de l’année , ce qui serait bien sur instrumentalisé par le gouvernement .



  • savouret 6 octobre 2009 08:35

    d ’accord, je comprends mieux votre point de vue.nous sommes donc d ’accord dans l’ensemble. j ’ajouterai quand meme que pour occuper utilement sont temps libre, il est également envisagable de s ’investir dans la vie asociative ou également de consacrer une place importante à la lecture,qui est une pratique fondamentale pour développer sa curiosité intellectuelle.



  • savouret 5 octobre 2009 10:12

    comme dit perlseb, le désir d ’accroitre sans cesse ses revenus, qui se traduit par exemple par l ’acceptation d ’heures sup toujours plus nombreuses, a un impact néfaste sur le chomage et peut donc à priori etre assimilé à de l’égoisme
    .certes, il convient de relativiser un peu, car un certain nombre de salariés qui acceptent de travailler plus n ’en ont pas réellement le choix ou du moins le percoivent ils ainsi,en raison des injonctions qu’ils subissent de la part de leurs employeurs et ou des difficultés financières qu’ils peuvent rencontrer(ex un couple avec un seul bas salaire).toutefois, il faut aussi reconnaitre qu’une proportion non négligeable de salariés acceptant de travailler plus sont avant tout animés par une frénésie de consommation, et leur conditionnement par les valeurs dominantes de la société les amène à faire preuve d’un individualisme toujours plus prononcé.
    ce meme individualisme, que les acteurs économiques et politiques ont poussé à son paroxysme depuis 30 ans est également à l’origine d ’un affaiblissement des solidarités dans le monde du travail qui a pour repércussion de rendre l’individu de plus en plus vulnérable.en effet, si les employés d ’une structure étaient plus solidaires afin de s ’opposer aux méthodes de celle ci, ils pourraient affermir leur position vis a vis des employeurs et des actionnaires.
    malheureusement, la prégnance des dogmes du néolibéralisme dans l’ensemble de l’economie mondiale a progressivement aboli ou du moins considérablement minimisé l’esprit de résistance et de solidarité des travailleurs.
    ainsi, celui qui est percu comme faible ou fragile suscite de moins en moins l ’empathie et l ’aide de ses collègues mais est au contraire de plus en plus considére comme indisérable et responable de ceux ou celles qui sont les plus aliénés par les valeurs de compétition et de concurrence, ou alors il rencontre l’indifférence d’une majorité silencieuse qui est avant tout animée par la crainte de perdre son emploi.
    ce constat assez dramatique sur les conditions de travail contemporaines ne m’amène pourtant pas à adopter le point de vue de perlseb, selon lequel le travail ne doit plus etre un élément structurant de l’existence et doit etre considéré comme secondaire par apport aux loisirs qui seraient la condition sinequanon de l’epanouissement et du bonheur.
    je ne pense pas que l’on puisse effacer du jour au lendemain un héritage culturel pluriséculaire , dans lequel le travail occupe une place prépondérante dans la construction de l’individu et contribue théoriquement à donner du sens à son existence.
    est il des lors envisagable d ’en faire une activité secondaire , sans importance dans nos vies personnelles ?le travail ne doit il avoir qu’une vocation alimentaire ?
    personellement, je suis à tout à fait d ’accord avec perlseb lorsqu’il évoque les finalités absurdes ou improductives du travail contemporain, mais l’enjeu n ’est il pas alors de réhabiliter le sens du travail , ce qui implique bien entendu une remise en cause profonde de notre système économique, et une rédefinition globale des priorités de notre économie, comme par exemple la conversion écologique de celle ci ?
    avec une réelle volonté politique et une rupture radicale avec les orientations néoliberales il est possible selon moi de redonner du sens au travail et de restaurer des solidarités entre les travailleurs(es)
    je finirai par une petite critique du mode de vie préconisé par perlseb.une vie dans laquelle les loisirs les passe temps occuperaient une place préeminente a t elle réellement un sens sur le long terme ?n ’est ce pas aussi une forme d ’egoisme, si les activités en question ont pour moteur l ’epanouissement personnel et non la contribution au bien commun ?
    ce mode de vie est il susceptible de permettre la résurgence de cette notion,ou bien n ’est il pas un avatar du capitalisme et de la société de consommation, sachant que celle ci se nourrit de plus en plus de la frénésie de loisirs et du désir croissant d ’épanouissement personnel exprimé par les populations occidentales et les catégories aisées et moyennes des pays émergents ?



  • savouret 5 octobre 2009 09:32

    le problème local que vous évoquez est révélateur de la difficulté à l’echelle nationale des partis de la gauche « radicale » à s ’unir.outre le role néfaste joué par les ambitions personnelles excaerbées, il y a un autre facteur explicatif qui réside dans la diversité des cultures politiques de ces différentes forces.
    la capacité des ces partis à s ’allier réellement n ’évoluera pas du jour au lendemain, mais sur le long terme l’on peut espérer qu’ils surmontent leurs divergences et constituent une force majeure dans le paysage politique francais,d ’autant plus que leurs idées devraient se diffuser et élargir leur audience sociale, à fortiori si la crise perdure .