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savouret

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  • Premier article le 07/07/2009
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Derniers commentaires



  • savouret 4 février 2010 21:04

    cet article permet de rappeller l ’impact néfaste de la politique du gouvernement sur l ’aggravation de la crise du logement.

    Il est de toute manière évident qu’une politique du logement conditionné essentiellement par des orientations libérales contribue inéluctablement à exacerber les problèmes rencontrés par les citoyens dans ce domaine,, a fortiori pour les plus modestes d ’entre eux.

    en effet,il ne faut pas oublier que cette crise du logement affecte principalement les fractions les plus défavorisées des couches populaires,elle reflète donc la prégance des disparités sociales et favorise aussi leur intensification , sachant que de toute manière la politique économique et sociale déterminée par sarkozy va depuis son élection dans le sens d ’un accroissement de la fracture sociale.

    Néanmoins, bien que je partage entièrement les critiques émises par l’auteur sur la politique nationale du logement menée actuellement, je pense qu’il convient de ne pas éluder la responsabilité des collectivités locales dans l ’explication de la situation délètére mise en évidence par la fondation l’abé pierre .

    ainsi, de nombreux maires, essentiellement de droite, refusent systématiquement de se conformer à la loi sru qui stipule que toute commune de plus de 3500 habitants est contrainte de poséder 20 pour cents de logement sociaux sur son territoire.

    il est donc nécessaire de ne pas se focaliser entièrement sur les dirigeants nationaux dans l ’explication de la crise du logement.

    pour approfondir un peu plus la réflexion sur la genése de celle ci,il me semble également qu’il convient d ’admettre ,qu’elle resulte aussi quelque part de nos choix individuels, puis que dans de nombreuses communes, une part importante de la population s ’avére de manière recurrente hostile à la construction de logements sociaux.

    Cette attitude reflète l’association faite abusivement entre ce type de logements et l’implantation d ’une population percue comme marginale et dangereuse, sachant que cette représentation défavorable de l’habitat social est renforcée par certains discours médiatiques ou politiques.

    Plus globalement, ceci traduit la volonté des classes moyennes et des groupes les plus favorisés des couches populaires ,de se « prémunir » contre la présence des catégories sociales jugées inférieures .l’on peut y percevoir le reflet d ’un individualisme croissant dans nos sociétés qui contribue à accentuer la crise du logement.

    pour etre exhaustif, il convient aussi d ’évoquer l ’inflluence de l’évolution structurelle de la taille des ménages..celle ci ne cesse en effet de decroitre, en raison de l ’essor des séparations et des familles monoparentales qui en résulte,ou encore du vieillissement de la population, ce qui nécessite un accroissement considérable du parc locatif.

    enfin, l’on ne peut oculter la responsabilité indubitable, de certains acteurs économiques et financiers qui se sont adonnés à une spéculation éhontée pendant une dizaine d ’années,ce qui a engendré une explosion des loyers, sachant que leur quete sans limite du profit au détriment de la population a bien entendu été favorisée par l ’incurie des responsables politiques à différentes échelles.

    en définitive, tout en insistant sur les répercussions négatives de la politique pour appréhender la crise du logement, il me emble qu’il est nécessaire de mettre en exergue sa complexité, et la fait quelques acteurs qui en sont responsables sont multiples.
    plus globalement , je crois qu’il est important de percevoir que cette crise du logement reflète les effets pervers d ’un système économique et social faconné par l’idéologie néolibérale, et qu’elle traduit aussi l ’exacerbation de l’individualisme dans notre société et l’affaiblissement des solidarités qui en est concomitant.



  • savouret 19 janvier 2010 18:15

    le problème est qu’une majorité assez nette de la population des sociétés occidentales est impregnée des valeurs bourgeoises.

    en effet, celles ci, se sont répandues dans l’ensemble des catégories sociales , ce qui se traduit notamment pare l’hyperindividualisme qui caractérise la société contemporaine ou encore la sacralisation de la propriété privée.ainsi, la majeure partie des personnes hostiles aux « bourgeois » ,aspirent plus à s ’éléver dans la hiérarchie sociale et adopter le train de vie des dominants, plutot qu’a batir une société dont les fondements idéologiques se substitueraient à ceux de la bourgeoisie,meme si fort heureusement une minorité non négligeable d ’individus infirment ce postulat.

    donc, la rupture avec cet ordre social faconné par les valeurs bourgeoises ne va pas de soi, car elle implique une déconstruction de l’imaginaire collectif, ce qui est d ’autant plus délicat que l’individu est au quotidien soumis à un ensemble d ’injonctions qui renforcent insidieusement sa dépendance au système capitaliste.

    certains pensent des lors que la seule solution réside dans une rupture brutale,que représenterait une revolution..personnellement je crois plus aux vertus du réformisme pour batir une société apaisée, meme si mes contempteurs me rétorqueront que justement cette solution voue à l’immobilise et à la perennité de l’ordre établi.



  • savouret 19 janvier 2010 11:37

    l’auteur de cet article met bien en exergue les contradictions quotidiennes auxquelles nous sommes confrontés ,entre la critique de la société matérialiste dans laquelle nous évoluons et la permanence de modes de vie antinomiques de nos discours .

    en effet, a fortiori,avec la crise, nous percevons de plus en plus les effets pervers de l’ultralibéralisme ,et plus globalement du modéle consumériste et hyperindividualiste qui caractérise nos sociétés occidentales.

    Néanmoins, la population est tellement soumise depuis des décennies à des conditionnements sociaux, ayant pour finalité la dépendance vis à vis du capitalisme et de son avatar la société de consommation,qu’il en résulte les ambivalences que l ’auteur met en exergue chez le citoyen lambda.

    comme l’ont depuis longtemps démontré les spécialiste des sciences humaines, il existe en effet une force d ’inertie des mentalités , qui explique pourquoi le décalage est très important entre le moment ou les individus prennent conscience qu’ils doivent transformer leurs pratiques quotidiennes et le moment ou ce changement devient effectif.

    de plus, comme vous le signalez, le système capitaliste et les institutons l’incarnant font en sorte au quotidien d ’entretenir nos paradoxes en nous soumettant à des injonctions totalement contradictoires.

    ainsi, nous sommes incités a adopter des comportements plus respectueux de l’environnement, mais dans le meme temps nous sommes quotidiennement sollicités par des publicités ou des discours médiatiques qui exacerbent la frénésie consumériste, et véhiculent l’idée qu’il faut consommer de nombreux biens et loisirs pour exister socialement.

    ce constat pourrait engendrer un certain fatalisme, néanmoins j’ose ésperer que la crise polymoprhe actuelle nous permettra de repenser en profondeur nos modes de vie ainsi que le système économique et social qui en constitue la genèse.ceci n ’est pas évident, tant l’imaginaire collectif est impregné par les valeurs du capitalisme néolibéral.la déconstruction de cet imaginaire capitaliste est peut etre dès lors une utopie.

    Toutefois, j ’ose espérer que les sociétés occidentales ainsi que l’ensemble des sociétés humaines se rendront plus profondément compte, que ce système outre son impact écologique délétére est loin de garantir le bonheur individuel et collectif, et qu’au contraire il alimente toujours plus de frustrations, d ’ou les troubles psychologies croissants qui affectent les populations occidentales.



  • savouret 15 janvier 2010 13:25

    article très intéressant qui met en exergue toute la complexité des sociétés contemporaines, et par conséquent la difficulté de choisir les solutions pertinentes pour batir un monde plus juste et plus respectueux de l’environnement , que nous avons le devoir moral de transmettre aux générations futures.

    personnellement, meme si je ne veux en rien minimiser le role délètére joué par certains(es) dirigeants politiques ou économiques,il me semble que nous ne devons pas éluder la responsabilité du citoyen lambda dans l ’explication de certaines dérives économiques, sociales ou ecologiques actuelles auxquelles est confrontée notre planéte.

    en effet,dans les sociétés occidentales, la prédation croissante sur les ressources naturelles, l’ hyperindividualisme, l ’insuffisance des solidarités ne peuvent etre uniquement imputées aux élites . ;Il convient en effet d ’admettre que leurs décisions s ’appuient en partie sur les aspirations exprimées par l’opinion publique.ainsi, le désir d ’accroitre sans cesse son pouvoir ’achat est une volonté nettement majoritaire en france et dans de nombreux autres pays, ceci favorise des politiques qui vont à l’encontre de la protection de l’environnement.

    un autre exemple peut corroborer mon point de vue, en france tut du moins, il s ’agit du rapport de la population aux impots directs.. une nette majorité des membres des classes moyennes et aisées assujeites à l’impot sur le revenu expriment leur souhait d ’une baisse constante de la pression fiscale les affectant.ceci contribue à une politique fiscale marquée par une diminution constante des impots progressifs depuis 20 ans, y compris sous des gouvernements de gauche.or, ceci obére l’idée de redistribution et de justice sociale qui y est associée.

    Bien entendu, certaines mesures prises dans le cadre de l’ideologie néolibérale vont en partie à l’encontre de la volonté populaire , ce qui signifie que les acteurs politiques ou économiques portent parfois l’entière responsabilité de la dégradation de la situation économique , sociale ou écologique.ce constat est plus flagrant dans les régimes dictatoriaux ou la population n’est pas meme indirectement associée aux processus de décision.

    néanmoins, nous devons faire preuve d ’honneteté selon moi, et admettre ,dans les démocraties libérales occidentales du moins,que nous jouons un role non négligeable quant aux actions politiques ou économiques menées.

    par conséquent , nous ne sommes pas étrangers à la crise économique et sociale majeure actuelle.celle ci puise en effet en partie ses racines dans notre frénesie consumériste , meme si bien entendu le cynisme d’une oligarchie financière mondialisée ,soutenue par les institutions économiques mondiales ainsi que par les grandes puissances politiques , a joué un role déterminant dans la genèse de cette crise.

    cet article nous amène a reflechir aux fondements de la nature humaine et à note conception de celle ci.Soit,nous.pensons qu’elle est immuable, et que la quete du pouvoir et de l’argent ainsi que l’égoisme lui sont consubstantielles, auquel cas il est illusoire d ’envisager une solidarité intergénérationelle.Soit, au contraire, nous estimons, que les individus lorsqu’ils sont confrontés à des défis exceptionnels sont capables de faire preuve de l’humanisme et de l’intelligence nécessaire , a partir du moment ou certains d ’entre eux , tant à la base qu’au sommet de la pyramide sociale sont suffisamment éclairés et charismatiques pour influer positivement sur les mentalités.

    j ’adhère au deuxiéme postulat, mais sa concrétisation implique de remettre en cause le système capitaliste qui exalte le profit et l’égoisme.une rupture avec celui ci me semble impérative pour faire preuve des solidarités intra et intergénérationnelles indispensables afin de faire évoluer nos sociétés vers pus de justice sociale de fraternité et de respect de l’environnement.



  • savouret 13 janvier 2010 12:52

    le message d ’eric me semble typique des partisans d ’une société de type anglosaxonne, ou l’ importance des inégalités est systématiquement minimisée ,au profit d ’une approche fondée sur l’élevation des niveaux de vie.

    le constat d ’un accroissement généralisé de ceux ci au sein des différentes couches sociales constitue aux yeux des personnes qui soutiennent le néolibéralisme un argument suffisant pour disqualifier ceux ou celles qui insistent sur le role central de la lutte contre les inégalités pou vivre dans une société plus pacifiée et juste.

    or, il est avéré que quel soit l’évolution globale du niveau de vie de la population, un accroissement des disparités sociales constitue une terreau propice a des fleaux sociaux tels que la violence et la délinquance .

    il n’ est nullement étonnant en effet que les sociétés au taux d ’homicide le plus conséquent soient celles ou l’ampleur des inégalités sociales est la plus prononcée, ce qu’illustre le cas du brésil.

    en effet, ceci engendre chez les individus qui en patissent, un sentiment d ’injustice, qui ’amène à une rancoeur favorisant les comportements déviants et le rejet des institutions ;

    l’intensification des inégalités sociales, constitue donc une menace indubitable pour la cohésion sociale , et rend problématique la mise en oeuvre d’outils de régulation sociale

    c’est exactement ce qui se passe dans les quartiers défavorisés, ou la jeunesee vilipendée par la droite sarkozyste, est avant tout confrontée à une détresse sociale, qui fut le déterminant majeur des émeutes de 2005, contrairement a la perception véhiculée par sarko et ses acolytes.en effet, leur ethnicisation des rapports sociaux les conduit à faire des difficultes d ’intégration liées à des déterminants culturels un facteur explicatif prépondérant de la dégradation de la situation dans les « banlieues ».

    or cette grille de lecture,d ’ordre culturel , outre le fait qu’elle stigmatise injustement certaines catégories de la population et légitime une xénophobie sous jacente,élude les racines profondés du climat délétre qui régne dans ces territoires.en effet, l ’explication majeure de cette situation réside dans un processus de ségrégation sociospatiale de plus en plus exacerbé contribuant à une ghettoisation sociale de ces espaces .

    ce phénomène reflète la crise des solidarités, puisque il résulte en partie d’une absence de volonté de nombreux maires de construire des logements sociaux dans leur commune, en raison de leur volonté de satisfaire l ’aspiration de leurs électeurs à perpetuer un entresoi qui obére la mixité sociale.ceci fut mis en exergue par le sociologue eric maurin dans son ouvrage le ghetto francais, ou il expliquait que du sommet jusqu’a la base de la pyramide sociale,chaque catégorie voulait vivre dans des territoires caractérises par une sous représentation voire une absence des groupes sociaux « inférieurs ».

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