• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de francis



  • francis francis 11 mars 2013 18:38

    Mdep

    Merci de votre message.

    Je crois qu’il y a une confusion entre le malaise et la mort.

    - Lorsqu’on m’amène un patient (SAMU, Pompiers) en arrêt cardiaque.
    Il est mort...
    - Lorsque je vais chez un patient en arrêt cardiaque.
    Il est mort....
    - Lorsqu’on m’appelle dans un service pour un arrêt cardiaque
    il est mort

    Pas en état de malaise, mais bel et bien mort.

    Si je ne fais rien, si nos équipes ne font rien, le patient ne reviendra jamais, jamais.

    Le réanimer consiste bien à essayer d’inverser la tendance.

    Revenir de la mort vers la vie.
    Et ... on réussit parfois... pas toujours, mais parfois...

    Quant à cacher quoique ce soit, méditer sur l’erreur médicale, tout ça, je n’y crois pas.

    Vos médecins sont la pour vous. Pas pour Paris Match ou des supputations foireuses !

    Pour vous. Uniquement POUR VOUS. Les Pompiers, le Samu et toutes les équipes qui jours et nuits tentent de vous redonner la vie, les infirmières, les aides soignants, ne font pas partie d’un gigantesque complot pour camoufler secrètement quoique ce soit.

    S’il vous plait arrêtons ce genre de délire !

    A par ça je n’ai pas dit le plus important :
    - Je trouve cet article remarquable car il pose un véritable problème.

    Je voudrais dire aussi que depuis bientôt 40 ans que je pratique ce métier je n’ai jamais, je dis bien jamais eu de témoignage de patient ayant vécu une expérience de l’au delà...

    Pourtant, tout me porte à croire, au vue de mes lectures, que tout cela est possible.



  • francis francis 10 mars 2013 19:19

    mdep :

    Excusez moi mais je ne comprends pas le sens de votre remarque fort respectable au demeurant..Pourriez-vous m’expliquer ?



  • francis francis 10 mars 2013 06:17

    Duke 77

    1/ Il est prouvé depuis 2001 que le cerveau cesse toute activité 15 secondes après un arrêt cardiaque. On en déduit que des millions de personnes ont été réanimées après une mort clinique (i.e. arrêt de l’activité cérébrale).

    L’arrêt cardiaque rapidement reconnu doit être considéré comme a priori réversible. On dispose d’un délai de six minutes pour obtenir une récupération totale ou partielle des fonctions cardio-respiratoires. Au-delà de ce délai risquent d’apparaître des lésions irréversibles d’anoxie cérébrale. Ce délai est prolongé si les manœuvres de réanimation sont immédiatement mises en œuvre.

    Duke, il faut noter que ce délai peut être fortement rallongé dans certaines circonstances, notamment lorsque le milieu ambiant est favorable. L’hypothermie en est un exemple. C’est ainsi le cas des noyés, des alpinistes etc.... Pour lesquels nous poursuivons la réanimation bien au delà des 6 minutes puisque nous allons jusqu’à 30 minutes de réanimation voire plus. Cette hypothermie agit exactement comme un protecteur de la cellule cérébrale.

    En résumé : non ce n’est pas parce qu’un EEG est plat que l’on peut dire d’une personne qu’elle est décédée. Mais je vous passerai ici les conditions légales pour établir d’une façon certaine qu’une personne est décédée. Cela prendrait trop de place et serait finalement peut intéressant dans notre discussion.



  • francis francis 10 mars 2013 05:57

    duke 77

    La persistance de la conscience sans activité cérébrale se confirme depuis que Pamela Reynolds à vécue une expérience de mort imminente alors que l’activité de son cerveau était non seulement surveillée mais en plus nulle à coup sûr puisque son corps a été vidé de son sang pour les besoins de son intervention chirurgical

    J’ai été frappé par votre témoignage car, étant hospitalier depuis de nombreuses années, je peux affirmer qu’il n’existe aucune intervention chirurgicale ou l’on vide totalement de son sang quelqu’un, sauf a, immédiatement et goutte par goutte le remplacer. Sinon c’est la mort certaine

    C’est le cas pour l’exsanguino-transfusion, mais c’est aussi le cas dans certaines interventions cardiaque. Ce serait d’ailleurs un non sens total que de laisser un corps totalement vide de son sang et c’est bien ce qui est arrivé à Pamela. Voici le compte rendu

    le neurochirurgien Robert F. Spetzler (en) a utilisé la technique nommée « arrêt cardiaque hypothermique » (Deep hypothermic circulatory arrest (en)) dont il a l’expertise qui consiste à abaisser la température corporelle à 15,5 °C et à mettre en place une circulation sanguine extracorporelle. Ceci permet d’enlever l’anévrisme sans perte de sang excessives aussi bien que de protéger les tissus cérébraux adjacents de dommages éventuels.

    Autrement dit il a fait ce que nous faisons de moins en moins dans les hôpitaux, mais qui fut très en vogue dans les années 1970 remplacer au fur et à mesure et goutte pour goutte un sang par un autre en utilisant une pompe externe pour remplacer les battements cardiaque, cela s’appelle une circulation extra corporelle.

    Autre chose :
    Lorsque j’endors mes patients, je peux mesurer leurs ondes cérébrales, leur EEG comme on dit à l’aide d’une électrode placée sur le front et qui comprends 3 capteurs. Si je « pousse » trop l’anesthésie, l’EEG devient petit-à-petit plat et si je vais encore plus loin, à l’aide des drogues injectées, je peux obtenir un EEG complètement plat. C’est formellement déconseillé, je le signale au passage car tout cela pourrait avoir des répercutions plusieurs années après, mais la, les publications sont à prendre avec des pincettes.
    Cela ne veut absolument pas dire que, pour autant, le patient soit mort ! Puisque dès que j’arrête les injections, les ondes cérébrales réapparaissent. On stop momentanément les transferts éléctriques entre neurones et on obtient alors un EEG plat.

    Un dernier point :
    Dans une intervention chirurgicale on utilise des drogues :
    Revoyons celles de 1991 :
    - Le thiopental est un barbiturique d’action brève utilisé pour induire l’anesthésie avant l’injection d’autres produits anesthésiques en France et dans beaucoup de pays aux systèmes de santé modernisés, même s’il est peu à peu remplacé par le propofol.
    Notez que ce produit a une action particulière. Bien dosé, il fut utilisé durant différentes guerre pour faire parler des patients car il vous déconnecte de vos défenses. Ce n’est pas pour autant que l’on peut dire que les paroles dudit patient sont la vérité ceci dit en passant.

    À dose modérée, ces médicaments entraînent un effet très proche de celui produit par l’intoxication alcoolique (ivresse). Les symptômes principaux sont une perte de la coordination motrice, un discours incohérent, des troubles du jugement. Ces effets ont parfois été recherchés dans une optique récréative, sédative ou pour les suicides.

    Le Fentanyl :
    Comme tous les opiacés, le Fentanyl est parfois utilisé comme drogue récréative. Il provoque les effets secondaires typiques des opiacés (euphorie, analgésie, bien-être, somnolence...), ainsi qu’une forte dépendance physique et psychologique. En Asie, le Fentanyl est souvent vendu comme héroïne car coûtant moins cher. Le Fentanyl est 40 fois plus fort que l’héroïne. Certains toxicomanes sont morts d’une overdose de Fentanyl après avoir pris une dose trop forte en pensant qu’il s’agissait d’héroïne.

    J’exclue les autres produits, curares etc qui eux n’interviennent pas directement sur le cerveau.

    Avec toutes ces explications je ne vois pas comment Pamela n’a pas pu être une victime collatérale des drogues utilisées à l’époque. Son témoignage de vie après la mort ou de vie après la vie comme vous voudrez s’en trouve diablement remis en question.




  • francis francis 6 octobre 2012 10:01

    Khoufou

    Je reviens sur mes questions précédentes, mais tout d’abord, permettez-moi de vous dire comme je suis heureux que tant de gens vous soutiennent ici.

    Ceci dit :
    - Il serait peut-être bon que vous décriviez ce dont vous avez besoin.

    - Avez-vous un scientifique en référent ?
    - De combien d’argent avez-vous besoin pour continuer ?
    - Pourquoi pas mettre un lien : faire un don sur un site internet.
    Vous « monter » en une association loi 1901 vous autoriserait à avancer bien plus vite.

    Je me permets d’insister respectueusement, mais vous avez absolument besoin de l’aide de la faculté pour continuer.

    Travaillant dans un milieu universitaire, je sais l’importance de s’en remettre à un maitre pour que l’on puisse avancer. Seul, on ne peut pas grand chose.

    Hors, parmi les lecteurs, je suis persuadé que, peut-être (soyons prudent) quelqu’un pourrait vous introduire dans ce milieu.
    Sans vous faire de promesses, il est possible que je puisse intervenir bien que ce ne soit absolument pas mon domaine d’investigation, au moins vous obtenir un rendez-vous.
    Mais quelqu’un a peut-être (je suis prudent) un moyen plus efficace, un appui précis.

    Je pense que si, comme je pense que vous l’êtes, les choses sont faites en toute transparence, nous devrions pouvoir vous aider. Je dis nous car j’ai ce sentiment.



  • francis francis 5 octobre 2012 01:53

    Bonjour
    Je suis totalement étonné par votre raisonnement.
    Tout cela est parfaitement plausible et c’est bien la première fois que je peux l’affirmer concernant la construction des pyramides. Merci mille fois pour toutes ces explications

    Je me rappelle un reportage sur cette construction ou un très grand savant, avec un très grand chapeau à la Indiana Johnes soignaient avec saveur le côté mystérieux de tout cela.

     Puis le réalisateur tourne sa caméra vers des ouvriers travaillant à la restauration du monument et leur pose la question :

    - Et selon vous, comment tout cela a t’il été construit ?
    L’ouvrier, assis sur un tas de pierre, entouré de camarades de travail regarde alors l’objectif et mettant ses bras en fourche de part et d’autre de sa tête fait saillir ses biceps.

    - Avec ça monsieur répondit-il... puis montrant ses camarades il poursuit : et eux...

    Oh ! que j’aimerai voir un film d’animation qui complèterait à merveille votre PPS !
    Pourvu que vous puissiez le réaliser.

    Mais plus que cela, je forme tous mes voeux pour que vous soyez épaulé par un scientifique dans le futur, scientifique qui pourrait vous donner l’assise nécessaire pour pénétrer le milieu de l’égyptologie.



  • francis francis 1er octobre 2012 12:03

    Oncle Archibald, j’avoue être, semble t’il comme vous, un peu dérouté par l’article de Georges.
    Mais au fond, il écrit ce qu’il veut et la, ce qu’il écrit, je trouve cela pas mal du tout.

    Le porno est un sujet finalement, très difficile à aborder dans un tel journal, je pense même qu’il faut une certaine dose de courage, ou mieux d’indépendance d’esprit pour coucher sur le papier des phrases qui, peut-être, peuvent choquer certains, mais qui font en tous cas ressortir les dessous cachés de certains sujets.

    Alors, que penser de tout cela, du sujet même de l’article ?

    Pas grand-chose finalement car tout cela fait appel à notre instinct avant tout.
    Et cela, allez donc le décortiquer !

    Maintenant, ceci dit, nous ne pouvons, ni les uns, ni les autres nier nos fantasmes, nos pensées plus ou moins délicates.

    Je que je ressent, ce jour, c’est que finalement, à deux ou à plusieurs, peu importe, c’est avant tout l’imagination qui nous convient le mieux. L’imagination dans l’acceptation, le respect, et la non violence sexuelle. Si deux ou trois ou quatre personnes veulent jouer une sérénade d’un soir, pourquoi pas, mais avant tout, il faut l’accord complet des participants.

    C’est compliqué, regardez depuis quelques jours la presse et lisez ce que l’on dit des relations sexuelles entre entraineurs et sportives.
    On s’aperçoit que même s’il y a partiellement ou totalement acceptation de l’acte sexuel entre eux, cela ne veut pas dire pour autant qu’au fond d’eux mêmes, ils sont d’accords. 10 ans après, certaines sportives porte plainte pour abus.

     Une chose toute simple au départ, peut, plusieurs années après, devenir un abus de position dominante.

    Quelle est notre véritable liberté dans tout cela, jusqu’où peut-on aller dans le sexe sans tromper l’autre ?
    Le porno reste un monde qui ne m’enchante guère. Il ne traduit pas ce que mes compagnes et moi-même avons imaginé durant nos ébats. Il se fixe sur l’acte, point final. Il trompe même, comme le dit Georges, la réalité du sexe.

    Le porno ne parle pas, ou si peu, ou si mal, d’affection. Pourquoi ? est-ce tabou ?
    Ou sont les sentiments dans tout cela, je les cherche en vain. Ou est l’érotisme dans tout cela, je ne le trouve pas. Ou est la puissance fabuleuse de l’esprit de conquête ? Ou est la délicieuse attente, ou est l’approche furtive, ou est l’accord entre les deux participants ?

    Mais, nier un besoin n’est pas résoudre un problème. Je suis contredit par la fréquence avec laquelle tant de gens vont vers le porno.

    Selon une étude, je crois Américaine, sur porno et internet qui se trouve ici :

    http://www.gizmodo.fr/wp-content/uploads/2010/06/internet-porn_01.jpg

    - On s’aperçoit que 40 millions d’américains vont régulièrement sur les sites pornos.
    - 2 billions de dollars sont dépensés dans ces sites (excusez-moi du peu) (1billion c’est 1000 milliards, ne l’oublions pas !)
    - 2 billions 5 d’emails pornos sont envoyés chaque jour
    et j’en passe et des meilleures !

    Alors nier tout cela ? Ben non... C’est comme ça, nous devons l’admettre.

    On fait souvent le lien entre joie du sexe et gagner de l’argent. Hors une étude montre le contraire, les zones du cerveau activées soit par le sexe soit par l’appât du gain sont différentes. Je cite un extrait d’article paru dans Sciences ici :

    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/09/pour-le-cerveau-le-sexe-est-primaire-largent-secondaire.html

    Ainsi, explique le CNRS, « plus les récompenses sont abstraites et complexes, plus leur représentation sollicite des régions antérieures du cortex orbitofrontal.

    Ces résultats démontrent pour la première fois une dissociation entre deux types de récompenses au niveau cérébral et suggèrent qu’il pourrait exister des zones distinctes pour ces différentes gratifications

    Au fond, comme le dit le titre de ce très sérieux article :
    Pour le cerveau le sexe est primaire, l’argent secondaire.

    Pour autant est-ce une raison pour tout exagérer dans les films pornos ?
    Certainement pas et en cela je rejoins Georges.
    Car on bascule alors dans un monde d’exagération et de performances impossibles qui peuvent rendre coupable le lecteur voire le pousser à une vraie souffrance. C’est comme si nous comparions le randonneur en montagne avec un guide chevronné arpentant toujours et sans relâche les plus hauts sommets dans un décor truqué...

    Avons-nous vraiment conscience que ce décor, dans le monde porno est totalement truqué ?

    Et avons-nous réellement besoin de le savoir ?

    Je n’en suis pas sur. Et j’en reviens à cet instinct qui nous pousse à aller voir ce type de film. Il est inexplicable, mais bien réel, concret, chiffré.
    Imprégnant notre sub conscient, il est tapi au fond de notre cerveau reptilien, prêt à se connecter, quand nous le voulons ou quand nous ne le voulons pas, à notre cortex pour laisser éclore : l’envie.

    Au fond de nos âmes se trouve peut-être la réponse.
    Dans les méandres de nos cerveaux.



  • francis francis 10 juillet 2012 19:00

    J’ai beaucoup aimé cet article qui éffleure un sujet que je ne connais absolument pas.
    Il nous change des articles habituels, souvent de très bonne qualité.
    Ben si j’avais pu en savoir un peu plus, mais ne prenez pas ombrage de ce que je dis la surtout...
    Et merci...



  • francis francis 29 juin 2012 11:56

    Papy

    Nous ne sommes pas du même camp politique, mais je respecte tes idées.
    J’ai à peu près le même âge que toi... A quelques années près....Peu...

    Mais bon... autant j’ai été d’accord avec toi sur certains sujets, autant la, je ne te suis pas.

    Et puis, écrire en gras comme tu le fais la, cela me gêne.

    Les mots n’ont pas besoin de « gras » pour toucher les consciences.

    S’ils sont justes, ils touchent leur cible. Point.

    Cela me fait penser à ceux qui écrivent en majuscule... C’est insupportable, cela s’apparente

    à crier.

    Tout mon respect à part cela. Car ce que tu exprimes, tu le fais avec sincérité, cela je n’en

    doute pas. Et moi, l’ancien para, j’aime cela, les gens vrais, même si je ne suis pas toujours d’accord avec eux.

    Le factuel, l’élégance du vêtement... Tout cela n’a aucune importance.

    Évidemment, Valls serait venu en maillot de bain à cette cérémonie...

    Ben, honnêtement, tu me fous dans les cordes... Drôle non ?

    Ou sont nos limites ? grâce à toi je me pose la question. Mais tout cela dit... je crois franchement qu’une veste déboutonnée et bien... comment dire... ben, franchement, et, sans te vexer, je m’en fou un peu...

    Allez papy, continue tes billets, comme par le passé, nous nous retrouverons sans doute ensemble dans d’autres discussions.

    Quant aux messages stupides que tu relèves justement, et bien je suis avec toi.



  • francis francis 25 juin 2012 11:30

    Je suis assez stupéfait par cet article !

    Mais quel est son intérêt ? Dites-moi ?

    Le fond, ce sont ces deux femmes assassinées, pas la veste de Valls dont on se fout comme de l’an 40.

    Le fond, c’est la tristesse de notre corps de Gendarmerie face à la mort de deux des leurs.

    La couleur des chaussures de tel ou telle, le maquillage de telle ou telle, la cravate de tel ou tel, qu’est ce qu’on en a à faire .... Mais franchement. Revenons à l’essentiel :

    - Mort, sauvage et inutile de deux jeunes femmes et hommage très poignant de la Nation et de la Gendarmerie après ce crime ignoble. Voila l’essentiel. Mais vous avez sans doute du temps à perdre. Cela peut vous permettre de vous penser journaliste... ou scribouillard plutôt

    J’ai comme l’impression que vous êtes un « bien pensant ». Une erreur de la nature quoi...

    Dans cinq minutes vous allez nous expliquer que Valls à fait exprès... Ridicule...



  • francis francis 16 juin 2012 04:15

    Cogno lorsque tu dis :

    N’importe quoi, tes valeurs n’existe pas, ou n’existent plus si elles ont jamais un jour existé.
    Elles ne sont que l’enfumage pour envoyer les troufions crever

    Tu ne sais pas de quoi tu parles.
    Je pense aux légionnaires, aux paras qui vont lire tes lignes.
    Ils vont être stupéfaits par tes propos....
    Ils pensent l’inverse, sache le.
    Mais dans le monde civile et cela je te l’accorde, de tels mots n’ont guère de sens.

    Alors qui a raison ? La Légion ? Les Paras ? Toi ?
    Toi le civile, essaye de réfléchir à tout cela et aux conséquences que cela aurait si hors armée, on avait encore en tête de telles valeurs. Peut-être que le monde serait un peu meilleur. En tous cas, il serait bien plus droit.



  • francis francis 16 juin 2012 04:08

    Cogno, je m’excuse, mais il me semble que vous mélangez tout.

    Dans une section de combat, chacun protège l’autre. Il faut l’avoir vécu pour le croire.
    C’est pour cela que le racisme est tellement combattu parmi les militaires.
    Celui qui est à coté de toi est peut-être arabe, noir ou jaune. Peu importe, il faut le respecter car c’est de lui dont tu dépends. Le courage n’a pas de couleur.

    Dans une armée, les Officiers, plutôt devrais-je dire dans notre armée, je ne connais pas les autres, sont comptables de la perte d’un soldat et doivent en rendre compte.

    Mais vous êtes sans doute étranger à ces notions de base de notre armée.

    Vous préférez dire qu’ils n’avaient rien à foutre la bas.
    D’autres préfèrent dire qu’ils n’avaient qu’à pas y aller
    D’autres encore qu’ils sont payés pour cela.

    Non, non et non. Ce sont des hommes de métier, être militaire est un métier ou, une fois de plus, on doit rendre compte.

    Ce jour d’hommage, notre pays a rendu des comptes en faisant un hommage très solennel à des soldats, morts pour avoir fait leur métier.

    S’il vous plait, ne les salissons pas de propos totalement à côté de la plaque.

    Honneur à nos morts, honneur à notre pays, ce jour était le jour de l’Honneur, rien d’autre.



  • francis francis 16 juin 2012 04:00

    Bloggerfou

    Oui, tu dis, bien mieux que moi ce que je pense profondément.

    Une fois de plus pas d’amalgame.

    Nous parlerons politique lorsque ce sera le moment.

    Ici, il nous faut faire une minute de silence pour des hommes, jeunes, tués au combat pour, tout simplement, faire leur devoir.



  • francis francis 14 juin 2012 22:32

    Pardonnez-moi, mais je ne comprends pas très bien vos réactions...
    Ancien para, nous avions à cœur, quel que soit la cause, d’honorer les morts.
    C’est ce qui c’est passé et qui est bien décrit par bloggerfou.

    Ce n’est pas à un système financier ni à une institution ou aux vues d’entreprises dont on a parlé ce jour. Ce n’est pas à des systèmes politiques, des erreurs volontaires ou non, des échecs eux aussi volontaires ou non que l’on a rendu hommage.

    Mais à des hommes, qui ont fait ce qu’on leur a demandé de faire.

    Je me souviens de mes lectures sur le retour des paras d’Indochine ou d’Algérie, les réactions, furent les mêmes que les vôtres. Un gigantesque amalgame ou l’on avait oublié que ceux qui revenaient étaient des soldats, des hommes, étrangers, complètement étrangers aux imbroglios politiques. Des hommes qui avaient fait leur job, c’est tout. On les a insulté...

    Alors, permettez-moi de ne pas me joindre à vous et de rejoindre le camp de l’hommage.

    C’est avec émotion que j’écris ces lignes. Je pense aux familles, aux amis, mais aussi, surement, aux souffrances de ces soldats avant de mourir, aux pleurs de leurs camarades de combat devant cette énorme boucherie.

    ... Et de rejoindre dans leur témoignage, ces chefs d’État, ancien président, ces parlementaires, et tous ceux qui ont souhaité, ne serait-ce qu’une petite heure, penser profondément et avec respect à nos soldats.

    Paras, Légionnaires ont toujours enterrés leurs morts avec respect, dans le silence et la compassion. Et sans tout mélanger.



  • francis francis 3 juin 2012 05:57

    Gros travail que cet article qui m’a, je dois le dire, enchanté.

    Certes on aurait pu approfondir le sujet, mais ce travail est déjà, en lui-même, très important

    Il pourrait d’ailleurs servir de base à une conférence.

    Merci pour toutes ces explications auxquelles je n’avais pas pensé, moi qui ai fait si peu d’études.

    Me restera à le lire à nouveau, à m’en imprégner, comme on s’imprègne d’un bon livre bien au chaud sous sa couette.

    Décidément, sur Agoravox, il existe des gens de grand talent.

    .



  • francis francis 8 mai 2012 17:29

    Je viens de lire en travers cet incroyable article

    Je transmets son adresse internet à mes amis pour les informer

    ... et je promets de TOUT lire lorsque je serais au calme.

    Terrible tout cela, terrifiant...Affreux...



  • francis francis 25 mars 2012 12:21

    Wieko

    Une autre chose me gêne...

    N’a t’il pas ressenti du « plaisir » à tuer...
    C’est terrible à dire, mais il nous faut être réaliste...
    Je m’excuse pour cette affreuse hypothèse, mais il faut accepter toutes les pistes.

    Et s’il a pris du « plaisir » à tuer, d’où vient ce plaisir ?



  • francis francis 25 mars 2012 09:50

    Wierko, merci pour votre message que j’apprécie.

    Oui, bon, je vous suis bien. Mais la question que je pose est celle ci

    Pourquoi certains êtres quittent-ils leur voie par un aiguillage pour se mettre entre les mains
    de sectes, tueurs, extrémistes ou autres et que certains ne le feront jamais et qui, comme vous le soulignez, les transformerons en tueurs.

    La notion de libre arbitre énoncée plus bas ne me suffit pas pour expliquer l’entrée sur une voie infernale.

    En bref : lorsque je m’engage dans une telle voie, n’est ce pas par défaut d’image et donc, pour en trouver une, pour se construire une identité qui n’a pas pu, pour des raisons qui m’échappent, se constituer à temps et au bon moment.

    en fait, je pourrais dire : je ne suis pas et grâce à eux, j’espère le devenir, adoptez moi et je deviens une construction enfin solide (entre guillemet) ?



  • francis francis 22 mars 2012 19:17

    Aldous !

    je comprends parfaitement votre message.

    Vraiment, ce que j’aimerais comprendre c’est pourquoi un individu bascule dans le néant...

    Ca je ne comprends pas...

    Il doit y avoir une raison....

    Je cherche... je cherche... mais ne trouve pas.

    Il y a , surement, une relation avec l’enfance... Mais tout cela ne me satisfait guère, le problème doit être beaucoup plus complexe. C’est pour cette raison que j’ai tant aimé la notion d’aiguillage de notre ... journaliste ???
    Non, il est plus que ça, ce qui n’enlève rien aux journalistes, je le signale !

    Pourquoi me suis-je engagé, il y a tellement longtemps, dans les troupes aéroportées Françaises ? C’est la que je ne comprends pas. On y allait pas pour rien tout de même !

    Et puis, je dois vous dire que les solutions psychologiques m’agacent un peu.

    Non, il doit y avoir autre chose.

    L’aiguillage est une très bonne idée.

    Dans le cas de Toulouse, comment a t’il été basculé vers la voie menant le tueur à la mort ?

    C’est cette question que je me pose.

    Désolé, tout ce que je viens de dire n’amène pas grand chose, si ce n’est une énorme interrogation !

    Comment et pourquoi un être bascule ainsi dans la pire des violences, je ne sais trop...

    Y a t’il un moyen de freiner des pulsion terribles, qui amèneront à tuer ?

    Je prie pour qu’on en trouve.



  • francis francis 22 mars 2012 10:32

    Étonnant article...

    Les aiguillages... oui...

    Merci de votre récit assez nouveau, je dois dire, moi qui lit pourtant la presse.

    C’est ainsi qu’un éclairage se fait jour, différent, intime, mais convainquant.

    Puis-je vous en remercier ?

    Oui ?

    Alors merci