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Les commentaires de Jonatan G.



  • Jonatan G. Jonatan G. 24 juillet 2014 16:41

    Bonjour,

    Je ne rentrerai pas en profondeur dans le débat, j’estime que l’intérêt est que les lecteurs puissent en discuter et mon opinion importe peu.
    Je voudrais juste venir sur le sujet de la population flamande qui est quasiment deux fois plus nombreuse que la population wallonne.
    Chiffres de 2010 issus de la direction générale des statistiques (SPF Economie) :
    - Flandre : environ 6,2 millions d’habitants
    - Wallonie : environ 3,4 millions d’habitants
    - Bruxelles-Capitale : environ 1 million d’habitants
    Le cas de Bruxelles est très compliqué compte-tenu de l’importante communauté étrangère, difficilement classable entre francophone et néerlandophone.
    Donc il n’y a pas le double mais 1,8 fois la population. D’où mon expression « près de ».


  • Jonatan G. Jonatan G. 12 avril 2014 12:00

    C’est faux, les dernières versions d’Office ouvrent bien les fichiers OpenDocument. Enfin ouvrent bien, dans un sens comme dans l’autre ça a tendance à donner de mauvaises surprises.

    Il me semble normal que le système minoritaire ait plus à se rendre compatible avec le système majoritaire que le contraire. La majorité des documents « traitement de texte » qui circulent sont en format Word, qu’on le veuille ou non. Donc soit OpenOffice s’enferme dans un format propre (ou OpenDocument), et plus grand monde l’utilisera, soit ils sont bien obligés de s’adapter à la réalité.
    A l’inverse, avec Word (et même sans le support OpenDocument) on sait ouvrir la grande majorité des documents texte qui circulent. Alors pourquoi passer du temps à développer une compatibilité avec une suite bureautique pas très au point et très peu utilisée ? Question de logique, simplement.
    Un des fondateurs de Gnome (environnement de bureau de Ubuntu, entre autres, pour ceux qui ne connaissent pas), et donc une référence de Linux, vient de partir travailler pour Apple, en disant que Linux ne sera jamais capable de rivaliser avec Windows ou Mac OS X pour les ordinateurs de bureau. Si les plus Linuxiens le disent, ça pose question non ?


  • Jonatan G. Jonatan G. 12 avril 2014 11:52

    Effectivement, la qualité et l’efficacité du noyau Linux ne sont pas à remettre en cause. Et Microsoft a dû (ou voulu en tout cas) s’obstiner à fonctionner sur base de leur système ancestral, nettement moins efficace. Il faut reconnaître qu’ils sont arrivés à obtenir une certaine stabilité depuis Windows 2000 et Windows XP, en essayant de se débarasser petit-à-petit de ce vieil MS-DOS. Mais si c’était à refaire, je ne serais pas étonné qu’ils démarrent d’un noyau Linux ou équivalent, adapté à leur sauce.

    Petite précision quand même parce que j’entends souvent dire que Mac OS X est basé sur le noyau Linux, ce qui n’est pas vrai. Ils se sont basés sur BSD qui est un concurrent de Linux (mais toujours dans l’inspiration Unix).


  • Jonatan G. Jonatan G. 12 avril 2014 11:44

    Si on cherche un peu plus loin :

    - Canonical parle d’une part de marché de 1% pour Ubuntu
    - Microsoft détiendrait environ 90% des parts de marché avec Windows (toutes versions confondues).
    - Mac OS X équipe 7,53% des ordinateurs. Pour un système qui ne s’installe que sur un type d’ordinateur...

    Quand on dit que l’ogre Microsoft s’impose partout, on voit qu’en peu de temps Mac OS X a pu leur piquer un bon pourcentage. Pourquoi Linux en tant d’années n’y est pas arrivé ? Pourquoi Linux cherche à être une « alternative gratuite » aux autres systèmes, plutôt que d’innover sur sa propre voie, comme Mac OS X l’a fait ?



  • Jonatan G. Jonatan G. 12 avril 2014 11:37

    Il y a évidemment une raison...

    Windows est un système d’exploitation destiné avant tout aux particuliers (qui n’ont pas de « superordinateurs »). Linux (on parle bien du noyau, pas d’une distribution) est très léger et libre, et sert donc à créer des systèmes sur mesure pour les superordinateurs, tout comme pour énormément de systèmes embarqués.
    Mais ce qu’il y a de commun entre le Linux de Cisco ou le Linux d’un autre grand constructeur se résume à un tout petit noyau. Tout le reste est développé maison (et est loin d’être opensource ceci dit).

    Linux n’est pas concurrent de Windows. Ubuntu est concurrent de Windows. Mac OS X est concurrent de Windows. Il faut comparer ce qui est comparable.

    Est-ce que developpez.com compare les parts de marché des différentes distributions « workstation » de Linux, par rapport à Windows ou Mac OS X ?
    Ce serait plus objectif que de tronquer la vérité en ne parlant que du noyau smiley


  • Jonatan G. Jonatan G. 12 avril 2014 11:26

    Voici déjà quelques réponses :

    Quelle différence technique y a t-il dans l’utilisation de Linux par rapport à Windows XP ?

    Ne rentrons pas dans le technique, justement. La présentation est un peu différente mais globalement c’est un système qui se charge au démarrage de l’ordinateur et qui permet de travailler, surfer sur Internet, consulter ses mails, écouter de la musique,...

    Puis-je utiliser me logiciels comme word avec Linux ?

    Certains logiciels ont une version Linux mais ce n’est pas une majorité. Pour Office (Word/Excel/PowerPoint,...) il faudra utiliser une alternative comme OpenOffice ou LibreOffice, mais qui est moins perfectionnée. Il ne faut pas trop se focaliser sur le fait d’utiliser les mêmes logiciels, mais s’habituer à d’autres logiciels.

    L’accès à ma messagerie sera t-il toujours le même ou sera t-il modifié, si oui, en quoi et comment ?

    Pour ceux qui utilisent un « webmail » (www.gmail.com par exemple) aucun changement. Pour ceux qui utilisent Windows Live Mail ou Outlook, il faudra se faire à un autre logiciel comme Thunderbird, par exemple. Mais le fonctionnement reste relativement semblable.

    Est-il indispensable d’avoir un antivirus avec Linux ?

    Beaucoup disent que non. Un virus est toujours possible sous Linux, mais beaucoup moins que sous Windows. Après, à chaque utilisateur de faire aussi preuve d’un peu de prudence.

    Combien de temps pourrais-je encore me servir de W XP avant de me trouver bloqué ?

    C’est difficile à dire. Ca peut être demain, en voulant installer un nouveau logiciel ou du matériel récent. Ca peut être « jamais » si on se contente de ce qu’on a et qu’on ne touche à rien. Ce n’est pas le problème que ça fonctionne, mais ça deviendra plus sensible avec le temps, puisqu’il n’y aura plus de mises à jour de sécurité.

    Si je veux installer Linux, faut-il supprimer Windows ?

    Pas nécessairement. Ubuntu propose WUBI, un installeur qui permet d’installer Linux sans toucher à Windows. On peut partitionner le disque dur aussi (opération plus compliquée à faire par un utilisateur expérimenté). Dans les deux cas, au lancement, un menu demandera quel système on veut utiliser. Il y a aussi la possibilité des « Live CD », un CD/DVD qu’on insère au démarrage de l’ordinateur et qui charge le système. Mais du fait que rien n’est installé, c’est bien pour une utilisation ponctuelle, pas pour une utilisation quotidienne.

    Quel espace disque occupe Linux ?

    Tout dépend de la distribution (certaines sont plus lourdes que d’autres), mais globalement pas plus que Windows XP. En tout cas les disques durs actuels disposent de bien assez de place.



  • Jonatan G. Jonatan G. 12 avril 2014 10:44

    Un OS qui merdouille ? En 3 ans d’utilisation, je n’ai pas eu le moindre plantage avec Windows 7. Que je ne redémarre quasi jamais (je le mets en veille entre deux utilisations). Toujours aussi rapide qu’au début. J’avoue que ça n’a pas toujours été le cas avec les anciennes versions. Mon Ubuntu a planté complètement 2 fois (la souris, elle-même, ne bougeait plus) et j’ai de temps en temps des messages signalant que tel ou tel composant (généralement le software center) a planté.


    Donc la question serait : pourquoi utiliser un OS certes payant, mais stable et qui ne merdouille pas, pour un OS qui a parfois des petites faiblesses (pas dramatiques mais bon...).

    Quant aux logiciels gratuits, tout le monde ne cherche pas à tout avoir gratuitement. Je ne pousse pas ma voiture pour épargner le carburant. Peu importe la gratuité, l’important c’est la rentabilité. C’est d’en avoir pour son argent. Entre Microsoft Office et OpenOffice, le choix est vite fait. Au niveau de l’OS c’est peut-être moins marqué, mais bon... Pour un serveur, entre une licence Windows Server et un Debian ou Ubuntu, je choisis Linux. Le prix est un des arguments, mais c’est avant tout parce que ça répond, selon moi, mieux à ce que je recherche.
    Le gratuit n’est pas toujours bon, et parfois il vaut mieux prendre du payant pour avoir une qualité correcte.

    Enfin, ne mélangeons pas toujours opensource et gratuit. Il y a du payant opensource (même si plutôt rare), et du gratuit qui ne soit pas opensource. Et encore une fois, gratuit ou pas, opensource ou pas, c’est un détail. La majeure partie des utilisateurs ne toucheront de toute façon pas au code source. L’important est d’opter pour un logiciel qui réponde efficacement aux besoins.


  • Jonatan G. Jonatan G. 12 avril 2014 10:19

    Bonjour,

    Il faut être objectif, le talent de Muse est globalement reconnu par de nombreux « grands » artistes. On peut aimer ou ne pas aimer. Aux USA c’est encore un petit groupe qui fait la première partie de U2. En Europe c’est devenu un grand groupe.
    Time is running out est un succès populaire, que certains qualifient même de commercial. A titre personnel, c’est loin d’être ma chanson préférée. Un rythme simple, passe-partout, « easy-listening », comme on dit. Un format qui passe sur n’importe quelle radio.
    Muse est un groupe qui a beaucoup innové, qui a pris de nombreux risques. Et qui l’a fait avec succès. D’autres groupes préfèrent garder toujours le même style et ne varier à peu près que les accords, pour assurer sa sécurité.

    Encore une fois, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, il faut reconnaître le génie de composition de Muse. Je ne parle même pas du talent de musicien à proprement parler, mais vraiment l’aspect composition. Peu de groupes ont réussi à expérimenter tant de styles différents sans jamais se planter. Led Zeppelin l’a fait, Queen aussi (mais peut-être dans une moindre mesure).
    Ils ont aussi pris de la maturité avec le temps. On le leur reproche parfois mais leurs concerts actuels sont d’excellente qualité (certains disent « trop propres »).


  • Jonatan G. Jonatan G. 12 avril 2014 10:06

    Bonjour à tous,

    J’ai parcouru l’ensemble des (très nombreuses) réactions, et je voudrais reprendre certains points (et éventuellement donner mon avis) ici.

    Je lisais que Linux était parfois considéré comme un système difficile à utiliser. C’est vrai que c’est la réputation qu’il a toujours eue, mais je dois admettre que les dernières versions sont nettement plus faciles à installer et utiliser, et les problèmes récurrents de drivers, de fichiers de configuration à modifier à la main,... font plutôt partie du passé. Je travaille majoritairement sous Windows 7, mais j’ai également Ubuntu sur mon PC fixe, mon laptop et mon netbook, et sur les trois tout est parfaitement fonctionnel dès l’installation. Donc je pense que l’aspect difficulté d’utilisation n’est plus d’actualité.

    Pour ce qui est d’OpenOffice ou LibreOffice, quiconque sera honnête admettra qu’au niveau convivialité, interface,... on est 15 ans en retard. Alors que Microsoft a inventé le ruban (outil très pratique une fois qu’on sait l’utiliser), les versions d’OpenOffice se suivent et se ressemblent. Gérer les styles de documents (ce n’est pas une fonctionnalité de haute voltige, quand même) est d’un pénible absolu avec OpenOffice, tandis que ça se fait très facilement dans le ruban Word. Et effectivement sur des documents un peu plus volumineux ou complexes, OpenOffice se montre très instable (au point de pomper tout le processeur d’un Mac OS X). Oui on sait taper du texte, mais même un utilisateur de base sera très vite embêté par les limitations et difficultés d’OpenOffice.

    The Gimp : éditeur très puissant certes. Mais le comparer avec Photoshop, il ne faut pas exagérer. The Gimp est un casse-tête à utiliser. Si l’interface était un peu mieux étudiée (comme dans le cas de Photoshop par exemple) ça pourrait être un outil remarquable, parce qu’effectivement les fonctionnalités sont au rendez-vous. Là on passe des heures à chercher comment faire ce qu’on doit faire.

    Sur le fait que l’open source soit synonyme de désorganisation, il est vrai que si on regarde dans la to-do list de OpenOffice, certaines fonctionnalités critiques attendent toujours preneur, alors que des détails (refaire un nouveau splash screen, changer certaines icônes) trouvent toujours un volontaire. Les priorités de développement ne sont pas toujours définies de manière stratégique. On dira « ce n’est pas un projet commercial ». Dans ce cas, il ne faut pas vouloir jouer dans la même cour que les projets commerciaux. Il y a évidemment des exceptions : généralement c’est de l’opensource soutenu par des sociétés commerciales. Ubuntu a sans doute beaucoup progressé grâce à Canonical. Par contre les développeurs ronchons qui ne savent jamais s’entendre et créent des produits dérivés (forks) à la moindre dispute, ça fait con. Comme LibreOffice avec OpenOffice, Ubuntu avec Debian, et bien d’autres. En Belgique, on dit que « l’union fait la force », dommage que la communauté opensource ne soit pas dans cet esprit.

    Concernant les entreprises qui n’optent pas trop pour l’opensource (et qui « aiment » perdre de l’argent, à ce que je lisais), c’est très réducteur. Pas mal d’études montrent que l’implémentation et la maintenance d’une solution opensource coûte plus cher à l’entreprise. Quand vous avez un problème avec des produits Microsoft (je parle évidemment d’une grosse entreprise), vous trouvez un expert qui débarque dans l’heure pour le résoudre. Si vous avez un problème d’Ubuntu, les experts sont quand même nettement moins nombreux, et le support pas aussi réactif. C’est un avantage d’une société commerciale. Il est prouvé qu’implémenter Compiere coûte autant que d’implémenter SAP. Le coût de la licence est marginal par rapport au temps de développement et d’intégration. Les entreprises ne sont pas débiles et ne s’amusent pas à payer Microsoft ou d’autres juste pour le plaisir de dépenser de l’argent...

    J’utilise systématiquement Linux pour mes serveurs web, mail et autres. Pour ma centrale téléphonique aussi (avec Asterisk). C’est robuste, performant, efficace... Au niveau PC de bureau ça peut convenir aussi, mais je dirais que Windows apporte certains plus (comme la compatibilité) qui justifient sans doute son prix.

    Pour terminer, pour ce qui est de Mac OS X ou Android qui sont basés sur le noyau Linux (un peu modifié tout de même), cela prouve que le noyau Linux est très bon. Avec un noyau ceci dit, on ne va pas très loin. Depuis des années, les développeurs se partagent entre de très nombreuses distributions concurrentes. Apple n’est pas dans cet esprit de bricolage et a décidé d’avoir un OS stable, puissant, efficace et convivial sur cette base. Si tous les développeurs adeptes de Linux s’étaient regroupés pour faire 1 distribution qui rivalise avec Windows et Mac OS X, il y aurait un réel challenge. Mais on préfère créer des centaines de petites distributions isolées. Et l’utilisateur se perd.

    Voilà, nul doute que tout le monde ne partagera pas mon analyse, mais c’est ce que je retire de mon expérience. D’autres peuvent avoir un autre point de vue, évidemment. Mais il est important de ne pas tomber dans le fanatisme et de ne jurer que par l’un ou par l’autre pour des raisons quasi philosophiques. Voyons objectivement les qualités techniques, l’argument du coût (évidemment) et les éléments concrets.


  • Jonatan G. jonatangee 11 avril 2014 10:05

    Je ne sais pas comment je dois interpréter cette question, toujours est-il que ce n’est pas une question de préférence smiley



  • Jonatan G. jonatangee 11 avril 2014 09:18

    Ne pas placer la N-VA et le VB dans le même panier ne veut pas dire que ce ne sont pas deux partis d’extrême-droite. En apparence, le VB assume complètement son attachement à ses mouvements néo-nazis, tandis que la N-VA préfère montrer un programme très à droite en particulier sur le plan socio-économique. La N-VA ne se dit pas raciste mais se montre un peu moins souple en matière d’immigration.

    Alors bien sûr, Bart De Wever fait peur, et a de quoi faire peur. Son parti également. Parti qui a une grande tendance à débaucher des figures importantes du VB (ce que d’autres partis ne feraient certainement pas). Donc pour répondre à ta question, la N-VA ressemble, selon moi, à un parti liberticide, un parti dangereux pour la démocratie et les droits humains. Je pense que nous sommes d’accord sur ce point.
    Sur le fait que les Flamands votent par rapport au programme socio-économique, je voulais simplement préciser que les électeurs de la N-VA n’étaient pas nécessairement des fascistes, antisémites, xénophobes ou autres. Et que ce n’était pas non plus un vote spécialement contestataire. En cela, je pense qu’il y a une différence importante entre les électeurs du FN en France et les électeurs de la N-VA.


  • Jonatan G. jonatangee 11 avril 2014 09:03

    Comme j’ai précisé dans un autre message, l’électorat flamand est nettement plus volatile que l’électorat francophone. Mais dans le cas présent on parlait de vote contestataire, et donc par exemple de voter gauche voire extrême-gauche à une élection, puis droite voire extrême-droite à l’élection suivante. Ce phénomène est très peu présent en Belgique. Certes la N-VA a connu une grosse progression, mais ce n’est pas pour autant un vote contestataire. La majorité des électeurs ne s’amuse pas à voter radicalement différemment à chaque passage aux urnes.



  • Jonatan G. jonatangee 11 avril 2014 01:04

    Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre message.

    Je n’ai jamais prétendu que si on n’était pas d’accord avec moi on ne devait pas commenter l’article. Mais il y a une différence entre ne pas être d’accord sur mon analyse (et exposer une autre idée, comme le font beaucoup d’autres lecteurs) et me reprocher de l’avoir écrit. Si vous avez effectivement le droit de ne pas partager mon point de vue, j’ai également le droit d’exprimer le mien. Ca, c’est la démocratie belge : ça va dans les deux sens. Quant aux excuses, je ne me sens certainement pas en tort de ne pas pouvoir toujours répondre immédiatement, mais puisqu’on a envisagé que j’ignore volontairement les messages, j’ai précisé que ce n’était pas le cas.

    Ceci dit, plutôt que de débattre longuement sur des histoires de démocratie ou de changement de chemise (pour changer d’avis, encore faudrait-il que je choisisse d’exposer mon avis, ce qui n’est pas le cas), peut-être pourrions-nous continuer à débattre sereinement sur le fond ?
    En tout cas de mon côté je n’ai pas l’intention de continuer à palabrer sur des futilités. C’est un choix que la démocratie m’accorde smiley


  • Jonatan G. jonatangee 11 avril 2014 00:47

    Je serais ravi de savoir ce qu’il y a d’insultant dans mon article. En revanche, je vois pas mal d’éléments assez désagréables voire insultants dans vos propres messages. Je vous invite donc à mettre en application ce que vous recommandez aux autres.



  • Jonatan G. jonatangee 11 avril 2014 00:08

    Rien ne vous oblige à le lire, et encore moins à le commenter, si vous ne jugez pas cet article digne d’intérêt.

    Si vous le faites tout de même, faites-le donc dans le respect de l’auteur et des autres commentateurs.
    Merci à vous.


  • Jonatan G. jonatangee 10 avril 2014 23:32

    Effectivement vous faites erreur.

    La loi permet aux mineurs « en capacité de discernement », dans une situation médicale sans issue qui entraînera le décès à brève échéance, tout en étant confronté à une souffrance physique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, de demander le recours à l’euthanasie. Je vous cite ici des éléments de l’article de loi.
    La capacité de l’enfant à comprendre le côté irréversible de la mort devra être estimée par le corps médical ainsi qu’un psychiatre indépendant.

    En résumé, c’est l’enfant lui-même qui doit faire la demande, il doit être clairement conscient des conséquences de sa décision (avec l’aval de spécialistes), et dans une situation où il souffre sans aucune issue favorable à envisager.
    Il n’est aucunement question de pouvoir ôter la vie à quiconque sans qu’il ne l’ait demandé explicitement.


  • Jonatan G. jonatangee 10 avril 2014 23:18

    Je suis désolé de ne pas pouvoir réagir à tous les messages tant le sujet suscite des réactions. J’essayerai de donner suite autant que possible.

    Et bien que le sujet soit assez sensible, j’espère que les échanges continueront à se faire dans un certain respect et de manière constructive.


  • Jonatan G. jonatangee 10 avril 2014 23:10

    Bonjour,

    Il y a une différence entre « être favorable à l’euthanasie » et « permettre l’euthanasie ». Ce n’est pas parce qu’on donne la possibilité aux citoyens, dans des cas précis, de prendre une décision qui leur est propre, qu’on les oblige à y avoir recours. L’euthanasie a permis à de nombreux adultes de terminer leur vie dans la dignité, selon leur propre volonté. Expliquez-moi ce qu’il y a démocratique si l’Etat décide à votre place si vous pouvez mourir ou non. Le droit de vie et de mort sur les citoyens ne me semble pas un monopole de l’Etat. Du moins pas dans un système démocratique tel que le système belge.
    Et si des adultes peuvent mourir dans la dignité, pourquoi les personnes handicapées ou les enfants n’auraient-elles pas ce même privilège ? Sont-ils des êtres inférieurs, pour qui l’Etat doit imposer la manière de penser ? C’est avant tout un choix personnel d’une personne souffrante, et ce serait égoïste et autoritaire, selon moi, de ne pas respecter ce choix.


  • Jonatan G. jonatangee 10 avril 2014 22:58

    Bonjour,

    J’ai eu peu de temps libre, désolé pour le retard. Je ne préfère pas l’un ou l’autre, il y a du bon et du mauvais partout smiley


  • Jonatan G. jonatangee 10 avril 2014 22:49

    Il y a des faits avérés, il y a des paroles issues de « têtes pensantes » du FN qui ont été prononcées publiquement. Certaines ont donné lieu à des condamnations. Lorsque Jean-Marie Le Pen critique l’arrestation « bassement électorale » de Klaus Barbie, ou affirme que les chambres à gaz sont un détail de l’histoire, tout en précisant qu’il n’était pas convaincu de leur existence, ce sont des propos qui peuvent entraîner certaines conclusions.

    Donc que le FN puisse, par certaines déclarations ou idéologies, rappeler une sombre période de notre histoire, ce n’est pas une interprétation, mais ça sort bien de la bouche, entre autres, de l’ancien président du parti.
    Quant au vote contestataire chez nous, voyez donc les sondages et résultats des élections : les pourcentages sont relativement stables pour l’ensemble des partis, d’élection en élection. Ce qui montre que les citoyens ne changent pas radicalement leur vote, comme c’est le cas en France. Je ne dis pas qu’il n’y a aucun vote contestataire, mais je dis qu’il est relativement insignifiant sur la proportion d’électeurs.