ZEN

J’ajoute que la culpabilisation peut être une arme...Au nom du refus de l’antisémitisme, certains s’abstiennent encore de porter la moindre critique à la politique israëlienne, qui, pour moi, devrait être considéré pour ce qu’il est : UN ETAT COMME UN AUTRE !

Quand on cessera de sacraliser un pays et une ligne de conduite, on aura fait de grands progrès...QUEL QUE SOIT LE PAYS !

« cette guerre donne aussi aux français l’occasion d’exprimer leur antisémitisme profond.. »

Oui, Viking,mais le problème (et le malheur)est qu’on ne cesse de faire la confusion,soigneusement entretenue par ceux qui en profitent, entre antisémitisme et critique antisioniste,telle qu’elle se manifeste en ce moment dans la politique agressive et finalement suicidaire de l’Etat d’Israël...

Attention, emile Red, leo Strauss a dénaturé la pensée de Nietzshe comme celle de Heidegger...

Trés beau texte, GRL, mais il n’y a pas de dieu pour entendre...aux hommes de se débrouiller, de vaincre leurs peurs ,leurs intérêts, leur ignorance,leurs lâchetés,leur recours à une transcendance imaginaire et manipulée qui renforce leurs faiblesses...

Voici un extrait d’une récente déclaration de Georges CORM sur la situation au Liban (extrait de son site, facile à consulter) :

"On a l’impression que les drames du Liban ont eu pour cause principale (ou résultat) le désir d’entraîner la Syrie dans la déstabilisation et la crise. Que le régime syrien, par bêtise ou par impotence et ossification ou criminalité, soit entièrement ou partiellement responsable (et peut-être bien coupable) n’est finalement qu’une question accessoire. L’exemple irakien ou, auparavant, celui des accords totalement déséquilibrés entre Israël et l’OLP en 1993 (accords d’Oslo), montrent bien que la dynamique régionale entraînée par les Etats-Unis et Israël depuis plusieurs décades ne fait qu’augmenter la déstabilisation et les douleurs de la région. Personne, en dehors des Israéliens, qui ont intérêt à maintenir le monde arabe dans une situation de désintégration et de convulsions, n’a une idée claire ou convaincante de ce que devrait être le Moyen-Orient ; aucun Etat occidental, pas plus que les Russes ou les Chinois ne sont prêts à faire pression sur Israël, et donc à se heurter aux Etats-Unis, pour que cet Etat respecte les résolutions des Nations unies qui le concernent, ce qui permettrait d’ouvrir la voie à l’apaisement.

Une déstabilisation de la Syrie peut être ravageuse pour le Liban, car quoique l’on fasse, nos frontières sont poreuses ; par ailleurs, nous ne sommes pas un Etat fort, comme la Jordanie, qui peut supporter le poids de centaines de milliers de réfugiés additionnels ; enfin, la scène libanaise est malheureusement et traditionnellement idéale pour effectuer les pires règlements de compte régionaux et internationaux. La plupart de nos hommes politiques sont dotés d’un atavisme inguérissable qui les entraîne à être parties prenantes à ces règlements de compte et à s’identifier à la politique de telle ou telle puissance régionale ou internationale."