@ l’auteur
... et l’on voit tous que la qualification croissante des salariés ne change rien aux salaires, puisque l’on a aujourd’hui une population active française globalement surqualifiée, et des diplômés de l’enseignement supérieur qui travaillent au SMIC. Je redis encore une fois que "l’économie de la connaissance" est un mythe.
Je pense que notre différence d’appéciation tient au fait que vous avez été très lapidaire sur la motivation de l’actionnaire qui fixe le salaire, c’est à dire au fond "qu’est-ce que le marché du travail" ?
AMHA, le "marché du travail" n’existe pas. Il en existe de nombreuses catégories, qui ne fonctionnent pas de la même manière : emplois délocalisables, emplois non délocalisables avec un volant de chômage important, emplois non délocalisables avec un volant de chômage réduit, etc ... On peut aussi appeller cela la "fracture sociale".